FR2667501A1 - Dispositif hydrotherapique. - Google Patents

Abstract

Il comporte au moins une buse (2A, 2B) de projection d'eau, des moyens (3, 15, 17, 18B, 20A) d'entraînement à va-et-vient de la buse suivant un trajet prédéterminé, et des moyens (31) d'alimentation en eau de la buse adaptés à faire varier de façon cyclique prédéterminée l'intensité du jet émis, pendant au moins une partie dudit trajet.

Description

L'invention concerne un dispositif hydrothérapique.

On connaît déjà un dispositif de ce type qui comporte une rampe de pommes d'aspersion disposée horizontalement au-dessus d'un support sur lequel le patient à traiter s'allonge, le plus souvent sur le ventre. Sous aspersion d'eau à forte pression, cet appareil réalise un traitement dit douche d'affusion" ou "douche pénétrante", tandis que sous faible pression il est utilisé pour laver des personnes handicapées ou âgées, ou plus généralement pour accompagner un massage effectue manuellement par un praticien qualifié.

L'invention vise un appareil qui permettrait de réaliser un tel massage de façon autonome.

Elle propose à cet effet un dispositif hydrothérapique, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une buse de projection d'eau, des moyens d'entraînement à va-et-vient de la buse suivant un trajet prédéterminé, et des moyens d'alimentation en eau de la buse adaptés à faire varier de façon cyclique prédéterminée l'intensité du jet émis, pendant au moins une partie dudit trajet.

Le déplacement de la buse associé aux variations cycliques de l'intensité du jet émis produit sur le corps du patient une action tout à fait similaire à celle de la main du masseur.

L'invention offre ainsi l'avantage de pouvoir réaliser un massage sous eau sans demander au praticien ni effort physique ni sa présence constante, puisqu'il lui suffit de régler au départ le dispositif en fonction du massage à effectuer.

Selon des caractéristiques préférées de l'invention, le dispositif comporte deux buses montées sur les mêmes moyens d'entraînement et reliées au mêmes moyens d'alimentation en eau, adaptées à traiter respectivement une partie droite et une partie gauche d'une zone prédéterminée du corps du patient.

Avec ces caractéristiques, le massage effectué par le dispositif se rapproche de très près du massage manuel, les buses respectives correspondant aux deux mains du masseur. Ainsi, lorsqu'il s'agit par exemple de traiter le dos, le patient pourra être massé d'un côté et de l'autre de la colonne vertébrale.

Selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention, le dispositif comporte pour chaque buse des moyens de réglage de positionnement permettant d'ajuster ltéloignement de la buse et la direction du jet par rapport à une partie prédéterminée du corps du patient.

On peut ainsi cibler la zone du corps à traiter de façon particulièrement souple et précise.

Selon d'autres caractéristiques préférées, les moyens d'entraînement pour la ou les buse(s) comportent des moyens de réglage de fin de course, pour au moins une course du mouvement de va-et- vient.

On s'ajuste ainsi à la longueur de la zone à traiter chez le patient, qui varie en fonction de la taille de l'individu. On observera qu'un seul moyen de réglage de fin de course est suffisant pour cet ajustement, mais qu'il est préférable d'en prévoir à chaque bout de course, car on évite ainsi d'avoir à positionner le patient de façon précise par rapport au dispositif.

Selon d'autres caractéristiques préférées, lesdits moyens d'entraînement comportent des moyens de réglage de la vitesse de déplacement, pour au moins une course du mouvement de va-et-vient.

Selon d'autres caractéristiques préférées, lesdits moyens d'entraînement comportent un chariot portebuse, des moyens de guidage du chariot, un moteur d'entre nement du chariot, et un bloc de commande du moteur, relié à au moins un détecteur de fin de course, adapté à inverser le sens de rotation du moteur chaque fois qu'une fin de course est détectée, le moteur d'entraînement étant placé à distance du chariot et coopérant avec celui-ci par l'intermédiaire de moyens de liaison mécanique, chaque détecteur de fin de course étant également placé à distance du chariot.

On évite ainsi de disposer des organes électriques dans la zone du dispositif qui est mouillée ou rendue humide par l'eau projetée, ce qui est particulièrement avantageux sur le plan de la sécurité.

