FR2675458A1 - Antivol, notamment pour cycle. - Google Patents

Abstract

Antivol, notamment pour cycle, du type comportant un arceau 1 dont au moins une des extrémités 2 est verrouillable sur un corps 3 équipé d'une serrure, caractérisé en ce que les extrémités 4 dudit arceau 1 sont encliquetables sur ledit corps 3 directement par une simple poussée sans avoir à manœuvrer la clé ou autre dispositif d'ouverture (à chiffre ou analogue) de la serrure.

Description

Antivol, notamment pour cycle.

La présente invention concerne un antivol, notamment pour cycle, du type comportant un arceau dont au moins une des extrémités est verrouillable sur un corps équipé d'une serrure.

Dans les antivols de ce type actuellement connus, lorsque les extrémités de l'arceau sont introduites sur le corps, il convient de su assurer que la clé est bien dans la position qui commande le verrouillage de ces extrémités car ce verrouillage n'est pas automatique. I1 peut donc arriver par mégarde que l'antivol soit posé sur la roue d'une motocyclette ou analogue sans être verrouillé, ce qui évidemment lui retire toute efficacité.

Un autre inconvénient des antivols connus réside dans le fait qu'en général le corps est indémontable, étant à dessein enrobé dans un revêtement de matière plastique rigide qui a justement pour rôle d'empêcher d'ouvrir le corps. I1 en résulte que si une pièce du mécanisme, même peu coûteuse à remplacer, vient à être détériorée ou cassée, on est amené à jeter l'antivol (qui est lui-même coûteux) puisqu'il est alors totalement inutilisable.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients, et à cet effet un antivol conforme à l'invention, du type général décrit au début, est essentiellement caractérisé en ce que les extrémités dudit arceau sont encliquetables sur ledit corps directement par une simple poussée sans avoir à manoeuvrer la clé ou autre dispositif d'ouverture (à chiffre ou analogue) de la serrure, ce qui élimine immédiatement le premier des inconvénients cités plus haut.

Pour parvenir à ce résultat, on peut par exemple faire en sorte que les extrémités de l'arceau soient biseautées et suivies d'une encoche à section droite, propre à s'encliqueter chacune sur un pêne plat coulissant et à rappel élastique dudit corps.

Pour éliminer maintenant le second des inconvénients mentionnés plus haut, on prévoit tout un ensemble de dispositions complémentaires, dont l'essentiel réside dans le fait que ledit corps est engagé dans un fourreau à haute résistance mécanique et que lesdites extrémités de l'arceau s'engagent dans deux trous dudit fourreau et dans deux passages qui leur font respectivement face dans ledit corps lorsque celui-ci est monté dans le fourreau, de sorte que ledit corps ne peut être sorti du fourreau lorsque l'arceau est encliqueté sur ledit corps.

Un tel antivol peut comporter deux bouchons d'extrémité fermant les extrémités ouvertes dudit fourreau et fixés par des vis ou analogues engagées sur les extrémités correspondantes dudit corps.

Ainsi, on pourra parfaitement démonter l'antivol en extrayant le corps du fourreau, mais ce démontage ne pourra bien entendu être effectué que par une personne autorisée, puisqu'il nécessitera de posséder la clé pour pouvoir extraire l'arceau du corps avant extraction du fourreau.

D'autres dispositions qui seront vues plus bas avec référence au dessin annexé concernent d'autres détails du corps, notamment le montage des pênes, des mesures touchant à la sécurité antieffraction et autres.

Un mode d'exécution de l'invention va maintenant être décrit à titre d'exemple nullement limitatif avec référence aux figures du dessin annexé, dans lequel
- la figure 1 est une vue en perspective d'un antivol conforme à l'invention
- la figure 2 est une vue en plan de l'arceau ;
- la figure 3 est une vue de dessus du corps de l'antivol avec l'un des pênes pivoté pour montrer son ressort de rappel, le mécanisme étant en position de verrouillage
- la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3, mais avec le pêne ramené dans sa position normale, le mécanisme étant ici représenté en position de déverrouillage
- la figure 5 représente la plaque de recouvrement du corps.

