FR2647637A1

FR2647637A1 - Perfectionnement aux fers a cheval

Info

Publication number: FR2647637A1
Application number: FR8907447A
Authority: FR
Inventors: Edouard Pouret; Elisabeth Pouret Epouse Mussat
Original assignee: MUSSAT ELISABETH
Current assignee: MUSSAT ELISABETH
Priority date: 1989-06-06
Filing date: 1989-06-06
Publication date: 1990-12-07
Anticipated expiration: 2009-06-06
Also published as: FR2647637B1

Abstract

L'invention concerne un fer à cheval, en particulier pour les chevaux de sport et de loisir. Le fer à cheval selon l'invention est caractérisé par le fait que sa face 1 en contact avec le pied du cheval est munie d'un grand nombre d'aspérités 2 à tête pointue, régulièrement réparties sur la surface du fer. Application au ferrage des chevaux de sport et de loisir.

Description

Perfectionnement aux fers à cheval
L'invention concerne un fer à cheval, en particulier pour les chevaux de sport, de loisir et de course.

Les fers à cheval utilisés jusqu'à présent présentent divers inconvénients, en particulier, loraqu'ils sont utilisés pour la compétition.

En effet, en compétition, les contraintes imposées au fer sont très élevées et variées par exemple au départ d'une course, au moment du changement de vitesse, de l'accélération de prise de pente ou d'obstacle lors de l'impulsion avant obstable ou à la réception après obstacle, etc. Ces contraintes sont encore accrues lorsque le sol est dur, par exemple rocheux ou gelé. Il faut rappeler à ce sujet que la pression exercée sous le pied du cheval dépasse plusieurs tonnes pour un cheval pesant environ 500 kg et pouvant se déplacer à une vitesse atteignant et même dépassant 18 m/s.

Ces efforts importants produisent des contraintes élevées entre le pied du cheval et le fer qui ne sont reliés que par quelques clous.

C'est ainsi que le fer peut rapidement bouger par rapport au pied ou même être perdu au cours d'un mouvement d'accélération ou de rotation. Cette fixation insuffisante est très nuisible aux performances du cheval.

Par ailleurs, les clous, au nombre de 7 à 10 en Bénéral, sont enfoncés dans la corne de la paroi, au voisinage immédiat des parties sensibles du pied, ce qui peut causer des douleurs violentes au moment de l'effort, cette gêne ou ces douleurs, du fait du sens tactile très élevé du cheval, provoquent un raccourcissement de Sa foulée à l'instant même où elle devrait être plus longue et plus vigoureuse.

En outre, la maladie la plus fréquente du pied du cheval est une rupture de la paroi de haut en bas et suivant le ligne de croissance du pied, appelée seime. Avec un fer uniquement maintenu par des clous, cette rupture se produit en n'importe quel point de la paroi et surtout en hiver, du fait des grandes différences entre la température du pied, la température extérieure et la température du sol. Ces variations produisent des contractions et dilatations qui ne peuvent être absorbées par les quelques clous de fixation.

L'intérêt de maintenir une pression homogène du fer sur le pied est augmenté par le fait que, physiologiquement, une telle pression également répartie assure une circulation sanguine également répartie.

Par ailleurs, du fait des efforts et contraintes qui ont été men tionnés, le fer contribue fortement à l'effet dynamique de la rotation du pied par rapport au sol et il est très souhaitable de pouvoir améliorer cette contribution, pour un fer bien fixé au pied.

Le fer doit en outre contribuer à la stabilité latérale du pied.

La fabrication actuelle des fers en acier forgé ne permet pas de résoudre les problèmes qui viennent d'être exposés car la forme du fer doit rester simple, ce qui ne permet pas d'accroître la stabilité de sa fixation ni de lui conférer les qualités dynamiques requises.

La présente invention vise à fournir un nouveau fer qui ne présente pas les inconvénients des fers à cheval connus et améliore sensiblement les performances des chevaux qui en sont équipés.

A cet effet, le fer à cheval selon l'invention est caractérisé par le fait que sa face en contact avec le pied du cheval est munie d'un grand nombre d'aspérités à tête pointue, régulièrement répar- ties sur la surface du fer. On obtient ainsi une surface de contact multipliée entre le fer et le pied et les pointes enfoncées dans la paroi du pied et sa partie inférieure empêchent pratiquement tout glissement du fer par rapport au pied.