De préférence, le dispositif comporte une butée mécanique à chaque bout de course du chariot, adaptée à bloquer la progression de ce dernier ; et le moteur d'entraînement du chariot est monté sur une platine mobile retenue par un ressort de façon à adopter une position d'équilibre quand le moteur entraîne le chariot, et à se déplacer pour enclencher un détecteur de fin de course si la progression du chariot est bloquée.

Ces caractéristiques représentent en effet une façon simple et commode de placer le ou les détecteur(s) de fin de course à distance de la zone mouillée ou humide.

De préférence aussi, lesdits moyens de liaison mécanique entre le moteur d'entraînement et le chariot comportent un lien souple enroulé dans un premier sens sur une première portion d'un tambour double mis en rotation par le moteur, quittant cette première portion pour longer les moyens de guidage jusqu'à une poulie d'extrémité à partir de laquelle il revient en longeant à nouveau les moyens de guidage jusqu'à une deuxième portion du tambour ou il s'enroule en sens inverse, le chariot étant solidarisé au lien souple entre la première portion du tambour et la poulie d'extrémité.

Il est en effet simple et commode de réaliser comme ceci les moyens de liaison, qui ainsi constitués offrent en outre l'avantage, dans le cas où le moteur est monté sur une platine mobile, de permettre de ne prévoir qu'un seul détecteur de fin de course pour les deux bouts de course du chariot.

Selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention, chacun de ses éléments susceptibles d'être mouillés ou rendus humides par l'eau projetez, est réalisé en matière plastique.

On évite ainsi non seulement les risques électriques mais aussi toute attaque du dispositif par les eaux marines ou thermales généralement utilisées en hydrothérapie, qui sont particulièrement agressives.

Selon d'autres caractéristiques préférées, les moyens d'entraînement de la buse comportent un chariot porte-buse guidé le long du corps du patient par des moyens de guidage reposant sur le sol.

L'implantation du dispositif est ainsi particulièrement aisée, ce dernier ne nécessitant ni mur ni plafond et étant indépendant de l'éventuel support sur lequel prend place le patient.

On notera que toutes les caractéristiques préférées qui viennent d'être exposées, et qui concernent la buse ou ses moyens d'entraînement, peuvent être mises en oeuvre dans un dispositif hydrothérapique qui ne comporte pas nécessairement des moyens d'alimentation en eau de la buse adaptés à faire varier de façon cyclique prédéterminée 1 r intensité du jet émis. Un dispositif sans moyens d'alimentation en eau ainsi adaptés serait également avantageux, notamment pour réaliser, comme les dispositifs antérieurs, des douches à affusion ou le lavage des personnes âgées ou handicapées.

On va maintenant exposer des caractéristiques préférées des moyens d'alimentation en eau du dispositif conforme à l'invention.

Selon des premières caractéristiques de cette nature, ladite partie du trajet pendant laquelle les moyens d'alimentation en eau font varier l'intensité du jet émis de façon cyclique prédéterminée, correspond à une course du mouvement de va-et-vient.

On évite ainsi d'avoir à prévoir des moyens de detection spécifiques, le détecteur de fin de course permettant de déterminer à quel moment l'intensité du jet émis doit varier de façon cyclique.

En fonction des circonstances, on peut prévoir que pendant la seconde course du mouvement de va-et-vient, les moyens d'alimentation en eau fixent l'intensité du jet émis à une valeur prédéterminée ; ou bien que pendant la seconde course du mouvement de va-et-vient, les moyens d'alimentation en eau font varier l'intensité du jet émis d'une seconde façon cyclique prédéterminée.

Selon d'autres caractéristiques préférées
- lesdits moyens d'alimentation en eau comportent des moyens de réglage d'au moins l'une des valeurs maximale et minimale entre lesquelles varie de façon cyclique l'intensité du jet d'eau émis
- lesdits moyens d'alimentation en eau comportent des moyens de réglage de la fréquence des cycles de variation du jet d'eau émis.

Selon d'autres caractéristiques préférées lesdits moyens d'alimentation en eau comportent une source d'eau sous pression, une vanne motorisée interposée entre la source d'eau et la ou les buse(s), et un bloc de commande du moteur de la vanne.

