FR2669152A1 - Element de connecteur muni de moyens de centrage automatique pour un element de connecteur complementaire, connecteur le comprenant et cadre de prehension de containers equipe d'un tel element de connecteur. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un élément de connecteur constitué par un corps creux (11) ouvert à l'une de ses extrémités (14a) pour délimiter une cavité (14) qui renferme un ou plusieurs organe(s) de connexion (16), cavité dont un axe principal (X) définit la direction d'introduction d'une partie saillante (56) d'un second élément de connecteur (55), le corps creux (11) reposant en outre, par sa seconde extrémité, sur une embase (13) de fixation à un support (2). Selon l'invention, le corps creux (11) est monté sur l'embase (13), mobile dans un plan perpendiculaire à l'axe principal (X) de sa cavité (14), tout en étant immobilisé dans la direction de ce dernier, le montage mobile du corps (11) sur l'embase (13) étant de préférence réalisé au moyen de billes (43) interposées entre cette dernière et un socle (12) du corps. Utilisation en particulier sur des cadres de préhension de containers.

Description

Elément de connecteur muni de moyens de centrage automatique pour un élément de connecteur complémentaire, connecteur le comprenant et cadre de préhension de containers équipé dtun tel élément de connecteur
La présente invention porte sur un élément de connecteur constitué par un corps creux ouvert à l'une de ses extrémités pour délimiter une cavité qui renferme un ou plusieurs organe(s) de connexion, tels que des douilles de contact électrique, cavité dont un axe principal définit la direction d'introduction d'une partie saillante d'un élément de connecteur complémentaire, le corps creux reposant en outre, par sa seconde extrémité, sur une embase de fixation à un support.

La présente invention a trait également à un connecteur comprenant deux éléments de connecteur complémentaires du type susmentionné.

L'industrie des transports maritimes connaît un développement considérable et repose en grande partie sur l'utilisation de containers.

Au chargement et au déchargement, les containers sont manipulés par des grues qui utilisent des cadres de préhension appelés spreaders.

Les spreaders comprennent des rails coulissant au moyen de vérins pour s'adapter aux dimensions des containers. Ils sont en outre munis, aux extrémités de ces rails, de dispositifs d'agrippage des containers, également mus par des vérins.

Au début d'un cycle de chargement ou de déchargement, la grue vient chercher le spreader, par son palonnier qui se verrouille mécaniquement sur celui-ci. Puis, un raccordement doit être réalisé entre, d'une part, un élément de connecteur électrique monté sur le palonnier et relié à une source de tension électrique se trouvant sur la grue et, d'autre part, un élément complémentaire de connecteur solidaire du spreader et relié aux commandes électriques des vérins équipant ce dernier.

Or, à l'heure actuelle, si le verrouillage mécanique du palonnier de la grue sur le spreader se fait automatiquement grâce à des moyens de guidage prévus sur ce dernier, le raccordement des deux éléments du connecteur électrique est réalisé manuellement, cette opération étant malaisée compte-tenu des difficultés d'accès à la zone de raccordement, et occasionnant donc une perte de temps non négligeable, d'autant plus que, très souvent, la personne qui en est chargée est le grutier lui-même qui doit, pour ce faire, descendre de sa cabine et y remonter avant de commencer les manoeuvres de chargement ou de déchargement. De surcroît, l'opération de raccordement des éléments du connecteur peut s'avérer dangereuse.

En définitive, le raccordement manuel des deux éléments du connecteur électrique de l'ensemble palonnier-spreader est inadapté aux contraintes principales imposées aux manoeuvres de chargement et de déchargement des containers pour le transport maritime, qui sont, d'une part, la rapidité d'exécution recherchée en raison des coûts élevés d'immobilisation des navires à quai et, d'autre part, la sécurité du personnel.

Pour remédier à ces inconvénients, qui se rencontrent d'ailleurs dans d'autres applications industrielles, la présente invention s'est fixée pour but la réalisation d'un connecteur dont les deux éléments solidaires, le premier d'un support fixe, tel qu'un spreader, et le second, d'un équipement mobile, tel qu'un palonnier de grue, s'emboîtent automatiquement l'un dans l'autre, sans aucune intervention manuelle lors de la manoeuvre de l'équipement mobile amenant le second élément de connecteur au contact du premier.

