FR2671019A1

FR2671019A1 - Boule pour jeux de boules comportant sur sa face externe des motifs.

Info

Publication number: FR2671019A1
Application number: FR9016538A
Authority: FR
Inventors: Berberian Vartan
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1990-12-31
Filing date: 1990-12-31
Publication date: 1992-07-03
Anticipated expiration: 2010-12-31
Also published as: FR2671019B1

Abstract

Boule (1) pour jeux de boules comportant sur sa face externe des motifs en relief (3) par rapport à une surface de base (2). Ces motifs en relief (3) sont indépendants et régulièrement répartis sur au moins 90 % de la totalité de la surface de base (2). L'ensemble des motifs en relief représente au moins 70 % de la surface de base (2), chaque motif en relief (3) occupant de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base. Toutes lesdites zones culminantes étant tangentes à une même enveloppe sphérique (4), le rayon de courbure des zones culminantes étant compris entre 1 mm et le diamètre de ladite enveloppe sphérique, les zones culminantes étant situées au-dessus de la surface de base (2, 102) à une hauteur comprise entre 1 % et 5 % du diamètre de ladite enveloppe sphérique (4, 104). Les boules (1) peuvent être creuses et dans ce cas, la surface interne peut comporter des alvéoles.

Description

BOULE POUR JEUX DE BOULES COMPORTANT SUR SA FACE
EXTERNE DES MOTIFS.

La présente invention concerne une boule qui comporte extérieurement des motifs et qui est utilisable pour les jeux de boules dans lesquels on fait rouler une boule sur le sol, par exemple la boule provençale, la boule lyonnaise, la boule italienne et, plus particulièrement, la pétanque.

Il est connu que, dans les jeux de boules précités, le joueur recherche une boule qui présente un rebond aussi faible que possible et ne soit pas déviée lorsqu'elle tombe sur le sol ou qu'elle heurte une autre boule, qui ne soit pas déviée non plus par des aspérités du sol lorsqu'elle roule sur celui-ci et qui soit freinée lorsqu'elle roule sur le sol. Le joueur recherche également une boule qu'il tienne bien en main et qui soit agréable au toucher.

Dans le jeu de pétanque notamment, le "pointeur" qui cherche à placer sa boule le plus près possible du "cochonnet", désire, d'une part que sa boule ne risque pays de rouler trop loin sur le sol après son impact avec celui-ci, en particulier lorsque le sol comporte une légère déclivité, et, d'autre part, que sa boule ne soit pas déviée lors de l'impact avec le sol, ou par une aspérité du sol, lorsqu'elle roule sur celui-ci. De plus, le "tireur" souhaite que sa boule recule le moins possible sous l'effet du choc, lorsque sa boule heurte la boule d'un adversaire, de façon à faire ce que l'on appelle "un carreau sur place".

Dans la pratique actuelle de la pétanque, le "pointeur" et le "tireur" utilisent des boules métalliques creuses différentes. Le pointeur utilise des boules relativement dures, souvent munies sur leur surface de familles de rainures circulaires, parallèles ou orthogonales, qui permettent de freiner la boule lorsqu'elle roule sur le sol. Le tireur emploie des boules de plus faible dureté, dites "tendres", de façon à diminuer le phénomène de rebond lors de l'impact de sa boule avec une autre boule.Cependant, on ne peut pas obtenir des boules ayant un rebond suffisamment faible, car on ne peut pas utiliser des boules ayant une trop faible dureté elles seraient, en effet, après un court usage, marquées et déformées, ce qui leur donnerait un comportement aléatoire ; de plus, elles ne pourraient plus être homologuées, car elles auraient une dureté inférieure à la dureté limite définie par les règlements actuels en vigueur, à savoir celle d'un acier, dont la résistance à la traction est de 110 kg/cm2. On cherche donc à fabriquer des boules ayant un faible rebond, qui puissent aussi bien être utilisées par le tireur que par le pointeur.

Pour limiter le phénomène de rebond d'une boule de pétanque métallique creuse, on a proposé dans
FR-A-2 638 375 d'usiner, sur la surface interne des deux coquilles hémisphériques formant la boule après assemblage, des stries constituant soit un réseau de cercles parallèles entre eux, soit deux réseaux de cercles orthogonaux aux points de croisement, de façon analogue aux parallèles et aux méridiens terrestres.

