FR2682176A1 - Chaudiere a bois a pyrolyse, a combustion inversee et tirage force. - Google Patents

Abstract

La chaudière comprend une chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse (2), recevant le bois à brûler (19), et une chambre de combustion (1) située au-dessous de la chambre de chargement (2) dont elle est séparée par une sole réfractaire (3) comportant un orifice avec tuyère (5) mettant les deux chambres en communication. Un ventilateur (15) associé à un volet obturateur perforé (17) souffle de l'air de combustion primaire (16) dans la chambre de chargement (2), et envoie de l'air secondaire au cœur de la sole (3). Un collecteur de fumée (21) communique avec la chambre de combustion (1) et aussi, par l'intermédiaire d'un conduit bipasse de fumée (23), avec la partie supérieure de la chambre de chargement (2). Le conduit bipasse (23) est pourvu d'un clapet (24), dans lequel est ménagée une ouverture (29).

Description

"Chaudière à bois à pyrolyse,
à combustion inversée et tirage force"
L'invention concerne une chaudière à pyrolyse, à combustion inversée et tirage forcé du genre destiné à des installations de chauffage central à bois, comprenant une chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse, avec porte de chargement, apte à recevoir des matières solides à brûler, notamment du bois, et une chambre de combustion avec porte de décendrage située au-dessous de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse, dont elle est séparée par une sole réfractaire dans laquelle, dans sa partie supérieure, un orifice permet le passage dans le sens du haut vers le bas des gaz produits par la pyrolyse du bois, tandis que sous cet orifice et à l'intérieur de la sole se trouve une chambre de mélange des gaz issus de la pyrolyse du bois et de l'air propulsé par un ventilateur situé en façade de la chaudière. Ce ventilateur envoie de l'air dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse (air primaire) et dans la chambre de mélange (air secondaire). Au-dessus de l'orifice, permettant le passage des gaz dans la sole, une tuyère empêche le combustible et les braises de tomber dans la chambre de mélange et la chambre de combustion.

Cette tuyère assure également, de par son mode de réalisation, une orientation préférentielle de l'écoulement des gaz dans la chambre de mélange.

Un volet obturateur perforé oscillant est placé face à la sortie d'air du ventilateur ; il libère le passage d'air lorsque le ventilateur est en fonctionnement, et il le ferme lorsque le ventilateur est à l'arrêt. I1 possède un orifice calibré de façon à permettre par dépression une entrée d'air en faible quantité dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse lorsque le ventilateur est arrêté afin de maintenir une combustion au ralenti du bois situé à proximité du passage des gaz effectué dans la sole.

En partie haute de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse sur sa face arrière, un clapet bipasse de fumée associé à un conduit bipasse de fumée, permet par une commande manuelle située sur l'avant de la chaudière, une mise en communication de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse avec un collecteur de fumée, également en communication par un passage de fumée avec la chambre de combustion.

Dans une telle chaudière à pyrolyse, connue par exemple par le brevet européen n" 0 268 208 (KUNZEL), l'air envoyé dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse permet dans celle-ci une combustion du bois pour partie.

Cette combustion, partielle, provoque l'échauffement du bois situé dans cette chambre de chargement et entraîne sa pyrolyse. Les gaz issus de cette pyrolyse s'acheminent dans la chambre de mélange par le biais de la tuyère et de l'orifice situé dans la sole.

L'air envoyé dans celle-ci par le ventilateur fournit l'oxygène nécessaire à la combustion des gaz issus de la pyrolyse. La flamme se développe en partie basse de la chaudière. Le volet obturateur est placé dans la chambre de répartition de l'air propulsé par le ventilateur. Cette répartition est effectuée par des circuits aménagés entre la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse (air primaire) et la chambre de mélange (air secondaire).

Lorsque la chaudière est en fonctionnement, la flamme se développe de haut en bas dans la chambre de combustion. Les gaz produits par la combustion s'acheminent par l'arrière de la chaudière vers un collecteur de fumée situé sur l'arrière en partie haute, sur lequel se trouve en partie médiane une buse de raccordement à la cheminée.

Pour stabiliser les conditions de fonctionnement de la chaudière, un régulateur du tirage est placé entre la chaudière et la cheminée.