Ce but est atteint selon la présente invention par un élément de connecteur, du type spécifié en introduction, qui se caractérise en ce que le corps creux, qui le constitue, est monté sur l'embase, mobile dans un plan perpendiculaire à l'axe principal de sa cavité, tout en étant immobilisé dans la direction de ce dernier.

Dans un connecteur selon l'invention, dont les deux éléments sont montés opérationnellement comme indiqué précédemment, cette disposition assure au corps creux du premier élément de connecteur une liberté de mouvement sur l'embase pour qu'au moment où la partie saillante du second élément du connecteur vient à son contact, il puisse de lui-même se positionner instantanément sur l'axe de cette dernière en vue de l'emboîtement automatique des deux éléments l'un dans l'autre.

Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le montage mobile du corps sur l'embase est réalisé au moyen de billes interposées entre cette dernière et un socle du corps, les billes étant réparties autour d'un prolongement de l'axe principal de la cavité.

Ces billes permettent au corps creux de se mouvoir aussi bien en translation qu'en rotation.

De préférence, le socle du corps coiffe l'embase par un rebord périphérique saillant au-delà du plan de la surface en regard de cette dernière et à distance de ses faces latérales, le rebord du socle étant solidaire d'une ou de plusieurs griffe(s) s'engageant, avec un léger jeu, derrière un épaulement de l'embase, de part et d'autre d'un prolongement de l'axe principal de la cavité.

Le rebord du socle a pour fonction de limiter le mouvement en translation du corps creux sur l'embase, à la plage de débattement latéral maximum nécessaire et, avec sa ou ses griffe(s), il constitue le moyen d'immobilisation axiale du corps creux. La griffe, lorsqu'elle est continue assure en outre une protection efficace de l'espace occupé par les billes, en particulier contre les intempéries.

Avantageusement, l'ouverture de la cavité du corps creux s 'évase progressivement vers l'extérieur de ce dernier pour permettre au premier élément de connecteur de remplir le rôle de fût de centrage pour le second s'introduisant dans sa cavité.

Selon une autre caractéristique de l'invention, dans la paroi de la cavité du corps creux, sont ménagées deux rainures de centrage de la partie saillante du second élément de connecteur, situées dans un même plan passant ledit axe principal et débouchant sur la bordure de l'extrémité ouverte du corps creux, par une première section de largeur progressivement croissante, qui de l'autre côté se prolonge par une seconde section de largeur constante.

Dans le connecteur complet conforme à l'invention, le premier élément ainsi conçu sera alors associé à un second élément de connecteur dont la partie saillante porte, sur sa paroi latérale, deux saillies, diamétralement opposées, de préférence de forme hémisphérique, présentant une largeur sensiblement égale à celle de la seconde section des rainures de centrale de la cavité du premier élément de connecteur.

Cet ensemble de dispositions est plus particulièrement utile dans le cas d'un connecteur électrique dont les éléments portent, l'un, plusieurs broches de connexion et, l'autre, des douilles de réception complémentaires. En effet, lors de l'emboîtement du second élément de connecteur dans le premier dont le corps creux peut librement se mouvoir en rotation autour de l'axe principal de sa cavité, les saillies latérales du second élément s'engageront progressivement dans les rainures de centrage du premier pour amener ses broches en alignement avec les douilles.

Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, le socle du corps creux ou l'embase présente au moins un évidement dans lequel est logée, avec un certain jeu, une butée élastique saillant sur la surface en regard de l'embase ou respectivement du socle, cette butée élastique ayant pour fonction de limiter et d'amortir le mouvement de rotation du corps creux sur la plage angulaire nécessaire, afin de garantir l'introduction des saillies du second élément de connecteur dans les rainures de centrage du premier.

