FR2667499A1 - Implant dentaire. - Google Patents

Abstract

L'implant dentaire sous forme d'un corps cylindrique apte à recevoir différentes têtes spécifiques, est remarquable en ce que le corps (1) présente sur sa périphérie, en totalité ou en partie, des agencements (1a) aptes, d'une part, à assurer sa mise en place dans la gencive sans taraudage et, d'autre part, à favoriser la résistance à la compression ainsi que la résistance à l'arrachement, tout en multipliant la surface de liaison pour l'ostéointégration avec des effets anti-rotatoires.

Description

Implant dentaire.

Il est connu d'utiliser des implants dentaires, généralement sous forme d'un corps cylindrique adapté pour recevoir successivement différentes têtes spécifiques pour la mise en place, en phase terminale, d'une prothèse.

La mise en place et le maintien en position de l'implant dans l'os alvéolaire pose certains problèmes.

Généralement, il est nécessaire de procéder à un taraudage qui s 'avère etre très délicat à réaliser. En outre, ce taraudage est susceptible de mutiler, parfois d'une manière importante, l'os alvéolaire. Enfin, la fixation obtenue ne donne pas entièrement satisfaction, des risques de mobilités ne sont pas exclus.

L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients, d'une manière sûre et efficace.

Pour résoudre le problème posé d'assurer, d'une part, une mise en place facile de l'implant sans risque de mutiler l'os et, d'autre part, un maintien sûr et efficace dans le temps, le corps de l'implant, selon l'invention, présente sur sa périphérie, en totalité ou en partie, des agencements aptes, d'une part, à assurer sa mise en place dans l'os sans taraudage et, d'autre part, à favoriser la résistance à la compression ainsi que la résistance à l'arrachement, tout en multipliant la surface de contact pour l'ostéointégration.

Avantageusement, les agencements du corps sont constitués par des parties annulaires en creux et en relief. Plus particulièrement, les parties annulaires en creux et en relief sont constituées par des microfiletage.

Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de faciliter l'évacuation du sang et autres liquides résiduels au moment de la pose. Un tel problème est résolu en ce que le corps présente, le long de ses génératrices, des stries longitudinales dont le profil et la section sont déterminés pour faire office de canaux d'évacuation. Ces stries présentent en outre, l'avantage d'exercer un effet anti-rotatoire.

Pour résoudre le problème posé de favoriser l'ostéointégration et ltancrage, l'implant présente des ouvertures établies de part en part dans l'épaisseur du corps.

Avantageusement les ouvertures sont concourantes et peuvent être décalées angulairement de 900, 1200 ou 1800.

Ces ouvertures ont également un effet anti-rotatoire.

Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est d'assurer d'une manière très précise, la fixation des différentes têtes spécifiques, quelles que soient leurs fonctions. Un tel problème est résolu en ce que le corps présente un chambrage interne prolongé coaxialement par un trou taraudé pour autoriser, en combinaison, le centrage, l'appui et la fixation des différentes têtes spécifiques qui présentent des agencements complémentaires.

A noter que parmi ces différentes têtes spécifiques, l'implant peut recevoir une tête standard et universelle dont la forme et les agencements permettent la pose de prothèses fortement inclinées, sans pour autant affecter le maintien de l'implant.

Pour résoudre le problème de favoriser l'assemblage mécanique des éléments, tout en ayant la double propriété d'améliorer l'ostéointégration et de favoriser la tenue dans le temps, par une meilleure résistance à l'usure et au descellement, l'implant est exécuté en titane revêtu ou non d'un traitement du type hydroxyopathite ou d'une couche de carbone amorphe dur. On prévoit également d'assurer un traitement par implantation ionique qui, outre l'amélioration de la résistance à la fatigue, offre une importante résistance connue sous le nom de "freting" correspondant à une usure par micro-déplacement. Il en résulte une amélioration de la tenue de l'implant dans le temps.

L'invention est exposée, ci-après plus en détail à l'aide des dessins annexés, dans lesquels
La figure 1 est une vue extérieure de face de l'implant équipé de la tête universelle.

La figure 2 -est une vue en coupe longitudinale du corps de l'implant.

La figure 3 est une vue en coupe transversale considérée selon la ligne 3-3 de la figure 2.

Les figures 3 bis et 3 ter sont des vues semblables à la figure 3 montrant d?autres dispositions angulaires des ouvertures.

La figure 4 est une vue en coupe longitudinale de l'implant équipé d'une tête spécifique sous forme, dans l'exemple illustré, d'une vis bouchon de cicatrisation.