Dans les figures 1 et 2 l'arceau à été référencé 1 et le fourreau qui contient le corps et qui peut être en acier chromé a été référencé en 8.

La référence 9 désigne les trous de passage des extrémités de l'arceau, pratiqués dans ce fourreau 8, lequel est fermé à chacune de ses extrémités par un bouchon 11 assujetti par une vis 12 vissée par exemple dans l'extrémité correspondante du corps qui est contenu dans le fourreau 8. On voit ainsi que l'on pourra dévisser les vis 12, démonter les bouchons 11, et ainsi extraire le corps du fourreau 8, mais à condition de posséder la clé de l'antivol qui permettra l'extraction préalable de l'arceau I qui autrement, bien entendu, empêcherait l'extraction du corps hors du fourreau.

La figure 2 montre les extrémités 4 biseautées en 5 de l'arceau 1, et les encoches 6 à section droite propres à s' encliqueter chacune sur un pêne plat 7 (voir figures 3 et 4) du corps mentionné plus haut et qui, sur ces dernières figures, est référencé globalement en 3.

On voit en particulier sur les figures 3 et 4 que les pênes 7 sont montés coulissants sur la surface supérieure 17 du corps 3, lequel peut être réalisé par exemple en zamac moulé, et que ces pênes 7 possèdent deux extrémités éloignées 7a propres à faire saillie dans deux passages traversants 10 du corps 3, et deux extrémités rapprochées en forme de crochets imbriqués 13, lesquels s'étendent de part et d'autre d'une came centrale 14. Cette came est actionnée par un plot central rectangulaire 21 calé sur un axe 22 commandé en rotation par le pivotement de la clé de la serrure logée sur la face du corps 3 qui est opposée à la face 17.

Ainsi on voit que lorsque la clé est manoeuvrée (figure 4) la came 14 tourne et écarte l'un de l'autre les crochets précités 13, ce qui fait sortir les extrémités 7a des pênes hors des passages 10 du corps 3 et permet l'extraction de l'arceau. Quand on relâche la clé, des ressorts 15 placés dans des logements longitudinaux 23 du corps et agissant sur les axes 20 des pênes 7 rappellent ceux-ci dans leur position de verrouillage, pour laquelle les extrémités éloignées 7a des pênes font à nouveau saillie dans leurs passages respectifs 10.Si alors on réintroduit l'arceau 1 dans les trous 9 et dans les passages 10, les biseaux 5 effaceront automatiquement les extrémités 7a des passages 10 en provoquant la compression des ressorts 15, et l'arceau 1 se verrouillera automatiquement dès que ses encoches 6 viendront au niveau de la surface des pênes 7, autorisant le retour des pênes dans la position de la figure 3 sous l'action de leurs ressorts respectifs.

Sur les figures 3 et 4, on a représenté en 18 une goupille en acier trempé calée dans chacun des angles formés entre la surface 17 du corps et un rebord d'extrémité 16. Cette goupille empêchera efficacement un perçage frauduleux des extrémités du corps 3, dans une tentative pour agir de l'extérieur, sans la clé, sur les pênes 7 afin de les déverrouiller.

Le corps 3 est recouvert, à l'intérieur du fourreau 8, par une plaque de recouvrement 19 également moulée, reposant sur les rebords 16 et maintenant correctement en place les goupilles 18, les pênes 7 et une rondelle 24 coiffant la came 14. Les orifices 10' font face aux passages 10 du corps pour permettre la pénétration des extrémités de l'arceau. Les alvéoles 25 de cette plaque 19 permettent quant à eux le libre jeu des parties dépassantes rivetées des axes 20 lorsque la serrure est manoeuvrée.

Enfin il y a lieu de noter que celle-ci est encore protégée, de façon connue en soi, par une rondelle folle (non visible sur les dessins) interposée entre la surface d'entrée de la clé et le fourreau.

