FR2962642A1 - Implant dentaire et dispositif d'entrainement en rotation dudit implant dentaire - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un implant dentaire (1) comportant : - une partie inférieure (2), dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire ; - une partie supérieure (3), dite pilier, destinée à recevoir une prothèse dentaire. Ladite partie supérieure (2) comporte, sur son pourtour, au moins une entaille (4) apte à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation dudit implant dentaire (1), ladite entaille (4) s'étendant selon la direction axiale (X) dudit implant dentaire (1). L'implant dentaire selon l'invention trouve une application particulièrement intéressante dans le domaine de la chirurgie implantaire.

Description

IMPLANT DENTAIRE ET DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT EN ROTATION DUDIT IMPLANT DENTAIRE

L'invention se rapporte à un implant dentaire et à un dispositif d'entrainement de cet implant dentaire, lequel est destiné à être implanté dans le tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire. Un implant dentaire monobloc comporte, usuellement, une première partie formant un corps d'implant extérieurement fileté de manière à pouvoir être immobilisée dans le tissu osseux de la mandibule ou du maxillaire et une deuxième partie, dite pilier, prolongeant le corps d'implant. Lorsque l'implant dentaire est positionné dans l'os mandibulaire ou maxillaire, le pilier fait saillie dans la cavité buccale pour pouvoir recevoir une prothèse dentaire.

Le pilier possède une forme conique dont la base se situe au niveau de la partie supérieure du corps d'implant et comporte habituellement des méplats d'entraînement sur son pourtour extérieur. Ces méplats permettent, au moyen d'un outil d'entraînement en rotation formé par une clé appropriée, de visser le corps d'implant dans le tissu osseux mandibulaire ou maxillaire. Le pilier a pour fonction de soutenir la prothèse dentaire et de reprendre les efforts générés lors de la mastication. De ce fait, pour ne pas fragiliser le pilier, les méplats sont réalisés sur une faible hauteur. Cette faible hauteur est imposée en outre par la forme conique du pilier.

Pour visser le corps d'implant dans le tissu mandibulaire ou maxillaire, un couple de rotation important est exercé par un outil au niveau du pilier. La combinaison d'une faible surface d'appui formée par les méplats et d'un couple important exercé sur cette faible surface d'appui, entraîne bien souvent le glissement de l'outil.

En conséquence, le glissement de l'outil génère une usure prématurée des méplats empêchant un vissage total du corps d'implant dans le tissu osseux mandibulaire ou maxillaire.

En outre, lorsque l'outil glisse, celui-ci peut venir au contact d'un tissu formant la cavité buccale et générer un hématome voire une coupure de ce tissu. On connaît également des implants dentaires dont le pilier est traversé, sur une partie de sa hauteur, par un puits de section polygonale. Ce puits de section polygonale est destiné à recevoir un outil d'entraînement en rotation de forme complémentaire pour assurer le vissage du corps d'implant dans le tissu osseux mandibulaire ou maxillaire. Pour éviter que ce puits fragilise le pilier, le puits présente un faible diamètre et une faible profondeur. Malheureusement, ces petite dimensions rendent difficile le vissage du corps d'implant dans le tissu osseux de la mandibule ou du maxillaire. Il est fréquent que, lors de son utilisation, l'outil d'entraînement en rotation glisse et sorte de son logement formé par le puits de section polygonale.

Par ailleurs, comme la transmission du couple de rotation est réalisée au niveau supérieur du pilier présentant une faible section, le pilier subit généralement une flexion favorisant le glissement de l'outil hors de son logement. Une flexion trop importante du pilier peut être la source d'une déformation non réversible de celui-ci empêchant le positionnement ultérieur d'une prothèse dentaire. De surcroît, le glissement de l'outil entraîne une usure prématurée de la section polygonale du puits empêchant le vissage total du corps d'implant dans le tissu osseux de la mandibule ou du maxillaire.

En outre, comme pour la solution précédemment décrite, lorsque l'outil ripe et sort de son logement, celui-ci peut venir au contact d'un tissu formant la cavité buccale et générer un hématome voire une coupure de ce tissu. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un implant dentaire et un outil d'entraînement en rotation de cet implant dentaire permettant de résoudre les problèmes précités. En outre, l'invention vise à fournir un implant dentaire et un outil d'entraînement apte à entraîner en rotation cet implant dentaire permettant un vissage de l'implant dentaire de façon efficace et sécurisée pour le patient sans que le pilier ne subisse une quelconque déformation. A cette fin, l'objet de l'invention porte sur un implant dentaire comportant : - une partie inférieure, dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire ; - une partie supérieure, dite pilier, destinée à recevoir directement ou indirectement une prothèse dentaire ; ledit implant dentaire étant caractérisé en ce que ladite partie supérieure comporte, sur son pourtour, au moins une entaille apte à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation dudit implant dentaire, ladite entaille s'étendant selon la direction axiale dudit implant dentaire. On entend par entaille, un retrait de matière effectué dans la partie supérieure. Une telle entaille, se différencie d'une surface plane en ce qu'elle est adaptée pour recevoir une pièce comme par exemple un pion. En d'autres termes, on entend par entaille un emplacement ou logement dans lequel vient s'insérer une pièce. Une telle entaille possède préférentiellement une section de forme cylindrique.

