FR2676722A1 - Tete d'equilibrage pour chaine de levage. - Google Patents

Abstract

Cette tête est du type composé d'un corps formé par deux flasques (2a) solidaires d'un anneau de levage (8), d'un moyen support pour la chaîne et de moyens aptes à caler en translation la chaîne (9) par rapport aux flasques (2a). Selon l'invention, le moyen support pour la chaîne (9) est constitué par une noix (10) disposée entre les flasques (2a) du corps, montée coulissante verticalement par rapport à ces flasques et rappelée vers le haut par des moyens à ressorts (19) en appui sur le corps et développant un effort supérieur au poids de la chaîne (9) mais inférieur au poids de la charge, tandis que les moyens de calage de la chaîne sont constitués par au moins un doigt axial (15a) solidaire du corps et s'escamotant dans une lumière (14), radiale et verticale, ménagée dans la noix (10) et débouchant de la partie supérieure de celle-ci.

Description

"Tête d'équilibrage pour chaîne de levage".

Pour lever une charge au moyen d'une chaîne suspendue à un moyen de levage et dont les extrémités sont fixées à la charge, il est nécessaire de disposer le moyen de levage sensiblement dans l'axe vertical passant par le centre de gravité de la charge afin que celle-ci occupe une position stable pendant sa manutention.

Pour lever les charges déséquilibrées, c'est à dire dont le centre de gravité est décalé par rapport au centre géométrique de cette charge, et par exemple pour lever un tour horizontal, il est d'usage d'avoir recours à une tête d'équilibrage qui est interposée entre la chaîne et le crochet du moyen de levage et dont la fonction est de permettre, d'une part, par déplacement du moyen de levage, le déplacement de sa zone de contact avec la chaîne jusqu'à obtention de l'équilibre de la charge et, d'autre part, de caler la chaîne en position réglée.

Dans certains modèles de tête d'équilibrage, la chaîne passe sur une poulie à chaîne liée en rotation à une vis sans fin dont la rotation par une manivelle permet de déplacer la tête sur la chaîne pour amener le point de levage au-dessus du centre de gravité de la charge.

Dans d'autres modèles, la tête est munie d'un cran qui, en fin de réglage, est engagé dans un maillon ou entre deux des maillons de la chaîne passant sur une poulie à chaîne montée libre en rotation dans la tête.

Dans ces deux types de modèles, il est nécessaire d'accéder à la tête soit pour actionner les moyens réglant sa position par rapport à la chaîne, soit pour actionner les moyens la calant en position réglée, ce qui impose d'amener cette tête à hauteur d'homme pour procéder à ces opérations. Cela est d'autant plus contraignant qu'il est rare d'obtenir l'équilibrage recherché en une seule manoeuvre et qu'au contraire plusieurs manoeuvres sont indispensables, avec chaque fois, abaissement à hauteur d'homme du moyen de levage, déverrouillage du crantage, déplacement de la tête sous la chaîne et nouveau verrouillage du crantage. Ces manoeuvres nécessitent du temps et augmentent le coût de la manutention.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en fournissant une tête d'équilibrage permettant d'assurer le réglage de cet équilibrage et son calage sans qu'il soit besoin de descendre cette tête à hauteur d'homme.

La tête selon l'invention est du type composé d'un corps formé par deux flasques solidaires d'un anneau de levage, d'un moyen support pour la chaîne et de moyens aptes à caler en translation la chaîne par rapport aux flasques.

Selon l'invention, le moyen support pour la chaîne est constitué par une noix disposée entre les flasques du corps, montée coulissante verticalement par rapport à ces flasques et rappelée vers le haut par des moyens à ressorts en appui sur le corps et développant un effort supérieur au poids de la chaîne mais inférieur au poids de la charge, tandis que les moyens de calage de la chaîne sont constitués par au moins un doigt axial, solidaire du corps et s'escamotant dans une lumière radiale et verticale ménagée dans la noix et débouchant de la partie supérieure de celle-ci.

Avec cet agencement, pour assurer l'équilibrage de la charge, il suffit, par les moyens de levage, de communiquer à la chaîne de levage une tension suffisante pour que l'effort en résultant sur la noix provoque le déplacement vertical vers le bas de celle-ci, par rapport aux flasques. Sous l'effet de ce déplacement, le doigt de calage, jusqu'alors escamoté dans la lumière verticale de la noix, fait saillie de celle-ci et pénètre dans la chaîne qui est ainsi calée en position. Si le réglage se révèle infructueux, il suffit d'actionner les moyens de levage dans le sens de leur descente, de manière à réduire la tension de la chaîne pour permettre ainsi à la noix de se déplacer par rapport au doigt pour escamoter ce doigt dans sa lumière, en libérant la chaîne.