Ce genre de chaudière est notamment utilisé pour la production d'eau chaude destinée à des installations de chauffage central. Il est équipé, en conséquence, de raccordements hydrauliques et d'un circuit interne d'eau non concernés par la présente invention.

Le clapet bipasse de fumée habituellement plein assure une obturation totale, lorsque la chaudière est en fonctionnement, du conduit bipasse de fumée situé dans l'axe de la chaudière entre la partie la plus haute de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse et le collecteur de fumée. Il se trouve face à la buse de raccordement de la chaudière à la cheminée. Il est lié mécaniquement à une tirette ou poignée de commande d'ouverture/fermeture. Cette commande manuelle est couplée à des moyens de commande du ventilateur, l'agencement étant tel que, lorsque la tirette ou poignée met le clapet bipasse en position d'ouverture, l'alimentation électrique du ventilateur est obligatoirement coupée. Un aquastat de régulation interrompt l'alimentation de ce ventilateur lorsque la température désirée est atteinte sur le départ d'eau chaude de la chaudière.

Au moment de l'allumage de la chaudière, le clapet bipasse de fumée est ouvert, de même que la porte de décendrage située dans la partie inférieure de la chaudière. On utilise alors pour démarrer la combustion une charge de papier, du petit bois et quelques bûches introduits par la porte de -chargement. Ensuite, lorsque la combustion du bois est amorcée, on introduit du plus gros bois dans la chambre de chargement, puis on ferme le clapet bipasse de fumée, ainsi que la porte de décendrage, tandis que le ventilateur se met en route. La combustion qui était ascendante lorsque le clapet bipasse et la porte de décendrage étaient ouverts passe en combustion inversée lorsque le clapet bipasse est fermé et que le ventilateur est mis en fonctionnement.

En fonctionnement normal stabilisé, le clapet bipasse est fermé. Les produits gazeux produits par la pyrolyse dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse ne peuvent s'évacuer directement par le conduit bipasse de fumée. Ils traversent la sole.

Des acides, en particulier de l'acide acétique et de l'acide formique, sont produits par la pyrolyse du bois dans la chambre de chargement en cours de fonctionnement d'une chaudière de ce type. De la vapeur d'eau y est également produite par le séchage du bois, sa pyrolyse et la précombustion de celui-ci. De ce fait, le milieu gazeux présent à l'intérieur de la chambre de chargement de précombustion et de pyrolyse contient des azéotropes acides dont les points de rosée sont à des températures variables selon leur proportion dans le milieu gazeux.

Plus particulièrement, l'expérience a montré que, lorsque le ventilateur fonctionne, la combustion inversée ayant alors lieu, les points de rosée de ces azéotropes acides sont à des températures en général inférieures à 700C, et par conséquent inférieures à la température de la paroi (côté intérieur) de la chambre de chargement. Par contre, la température de ces points de rosée peut s'élever jusqu'à 100 ou 110 C lorsque le ventilateur est arrêté. Il se produit alors une condensation de ces azéotropes sur les parois de la chaudière entraînant une corrosion de celles-ci, les azéotropes acides en question réagissant avec le fer de la paroi de la chambre de chargement. La présente invention vise à éliminer cet inconvénient en fournissant, pour le genre de chaudière ici considéré, un perfectionnement qui, par mise en oeuvre de moyens simples et peu coûteux, permet lorsque le ventilateur est arrêté d'abaisser la proportion d'azéotropes à l'état gazeux dans la chambre de chargement, de manière à abaisser les températures des points de rosée de ceux-ci en dessous de la température des parois de la chambre de chargement (côté intérieur), et à éviter ainsi les phénomènes de condensation et de corrosion des parois de la chaudière côté bois.

A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet une chaudière à bois à pyrolyse, à combustion inversée et tirage forcé, du type précisé en introduction, caractérisée en ce qu'au moins une ouverture est ménagée dans la partie la plus haute du clapet bipasse et/ou vers le point le plus haut du conduit bipasse de fumée, pour mettre en communication la partie supérieure de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse, avec le collecteur de fumée. Ainsi, lorsque le ventilateur est à l'arrêt et le clapet bipasse fermé, il est créé une communication entre la partie la plus haute de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse et le collecteur de fumées.Compte tenu de la dépression et de l'appel d'air assuré par la cheminée, du fait de la dépression, on enregistre une entrée d'air au niveau du volet perforé situé à l'intérieur de la chaudière face à l'orifice d'arrivée d'air du ventilateur, cet air passant par l'orifice calibré situé sur le volet précité. Cette entrée d'air provoque une dilution des azéotropes acides à l'état gazeux dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse et de ce fait abaisse les températures de leurs points de rosée supprimant ainsi leur condensation sur les parois de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse et par conséquent leur effet corrosif.