Mais, ce mode de réalisation ne permet pas de limiter le rebond de façon suffisamment homogène. En effet, l'épaisseur de la paroi étant réduite au niveau des stries, le rebond est limité lorsque l'impact a lieu à ce niveau. Mais, il reste des zones où l'épaisseur de la boule n'est pas modifiée ; le rebond reste donc important lorsque l'impact a lieu sur une de ces zones d'épaisseur non modifiée. Par conséquent, le comportement de la boule au choc reste aléatoire.

Par ailleurs, il est connu de disposer des stries sur la surface externe de la boule pour la freiner et augmenter son adhérence au sol. Mais des stries disposées sur la boule risquent de permettre la pénétration d'une aspérité du terrain dans ladite strie et, par conséquent, de provoquer, une déviation inattendue de la boule.

Dans la demande de brevet français 90 13030 déposée le 22 Octobre 1990, le demandeur a proposé une boule, en particulier une boule métallique creuse comportant sur sa face externe, et éventuellement sur sa surface interne, des motifs en creux régulièrement répartis. Cette boule permet de résoudre de façon satisfaisante le problème du rebond ; elle est utilisable à la fois par le pointeur et par le tireur et elle est agréable à tenir en main. Mais, la fabrication de ce type de boule présente certains inconvénients. L'outillage mis en oeuvre pour la fabrication des alvéoles, en particulier les matrices comportant des bossages en relief, s'use rapidement le coût de fabrication est, par conséquent, élevé.Les zones de plus faible épaisseur de la boule sont relativement fragilisées et il est difficile d'augmenter l'épaisseur de la boule pour remédier à cet inconvénient, car elle deviendrait plus difficile à fabriquer par matriçage et plus lourde.

La présente invention a pour objet une boule qui permet également de résoudre de façon satisfaisante le problème du rebond, qui est utilisable, dans le jeu de pétanque à la fois par le pointeur et par le tireur, qui est agréable à tenir en main, qui, de plus, est peu coûteuse à fabriquer par les procédés classiques de fabrication et qui n'est pratiquement pas fragile aux chocs répétés lorsqu'elle est creuse.

La présente invention a pour objet une boule pour jeux de boules, notamment pour la pétanque, comportant extérieurement des motifs, caractérisée par le fait que ces motifs sont en relief par rapport à une surface de base, qu'ils sont régulièrement répartis sur au moins 90 % de la totalité de ladite surface de base, la surface occupée par l'ensemble des motifs en relief sur la surface de base représentant au moins 70 % de ladite surface de base et chaque motif en relief occupant de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base, tous les motifs comportant une zone culminante tangente intérieurement à une même enveloppe sphérique ou faisant partie de ladite enveloppe, le rayon de courbure de ladite zone culminante étant compris entre 1 mm et le diamètre de ladite enveloppe sphérique, et les zones culminantes étant situées au-dessus de la surface de base à une hauteur comprise entre 1 % et 5 % du diamètre de ladite enveloppe sphérique.

Sur la boule selon l'invention sont donc disposés régulièrement des bossages convexes indépendants les uns des autres. Pour une boule de pétanque ayant un diamètre de 75 mm, le nombre de bossages est avantageusement - de 1200 à 1900 si la surface s occupée par un bossage
sur la surface de base est un cercle
de 3 mm de diamètre, - de 700 à 1100 si ladite surface s est un cercle de
4 mm de diamètre, - de 450 à 700 si ladite surface s est un cercle de
5 mm de diamètre, - de 300 à 500 si ladite surface s est un cercle de
6 mm de diamètre, - de 200 à 350 si ladite surface s est un cercle de
7 mm de diamètre.

Selon la présente invention, les motifs en relief peuvent avoir la forme d'une pyramide ou d'un cône à pointe arrondie, d'un tronc de pyramide, d'un tronc de cône ou d'un cylindre dont la zone culminante a la forme d'une calotte sphérique. La surface s occupée sur la surface de base par un motif en relief peut avoir de nombreuses formes : par exemple, la forme d'un carré, d'un rectangle, d'un losange, d'un triangle, d'un hexagone, d'un cercle, d'une ellipse, d'un demi-cercle ou, éventuellement, d'un symbole utilisé sur les cartes à jouer : trèfle, coeur, pique, carreau. Les motifs en relief sont, de préférence, des bossages ayant la forme d'une calotte sphérique ou d'un anneau sphérique occupant une surface circulaire sur la surface de base.