De façon non limitative, l'entaille peut être formée par une goulette, une rainure ou un sillon. L'entaille que comporte le pilier permet d'entraîner en rotation, au moyen d'un dispositif d'entraînement en rotation coopérant avec ladite entaille, l'implant dentaire de façon sûre et efficace. Comme l'entaille ne se situe pas au sommet du pilier mais sur toute sa hauteur, lorsqu'un couple est exercé sur l'implant dentaire au moyen d'un dispositif d'entraînement en rotation, le pilier ne subit aucune flexion. Dans une telle réalisation, l'outil d'entraînement en rotation de l'implant dentaire ne risque pas de glisser. En outre, le pilier ne risque pas de subir une déformation non réversible empêchant le positionnement ultérieur d'une prothèse dentaire. Par ailleurs, comme le pilier n'est pas excessivement aminci, ce dernier conserve une masse nécessaire à la reprise des efforts de mastications qui lui sont appliqués. Outre les caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, l'implant dentaire selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques supplémentaires ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement réalisables : - ladite au moins un entaille que comporte ladite partie supérieure se poursuit au travers d'une partie de ladite partie inférieure. Cette caractéristique permet d'accroître la surface d'entraînement en rotation de l'implant dentaire. Ainsi, le dispositif d'entrainement en rotation coopère également avec la partie inférieure diminuant de ce fait, les efforts de rotation générés sur la partie supérieure. Il s'ensuit que dans une telle réalisation, les efforts de flexions exercés sur la partie supérieure sont diminués. - ledit entaille présente un diamètre compris entre 0,8 et 2,5 mm ; - ledit implant dentaire comporte trois entailles s'étendant selon la direction axiale dudit implant dentaire ; - chaque entaille est espacée d'une entaille voisine d'un angle de 120°. L'invention porte également sur un dispositif d'entraînement en rotation d'un implant dentaire selon l'une des revendications précédentes, ledit dispositif d'entraînement en rotation comportant : - un corps apte à recevoir ladite partie supérieure dudit implant dentaire ; - au moins un pion apte à coopérer avec ladite au moins une entaille dudit implant dentaire. Selon deux réalisations différentes, ledit pion : - fait saillie au-delà dudit corps ; ou - se situe à l'intérieur dudit corps. De façon à coopérer avec une des réalisations conforme à un implant dentaire selon l'invention, ledit dispositif d'entraînement en rotation comporte trois pions, ledit implant dentaire comportant trois entailles, chaque pion étant apte à s'insérer dans une entaille. Dans une telle réalisation, chaque pion est espacé d'un pion voisin d'un angle de 120°.

Selon une réalisation avantageuse d'un dispositif d'entraînement en rotation conforme à l'invention, ledit corps et ledit ou lesdits pion(s) forme(nt) un ensemble monobloc. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est donnée ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées ci-jointes parmi lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective d'un implant dentaire selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus d'un implant dentaire conforme à celui représenté sur la figure 1 ; - la figure 3 est un agrandissement d'une partie de l'implant dentaire illustré sur la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un dispositif d'entraînement en rotation d'un implant dentaire conforme à l'invention ; - la figure 5 est une vue en coupe AA du dispositif d'entrainement en rotation représenté sur la figure 4 ; - la figure 6 est une variante d'un dispositif d'entraînement en rotation conforme à l'invention. 25 Pour des raisons de clarté, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique. En outre, les éléments identiques qui se retrouvent sur différentes figures portent les mêmes références. La figure 1 représente une vue en perspective d'un implant dentaire 30 1 conforme à l'invention comportant notamment : 20 - une partie inférieure 2, dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire ; - une partie supérieure 3, désignée également par le terme pilier, destinée à recevoir une prothèse dentaire, la partie supérieure 3 étant destinée à recevoir directement ou indirectement une prothèse dentaire. Dans le cas où la partie supérieure 3 est destinée à recevoir indirectement une prothèse dentaire, une pièce intermédiaire, par exemple de type correctrice d'axe, peut être positionnée entre la partie supérieure 3 et la prothèse dentaire. - trois entailles 4 (seulement deux sont visibles). Plus précisément, la partie supérieure 3 est munie sur son pourtour de trois entailles 4 s'étendant de manière longitudinale dans la direction axiale X du corps de l'implant dentaire 1.