L'ouverture ménagée dans le clapet bipasse et/ou dans le conduit bipasse de fumée est située au point le plus haut de ceux-ci de façon à supprimer dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse toute zone d'accumulation d'azéotropes acides gazeux.

Cette ouverture est calibrée de façon à ce que la quantité d'air entrant par dépression dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse par l'intérieur du ventilateur arrêté et le volet perforé soit tout juste nécessaire pour effectuer à la fois dans celleci une diminution de la teneur des azéotropes acides gazeux telle que l'on abaisse la température de leur point de rosée et que l'on fasse disparaître leur condensation sur les parois et que l'on maintienne au niveau du bois une combustion au ralenti.

Selon un mode de réalisation simple de l'invention, l'ouverture précitée est réalisée sous la forme d'une encoche ménagée sur le bord du clapet bipasse, dans sa partie la plus haute. Dans une variante, l'ouverture est réalisée sous la forme d'un trou ménagé dans la partie la plus haute du clapet bipasse. Une disposition équivalente consiste à réaliser ladite ouverture sous la forme d'un orifice ménagé au point le plus haut de la paroi du conduit bipasse de fumée, à l'intérieur du collecteur de fumée.Dans ce cas, au lieu d'avoir un simple trou ouvert en permanence, ce qui provoque lorsque le ventilateur est en fonctionnement une fuite inutile de gaz imbrûlés vers la cheminée, lorsque le ventilateur est en fonctionnement on obstrue ce trou de préférence par un plongeur associé à un organe de commande tel qu'un électro-aimant et on l'ouvre lorsque le ventilateur est à l'arrêt de façon à provoquer alors la dépression dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse et provoquer ainsi l'entrée d'air dans celle-ci par le biais de l'orifice ménagé dans le volet situé face au ventilateur et obtenir ainsi dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse la dilution des azéotropes acides dans le mélange gazeux et l'évacuation limitée de ce mélange gazeux vers la cheminée.

Selon une autre forme de réalisation de l'invention, l'ouverture précitée est obtenue par un léger écartement du clapet bipasse par rapport à la face d'extrémité du conduit bipasse de fumée. Dans ce dernier cas, on prévoit avantageusement une came ou un coin mobile associé à un organe de commande tel qu'un électro-aimant agissant sur le clapet bipasse pour provoquer, lorsque le ventilateur est à l'arrêt, un léger écartement entre celui-ci et la face d'extremité du conduit bipasse de fumée.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, quelques formes d'exécution de l'invention adaptées à une chaudière à bois à pyrolyse, à combustion inversée et tirage forcé
La figure 1 est une vue en coupe verticale d'une chaudière à bois à pyrolyse, à combustion inversée et tirage forcé
la figure 2 montre, à échelle agrandie, en coupe, un détail de la chaudière de figure 1, en illustrant un premier mode de réalisation de l'invention, avec un clapet pourvu d'une ouverture ;
la figure 3 est une vue de face du clapet du mode de réalisation selon la figure 2 ;
la figure 4 est une vue de face montrant une variante de ce clapet ;;
la figure 5 est une vue en coupe d'une variante de l'invention dans laquelle l'ouverture est réalisée en partie haute du conduit bipasse de fumée
la figure 6 est une vue en coupe représentant une variante de la solution précédente avec obstruction de l'orifice lorsque le ventilateur est en fonctionnement et ouverture pendant que le ventilateur est à l'arrêt
la figure 7 représente en coupe une autre forme d'exécution de l'invention.

La chaudière à bois à pyrolyse, à combustion inversée et tirage forcé, représentée sur la figure 1, possède une chambre de combustion 1 située au-dessous d'une chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 dont elle est séparée par une sole réfractaire 3 pourvue dans sa région centrale d'un orifice de passage des gaz produits par la pyrolyse, mettant en communication les deux chambres 1 et 2 par le biais d'une chambre de mélange 4.