De préférence, la vanne motorisée comporte un détecteur d'une ouverture minimum, le bloc de commande de son moteur étant relié à ce détecteur et adapté, pendant ladite partie du trajet de la buse où l'intensité du jet émis doit varier de façon cyclique, à actionner ledit moteur dans le sens de la fermeture jusqu'à ce que soit détectée l'ouverture minimum, puis à actionner le moteur dans le sens de l'ouverture pendant un laps de temps prédéterminé au bout duquel le moteur est actionné dans le sens de la fermeture jusqu'à ce que soit détectée l'ouverture minimum, et ainsi de suite.

Bien entendu, le laps de temps pendant lequel on actionne le moteur dans le sens de l'ouverture correspond à la durée pendant laquelle il faut faire fonctionner le moteur de la vanne pour obtenir le débit maximum recherché.

On notera qu'on obtient ainsi une variation cyclique de l'intensité des jets de façon simple et fiable, puisqu'un seul détecteur d'ouverture est nécessaire.

Pour les mêmes raisons, dans le cas où l'intensité du jet émis doit être fixée à une valeur prédéterminée pendant une partie du trajet de la buse, on prévoit de préférence que le bloc de commande soit alors adapté à actionner ledit moteur dans le sens de la fermeture jusqu a ce que soit détectée l'ouverture minimum, puis à actionner le moteur dans le sens de l'ouverture pendant un laps de temps prédéterminé au bout duquel le moteur est arrêté.

L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'un exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ceux-ci
- les figures 1 et 2 sont des vues en éléva- tion, respectivement de côté et de face, d'un dispositif hydrothérapique conforme à l'invention
- la figure 3 montre le moteur d'entraînement du chariot, la platine qui le supporte étant dans la position d'équilibre qu'elle adopte quand le moteur entraîne le chariot
- la figure 4 montre le chariot bloqué par une butée de fin de course
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 3, la platine supportant le moteur étant dans la position qu'elle adopte quand le chariot est bloqué sur une butée de fin de course ; et
- la figure 6 est une vue schématique simplifiée du circuit électrique du dispositif.

Le dispositif hydrothérapique illustré est prévu pour traiter un patient allongé sur un support 1. Il comporte un couple de buses de projection d'eau 2A et 2B montées sur des moyens d'entraînement à va-et-vient le long du support 1 et reliées à des moyens d'alimentation en eau.

Les moyens d'entraînement à va-et-vient comportent un chariot porte-buses 3, des moyens de guidage du chariot, et un moteur 4 d'entraînement du chariot, placé à distance de celui-ci au pied d'une armoire étanche 5 et relié au chariot par l'intermédiaire de moyens de liaison mécanique
Les moyens de guidage comportent deux rails horizontaux superposés 6A et 6B solidarisés à chaque extrémité à des montants respectifs 7A et 7B fixés au sol, le chariot 3 - comme on le voit sur la figure 1 où il est montré sans son capot 8A (voir figure 2) - comportant une armature plate 9 sur laquelle sont montés un galet inférieur 10 coopérant avec le dessous du rail 6A et deux galets supérieurs 11 coopérant avec le dessus du rail 6B, de sorte que le chariot 3 est guidé à translation parallèlement au support 1.

Le moteur 4, comme on le voit plus particulièrement sur les figures 3 et 5, est monté sur le dessus d'une platine mobile 12 articulée à sa base sur des pattes transversales 13A et 13B, et retenue par un ressort 14.

Les moyens de liaison mécanique entre le moteur 4 et le chariot comportent un lien souple 15 enroulé dans un premier sens sur une première portion 16 d'un tambour double 17 mis en rotation par le moteur 4, quittant la portion 16 pour tourner sur une première poulie d'angle 18A, longeant à partir de celle-ci les rails 6A et 6B jusqu'à une poulie d'extrémité 18B, à partir de laquelle il revient en longeant à nouveau les rails jusqu'à une deuxième poulie d'angle 18C sur laquelle il tourne avant de rejoindre une deuxième portion 21 du tambour 17 où il s'enroule en sens inverse, le chariot 3 étant solidarisé au lien souple 15 entre les poulies 18A et 18B. On notera que pour la clarté du dessin, on n'a pas représenté sur les figures 3 et 5 les enroulements du lien 15 sur le tambour 17.