Selon un mode de réalisation préféré, la butée élastique est constituée par deux lames de ressort, fixées par une extrémité sur ladite surface, dans une position sensiblement perpendiculaire à cette dernière, ces deux lames de ressort s'étendant dans des directions divergentes, de part et d'autre d'un plan passant par l'axe principal de la cavité du corps creux.

Dans le connecteur selon l'invention, il est en outre prévu selon une caractéristique additionnelle que le second élément de connecteur soit monté, avec une liberté de mouvement axial, sur un support destiné à être solidarisé à l'équipement mobile, constitué par exemple par le palonnier d'une grue, et que des ressorts hélicoidaux soient interposés en compression entre ce support et le dos du second élément de connecteur.

Après la phase d'emboîtement des deux éléments du connecteur, au cours de laquelle ils sont comprimés pour amortir la pénétration du second dans le premier, ces ressorts agissent dans l'autre sens pour, au cours par exemple du relevage du spreader par le palonnier garantir un contact parfait entre les broches et les douilles des éléments du connecteur et donc une connexion électrique stable.

Outre l'élément de connecteur et le connecteur définis cidessus, la présente invention couvre un cadre de préhension de containers, ou spreader, comprenant un bâti central muni de rails coulissants, se terminant par des dispositifs d'accrochage à un container, mus, tout comme les rails coulissants, par des vérins à commande électrique, ce cadre de préhension étant caractérisé en ce que son bâti central porte un élément de connecteur électrique conforme à l'invention, relié électriquement aux commandes des vérins.

Un mode de réalisation de l'invention est maintenant décrit à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, dans lesquels
- la figure l représente une vue schématique en perspective d'un spreader et d'un palonnier de grue qui vient s'attacher sur le spreader
- la figure 2 est une vue latérale d'un élément de connecteur conforme à l'invention
- la figure 3 est une vue en coupe verticale de cet élément de connecteur, dans lequel a été introduit automatiquement le second élément de connecteur complémentaire
- la figure 4 est une vue en plan d'un butoir
- la figure 5 est une vue de détail en coupe illustrant une butée élastique
- la figure 6 est une vue de dessous simplifiée de cette butée
- la figure 7 est une vue en coupe verticale de la partie supérieure du corps creux ; et
- la figure 8 en est une demi-vue de dessus.

Le spreader l représenté à la figure l comporte un bâti central 2 et des rails d'accrochage coulissants 3 commandés par des vérins non représentés, ces rails d'accrochage étant terminés par des dispositifs d'accrochage connus 4 qui viennent agripper le container à transporter aux quatre coins de sa face supérieure, également sous la commande de vérins non-visibles sur la figure. Le bâti central 2 du spreader 1 présente aux quatre angles supérieurs des éléments de guidage 5 et comporte en outre en son centre un premier élément de connecteur électrique 6 relié par des fils conducteurs aux commandes électriques des vérins susmentionnés.

Le palonnier 7, suspendu au moyen de câbles 8 à une grue non représentée, comporte quant à lui des bras latéraux 9 prévus pour s'engager exactement dans les éléments de guidage 5 du spreader 1 et un boîtier central 10 qui contient un second élément de connecteur électrique non-visible, complémentaire du premier et relié par des fils conducteurs à une alimentation électrique située sur la grue.

Sur les figures 2 et 3, on peut voir que le premier élément de connecteur 6 consiste en un corps creux il constitué d'un fût se prolongeant à sa base par un socle 12 qui coiffe une embase 13 par laquelle le corps creux est fixé au bâti 2 du spreader. L'ensemble du corps creux 11, y compris la cavité 14 de son fût, présente une symétrie de révolution par rapport à un axe central X.

Comme le montre la figure 3, le fond de cette cavité 14, ouverte en 14a à l'extrémité supérieure du corps creux, renferme un bloc d'isolant 15 retenant plusieurs douilles de connexion électrique telles que 16.