Après déplacement des moyens de levage par rapport à la chaîne, l'élévation de ceux-ci provoque un nouveau calage de cette chaîne par rapport à la tête d'équilibrage.

Il ressort de ce qui précède que cette tête d'équilibrage ne nécessite aucune intervention humaine pour caler la chaîne par rapport à elle, ce qui libère l'opérateur des nombreuses contraintes de descente et de montée de cette tête.

Dans une forme d'exécution de l'invention, cette tête de levage comporte, en partie inférieure, un crochet de verrouillage qui, articulé autour d'un axe transversal, est rappelé en position de verrouillage par un moyen à ressort, est attelé à un lien de commande de son déverrouillage et est apte à coopérer avec un redan solidaire de la noix pour caler cette noix en position effacée par rapport au doigt de verrouillage.

Grâce à ce dispositif, en fin de mouvement de calage de la chaîne par le doigt de la tête et lorsque la noix est en fin de course vers le bas par rapport aux flasques de cette tête, le crochet de verrouillage crochète le redan de cette noix qui est ainsi verrouillé dans sa position effacée et reste dans cette position, tant qu'une intervention humaine n'agit pas sur le lien pour amener le crochet de verrouillage en position de déverrouillage. Un tel agencement permet de mémoriser la position relative de la tête sur la chaîne, par exemple lorsque ces moyens de levage sont destinés à soulever des charges déséquilibrées identiques.

Avantageusement, la tête d'équilibrage comporte, en partie supérieure, d'une part, deux galets disposés de part et d'autre de l'axe vertical du corps et montés libres en rotation sur des axes transversaux, ces axes étant montés coulissants dans des lumières qui, ménagés dans les flasques, sont inclinés et convergent vers le centre de la noix, et, d'autre part, des moyens à ressorts plaquant ces galets sur la chaîne passant entre eux et la noix.

Ce dispositif est plus particulièrement intéressant quand la tête d'équilibrage est munie d'un crochet de verrouillage car il s'oppose, lorsque la chaîne n'est pas sous tension, à ce que les maillons coopérant avec les doigts de calage tendent à s'échapper de ces doigts. I1 empêche donc d'avoir à procéder à un nouveau réglage après libération de la charge.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de cette tête d'équilibrage à verrouillage en position calée et à déverrouillage à distance.

Figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant les différents éIéments de la tête lorsque la noix est au repos,
Figures 2 et 3 sont des vues de côté en coupe transversale de la tête la montrant respectivement, lorsque la noix est au repos et lorsque la noix est en position effacée,
Figure 4 est une vue partielle en coupe suivant IV-IV de figure 3 montrant, à échelle agrandie, la forme des doigts de calage.

Cette tête d'équilibrage est composée d'un corps formé par deux flasques 2a-2b reliées l'une à I'autre par des traverses respectivement supérieure 3, et inférieures 6. La traverse supérieure 3 est cylindrique et constitue axe d'articulation pour un anneau de levage 8 montré figures 2 et 3. Les traverses inférieures 6 sont de section carrée, de manière à présenter une face supérieure sensiblement horizontale et des faces latérales verticales, c'est à dire parallèles à l'axe longitudinal du corps.

Entre les deux flasques, est disposé un moyen de support d'une chaîne à maillons 9, moyen qui, selon l'invention, est constitué par une noix désignée de façon générale par 10. Comme le montrent les figures 2 et 3, cette noix est composée d'une partie supérieure semi-cylindrique, en forme de demie-poulie à gorge lOa, et d'une partie inférieure en forme de "C" ouvert vers le bas lOb. Les branches latérales 12 de cette partie en "C" coopèrent avec les faces externes verticales 13 des traverses 6 pour guider en translation verticale la noix 10 dans son mouvement par rapport aux deux flasques 2a-2b.

Dans sa partie supérieure lova, la noix est traversée de part en part par une lumière verticale 14 débouchant vers le haut et servant de logement à au moins un doigt et notamment à deux doigts lSa-15b. Chacun des doigts lSa15b est fixé sur le flasque 2a-2b correspondant et a une longueur au plus égale à la longueur de la lumière 14 pour pouvoir s'escamoter à l'intérieur de celle-ci. I1 constitue, par ses faces longitudinales, coopérant avec les bords de la lumière 14, moyen de guidage de la noix 10.