La distance minimale entre deux motifs en relief sur la surface de base est, avantageusement comprise entre O % et 5 % du diamètre de l'enveloppe sphérique. Ainsi, les surfaces de base de deux motifs adjacents peuvent avoir une ligne commune, être tangentes ou être espacées.

Tous les motifs en relief ont, de préférence, la meme forme et la meme dimension sur une meme boule. Cependant, on peut prévoir que certains motifs en relief aient une forme ou, plus particulièrement, une dimension différente de façon à permettre une identification de la boule. On peut également-prévoir, pour permettre une identification de la boule de disposer sur la zone culminante d'au moins une partie des motifs en relief, de petites cavités en forme de calotte sphérique ; cette cavité a, par exemple, un diamètre maximum de 2 mm et une profondeur de 0,5 à 2 mm pour un motif dont la zone culminante est une calotte sphérique ayant un diamètre de 6 mm. Ces petites cavités peuvent entre remplies d'une résine colorée.

La surface de base est, de préférence, sphérique, mais elle pourrait avoir une forme différente, par exemple, elliptique, dans la mesure où la boule reste équilibrée ; lorsqu'elle est sphérique, la surface de base est, avantageusement, concentrique à l'enveloppe sphérique.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la boule est creuse et comporte sur sa face interne des motifs en creux ou alvéoles ; avantageusement chaque alvéole se projette radialement au moins partiellement, de préférence intégralement, sur la zone occupée sur la surface de base par un motif en relief. Il y a, de préférence, le meme nombre de motifs en relief que de motifs en creux.

Les motifs en creux ont, de préférence, en projection radiale sur la surface de base, la méme forme que la surface occupée par le motif en relief sur la surface de base et leur axe est, de préférence, confondu avec l'axe du motif en relief. Chaque alvéole a, de préférence, la forme d'une calotte sphérique.

La profondeur des motifs en creux est, par exemple, comprise entre 0,5 mm et 2 mm pour une boule dont l'épaisseur de paroi est comprise entre 5 mm et 7 mm.

On a constaté que, dans la boule selon l'invention, grace à la présence des motifs en relief disposés sur la face externe, la tenue en main de la boule est-plus aisée et confortable. De plus, l'aspect extérieur de la boule est esthétique. Par ailleurs, la boule lorsqu'elle roule sur le sol, est freinée par les motifs en relief externe et garde facilement la direction souhaitée. En effet, les motifs en relief sont régulièrement répartis et ne peuvent pas provoquer une déviation inattendue de la boule. La présence des motifs en relief sur la face externe limite déjà le rebond de façon relativement homogène ; mais cette limitation est encore plus forte et quasiment homogène lorsqu'à la fois, la face externe porte des motifs en relief et la face interne des motifs en creux.En effet, dans ce cas, l'épaisseur de la paroi est peu variable et elle ondule en quelque sorte autour d'une surface sphérique moyenne. Par conséquent, au moment du choc de la boule sur une autre boule, dite boule cible par la suite, ou sur le sol, il y a, en plus de la déformation radiale, une déformation dans un plan tangent à la surface sphérique moyenne qui permet de limiter le rebond élastique. L'épaisseur de la paroi variant peu, le rebond élastique varie peu d'un point de choc sur la boule à un autre ; le rebond est donc pratiquement constant. Les différents avantages décrits ci-dessus font, que, dans le jeu de pétanque, la boule selon l'invention peut être utilisée avec satisfaction aussi bien par le tireur, qui peut effectuer un "carreau sur place" au choc avec une boulecible que, par le pointeur qui peut mieux prévoir le point où sa boule va s'immobiliser.

Selon l'invention, la face externe et, éventuellement, la face interne de la boule peuvent présenter une zone dépourvue de motifs, cette zone pouvant représenter jusqu'à 10 % de la surface de base. Cette zone est, le plus souvent, une zone annulaire située dans un plan diamétral, dit équatorial cette zone annulaire équatoriale correspond généralement, lorsque la boule est creuse, à la zone de soudure des deux coquilles hémisphériques formant la boule par assemblage. Cette zone peut être utilisée pour faire apparaitre sur la face extérieure de la boule des marques ou dessins caractéristiques tels que logos, initiales, numéros, poids, série ou nom du joueur.