La figure 5 est une vue en coupe longitudinale de la tête standard et universelle.

La figure 6 est une vue en coupe longitudinale de l'implant équipé de la tête standard universelle.

La figure 6 bis montre différentes orientations angulaires possibles de l'implant équipé de la tête universelle.

Les figures 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 et 16 montrent l'impaction de l'implant selon l'invention équipé successivement de différentes têtes spécifiques, en vue de la mise en place de la prothèse dentaire.

De manière connue, l'implant se présente sous la forme d'un corps cylindrique (1) agencé pour recevoir différentes têtes spécifiques, au fur et à mesure de l'évolution, pour la mise en place définitive de la prothèse dentaire. A titre d'exemple indicatif nullement limitatif, ces différentes têtes spécifiques peuvent être constituées d'une vis bouchon de cicatrisation, d'une tête d'implant, d'une vis bouchon de tête en attente de prothèse, d'un ensemble d'éléments de transferts et de construction pour le prothésiste. De telles têtes spécifiques ne sont pas décrites en détail, car elles ne font pas partie de l'objet spécifique de l'invention et peuvent présenter différentes formes et variantes d'exécution.

Selon une caractéristique à la base de l'invention, le corps (1) de l'implant présente sur sa périphérie, en totalité ou en partie, des agencements (ta) déterminés pour assurer la mise en place de l'implant dans la gencive, sans nécessiter une opération de taraudage. En outre, ces agencements sont conformés pour favoriser la résistance à la compression ainsi que la résistance à l'arrachement, tout en ayant pour objectif de multiplier la surface de liaison pour favoriser l'ostéointégration.

Ces agencements (la) sont constitués par des parties annulaires formées respectivement en creux et en relief sur la périphérie du corps de l'implant.

Avantageusement, ces parties en creux et en relief résultent d'un micro-filtage (la) (figure 1). Ce microfiltage peut présenter différents profils appropriés, compte-tenu du problème posé à résoudre.

Comme il sera indiqué dans la suite de la description, il apparait donc que la mise en place de l'implant s'effectue par un simple forage. A noter que la base (nid) du corps (t) constitue une partie convenablement profilée pour favoriser l'introduction de l'implant.

Suivant une autre caractéristique, le corps (t) présente le long de ses génératrices, des stries longitudinales (lb) dont le profil en section est déterminé pour faciliter l'évacuation du sang et autres liquides résiduels. Ces stries (lb) assure également un effet anti-rotatoire de l'implant dans les deux sens.

A noter que le micro-filtage (la) et les stries (lb) sont exécutés seulement sur une partie de la longueur du corps, notamment au niveau de sa partie inférieure.

L'ensemble du micro-filtage et des stries est exécuté par usinage sans dépôts fragilisants, tel que céramique et plus particulièrement par micro-billage.

Le corps (î) de l'implant présente à sa base, des ouvertures débouchantes (toc) pour améliorer l'ostéointégration, tout en favorisant l'ancrage. Comme le montrent les figures 2 et 3 par exemple, ces ouvertures (tic) sont de forme oblongue, en étant au nombre de quatre et décalées angulairement de 900. A la figure 3 bis les ouvertures (tic) sont décalées de 1200, tandis qu a la figure 3 ter, elles sont décalées de 1800.

Suivant une autre caractéristique, le corps de llimplant présente un chambrage interne (le) prolongé coaxialement par un taraudage (if) pour autoriser en combinaison, le centrage, l'appui et la fixation des différentes têtes spécifiques qui présentent des agencements complémentaires. Dans l'exemple illustré figure 4, l'implant est équipé d'une vis bouchon de cicatrisation (2). Cette vis présente, compte-tenu des agencements internes précités du corps, une portée filetée (2a) apte à être vissée dans le trou taraudé (1f) et une portée circulaire de centrage (2b) apte à coopérer dans le chambrage interne (le).Bien évidemment et comme indiqué, les agencements internes du corps (le) et (if) permettent la fixation de tous types de têtes spécifiques couramment employés et nécessaires à la mise en place définitive de la prothèse en fonction du cas pathologique rencontré. La vis bouchon (2), d'une manière préférée, est en métal ou en produit de synthèse.

A noter, comme le montre la figure 5, que parmi ces différentes têtes spécifiques, l'implant (1) peut recevoir une tête standard et universelle (3) dont la forme et les agencements permettent la pose de prothèses fortement inclinées, sans pour autant affecter la prise de l'implant. On renvoie à la figure 6 bis qui montre différents montages angulaires possibles (A) et (B) de l'implant (1) équipé de la tête universelle (3).