Dans sa partie inférieure, la noix 10 comporte deux logements 18 débouchant dans l'ouverture de sa partie en "C" et dont le fond constitue face d'appui pour des ressorts de compression hélicoïdaux 19, en appui par leurs extrémités inférieures sur les faces supérieures des traverses 6. Ces ressorts soumettent la noix 10 à un effort vertical vers le haut au moins égal au poids de la chaîne, mais inférieur au poids de la charge. En pratique, leur tarage est déterminé pour qu'il se comprime dès que la chaîne est mise en tension par les moyens de levage.

Chacun des doigts 15a et lSb est muni à son extrémité libre d'un tenon 20 qui est espacé du tenon de l'autre doigt d'une valeur e, égale au jeu près à l'épaisseur d'un manillon. Comme le montre plus en détails la figure 4, chaque tenon présente, en section transversale, une forme correspondant à l'intervalle entre deux maillons coudés 9b de la chaîne 9 pour en assurer le parfait calage en translation.

Dans une variante de réalisation non représentée, la tête d'équilibrage est équipée d'un unique doigt axial comportant un seul tenon apte à pénétrer à l'intérieur de l'un des maillons couchés de la chaîne.

Dans la forme d'exécution représentée, la tête d'équilibrage est munie, en partie inférieure, d'un crochet de verrouillage 25 qui est articulé sur un axe transversal 26 lié aux deux flasques 2a-2b. Ce crochet est destiné à coopérer avec un redan 27, solidaire de la noix 10, et qui, dans la forme d'exécution représentée, est ménagé sur le bord d'un logement 28 réalisé dans la noix et débouchant dans la partie en "C" de celle-ci. Un ressort à lame 29 appuie sur une partie du crochet 25 pour communiquer à celui-ci un mouvement de pivotement permanent dans le sens de la flèche 30, c'est à dire dans le sens de l'accrochage du redan 27. Enfm, à l'opposé du ressort 29, le crochet 25 est muni d'un axe 32 pour l'accrochage d'un lien, tel qu'un câble 33, pendant sous la tête d'équilibrage.

Ce dispositif de verrouillage de la noix est complété par un dispositif de maintien de la chaîne qui, dans cette forme d'exécution, est constitué par deux galets 35 montés libres en rotation sur des axes transversaux 36. Les extrémités de ces axes sont montées coulissantes dans des lumières 37 ménagées dans les flasques 2a et 2b. Comme le montrent les figures 1 et 2, les lumières 37 sont inclinées de haut en bas en direction de l'axe longitudinal de la tête et plus précisément comportent des axes longitudinaux qui convergent avec le centre de la partie en forme de gorge îOa de la noix 10, lorsque cette noix 10 est en position d'effacement.

Un moyen à ressort telle qu'une lame ressort 40, en appui dans sa partie centrale sur un doigt transversal 42 et en appui par ses extrémités sur les galets 35, transmet à ces galets un effort permanent vers le bas dans le sens des flèches 41.

Lorsque la chaîne de levage traversant la tête d'équilibrage est fixée à la charge déséquilibrée, pour procéder à l'équilibrage de cette charge, il suffit, après avoir positionné visuellement la tête d'équilibrage à la verticale supposée du centre de gravité de la charge, de soulever la tête d'équilibrage jusqu'à ce que la chaîne soit sous tension. Sous l'effet de cet effort, la noix 10 qui, jusqu'alors était dans la position représentée à la figure 2 dans laquelle elle escamote les doigts 15a-15b, coulisse vers le bas par rapport aux flasques 2a2b, provoque la compression des ressorts 19 et vient buter par le fond sa partie en "C" sur la face supérieure des traverses 6, en venant ainsi dans la position d'effacement représentée à la figure 3.Dans cette position, les tenons 20 des doigts sont dégagés et peuvent ainsi enfourchés le maillon vertical 9a disposé entre eux en s'insérant entre les maillons couchés 9b, accrochés à ce maillon vertical comme montré aux figures 3 et 4. La chaîne est ainsi calée par rapport à la tête d'équilibrage et la charge peut être soulevée sans risque.

S'il s'avère que la tête d'équilibrage est mal positionnée, il suffit de redescendre la charge au sol, de manière à redonner du mou dans la chaîne 9, puis, sans qu'il soit nécessaire d'abaisser la tête d'équilibrage à hauteur d'homme, d'actionner le câble 33 pour amener le crochet de verrouillage 25 dans une position de déverrouillage. Cela a pour effet de libérer la noix 2 qui, sous l'effet de ses ressorts 19, éjecte la chaîne des doigts 15a-15b et permet ainsi de déplacer la tête d'équilibrage par rapport à la chaîne. Bien entendu, le relèvement des moyens de levage provoque à nouveau, l'effacement de la noix 10 et son verrouillage par le crochet 25.