Les boules de pétanque sont généralement, de façon connue, des boules métalliques creuses ayant un poids compris entre 700 g et 800 g environ, un diamètre compris entre 70 mm et 80 mm et une épaisseur de 5 mm à 7 mm. Les boules de pétanque sont, le plus souvent, fabriquées en acier au carbone ou en acier inoxydable ; les boules destinées à des jeux sur terrains lisses ou soigneusement préparés peuvent également être en laiton ou en bronze d'aluminium.

De façon connue, les boules métalliques creuses sont le plus souvent fabriquées par assemblage de deux demi-sphères obtenues par matriçage, à partir d'un lopin forgé ou de flans circulaires. Selon l'invention, on réalise, de préférence, les motifs en relief et, éventuellement, les alvéoles par matriçage de flans qui sont ultérieurement formés en demisphères. Cependant, on peut également réaliser les motifs en relief et les alvéoles en meme temps que le matriçage des flans en demi-sphères. On peut également préparer les deux demi-sphères par moulage, les motifs en relief et les alvéoles venant alors de moulage ou étant usinés ultérieurement. L'assemblage des deux demi-sphères se fait par soudure.La boule peut ensuite subir un usinage pour modifier la forme des motifs en relief, notamment lorsque l'on veut que les zones culminantes desdits motifs en relief aient un rayon de courbure égal à celui de l'enveloppe sphérique à laquelle elles sont tangentes intérieurement.

Dans le cas de boules en laiton, en aluminium, en bronze d'aluminium utilisées plus particulièrement pour les jeux de boule lyonnaise ou italienne, on peut fabriquer la boule par moulage par fonderie, à noyau perdu, la boule étant réalisée en une seule pièce.

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire ci-après, à titre purement illustratif et non limitatif, deux modes de réalisation représentés sur le dessin annexé.

Sur ce dessin
- la figure 1 est une vue de face d'une boule selon un premier mode de réalisation de l'invention
- la figure 2 est une vue partielle agrandie en coupe selon un plan diamétral, de la boule de la figure 1
- la figure 3 est une vue partielle agrandie, en coupe selon un plan diamétral, d'une boule selon un autre mode de réalisation de l'invention.

Les figures 1 et 2 représentent une boule métallique creuse selon l'invention, réalisée en acier inoxydable et ayant un poids de 800 g ; elle est désignée par 1 dans son ensemble. La boule 1 est constituée de deux coquilles hémisphériques la et lb assemblées par soudure dans un plan équatorial, la zone de soudure îc constituant une zone annulaire dépourvue de motifs, qui représente 6 % de la surface de base de la boule. La boule représentée sur les figures 1 et 2 a un diamètre de 75 mm et une épaisseur
E de 7 mm.

Sur chacune des coquilles la et lb, des motifs en relief 3, ou bossages, sont disposés sur une surface de base 2, qui est sphérique. Ces bossages 3 sont des calottes sphériques indépendantes régulièrement réparties sur la surface 2, la distance minimale 1 entre deux bossages sur la surface de base 2 étant de 1,5 mm. La hauteur P1 du bossage 3 audessus de la surface 2 est de 2 mm ; le diamètre d1 de sa base s est de 6,5 mm. Le sommet S de tous les bossages 3 se trouve sur une enveloppe sphérique 4 représentée en pointillés, qui est concentrique à la surface de base 2.

La face interne 5 de la boule 1 est une surface sphérique concentrique à la surface de base 2.

Cette surface est creusée d'alvéoles 6 ayant la forme de calottes sphériques, qui se projettent radialement intégralement sur la zone occupée par chaque bossage 3 sur la surface de base 2. Le cercle défini par le bord de l'alvéole 6 sur la face interne 5 a un diamètre d2 de 5 mm qui est inférieur au diamètre d1 et la profondeur P2 de l'alvéole est de 2 mm. La boule porte 400 bossages et 400 alvéoles.

On a constaté que cette boule tient bien en main et qu'elle est peu ou pratiquement pas déviée au rebond après un impact sur une autre boule ou sur une surface métallique. D'autre part, elle est utilisée avec satisfaction par un tireur, car elle facilite le "carreau sur place".

