FR2684770A1 - Monture de lunettes equipee de verres a cristaux liquides. - Google Patents

Abstract

Monture de lunettes équipée de verres à cristaux liquides commandés par des moyens de polarisation eux-mêmes alimentés par piles via un interrupteur. Selon l'invention, l'interrupteur (23) connectant la pile (22) au circuit intégré (20) renfermant le circuit électronique de polarisation, est actionné par une partie mobile d'un support (24) de plaquettes nasales (25). L'invention permet d'augmenter la durée de vie de la pile en alimentant le circuit électronique uniquement lorsque l'utilisateur porte ses lunettes.

Description

"Monture de lunettes équipée de verres à cristaux liquides"
L'invention se rapporte à une monture de lunettes équipée de verres à cristaux liquides, c'est-à-dire des verres à densité optique variable sous l'influence de la luminosité ambiante; elle concerne plus particulièrement un perfectionnement permettant de limiter la consommation électrique des moyens de polarisation des cristaux liquides en faisant en sorte que ces moyens ne soient alimentés électriquement que lorsque l'utilisateur porte effectivement ses lunettes.

Le brevet américain NO 4 279 474 décrit des lunettes à densité optique variable en fonction de la luminosité ambiante et comportant pour cela des verres à cristaux liquides. Chaque verre comporte une couche de cristaux liquides confinée entre deux surfaces transparentes parallèles, par exemple en verre. Des moyens de polarisation de ces couches de cristaux liquides sont agencés dans les verres et dans la monture. Ces moyens sont pilotés par une cellule photosensible apte à délivrer un signal représentatif de la luminosité ambiante. Une pile, généralement une pile au lithium alimente un circuit électronique susceptible de fournir des signaux de polarisation des cristaux liquides.

Dans un document de brevet japonais N" 55-100527, on décrit des lunettes du même genre ou les différents composants sont répartis dans la monture. En particulier, l'une des branches de lunettes comporte une pile et un interrupteur. Si les lunettes ne comportent pas d'interrupteur la pile s'use rapidement car elle est en service en permanence. Si un interrupteur est prévu, comme dans le document japonais, l'utilisateur doit penser à le manoeuvrer chaque fois qu'il enlève ses lunettes, ce qui est contraignant. Dans la pratique, on ne peut éviter une usure rapide de la pile résultant en partie de la négligence de l'utilisateur.

L'invention permet de résoudre cet inconvénient en faisant en sorte que la pile ne soit réellement en service que lorsque l'utilisateur porte effectivement ses lunettes.

Dans ce but, l'invention concerne donc une monture de lunettes comportant deux cercles et un pont reliant ces deux cercles, équipée de verres à cristaux liquides, comportant en outre des moyens de polarisation desdits cristaux liquides, pilotés par des moyens photosensibles élaborant un signal représentatif de la luminosité ambiante, les moyens de polarisation étant alimentés par pile via un interrupteur du type normalement ouvert, caractérisée en ce qu'elle est équipée de plaquettes nasales montées aux extrémités d'un support et en ce qu'au moins une partie de ce support est montée mobile par rapport audit pont et est agencée pour constituer un organe d'actionnement dudit interrupteur.

Selon un mode de réalisation actuellement préféré, le support de plaquettes nasales comporte deux bras portant chacun une telle plaquette nasale. L'un des bras est monté pivotant autour d'un axe fixe logé dans ledit pont. Ce pivotement s'effectue entre deux positions extrêmes définies par des butées. Le bras est solidaire d'un levier constituant au moins en partie l'organe d'actionnement de l'interrupteur. De préférence, l'interrupteur comporte un élément de contact mobile ayant une élasticité suffisante pour provoquer à la fois son ouverture automatique, puisqu'il s'agit d'un interrupteur du type normalement ouvert et pour repousser ledit levier et ledit bras, en l'absence de sollicitation sur ce dernier.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue partielle d'une monture de lunettes conforme à l'invention;
- la figure 2 est une vue de détail à plus grande échelle en perspective éclatée illustrant le montage et l'articulation du support de plaquettes nasales; et
- la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, illustrant les mêmes éléments assemblés.

Sur les dessins, on a représenté la partie centrale d'une monture de lunettes 11 comportant deux cercles 12, 13 et un pont 14 reliant ces deux cercles. Le mot cercle est couramment utilisé dans la technique pour désigner la partie de cerclage qui entoure les verres; ils n'ont bien évidemment pas toujours une forme circulaire, leur forme dépend de celle qui a été choisie pour les verres. La monture est équipée de verres à cristaux liquides 15, 16, d'un type connu, par exemple l'un de ceux décrits dans les documents antérieurs mentionnés ci-dessus.

On rappelle simplement que chacun de ces verres a une structure composite et comporte une couche de cristaux liquides confinée entre deux surfaces transparentes, en verre ou en matière plastique. L'agencement comporte en outre des moyens de polarisation desdites couches de cristaux liquides. Ces moyens de polarisation sont pour partie logés dans une cavité 17 du pont 14. Ils sont pilotés par des moyens photosensibles 19 ouverts sur la face avant de la monture et susceptibles d'élaborer un signal représentatif de la luminosité ambiante, dans la direction du champ de vision. Les circuits électroniques de polarisation sont contenus dans un circuit intégré 20 alimenté par une pile 22, via un interrupteur 23 du type normalement ouvert. Le circuit intégré 20, la pile 22 et l'interrupteur 23 sont agencés dans la cavité 17. Cette cavité se situe au voisinage immédiat d'un support 24 de plaquettes nasales 25. Le support de plaquettes nasales est fixé à la partie inférieure du pont 14 dans un logement faisant partie de la cavité 17. Selon une caractéristique importante de l'invention, au moins une partie de ce support 24 est montée mobile par rapport au pont 14 et est agencée pour constituer un organe d'actionnement de l'interrupteur 23.