Une tuyère 5 placée sur cet orifice empêche le combustible et les braises d'obstruer le passage des gaz.

L'ensemble forme un corps de chauffe. A l'extérieur de celui-ci, est placé un matériau isolant 6, par exemple de la laine de verre autour duquel se trouve une carrosserie 7. Une telle chaudière étant utilisée pour des installations de chauffage central à eau chaude, la chaudière comporte des lames d'eau 8 présentes sur toutes les faces dudit corps et comportant sur leur parois côté fumée de nombreuses ailettes 9 de récupération de chaleur.

On a indiqué en 10 l'arrivée d'eau à chauffer, à la base de la chaudière, et en 11 le départ d'eau chaude au sommet de cette chaudière. Un serpentin de décharge thermique 12, en cuivre, permet le refroidissement de la chaudière en cas de surchauffe par envoi d'eau froide dans le circuit interne d'eau de la chaudière.

La chambre de combustion 1 possède une porte de décendrage 13 à ouverture latérale, tandis que la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 est pourvue d'une porte de chargement 14, également à ouverture latérale.

Un ventilateur 15, monté sur la face avant du corps de chauffe envoie lorsqu'il est en fonctionnement de l'air primaire dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 pour la précombustion du bois (flèche 16) et de l'air secondaire dans la chambre de mélange 4 située dans la sole 3 sous la tuyère 5 pour provoquer la combustion des gaz issus de la pyrolyse du bois par une flamme qui se développe dans la chambre de combustion. Un volet obturateur perforé 17 est placé dans la chambre de répartition d'air 18 face à l'orifice "arrivée" d'air du ventilateur 15. Ce volet 17, articulé en partie haute, se lève et libère le passage d'air envoyé par le ventilateur 15 lorsqu'il est en fonctionnement.Il se rabat et obstrue l'entrée d'air lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt. Sur le volet 17 est prévu un orifice calibré de façon à ce que lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt, par dépression une certaine quantité d'air puisse entrer dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 de la chaudière par passage à l'intérieur du ventilateur 15 arrêté.

La chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 est remplie de bois 19 introduit par la porte de chargement 14. L'air de combustion primaire propulsé par le ventilateur 15 assure la combustion partielle du bois 19. Cette combustion provoque un échauffement du bois situé dans la chambre de chargement 2 et provoque sa pyrolyse.

L'air de combustion secondaire envoyé par le ventilateur 15 dans la sole 3 vers la chambre de mélange 4, située sous la tuyère 5 permet d'obtenir la combustion des gaz produits par la pyrolyse du bois. La flamme se développe de haut en bas dans la chambre de combustion 1.

Partant de cette chambre de combustion inférieure 1, un passage de fumée 20 s'étend vers le haut le long de la face arrière du corps de chauffe, jusqu'à un collecteur de fumée 21 situé dans la partie supérieure arrière de la chaudière reliée au conduit de cheminée non représenté par une buse 22. Un conduit bipasse de fumée 23 relie aussi la partie supérieure de la chambre de chargement 2 au collecteur de fumée 21. Le conduit bipasse de fumée 23 est pourvu, sur sa face d'extrémité dans le collecteur de fumée 21, d'un clapet 24 monté pivotant autour d'un axe 25, comme montré aussi sur la figure 2.Le pivotement du clapet 24 autour de l'axe 25, dans le sens de l'ouverture ou de la fermeture du conduit bipasse de fumée 23, est commandé manuellement au moyen d'une poignée 26 située à l'avant de la chaudière, la poignée de manoeuvre 26 étant reliée au clapet 24 par l'intermédiaire d'une tige 27. La tige 27 agit sur un micro-rupteur 28 de coupure d'alimentation du ventilateur 15, qui met à l'arrêt ce ventilateur lors de l'ouverture du conduit bipasse de fumée 23.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, montré aux figures 2 et 3, le clapet 24 est pourvu, dans sa partie la plus haute, d'une petite ouverture 29 réalisée sous la forme d'une encoche par exemple semi-circulaire, ménagée sur le bord supérieur de ce clapet 24. Une variante, illustrée par la figure 4, consiste à ménager dans la partie la plus haute du clapet 24 une petite ouverture 30 sous la forme d'un trou, par exemple circulaire. La présence de l'ouverture 29 ou 30 crée une communication directe limitée entre la partie la plus haute de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2, et le collecteur de fumée 21, par le conduit bipasse de fumée 23, même lorsque le clapet 24 est en position de fermeture.