La boule représentée sur la figure 3 est désignée dans son ensemble par 101 ; les références affectées aux éléments que l'on retrouve pour la première réalisation sont ceux que l'on trouve sur les figures 1 et 2 augmentés de 100. Cette boule est identique à la boule illustrée sur la figure 2, à ceci près que les bossages 103 ont une forme différente.

Ils sont constitués par des anneaux sphériques dont la zone culminante est une surface sphérique qui fait partie de l'enveloppe sphérique 104 ; cette zone culminante est délimitée par un cercle de 5 mm de diamètre ; le diamètre du cercle occupé par le bossage 103 sur la surface de base 102 est de 6,5 mm. La hauteur P3 du bossage 103 au-dessus de la surface de base 102 est de 1,5 mm.

On a constaté que la boule 101 présente les memes avantages que la boule 1.

Ces deux boules ont été fabriquées à partir de flans circulaires ayant un diamètre de 120 mm qui, développé, représente la surface d'une demi-sphère. Le flan est couvert, par matriçage, de bossages d'un côté et d'alvéoles de l'autre côté. Les flans sont ensuite transformés en demi-sphères par matriçage. On soude ensuite les deux demi-sphères et on reprend en usinage la boule obtenue pour éliminer les irrégularités dans la zone équatoriale où se trouve le cordon de soudure.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Boule (1, 101) pour jeux de boules, comportant extérieurement des motifs, caractérisée par le fait que ces motifs sont en relief par rapport à une surface de base (2, 102), lesdits motifs en relief (3, 103) étant régulièrement répartis sur au moins 90 % de la totalité de ladite surface de base (2, 102), la surface occupée par l'ensemble des motifs en relief sur la surface de base représentant au moins 70 % de ladite surface de base (2, 102) et chaque motif en relief occupant de 0,01 % à 0,5 % de la surface de base (2, 102), tous les motifs comportant une zone culminante tangente intérieurement à une même enveloppe sphérique (4, 104) ou faisant partie de ladite enveloppe (4, 104), le rayon de courbure de ladite zone culminante étant compris entre mm et le diamètre de ladite enveloppe sphérique (4, 104), et les zones culminantes étant situées audessus de la surface de base (2, 102) à une hauteur comprise entre 1 et 5 % du diamètre de ladite enveloppe.sphérique (4, 104).

2 - Boule selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les motifs en relief (3, 103) ont la forme d'une pyramide ou d'un cône à pointe arrondie, d'un tronc de pyramide, d'un tronc de cône ou d'un cylindre dont la zone culminante est une calotte sphérique.

3 - Boule selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les motifs en relief ont la forme d'une calotte sphérique (3) ou d'un anneau sphérique (103).

4 - Boule selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que tous les motifs en relief (3, 103) ont la meme forme.

5 - Boule selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait qu'une petite cavité ayant un diamètre maximum de 2 mm et une profondeur de 0,5 à 2 mm est disposée sur la zone culminante d'au moins une partie des motifs en relief (3, 103).

6 - Boule selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que la surface de base (2, 102) est sphérique et de meme centre que l'enveloppe sphérique (4, 104).

7 - Boule selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que la boule est creuse et comporte sur sa face interne (5) des motifs en creux (6).

8 - Boule selon la revendication 7, caractérisée par le fait que chaque motif en creux (6) se projette radialement, au moins partiellement, sur la zone (s) occupée sur la surface de base par un motif en relief (3).

9 - Boule selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisée par le fait qu'il y a le meme nombre de motifs en relief (3) et de motifs en creux (6).

10 - Boule selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisée par le fait que les motifs en creux ont la meme forme en projection radiale sur la surface de base (2, 102) que la surface (s) occupée par le motif en relief (3) sur ladite surface de base (2, 102).

11 - Boule selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisée par le fait que chaque motif en creux a la forme d'une calotte sphérique (6).

12 - Boule selon l'une des revendications 7 à 11, caractérisée par le fait que la profondeur des motifs en creux (6) est comprise entre 0,5 mm et 2 mm pour une boule, dont l'épaisseur de paroi est comprise entre 5 mm et 7 mm.