I1 ressort de ce qui précède que, pour chaque manoeuvre de réglage de de la tête d'équilibrage, non seulement la chaîne est calée par les doigts lSa- lSb mais sa noix est verrouillée en position effacée et ne peut être déverrouillée que par une action volontaire sur le câble 33, et cela sans qu'il soit besoin de descendre cette tête d'équilibrage à hauteur d'homme pour procéder à un quelconque réglage. Le verrouillage de la noix est intéressant lorsque la tête d'équilibrage est utilisée avec sa chaîne pour lever des charges déséquilibrées identiques, c'est à dire pour éviter de procéder à de nouveaux réglages à l'occasion du levage d'une nouvelle charge.

Quant aux galets 35 qui exercent un appui sur les maillons de la chaîne de part et d'autre des maillons positionnés par les doigts 15a-15b, ils s'opposent à tout déplacement de cette chaîne par rapport aux doigts, lorsque la chaîne n'est pas sous tension et par exemple lorsque la tête d'équilibrage est posée sur le sol. En d'autres termes, ils s'opposent également à tout déréglage intempestif.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Tête d'équilibrage pour chaîne de levage du type composé d'un corps formé par deux flasques (2a-2b) solidaires d'un anneau de levage (8), d'un moyen support pour la chaîne et de moyens aptes à caler en translation la chaîne (9) par rapport aux flasques (2a-2b), caractérisée en ce que le moyen support pour la chaîne (9) est constitué par une noix (10) disposée entre les flasques (2a-2b) du corps, montée coulissante verticalement par rapport à ces flasques et rappelée vers le haut par des moyens à ressorts (19) en appui sur le corps et développant un effort supérieur au poids de la chaîne (9) mais inférieur au poids de la charge, tandis que les moyens de calage de la chaîne sont constitués par au moins un doigt axial (15a-lib) solidaire du corps et s'escamotant dans une lumière (14), radiale et verticale, ménagée dans la noix (10) et débouchant de la partie supérieure de celle-ci.

2. Tête d'équilibrage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la noix est composée d'une partie supérieure (10a) en forme de demie-poulie à gorge et d'une partie inférieure (lOb) en forme de "C" ouvert vers le bas et dont les branches latérales (12) coopère avec les faces externes planes (13) des traverses (6) du corps pour constituer moyens de guidage en translation de la noix, en complément du guidage procuré par les bords de la lumière supérieure (14) avec les bords du doigt de calage (15a-15b).

3. Tête d'équilibrage selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens à ressorts sont constitués par deux ressorts hélicoïdaux (19) travaillant en compression, disposés chacun dans un logement (18) de la noix débouchant vers le bas et prenant appui, respectivement, sur le fond de ce logement (18) et sur la face supérieure de la traverse (6) correspondante.

4. Tête d'équilibrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le doigt axial de calage de la chaîne est muni à son extrémité supérieure de deux tenons (20) espacés d'une valeur égale, au jeu près à l'épaisseur d'un maillon (9a) de la chaîne et aptes à enfourcher un maillon vertical (9a) dans l'intervalle entre deux maillons couchés (9b).

5. Tête d'équilibrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le doigt axial de calage de la chaîne est muni à son extrémité supérieure d'un unique tenon apte à pénétrer dans un maillon couché (9a) de la chaîne (9).

6. Tête d'équilibrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte, en partie inférieure, un crochet de verrouillage (25) qui, articulé autour d'un axe transversal (26), est rappelé en position de verrouillage par un moyen à ressorts (29), est attelé à un lien (33) de commande de son déverrouillage et est apte à coopérer avec un redan (27), solidaire de la noix (10), pour caler cette noix en position effacée par rapport aux doigts de verrouillage (l5a-15b).

7. Tête d'équilibrage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte, en partie supérieure, d'une part, deux galets (35) disposés de part et d'autre de l'axe vertical du corps et montés libres en rotation sur des axes transversaux (36), ces axes étant montés coulissants dans des lumières (37) qui, ménagées dans les flasques (2a-2b), sont inclinées et convergent vers le centre de la noix, et d'autre part, des moyens à ressorts (40) plaquant ces galets sur la chaîne (9) passant entre eux et la noix (10).