Sur la figure 2, on peut voir que l'élément de connecteur 6 est muni d'un couvercle formé de deux éléments identiques 17,18, dont chacun comprend une coque 19,20 positionnée à hauteur de l'extrémité supérieure 14a du fût du corps creux 11, sur un côté respectif de celui-ci. Chaque coque 19 ou 20 est solidaire des extrémités supérieures de deux longs flancs 21 ou 22 qui s'étendent de part et d'autre du fût du corps creux 11 pour, à leurs extrémités opposées, situées de l'autre côté de ce dernier, s'articuler, au moyen d'un axe de pivotement 23a ou 23b, perpendiculaire à l'axe central X, sur des pattes 24 saillant sur la face supérieure du socle 12 du corps creux 11, les deux axes de pivotement 23a et 23b étant parallèles entre eux.

De chaque côté du couvercle, une biellette 25 relie en outre les flancs respectifs 21,22, mutuellement croisés, des deux éléments 17,18 du couvercle. Par son extrémité supérieure, chaque biellette 25 s'articule sur le flanc 21 d'un premier élément 17 du couvercle, appelé élément menant, en un point 26 éloigné de l'axe de pivotement 23a, de ce dernier tandis que, pour son extrémité inférieure, elle s'articule sur le flanc 22 du second élément 18 du couvercle, appelé élément mené, en un point 27 proche de son axe de pivotement 23b.

Par ailleurs, un ressort de traction 28 est monté, de chaque côté du couvercle, entre son second élément 18 et le fût du corps creux 11. Grâce à l'action de ces deux ressorts 28 et à la liaison assurée par les biellettes 25, les coques 19,20, ouvertes l'une vers l'autre, des deux éléments 17,18 du couvercle, sont maintenues jointives de part et d'autre d'un plan médiateur vertical de la cavité 14 du corps creux 11, dont elles enveloppent conjointement l'extrémité ouverte 14a par des parois respectives supérieures 29a,29b et inférieures réunies, sur chaque coque, par les deux flancs 21 ou 22 et une paroi arrière 32a,32b (voir figure 3). La paroi inférieure de chaque coque est pourvue d'une découpe semi-circulaire 33a ou 33b par laquelle elle enserre étroitement la moitié correspondante du fût du corps creux 11.Un joint d'étanchéité en caoutchouc 34a ou 34b est en outre fixé tout le long du bord libre de l'ouverture de chaque coque 19 ou 20.

La figure 2 montre encore que, le long des bords de la paroi supérieure 29a de la coque 19 du premier élément de couvercle 17, se dressent deux pattes 31 entre lesquelles un butoir 35 est monté pivotant autour d'un axe 36 sensiblement parallèle à l'axe de pivotement 23a de cet élément de couvercle.

Comme on peut le voir sur la figure 4, ce butoir couvre toute la largeur de la coque 19 et, depuis son extrémité articulée 35a situé du côté extérieur de cette dernière, il présente la forme d'une plaque 37 munie de deux flancs saillants 38,39 portant entre eux un rouleau fou 40. En revenant à la figure 2, on observera que l'axe 40a du rouleau fou, qui est sensiblement parallèle à l'axe de pivotement 36 du butoir 35, se trouve dans le plan de joint des coques 19,20 du couvercle et que des ressorts d'amortissement, tels que 41, sont interposés entre la plaque 37 du butoir 35 et un méplat de la paroi supérieure 29a de la coque 29.

La figure 3 montre quant à elle que le socle 12 du corps creux 11 repose, par sa surface inférieure, sur des billes 43 retenues dans des berceaux 44 encastrés dans la surface en regard de l'embase 13. Les billes 43 sont de préférence au nombre de six, uniformément réparties sur un cercle centré sur l'axe X. En outre, le socle 12 du corps creux 11 est muni d'un rebord périphérique circulaire saillant 45 par lequel il coiffe l'embase circulaire 13. A la base de ce rebord 45 distant de la face latérale 46 de l'embase 13, sont fixés côte à côte plusieurs plaquettes constituant conjointement une griffe annulaire 47 qui s'engage, avec un léger jeu, derrière un épaulement annulaire 48 de l'embase 13.Cette griffe 47 retient ainsi axialement le corps creux 11 sur l'embase 13 tout en le dotant, par rapport à celle-ci, d'une liberté de mouvement en translation et en rotation favorisée par la présence des billes et limitée latéralement par le contact du rebord 45 du socle 12 avec la face latérale 46 de l'embase 13.