Des butées mécaniques 20A et 20B sont engagées à coulissement sur une barre 19 disposée parallèlement aux rails 6A et 6B, en étant fixée sur le dessus des montants 7A et 7B. Ces butées sont disposées de part et d'autre du chariot 3, et elles sont munies chacune d'un doigt 22 disposé en travers du trajet d'une colonne 23 du chariot 3, ainsi que d'une vis 38 qui permet de les fixer à la position voulue sur la barre 19. Tant que le chariot 3 peut progresser librement le long des rails 6A et 6B, la platine 12 qui porte le moteur 4 adopte la position d'équilibre représentée sur la figure 3. Lorsque la colonne 23 vient rencontrer le doigt 22 de la butée 20A (voir figure 4) la progression du chariot 3 est bloquée mais comme le moteur 4 continue à tourner, la platine 12 est soumise à une force antagoniste et supérieure à celle exercée par le ressort 14, elle bascule alors jusqu'à la position montrée sur la figure 5, où elle enclenche le détecteur de fin de course 24. Comme on le verra par la suite, ce détecteur 24 est relié à un bloc de commande électrique du moteur 4 qui inverse le sens de rotation de ce dernier quand le détecteur 24 est enclenché.Le chariot repart alors vers la butée 20B, et lorsque sa colonne 23 rencontre son doigt 22, la platine 12 bascule à nouveau pour enclencher le détecteur 24, le chariot repart alors vers la butée 20A, et ainsi de suite, de sorte que le chariot 3 est animé d'un mouvement de va-et-vient entre les butées 20A et 203.

Les buses 2A et 2B sont montées sur le chariot 3 par l'intermédiaire de la colonne 23, au sommet de laquelle un tube rigide transversal 25 est fixé par sa partie horizontale qui s'détend du côté du support 1 jusqu'à en surplomber l'axe de symétrie, le tube 25 se coude alors pour devenir vertical, et au bout de cette partie verticale il est connecté par un raccord en T à un tube déformable semi-rigide 26 connecté à chacune de ses extrémités par un raccord orientable 27A ou 27B à un tube déformable semirigide 28A ou 28B, qui porte à son bout la buse 2A ou 2B, respectivement. La colonne 23 est rendue réglable en hauteur en étant formée par deux portions coopérant de façon télescopique avec un dispositif de serrage 29 à leur jonction.En agissant sur la hauteur de la colonne 23, ainsi qu'en ajustant l'orientation des raccords 27A et 27B et la forme des tubes 26, 28A et 28B, le praticien peut régler le positionnement des buses 2A et 2B par rapport aux parties respectives du corps du patient qu'elles doivent traiter, tant en éloignement qu'en orientation de leurs jets.

Les moyens d'alimentation en eau des buses 2A et 2B comportent une source d'eau sous pression (non représentée), connectée à une vanne motorisée 30 disposée dans l'armoire étanche 5, la sortie de la vanne 30 étant reliée à un tuyau souple 31 raccordé à ventrée du tube 25.

L'eau provenant de la source passe ainsi par la vanne 30, qui en règle le débit, puis par le tuyau 31, le tube 25, le tube 26, les raccords 27A et 27B, les tubes 28A et 28B, puis elle est projetée sur le corps du patient par les buses 2A et 2B.

Le circuit électrique simplifié du dispositif est montré sur la figure 6. L'alimentation électrique est indiquée par la référence 39 au bout des conducteurs qui y sont connectés. Le circuit comporte un bloc de commande général 40, un bloc 41 de commande du moteur 4, et un bloc 42 de commande du moteur 43 de la vanne 30.

Le bloc 40 comporte un temporisateur 50 ayant une borne d'alimentation 51 connectée à l'alimentation électrique, une borne de déclenchement 52 connectée à un bouton-poussoir de commande de déclenchement 53, une borne d'arrêt d'urgence 54 connectée à un bouton-poussoir d'arrêt d'urgence 55, et une borne de sortie 56. Lorsqu'on appuie sur le bouton-poussoir 53, la temporisation établit une connection entre les bornes d'entrée et de sortie 51 et 56, pendant le laps de temps réglé au moyen de l'organe de réglage 57. Si on appuie sur le bouton-poussoir 55, la connexion entre les bornes 51 et 56 est interrompue.