Comme précédemment, la tête (3) présente une portée filetée (3a) apte à être vissée dans le trou taraudé (lof) du corps de l'implant et une portée circulaire (3b) apte à coopérer dans le chambrage interne (le).

On prévoit de revêtir les différentes pièces de liaison par tous types de matières aptes à modifier l'aspect des parties afférentes. A titre d'exemple, ces matières peuvent être de l'or, de l'alumine, du zircone, de la porcelaine, de la résine...

Avantageusement, llimplant est réalisé en titane pur. On prévoit en outre, de revêtir le corps d'un traitement du type hydroxyopathite, ou bien d'un traitement sous forme d'une couche de carbone amorphe dur.

Eventuellement, le corps peut être traité par implantation ionique.

On analyse ci-après, la mise en place de l'implant selon l'invention, en se référant plus particulièrement aux figures 7 à 16 des dessins.

La figure 7 montre l'incision de la gencive.

La figure 8 montre l'arasement de la crête.

La figure 9 montre le préperçage au moyen d'un foret.

La figure 10 montre le perçage au moyen d'un gabarit (7) correspondant aux dimensions de l'implant.

La figure 11 montre la mise en place de l'implant (1) dans le trou préalablement perçé, c'est-à-dire sans opération de taraudage. A noter que l'implant est équipé de la vis bouchon de cicatrisation (2).

La figure 12 montre la mise en nourice de l'implant après avoir suturé la gencive.

La figure 13 montre le remplacement de la vis (2) par la tête d'implant (3).

La figure 14 montre la prise d'empreinte au moyen d'une tige transfert (4).

La figure 15 montre la présentation de la vis (5) dans la tête (3).

La figure 16 montre la mise en place de la prothèse (6) sur l'implant (î).

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier, on souligne et on rappelle
# la simplification de pose résultant d'un simple forage pour la mise en place de l'implant évitant ainsi toute opération de taraudage,
# l'augmentation de la surface de liaison pour l'ostéointégration par la réalisation du micro-filetage à formes spécifiques.

# l'évacuation du sang et autres liquides résiduels lors de la pose, compte-tenu des stries longitudinales,
# la possibilité de monter tous types de têtes spécifiques, quelles que soient leurs formes et la nature des matériaux les composant,
# la solidité de l'implant qui ne peut se casser ou se briser à la pose ou après la pose, compte-tenu de sa réalisation en titane, en en cas de réintervention, il est facile de supprimer llimplant par reperçage éventuel,
# l'instrumentation de pose est réduite, engendrant un coût modéré et une intervention rapide.

Claims (9)

REVENDICATIONS
1. -1- Implant dentaire sous forme d'un corps cylindrique apte à recevoir différentes têtes spécifiques, caractérisé en ce que le corps (1) présente sur sa périphérie, en totalité ou en partie, des agencements (la) aptes, d'une part, à assurer sa mise en place dans la gencive sans taraudage et, d'autre part, à favoriser la résistance à la compression ainsi que la résistance à l'arrachement, tout en multipliant la surface de liaison pour l'ostéointégration avec des effets anti-rotatoires.
2. -2- Implant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les agencements (la) du corps (1) sont constitués par des parties annulaires en creux et en relief.
3. -3- Implant selon la revendication 2, caractérisé en ce que les parties annulaires (la) en creux et en relief sont constituées par des micro-filetage.
4. -4- Implant selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (1) présente, le long de ses génératrices, des stries longitudinales (lb) dont le profil et la section sont déterminés pour faire office de canaux d'évacuation avec des effets anti-rotatoires.
5. -5- Implant selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il présente des ouvertures (tic) établies de part en part dans l'épaisseur du corps et aptes à favoriser l'ostéointégration et l'ancragre.
6. -6- Implant selon la revendication 5, caractérisé en ce que les ouvertures (tic) sont concourantes et décalées angulairement de 90 , 120 et 1800.
7. -7- Implant selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (1) présente un chambrage interne (le) prolongé coaxialement par un trou taraudé (lof) pour autoriser, en combinaison, le centrage, l'appui et la fixation des différentes têtes spécifiques qui présentent des agencements complémentaires.
8. -8- Implant selon la revendication 7, caractérisé en ce que certaines têtes spécifiques sont constituées par une tête standard et universelle (3) dont la forme et les agencements permettent la pose de prothèses fortement inclinées.
9. -9- Implant selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est exécuté en titane revêtu ou non d'un traitement du type hydroxyopathite ou d'une couche de carbone amorphe dur.