En se référant à la vue en coupe partielle de la figure 5, faite dans un plan décalé angulairement de 30 environ vis-à-vis du plan de coupe vertical de la figure 3, on notera encore la présence, en saillie sous l'épaulement 48 de l'embase 13, d'une butée élastique 49 logée à l'intérieur d'un évidement 50 de la griffe 47. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 6, cette butée 49 est en fait constituée de deux lames de ressort 51,52 fixée de part et d'autre d'un petit plot de support 53 solidaire de l'embase. Plus précisément, les lames de ressort 51,52 sont positionnées à peu près perpendiculairement à la surface de l'épaulement 48 de l'embase 13 et s'étendent vers l'extérieur, de part et d'autre d'un plan passant par l'axe X du corps creux 11, tout en divergeant pour former entre elles un angle d'environ 10 . Une deuxième butée élastique conçue de la même façon que la première est prévue dans une position diamétralement opposée.

En revenant maintenant à la figure 3, on observera que l'ouverture 14a de la cavité 14 du corps creux 11 s'évase vers le haut sous une forme conique. En outre et comme le montrent les figures 7 et 8, deux rainures verticales 54, dont une seule est ici représentée, sont ménagées dans la paroi intérieure de la cavité 14 du corps creux 11, en regard l'une de l'autre dans un plan passant par l'axe X.

Chacune de ces rainures 54 débouche sur la bordure de l'ouverture 14a de la cavité 14, par une section supérieure 54a, de largeur progressivement croissante qui se prolonge de l'autre côté par une section inférieure 54b, de largeur constante. I1 est à noter que l'angle d'ouverture des sections supérieures 54a des rainures 54 est sensiblement égal à celui que forment les lames élastiques 51,52.

Le second élément de connecteur 55, représenté sur la figure 8 à l'aplomb de la cavité 14 du premier 6, est quant à lui pourvu, sur sa partie saillante 56 destinée à s'emboîter dans cette dernière, de deux saillies hémisphériques 57, dont une seule est visible, saillies qui sont dans des positions diamétralement opposées et possèdent un diamètre sensiblement égal à la largeur de la section inférieure 54b des rainures 54 de la cavité 14 du corps creux.

Le second élément de connecteur 55 est également représenté sur la figure 3 après connexion automatique avec le premier 6, ses broches de contact électrique 58 étant retenues par un bloc d'isolant 62 dans le fond d'une cavité de sa partie saillante 56 et positionnées par rapport aux saillies extérieures 57 de cette dernière (non visibles sur cette figure) de la même façon que le sont les douilles 16 du premier élément de connecteur vis-à-vis des rainures de guidage 54.

La figure 3 montre par ailleurs que le second élément de connecteur 55 est monté sur son support 59 incorporé au palonnier 7, par des tiges 60 parallèles à son axe. Ces tiges 60, mobiles axialement par rapport au support 59, sont en outre entourées chacune d'un ressort hélicoïdal 61 interposé en compression entre ce dernier et le dos du second élément de connecteur.

La connexion automatique susmentionnée des deux éléments de connecteur 6 et 55 se fait comme décrit ci-après.

On abaisse le palonnier 7 sur le spreader 1 de telle manière que ses bras latéraux 9 viennent en contact intérieurement avec les éléments de guidage 5 de ce dernier. Dans cette position du palonnier 7, le second élément de connecteur 55 convenablement monté sur le support 59 solidaire de ce dernier, se trouve approximativement en face de la cavité 14 du premier élément de connecteur 6, avec ses saillies extérieures 57 respectivement placées en regard des sections évasées, en forme d'entonnoir 54a des rainures de guidage 54 du corps creux.