Selon une possibilité équivalente, un orifice 31 peut être ménagé, comme représenté sur la figure 5, au point le plus haut de la paroi du conduit bipasse de fumée 23, sur sa génératrice supérieure (et non pas sur le clapet 24). Il assure comme précédemment une mise en communication directe et limitée entre la partie supérieure de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 et le collecteur de fumée 21 et par ce biais la cheminée. L'ouverture ou orifice 29, 30 ou 31 situé dans la partie la plus haute de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 permet lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt une "fuite" de gaz entre la partie la plus haute de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 et le collecteur de fumée 21 compte tenu de la dépression et de l'appel d'air assurés par la cheminée.

La dépression provoquée par la mise en communication avec la cheminée produit une entrée d'air au niveau du ventilateur 15 arrêté, par circulation à l'intérieur de celui-ci et l'orifice calibré situé dans le volet perforé 17 placé dans la chambre de répartition d'air 18 face à l'orifice "arrivée" d'air du ventilateur 15.

Cette solution a néanmoins l'inconvénient de permettre une fuite de gaz imbrûlés vers la cheminée lorsque le ventilateur 15 est en fonctionnement. Pour remédier à cet état de fait, l'invention propose un moyen d'obstruer l'orifice tel que 31 lorsque le ventilateur 15 est en fonctionnement et de le rendre libre pour le passage des gaz lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt.

Dans une solution préférentielle, l'obstruction de l'orifice 31 est effectuée par un plongeur 32 dont le déplacement est commandé par un électro-aimant 33. Lorsque le ventilateur 15 est en fonctionnement, le plongeur 32 obstrue l'orifice 31, l'électro-aimant le maintenant dans cette position. Lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt, l'électro-aimant 33 remonte le plongeur 32, et ainsi l'orifice 31 est ouvert.

Selon encore une forme d'exécution illustrée par la figure 7, une came ou un coin mobile 34 agit lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt sur la partie inférieure du clapet 24 de manière à le faire pivoter d'un angle faible et à l'écarter ainsi légèrement de la face d'extrémité du conduit bipasse de fumée 23. La came ou le coin mobile 34 est commandé par exemple par un électro-aimant 35 lorsque ce dernier est mis en action, pendant que le ventilateur est arrêté, l'écartement du clapet 24, suggéré par le tracé en traits mixtes (figure 7), crée sur tout le pourtour de ce clapet 24 une fente 36 permettant le passage des gaz.

Toutes les dispositions précédemment décrites permettent du fait de la dépression provoquée par la cheminée de créer lors de l'arrêt du ventilateur 15 une entrée d'air limitée dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 ; le débit d'air est bien déterminé du fait du dimensionnement des orifices réalisés sur le volet perforé 17 et le clapet bipasse 24 ou le conduit bipasse 23 et du réglage de la -dépression dans la chaudière effectué par le régulateur de tirage placé entre celle-ci et la cheminée, en ayant une évacuation du mélange air-gaz ainsi obtenu dans la partie la plus haute de cette enceinte de façon à ce qu'il n'y ait pas dans celle-ci de zones non "balayées" dans lesquelles les azéotropes acides gazeux resteraient à des taux de concentration tels que leurs températures de condensation se trouveraient supérieures à la température des parois de celle-ci côté intérieur.

Dans les premiers modes de réalisation selon les figures 2, 3, 4, 5, l'ouverture 25, 26, 27 est permanente.

Elle est de ce fait opérante comme recherché lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt.

Dans les autres formes d'exécution selon les figures 6 et 7 associées à une commande par un électroaimant 33 ou 35, l'entrée d'air et la dilution des azéotropes acides gazeux dans la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse 2 et leur évacuation en partie haute de celle-ci s'effectuent comme recherché uniquement lorsque le ventilateur 15 est à l'arrêt.

Il va de soi que l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de cette chaudière à bois à pyrolyse, à combustion inversée et tirage forcé, qui ont été décrites ci-dessus à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe.