Le bloc 41 comporte un relais 60 à deux positions stables, avec une borne d'entrée 61 reliée à la borne de sortie 56 du temporisateur 50, deux bornes de sortie 62 et 63 et une borne de commande 64. Cette dernière est reliée au détecteur de fin de course 24, et les bornes 62, 63 sont respectivement reliées aux bornes 65 et 66 du moteur 4, ce dernier entraînant le chariot 3 dans le sens aller (c'est-à-dire vers la butée 20A) quand sa borne 65 est alimentée, et dans le sens retour quand sa borne 66 est alimentée.

Des régulateurs 67 et 68 sont interposés respectivement entre les bornes 62, 65 et 63, 66. L'organe de réglage 69 du régulateur 67 permet de régler la vitesse du chariot 3 dans le sens aller et l'organe de réglage 70 du régulateur 68 permet de régler la vitesse du sens retour.

Lorsque la borne 56 du temporisateur 50 est alimentée et que le relais 60 est dans la position illustrée, le moteur 4 tourne à la vitesse fixée par le régulateur 67 en entraînant le chariot dans le sens aller.

Quand le chariot 3 voit sa progression bloquée par la butée 20A, le détecteur de fin de course 24 est actionné, le relais 60 change alors de position, et le moteur 4 tourne à la vitesse fixée par le régulateur 68 pour entraîner le chariot dans le sens retour. Quand le chariot 3 rencontre la butée 20B, le détecteur de fin de course 24 est actionné, le relais 60 revient à la position illustrée, le moteur 4 entraîne le chariot dans le sens aller, et ainsi de suite, de sorte que le chariot 3 est entraîné à va-etvient entre les butées 20A et 20B tant que le temporisateur 50 maintient la borne 56 alimentée.

Pour permettre au praticien de déplacer directement le chariot, des boutons-poussoirs 71 et 72 sont prévus pour connecter directement les bornes 62 et 63, respectivement, à l'alimentation électrique.

Le bloc 42 comporte deux relais monostables 81 et 82, qui adoptent la position illustrée quand la commande n'est pas alimentée alors qu'ils passent et restent dans l'autre position tant que leur commande est alimentée.

La borne d'entrée 83 du relais 81 est reliée à la borne 62 du relais 60, sa borne de sortie 84 est reliée à la borne 85 du moteur 43 de la vanne, sa borne de sortie 86 à la borne 87 du moteur 43 et sa borne de commande 88 à un détecteur 89 d'une ouverture minimum de la vanne.

Lorsque la borne 85 est alimentée, le moteur 43 actionne l'obturateur de la vanne dans le sens d'une diminution de débit, et lorsque la borne 87 est alimentée, dans le sens d'une augmentation de débit. Un temporisateur 90 avec un organe de réglage 91 du temps pendant lequel il reste passant à partir du moment où il est alimenté, est interposé sur une liaison électrique entre les bornes 86 et 88, et un régulateur 92 avec un organe de réglage 93 est interposé entre les bornes 62 et 83.

Lorsque la borne 62 du relais 60 est alimentée et que le relais 81 est dans la position illustrée, le moteur 43 entraîne l'obturateur de la vanne 30 dans le sens d'une diminution de débit. Lorsque l'ouverture minimum est atteinte, le détecteur 89 s'enclenche, le relais 81 change de position de sorte que c'est sa borne de sortie 86 qui est alimentée. Grâce à la liaison entre cette dernière et la borne de commande 88, le relais 81 restera dans cette position tant que le temporisateur 90 restera passant.

Pendant ce temps, c'est la borne 87 du moteur 43 qui est alimentée, la vanne 30 va donc augmenter son débit. Lorsque le laps de temps réglé au moyen de l'organe 91 s'est écoulé, la borne 88 cesse d'être alimentée et le relais 81 revient dans la position illustrée. Le débit de la vanne 30 va alors diminuer, jusqu'à ce que le détecteur 89 s'enclenche, et ainsi de suite, de sorte que tant que la borne 62 est alimentée, le débit passant par la vanne 30 (et donc l'intensité du jet émis par les buses 2A et 2B) va varier de façon cyclique entre le débit minimum correspondant à l'enclenchement du détecteur 89 et le débit maximum correspondant à l'ouverture qu'atteint la vanne lorsque le moteur 43 a tourné pendant la durée fixée par l'organe 91.