Au cours du mouvement vertical de descente du palonnier 7, parfaitement dirigé par les éléments de guidage 5, le second élément de connecteur 55 vient buter par l'extrémité libre de sa partie saillante 56, contre le rouleau fou 40 du butoir 35, amorti par les ressorts 41, de la coque 19 de l'élément menant 17 du couvercle, ce qui provoque le pivotement progressif de ce dernier vers le bas. En même temps, la biellette 25 fait pivoter l'élément mené 18 du couvercle vers le bas avec une avance suffisante pour que sa coque 20 se déporte rapidement vers le côté sans risquer de gêner la progression du mouvement de descente du second élément de connecteur 55.A un certain moment, l'élément menant 17 du couvercle échappe latéralement au second élément de connecteur, tout en restant au contact de sa partie saillante 56 par le rouleau fou 40, et le couvercle est alors totalement ouvert, avec ses deux éléments 17,18 déployés en corolle, qui découvrent la cavité 14 du corps creux 11 du premier élément de connecteur, comme représenté sur la figure 3.

Ensuite, la partie saillante 56 du second élément de connecteur 55, s'introduit dans l'ouverture évasée 14a de cette cavité 14 et se centre automatiquement de façon progressive sur l'axe X de cette dernière grâce à la translation, qu'elle provoque, du corps creux 11 sur les billes 43 de l'embase 13. En même temps, les saillies extérieures 57 de la partie saillante 56 s'engagent respectivement dans les sections évasées supérieures 54a des rainures de guidage intérieures 54 du corps creux puis, dans la suite du mouvement de descente, en faisant éventuellement subir au corps creux une légère rotation angulaire amortie par les butées élastiques 49, elles pénètrent dans les sections inférieures 54b desdites rainures.Les broches 58 du second élément de connecteur 55, ainsi parfaitement alignées avec les douilles respectives 16 du premier, s'engagent alors complètement dans ces dernières au cours de la dernière phase du mouvement de descente du palonnier 7 qui en même temps se verrouille mécaniquement de façon connue sur le spreader 1, par ses bras latéraux 9.

La connexion électrique, ainsi réalisée automatiquement, des deux éléments 6,55 du connecteur, est fermement maintenue pendant le levage, par le palonnier 7 de la grue, du spreader 1 accroché à un container, ceci grâce à l'action des ressorts 61 montés en compression qui, après avoir joué le rôle d'amortisseurs au cours de la connexion automatique, agissent pour, de par leur appui sur le support 59 et grâce à la possibilité de coulissement axial des tiges de suspension 60 du second élément de connecteur 55, repousser et immobiliser ce dernier dans le fond du premier élément de connecteur 6.

Lors du retrait du second élément de connecteur 55 du premier 6, les ressorts de traction 28 provoquent la fermeture automatique des deux éléments 17,18 du couvercle, jusqu'à la jonction de leurs coques 19,20 venant envelopper hermétiquement l'ouverture 14a de la cavité 14 du premier élément de connecteur, comme représenté sur la figure 2.

L'installation conforme à l'invention présente de nombreux avantages.

En premier lieu, les connexions mécanique et électrique entre le palonnier de la grue et le spreader sont simultanées et entièrement automatiques. Elles se font donc sans aucune intervention humaine ce qui est moins dangereux pour le personnel mais également beaucoup plus rapide à réaliser donc d'un intérêt économique considérable ; enfin, lorsque le palonnier a été déconnecté du spreader, les deux éléments du couvercle se referment automatiquement sur le premier élément du connecteur électrique, le protégeant ainsi contre les intempéries et prolongeant considérablement la durée de vie du matériel, ce qui permet également de réaliser des économies considérables en maintenance et évite d'exposer le personnel à des opérations délicates et dangereuses.

Toutes ces opérations permettent en définitive de charger et de décharger beaucoup plus rapidement les containers présents sur les quais dans les ports et ont donc un intérêt économique considérable compte tenu des frais très élevés de séjour des bateaux à quai.