C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention
- en modifiant la forme de l'ouverture ménagée dans le clapet ou le conduit bipasse de fumées, pourvu que soit conservée la position haute de cette ouverture
- en remplaçant 11 électro-aimant par tout autre actionneur équivalent, dans les formes de réalisation "commandées" :
- en appliquant le meme principe à une chaudière à pyrolyse possédant des particularités constructives différentes, par exemple en ce qui concerne la conformation de la sole 3, de la tuyère 5 ou du circuit de cheminement de l'air propulsé par le ventilateur 15, celui-ci pouvant être placé en position d'extracteur sur l'arrière de la chaudière.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Chaudière à bois à pyrolyse, à combustion inversée et tirage forcé, du genre destiné à des installations de chauffage central à bois, comprenant une chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse (2), avec porte de chargement (14), apte à recevoir des matières solides à brûler, notamment du bois (19), et une chambre de combustion (1) avec porte de décendrage (13) située au-dessous de la chambre de chargement (2), dont elle est séparée par une sole réfractaire (3) dans la partie supérieure de laquelle un orifice avec tuyère (5) permet le passage dans le sens du haut vers le bas des gaz produits par la pyrolyse du bois (19), tandis que sous cet orifice et à l'intérieur de la sole (3) se trouve une chambre de mélange (4) des gaz issus de la pyrolyse du bois et de l'air propulsé par un ventilateur (15) qui envoie aussi de l'air dans la chambre de chargement (2), un volet obturateur perforé (17) étant placé face à la sortie d'air du ventilateur (15), tandis qu'un collecteur de fumée (21) est en communication d'une part, par un passage de fumée (20), avec la chambre de combustion (1) et d'autre part, par l'intermédiaire d'un conduit bipasse de fumée (23) pourvu d'un clapet bipasse commandé (24), avec la partie supérieure de la chambre de chargement (2), caractérisée en ce qutau moins une ouverture (29,30,31,36) est ménagée dans la partie la plus haute du clapet bipasse (24) et/ou vers le point le plus haut du conduit bipasse de fumée (23), pour mettre en communication la partie supérieure de la chambre de chargement, de précombustion et de pyrolyse (2) avec le collecteur de fumée (21).

2. Chaudière à bois à pyrolyse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'ouverture précitée (29,30,31) est une ouverture permanente.

3. Chaudière à bois à pyrolyse selon la revendication 1, caractérisée en ce que des moyens (32,33 ; 34,35) sont prévus pour obstruer l'ouverture précitée (31,36) lorsque le ventilateur (15) est en fonctionnement, et pour libérer cette ouverture lorsque le ventilateur est à l'arrêt.

4. Chaudière à bois à pyrolyse selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'ouverture précitée est réalisée sous la forme d'une encoche (29) ménagée sur le bord du clapet bipasse (24), dans sa partie la plus haute.

5. Chaudière à bois à pyrolyse selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'ouverture précitée est réalisée sous la forme d'un trou (30) ménagé dans la partie la plus haute du clapet bipasse (24).

6. Chaudière à bois à pyrolyse selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'ouverture précitée est réalisée sous la forme d'un orifice (31) ménagé au point le plus haut de la paroi du conduit bipasse de fumée (23), ce point se situant à l'intérieur du collecteur de fumée (21).

7. Chaudière à bois à pyrolyse selon l'ensemble des revendications 3 et 6, caractérisée en ce qu'il est prévu un plongeur (32), associé à un organe de commande tel qu'électro-aimant (33) et apte à obturer ou dégager l'orifice (31) ménagé au point le plus haut du conduit bipasse de fumée (23).

8. Chaudière à bois à pyrolyse selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'ouverture précitée est constituée par une fente (36) résultant d'un léger écartement entre le clapet bipasse (24) et la face d'extrémité du conduit bipasse de fumée (23).

9. Chaudière à bois à pyrolyse selon l'ensemble des revendications 3 et 8, caractérisée en ce qu'il est prévu une came ou un coin mobile (34), associé à un organe de commande tel qu'électro-aimant (35) et coopérant avec le clapet bipasse (24) pour provoquer le léger écartement entre ce clapet (24) et la face d'extrémité du conduit bipasse de fumée (23).