Le régulateur 92 agit sur la vitesse du moteur 43, tant dans le sens de l'ouverture que de la fermeture, on peut donc régler avec l'organe 93 la fréquence des cycles de variation de l'intensité des jets émis par les buses 2A et 2B.

La borne d'entrée 100 du relais 82 est reliée à la borne 63 du relais 60, ses bornes de sortie 101 et 102 aux bornes 85 et 87 du moteur 43, respectivement, et sa borne de commande 103 au détecteur 89. Une liaison électrique est prévue entre les bornes 102 et 103 et un temporisateur 104 est interposé en aval de cette liaison entre les bornes 102 et 87, son organe de réglage 105 permettant de régler le temps pendant lequel il reste passant à partir du moment où il a commencé à être alimenté.

Lorsque la borne 63 du relais 60 est alimentée et que le relais 82 est dans la position illustrée, le moteur 43 diminue le débit de la vanne 30. Lorsque son débit minimum est atteint, le détecteur 89 s'enclenche, le relais 82 change de position de sorte que c'est sa borne de sortie 102 qui est alimentée, et du fait de la liaison entre les bornes 102 et 103, le relais 82 restera dans cette position tant que la borne 63 sera alimentée, alors que la borne 87 du moteur 43 ne sera alimentée que pendant le laps de temps réglé par l'organe 105. Le débit de la vanne 30 (et donc l'intensité du jet émis par les buses 2A et 2B) est ainsi fixé à la valeur correspondant au débit qu'atteint la vanne lorsque le moteur 43 a tourné pendant le laps de temps réglé par l'organe 105.

On va maintenant décrire le fonctionnement global du dispositif hydrothérapique illustré.

Après que le patient se soit installé sur le support 1, par exemple en s'allongeant sur le ventre avec la tête du côté de la butée 20A, le praticien procède aux réglages du dispositif.

Lorsqu'il appuie sur le bouton-poussoir 71, le chariot se déplace dans le sens aller en même temps que les buses 2A et 2B émettent des jets dont l'intensité varie de façon cyclique. Il va alors régler de la façon indiquée précédemment le positionnement des buses 2A et 2B par rapport à la zone du corps du patient à traiter, par exemple la partie du dos située à droite de la colonne vertébrale avec la buse 2A et celle située à gauche avec la buse 2B ; ainsi que la vitesse du chariot avec l'organe 69, la fréquence des cycles de variation d'intensité du jet émis avec l'organe 93 puis l'intensité maximale du jet avec l'organe 91.

Lorsque le praticien appuie sur le boutonpoussoir 72, le chariot 3 se déplace dans le sens retour et les buses 2A et 2B émettent un jet dont l'intensité se fixe à une valeur fonction du réglage de l'organe 105, réglage qu'ajuste le praticien en fonction du patient, ainsi que la vitesse d'entraînement du chariot, avec l'organe 70.

Le praticien positionne également les butées 20A et 20B en fonction de la taille du patient, et règle l'organe 57 pour fixer la durée du traitement.

Il appuie alors sur le bouton-poussoir 53 et le dispositif fonctionne automatiquement : le chariot se déplace à va-et-vient entre les butées 20A et 20B, les buses 2A et 2B émettent pendant la course aller des jets dont l'intensité varie de façon cyclique, et un jet à intensité fixe pendant la course retour, la course aller se faisant par exemple à vitesse relativement lente tandis que la course retour se fait à vitesse rapide.

Lorsque le laps de temps réglé avec l'organe 57 s'est écoulé le dispositif s'arrêt automatiquement.

Afin que le patient puisse descendre plus facilement du support, le praticien peut alors désserrer la butée 20B et appuyer sur le bouton-poussoir 72 jusqu a ce que le chariot soit en position de retrait maximum.

En cas de besoin, le dispositif peut être arrêté au cours du traitement en appuyant sur le boutonpoussoir d'arrêt d'urgence 55.