On voit donc que le connecteur automatique conforme à la présente invention permet de répondre aux problèmes rencontrés de connexion automatique lors des opérations de chargement et de déchargement de containers.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Elément de connecteur (6) constitué par un corps creux (il) ouvert à l'une de ses extrémités (14a) pour délimiter une cavité (14) qui renferme un ou plusieurs organe(s) de connexion (16), cavité dont un axe principal (X) définit la direction d'introduction d'une partie saillante (56) d'un second élément de connecteur (55), le corps creux (11) reposant en outre, par sa seconde extrémité, sur une embase (13) de fixation à un support (2), caractérisé en ce que le corps creux (11) est monté sur l'embase (13), mobile dans un plan perpendiculaire à l'axe principal (X) de sa cavité (14), tout en étant immobilisé dans la direction de ce dernier.

2. Elément de connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le montage mobile du corps (11) sur l'embase (13) est réalisé au moyen de billes (43) interposées entre cette dernière et un socle (12) du corps, les billes étant réparties autour d'un prolongement de l'axe principal (X) de la cavité (14).

3. Elément de connecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le socle (12) du corps (11) coiffe l'embase (13) par un rebord périphérique (45) saillant au-delà du plan de la surface en regard de cette dernière et à distance de ses faces latérales (46), le rebord (45) du socle (12) étant solidaire d'une ou plusieurs griffe(s) (47) s'engageant, avec un léger jeu, derrière un épaulement (48) de l'embase, de part et d'autre d'un prolongement de l'axe principal de la cavité, pour immobiliser axialement le corps creux.

4. Elément de connecteur selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le socle (12) du corps creux (11) ou l'embase (13) présente au moins un évidement (50) dans lequel est logée, avec un certain jeu, une butée élastique (49) saillant sur la surface en regard de l'embase (13) ou respectivement du socle du corps creux.

5. Elément de connecteur selon la revendication 4, caractérisé en ce que la butée élastique (49) est constituée par deux lames de ressort (51,52), fixées par une extrémité sur ladite surface dans une position sensiblement perpendiculaire à cette dernière, ces deux lames de ressort s'étendant dans des directions divergentes, de part et d'autre d'un plan passant par l'axe principal (X) de la cavité (14).

6. Elément de connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'ouverture (14a) de la cavité (14) s 'évase progressivement vers l'extérieur du corps creux (11).

7. Elément de connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, dans la paroi de la cavité (14) du corps creux (11), sont ménagées deux rainures (54) de centrage de la partie saillante (56) du second élément de connecteur (55), situées dans un même plan passant par ledit axe principal (X) et débouchant sur la bordure de l'extrémité ouverte (14a) du corps creux (11), par une première section (54a) de largeur progressivement croissante, qui de l'autre côté se prolonge par une seconde section de largeur constante (54b).

8. Connecteur comprenant deux éléments (6,55) qui présentent des parties (14,56) emboîtables l'une dans l'autre, munies d'organes de connexion respectifs (16,58), caractérisé en ce que l'un (16) de ces éléments est tel que défini dans l'une quelconque des revendications 1 à 7.

9. Connecteur selon la revendication 8 dont un premier élément (6) est tel que défini dans la revendication 7, caractérisé en ce que ladite partie (56) du second élément de connecteur (55), emboîtable dans celle (14) du premier, porte, sur sa paroi latérale, deux saillies (57), diamétralement opposées, présentant une largeur sensiblement égale à celle de la seconde section (54b) des rainures de centrage (54) de la cavité (14) du premier élément de connecteur (6).

10. Connecteur selon la revendication 9, caractérisé en ce que le second élément de connecteur (55) est monté sur un support (59), avec une liberté de mouvement axial par rapport à celui-ci, des ressorts hélicoidaux (61) étant interposés en compression entre ledit support (59) et le dos du second élément de connecteur (55).

11. Cadre de préhension de containers (1) comprenant un bâti central (2) muni de rails coulissants (3), se terminant par des dispositifs d'accrochage (4) à un container, mus, tout comme les rails coulissants, par des vérins à commande électrique, ce cadre de préhension étant caractérisé en ce que son bâti central (2) porte un élément de connecteur électrique (6), tel que défini dans l'une quelconque des revendications 1 à 7, relié électriquement aux commandes des vérins.