De préférence, lesdites aspérités sont constituées par des pyramides quadrangulaires ayant environ 2 mm de côté å la base et une hauteur inférieure ou égale à 3 mm. On obtient ainsi des reliefs assurant une cohésion élevée et durable entre le fer et le pied, sans risque d'endommager le pied.

Afin de favoriser la rotation du pied par rapport au sol, qui favorise l'effet dynamique, une forme de réalisation avantageuse de i'invention prévoit que le bord interne de la face du fer opposée au pied a un profil concave. Cette concavité améliore en outre la stabilité latérale du pied par la tendance à l'élargissement que le fer produit sur la surface inférieure du pied.

De préférence, les bords lateraux externes de la face du fer opposée au pied présentent une saillie par rappport à la section transversale du fer. Avantageusement, ladite saillie latérale externe est à bord arrondi et est adjacente à une rainure latérale de fixation de clous
Afin de permettre une fabrication simple et reproductive du fer selon l'invention, on prévoit que celui-ci est réalisé par moulage d'un alliage métallique, par exemple injection sous pression, frittage, etc. L'alliage métallique peut contenir de l'aluminium pour alléger le fer.

L'invention sera bien comprise å la lecture de la description suivante faite en se référant au dessin annexé dans lequel
La figure l est une vue en plan de la face d'un fer à che
val en contact avec le pied, pour un exemple de réalisation
de l'invention, la figure 2 est une vue en plan de la face
opposée du fer de la figure 1, la figure 3 est une vue en
coupe selon la ligne III-ITI de la figure 1, et la figure 4
est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1.

La face 1 (figure 1) du fer en contact avec le pied est munie, conformément à l'invention, d'un grand nombre d'aspsérités 2 dont seules quelques unes ont été représentées. Les aspérités 2 ont la forme de pyramides quadrangulaires ayant environ 2 mm de côte à la base et une hauteur inférieure ou au plus égale à 3 mm. Les trous 3 de passage des clous ont, sur cette face 1, une section circulaire.

La face 4 (figure 2) du fer en contact avec'le sol présente une zone externe 5 convexe å forte pente et une zone interne 6 concave à pente douce. La face 4 comporte en outre deux rainures latérales 7 au fond desquelles débouchent les trous 3 de passage des clous.

Les trous 3 sont entourés par un creux en forme de pyramide tronquée 8 pour l'utilisation de clous à tête rectangulaire.

La forme générale du fer, de l'avant vers l'arrière (figure 4) est concave, avec une saillie avant 5 convexe, ce qui favorise la rotation du pied au contact avec le eol, ce qui favorise l'effet dynamique et améliore les performances. Cette rotation ne tend pas à faire coulisser le fer par rapport au pied du fait de l'ancrage procuré par les aspérités 2.

La pression du sol sur le pied tend à écarter les ailes du fer l'une de l'autre, ce qui est favorisé par la saillie arrondie 9 entre le bord extérieur du fer et la rainure 7 adjacente. Dans ce cas également, les aspérités empêchent tout glissement du fer par rapport au pied.

Le fer qui vient d'être décrit est avantageusement fabriqué par moulage d'un alliage oeétallique, de préférence à base d'aluminium.

On obtient ainsi aisément et de manière parfaitement reproductible les formes voulues pour le fer.

Claims

Revendications

1. Un fer à cheval, en particulier pour les chevaux de sport et de loisir, caractérisé par le fait que sa face (I) en contact avec le pied du cheval est munie d'un grand nombre d'aspérités (2) à tête pointue, régulièrement réparties sur la surface du fer.

2. Un fer à cheval selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdites aspérités (2) sont constituees par des pyramides quadrangulaires ayant environ 2 mm d côté à la base et une hauteur inférieure ou égale à 3 mm.

3. Un fer à cheval selon l'une des revendications l et 2, caractérisé par le fait que le bord interne (6) de la face (4) du fer opposée au pied a un profil concave.

4. Un fer à cheval selon l'une des revendications l à 3, caractérisé par le fait que les bords latéraux externes (5) de la face (4) du fer opposée au pied, présentent une saillie (9) par rappport à la section transversale du fer.

5. Un fer à cheval selon la revendication 4, caractérisé par le fait que ladite saillie latérale externe (9) est à bord arrondi et est adjacente a une rainure latérale (7) de fixation de clous

6. Un fer à cheval selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il est réalisé par moulage d'un alliage métallique, par exemple injection sous pression, frittage, etc.