On notera que pour faciliter la tâche du praticien, certains ou l'ensemble des organes de réglage 69, 70, 91, 93 et 105 peuvent être ajustés de façon définitive en usine, le praticien n'ayant plus dans ce dernier cas qu'à positionner les butées 20A et 20B et à régler la durée du traitement.

On notera que dans le dispositif qui vient d'être décrit, chacun de ses éléments susceptibles d'être mouillés ou rendus humides par l'eau projetée, est réalisé en matière plastique.

On a ainsi notamment les rails 6A, 6B et les montants 7A et 7B qui sont en PVC armé, et les galets 10 et 11, la barre 19, les butées 20A et 20B, les poulies 18A, 18B et 18C ainsi que le lien souple 15 qui est sous forme de ruban, qui sont en "NYLON" (marque déposée).

Dans une variante non représentée, où l'on désire émettre des jets d'eau d'une seconde façon cyclique prédéterminée pendant la course retour, on remplace les éléments connectés entre la borne 63 et les bornes 85 et 87 par des éléments similaires à ceux disposés entre la borne 62 et les bornes 85 et 87. Dans une autre variante, où l'on veut avoir le choix entre un jet fixe et un jet cyclique pendant la course retour, on prévoît de disposer dans le bloc 42 un commutateur dont l'entrée est reliée à la borne 63, une première sortie à des éléments similaires à ceux montrés sur la figure 6 entre les bornes 62 et 85, 87, et une deuxième sortie à des éléments similaires à ceux montrés entre les bornes 63 et 85, 87.

De nombreuses autres variantes sont possibles, on peut notamment prévoir de piloter la vanne motorisée 30 avec des manocontacts plutôt qu'avec un détecteur d'ouverture minimum et un temporisateur fixant l'ouverture maximum ; ou bien prévoir pour piloter le moteur 4 un compteur de rotation plutôt que le détecteur 24, ce compteur de rotation permettant également de prévoir avec des moyens relativement simples que la partie du mouvement de va-et-vient du chariot pendant laquelle on émet des jets cycliques, soit différente de la course aller ou de la course retour. Avec un tel compteur, on peut également prévoir qu'à la fin du traitement, le chariot revienne automatiquement en position de retrait maximum, sa progression n'étant pas bloquée par une butée telle que 20A ou 20B.

On notera qu'une variante simplifiée du dispositif qui vient d'être décrit, sans le bloc 42 et avec une vanne manuelle à la place de la vanne 30, peut être intéressante dans certains cas, cette variante permettant en effet de réaliser avec des jets à intensité fixe, une douche pénetrante sous forte pression où le lavage de personnes âges ou handicapées sous faible pression.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux exemples qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toutes les variantes que l'homme du métier pourra déterminer.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Dispositif hydrothérapique, caractérisé en ce qutil comporte au moins une buse (2A, 2B) de projection d'eau, des moyens (3, 4, 6A, 6B, 15, 17, 18A, 18B, 18C, 20A, 20B, 24, 41) d'entraînement à va-et-vient de la buse suivant un trajet prédéterminé, et des moyens (30, 31, 42) d'alimentation en eau de la buse adaptés à faire varier de façon cyclique prédéterminée l'intensité du jet émis, pendant au moins une partie dudit trajet.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux buses (2A, 2B) montées sur les mêmes moyens d'entraînement et reliées au mêmes moyens d'alimentation en eau, adaptées à traiter respectivement une partie droite et une partie gauche d'une zone prédéterminée du corps du patient.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte pour chaque buse des moyens (26, 27A, 27B, 28A, 28B, 29) de réglage de positionnement permettant d'ajuster l'éloigne- ment de la buse et la direction du jet par rapport à une partie prédéterminée du corps du patient.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement comportent des moyens (20A, 20B) de réglage de fin de course, pour au moins une course du mouvement de va-et- vient.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement comportent des moyens (67, 68, 69, 70) de réglage de la vitesse de déplacement, pour au moins une course du mouvement de va-et-vient.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce lesdits moyens d'entraînement comportent un chariot porte-buse (3), des moyens (6A, 6B) de guidage du chariot, un moteur (4) d'entraînement du chariot, et un bloc (41) de commande du moteur, relié à au moins un détecteur de fin de course (24), adapté à inverser le sens de rotation du moteur chaque fois qu'une fin de course est détectée, le moteur d'entraînement (4) étant placé à distance du chariot (3) et coopérant avec celui-ci par l'intermédiaire de moyens de liaison mécanique (15, 17, 18A, 18B, 18C), chaque détecteur de fin de course étant également placé à distance du chariot.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte une butée mécanique (20A, 20B) à chaque bout de course du chariot, adaptée à bloquer la progression de ce dernier ; et en ce que le moteur (4) d'entraînement du chariot est monté sur une platine mobile (12) retenue par un ressort (14) de façon à adopter une position d'équilibre quand le moteur entraîne le chariot, et à se déplacer pour enclencher un détecteur de fin de course (24) si la progression du chariot est bloquée.