Cette rondelle, également en acier dur, empêchera tout perçage frauduleux de la serrure.

Il est à noter en outre à titre de variante que le corps 3 pourrait être assujetti dans le fourreau 8 autrement que par l'intermédiaire des bouchons d'extrémité 11 décrits plus haut. On pourrait par exemple assurer la fixation du corps 3 dans le fourreau 8 par des vis traversant des trous du fourreau pratiqués par exemple sur la surface inférieure de celui-ci, ces vis étant alors engagées dans des trous taraudés du corps 3, ce qui permettrait encore un démontage commode de l'antivol éventuellement pour réparation. Dans un tel cas, les bouchons 11 pourraient être de simples couvercles maintenus à force dans les extrémités du fourreau, et l'on pourrait même se dispenser totalement de tels bouchons.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Antivol, notamment pour cycle, du type comportant un arceau (1) dont au moins une des extrémités (2) est verrouillable sur un corps (3) équipé d'une serrure, caractérisé en ce que les extrémités (4) dudit arceau (1) sont encliquetables sur ledit corps (3) directement par une simple poussée sans avoir à manoeus vrer la clé ou autre dispositif d'ouverture (à chiffre ou analogue) de la serrure.

2. Antivol selon la revendication 1, caractérisé en ce que les extrémités (4) dudit arceau (1) sont biseautées (5) et suivies d'une encoche (6) à section droite, propre à s'encliqueter chacune sur un pêne plat (7) coulissant et à rappel élastique dudit corps.

3. Antivol selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit corps (3) est engagé dans un fourreau (8) à haute résistance mécanique.

4. Antivol selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdites extrémités (4) de l'arceau (1) s'engagent dans deux trous (9) dudit fourreau (8) et dans deux passages (10) qui leur font respectivement face dans ledit corps (3) lorsque celui-ci est monté dans le fourreau (8), de sorte que ledit corps (3) ne peut être sorti du fourreau (8) lorsque l'arceau (1) est encliqueté sur ledit corps.

5. Antivol selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comporte deux bouchons d'extrémité (11) fermant les extrémités ouvertes dudit fourreau (8) et fixés par des vis (12) ou analogues engagées sur les extrémités correspondantes dudit corps (3).

6. Antivol selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte deux pênes (7) à mouvements opposés dont les extrémités éloignées (7a) font saillie, au repos et sous l'action de ressorts de rappel (15), dans lesdits passages (10) du corps (3) et dont les extrémités rapprochées comportent respectivement des crochets imbriqués (13), une came (14) actionnable en rotation par la mise de la serrure en position d'ouverture, étant disposée entre lesdits crochets (13) de sorte que sa rotation provoque leur écartement mutuel et l'extraction desdites extrémités éloignées (7a) des pênes (7) hors desdits passages (10).

7. Antivol selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que ledit corps (3) comporte à chaque extrémité un rebord (16), et en ce que dans l'angle ainsi formé avec la surface (17) du corps est disposée une goupille (18) en acier trempé ou analogue, empêchant un perçage en bout de l'extérieur, et donc tout accès au pêne (7) correspondant.

8. Antivol selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit corps (3) est associé à une plaque de recouvrement (19) propre à être contenue entre lesdits rebords (16) pour le maintien desdits pênes (7) et desdites goupilles (18), cette plaque comportant vis-à-vis des passages (10) du corps des orifices (10') d'entrée des extrémités (4) de l'arceau.

9. Antivol selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que lesdits ressorts de rappel (15) agissent sur lesdits pênes (7) par l'intermédiaire d'axes rivetés ou analogues (20) des pênes, permettant en même temps le pivotement desdits pênes, facilitant ainsi leur montage.

10. Antivol selon l'une quelconque des revendications 3 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte entre l'entrée de ladite serrure et ledit fourreau (8) une rondelle en acier dur libre de pivoter et pourvue d'une fente pour le passage d'une clé.

11. Antivol selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit fourreau (8) comporte des trous pour le passage de vis de fixation dudit corps (3).