Plus précisément, le support de plaquettes nasales comporte deux bras 26, 27 portant chacun une plaquette nasale 25. Ici, le bras 26 est monté pivotant autour d'un axe fixe 28 logé dans le pont 14, à la partie inférieure de la cavité 17. Le bras 26 est ainsi articulé entre deux positions extrêmes visibles sur la figure 1 définies par des butées agencées dans la cavité 17. Le bras 26 est par ailleurs solidaire d'un levier 30 également logé dans la cavité 17 et constituant au moins en partie l'organe d'actionnement de l'interrupteur 23. Plus précisément, l'interrupteur 23 comporte un élément de contact fixe 23a et un élément de contact mobile 23k en forme de lame élastiquement flexible et en contact avec le levier 30. Par ailleurs, les deux positions extrêmes du bras mobile 26 sont matérialisées par une butée 32 définie par moulage dans la cavité 17 et contre laquelle le levier 30 vient s'appliquer, et par l'élément de contact fixe 23a de l'interrupteur 23 contre lequel le levier 30 peut venir s'appliquer en repoussant l'élément de contact mobile 23k, provoquant ainsi la fermeture de l'interrupteur.

Sur la figure 1, l'ensemble formé par le bras 26 et le levier 30 est représenté en trait plein dans la position de non-utilisation, c'est-à-dire avec l'interrupteur 23 ouvert, le levier 30 étant en appui sur la butée 32. Les mêmes éléments sont représentés en trait fantôme dans la position correspondant à une utilisation effective des lunettes, c'est-à-dire lorsque les plaquettes nasales 25 sont en contact avec le nez de l'utilisateur, ce qui provoque la fermeture de l'interrupteur 23, et par conséquent la mise en service des moyens de polarisation.

L'élément de contact mobile 23b a une élasticité suffisante pour provoquer l'ouverture automatique de l'interrupteur, puisqu'il s'agit d'un interrupteur du type normalement ouvert, tout en repoussant le levier 30 et le bras 26 vers la position extrême représentée en trait plein en l'absence de sollicitation sur le bras 26 et la plaquette nasale associée.

Les figures 2 et 3 montrent plus particulièrement l'articulation du bras mobile 26 et de son levier 30. On voit que le bras 26 et le levier 30 sont fixés, par exemple soudés, à une bague cylindrique 34 formant une sorte de palier, tandis que l'axe fixe précité est constitué par l'assemblage d'une vis 35 vissée dans une embase 37 munie à cet effet d'un trou fileté 38. La vis 35 est montée avec interposition d'une entretoise 39 dont le diamètre extérieur correspond au diamètre intérieur de la bague 34.

Cette dernière est donc engagée en pivotement sur l'entretoise 39. La hauteur de l'entretoise 39 doit être, de préférence, légèrement supérieure (par exemple de 1/10sème) à la hauteur de la bague 34, afin de permettre le libre tourillonnement de l'ensemble 30, 34 et 26 autour de l'axe 35. Le bras fixe 27 du support de plaquettes nasales est fixé, par exemple soudé, à l'embase 37.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1- Monture de lunettes comportant deux cercles (12, 13) et un pont (14) reliant ces deux cercles, équipée de verres à cristaux liquides (15, 16), comportant en outre des moyens de polarisation desdits cristaux liquides, pilotés par des moyens photosensibles élaborant un signal représentatif de la luminosité ambiante, les moyens de polarisation étant alimentés par pile (22) via un interrupteur du type normalement ouvert, caractérisée en ce qu'elle est équipée de plaquettes nasales montées aux extrémités d'un support (24) et en ce qu'au moins une partie (26) de ce support est montée mobile par rapport audit pont et est agencée pour constituer un organe d'actionnement dudit interrupteur (23).

2- Monture de lunettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit support de plaquettes nasales comporte deux bras (26, 27) portant chacun une telle plaquette nasale (25), en ce que l'un (26) des bras est monté pivotant autour d'un axe fixe (28) logé dans ledit pont, entre deux positions extrêmes définies par des butées et en ce qu'il est solidaire d'un levier (30) constituant au moins en partie ledit organe d'actionnement.

3- Monture de lunettes selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit interrupteur comporte un élément de contact fixe (23a) et un élément de contact mobile (23b) et en ce que ledit levier (30) est couplé à ce dernier pour le mettre en contact avec ledit élément de contact fixe (23a) lorsque le bras pivotant (26) du support de plaquettes nasales est maintenu en butée dans l'une des positions extrêmes.

4- Monture de lunettes selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'élément de contact mobile (23b) a une élasticité suffisante pour provoquer l'ouverture automatique dudit interrupteur et repousser ledit levier et ledit bras vers l'autre position extrême en l'absence de sollicitation sur ce dernier.

5- Monture de lunettes selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que ledit interrupteur (23) au moins est logé dans une cavité (17) dudit pont.

6- Monture de lunettes selon la revendication 5, caractérisée en ce que cette cavité (17) abrite en outre la pile (22).

7- Monture de lunettes selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que cette cavité abrite en outre des circuits électroniques (20) desdits moyens de polarisation.

8- Monture de lunettes selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisée en ce que ledit bras pivotant (26) et ledit levier (30) sont fixés à une bague (34) formant palier, montée sur. l'axe fixe précité.