8. Dispositif selon 1 une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison mécanique entre le moteur d'entraînement et le chariot comportent un lien souple (15) enroulé dans un premier sens sur une première portion (16) d'un tambour double (17) mis en rotation par le moteur (4), quittant cette première portion pour longer les moyens de guidage (6A, 6B) jusqu'à une poulie d'extrémité (18B) à partir de laquelle il revient en longeant à nouveau les moyens de guidage jusqu'à une deuxième portion (21) du tambour (17) où il s'enroule en sens inverse, le chariot (3) étant solidarisé au lien souple (15) entre la première portion (16) du tambour et la poulie d'extrémité (18B).

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que chacun de ses éléments susceptibles d'être mouillés ou rendus humides par l'eau projetée, est realisé en matière plastique.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement de la buse comportent un chariot porte-buse (3) guidé le long du support par des moyens de guidage (6A, 6B, 7A, 7B) reposant sur le sol.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite partie du trajet pendant laquelle les moyens d'alimentation en eau (30, 42, 43, 89) font varier l'intensité du jet émis de façon cyclique prédéterminée, correspond à une course du mouvement de va-et-vient.

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que pendant la seconde course du mouvement de va-et-vient, les moyens d'alimentation en eau (30, 42, 43, 89) fixent l'intensité du jet émis à une valeur prédéterminée.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que pendant la seconde course du mouvement de va-et-vient, les moyens d'alimentation en eau font varier l'intensité du jet émis d'une seconde de façon cyclique prédéterminée.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce lesdits moyens d'alimentation en eau comportent des moyens (90, 91) de réglage d'au moins l'une des valeurs maximale et minimale entre lesquelles varie de façon cyclique l'intensité du jet d'eau émis.

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce lesdits moyens d'alimentation en eau comportent des moyens (92, 93) de réglage de la fréquence des cycles de variation du jet d'eau émis.

16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce lesdits moyens d'alimentation en eau comportent une source d'eau sous pression, une vanne motorisée (30) interposée entre la source d'eau et la ou les buse(s), et un bloc (42) de commande du moteur (43) de la vanne.

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que la vanne motorisée (30) comporte un détecteur (89) d'une ouverture minimum, le bloc (42) de commande de son moteur (43) étant relié à ce détecteur et adapté, pendant ladite partie du trajet de la buse où l'intensité du jet émis doit varier de façon cyclique, à actionner ledit moteur dans le sens de la fermeture jusqu'à ce que soit détectée l'ouverture minimum, puis à actionner le moteur dans le sens de l'ouverture pendant un laps de temps prédéterminé au bout duquel le moteur est actionné dans le sens de la fermeture jusqu'à ce que soit détectée l'ouverture minimum, et ainsi de suite.

18. Dispositif selon la revendications 17, caractérisé en ce le bloc de commande (42) est adapté, pendant une partie du trajet de la buse où l'intensité du jet émis doit être fixée à une valeur prédéterminée, à actionner ledit moteur dans le sens de la fermeture jusqu'à ce que soit détectée l'ouverture minimum, puis à actionner le moteur (43) dans le sens de l'ouverture pendant un laps de temps prédéterminé au bout duquel le moteur est arrêté.

19. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de temporisation (50, 57) pour arrêter son fonctionnement au bout d'un laps de temps prédéterminé.