Dans l'exemple, chaque entaille 4 forme une goulette apte à coopérer avec un pion d'un dispositif d'entraînement en rotation conforme à l'invention décrit ultérieurement. Chaque entaille 4 (ou goulette) possède de préférence un diamètre compris entre 0,8 et 2,5 mm. A son extrémité supérieure 5, la partie inférieure 2 se poursuit par un tronc de cône 6 s'évasant en direction de la partie supérieure 3. La partie inférieure 2 est extérieurement filetée sensiblement sur toute sa longueur de façon à pouvoir être immobilisée par vissage dans le tissu osseux de la mandibule ou du maxillaire Un implant dentaire 1 ainsi conformé peut avantageusement être mis en place dans un forage préalablement réalisé dans un tissu osseux mandibulaire ou maxillaire, ce forage étant préférentiellement d'un diamètre légèrement inférieur au diamètre de la partie inférieure 2. Le forage permet de guider l'implant dentaire 1 lors de son vissage, au fur et à mesure que la partie inférieure 2 se fraie un chemin.

Lors du vissage, le tronc de cône 6 peut venir expansé la zone corticale de l'os mandibulaire ou maxillaire assurant de ce fait un bon maintien. Lorsque l'implant dentaire 1 est positionné dans l'os mandibulaire ou maxillaire, la partie supérieure 3 fait saillie dans la cavité buccale (non représentée) pour pouvoir recevoir un dispositif dentaire extérieur comme par exemple une prothèse dentaire. De façon non limitative, deux réalisations de l'implant dentaire 1 selon l'invention sont comparées ci-dessous : - une première réalisation consiste à réaliser chaque entaille 4 uniquement sur le pourtour de la partie supérieure 3 ; - une deuxième réalisation consiste à prolonger chaque entaille 4 de telle sorte que chaque entaille 4 traverse au moins une partie de la partie inférieure 2 de l'implant dentaire 1. Cette caractéristique permet d'accroître la surface d'entraînement en rotation de l'implant dentaire 1. Comme représenté sur la figure 3, on notera que selon la deuxième réalisation chaque entaille 4 comporte deux parties : - une première partie 7 formant une goulette, cette première partie 7 étant située le long du pourtour de la partie supérieure 4 de l'implant dentaire 1 et s'étendant selon la direction axiale X de l'implant dentaire 1 ; et - une deuxième partie 8 formant un cylindre, cette deuxième partie 8 étant située dans la partie inférieure 2. L'invention porte également sur un dispositif d'entraînement 10 en rotation d'un implant dentaire 1. Le dispositif d'entraînement 10 en rotation illustré sur la figure 4 est destiné à coopérer avec un implant dentaire 1 conforme à ceux décrits précédemment à l'appui des figures 1 à 3.

Le dispositif d'entraînement 10 en rotation représenté sur la figure 4 comporte notamment : un corps 11 présentant un évidement 12 de forme sensiblement complémentaire à la partie supérieure 3 de l'implant dentaire 1 ; trois pions 13, chaque pion 13 étant apte à s'insérer dans une des trois entailles 4 de l'implant dentaire 1.

Il convient de noter que dans la réalisation illustrée sur les figures 4 et 5, les trois pions 13 font saillie au-delà du corps 11 du dispositif d'entraînement 10. Par ailleurs, l'évidement 12 est destiné à recevoir la partie supérieure 3 de l'implant dentaire 1 et les pions 13 sont destinés à coopérer avec les entailles 4 que comporte l'implant dentaire 1 de façon à permettre le vissage de ce dernier dans un le tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire. Outre le fait d'avoir une prise directe des pions 13 dans les entailles 4, cette modalité permet la mise en place d'un implant dentaire 1 là ou une clé de vissage extérieure coopérant avec des méplats est rendu difficile voir impossible par la présence de dents biologiques ou prothétiques adjacentes. L'outil d'entraînement 10 en rotation illustré sur la figure 5 est adapté pour coopérer avec un implant dentaire 1 conforme à la deuxième réalisation de l'implant dentaire 1 illustré sur la figure 3. En conséquence, on peut noter que les pions 13 comportent deux parties : - une partie interne 14 destinée à venir au contact de la première partie 7 de l'entaille 4 formant une goulette, laquelle goulette est située le long de la partie supérieure 3 de l'implant dentaire 1 ; et - une partie externe 15. destinée à être insérée dans la deuxième partie 8 de l'entaille 4 située dans la partie inférieure 2 de l'implant dentaire 1. Avantageusement, la combinaison de la partie interne 14 coopérant avec une goulette 7 et de la partie externe 15 coopérant avec un orifice 8 cylindrique permet d'accroître la surface d'entraînement de l'implant dentaire 1 évitant ainsi un glissement du dispositif d'entraînement 10 en rotation lors du vissage de l'implant dentaire 1. Comme illustré sur la figure 5, chaque pion 13 peut être inséré dans un orifice que comporte le corps 11 du dispositif d'entraînement 10 pour ensuite être maintenu au moyen d'une vis de blocage 16, d'une clavette ou encore d'un clip venant au contact du pion 13. Cette vis de blocage 16 assure un maintien en translation du pion 13 par rapport au corps 11. Selon une réalisation différente non illustré le ou les pion(s) 13 et le corps 11 du dispositif d'entraînement 10 en rotation forme un ensemble monobloc. Dans une réalisation encore différente d'un dispositif d'entraînement 10 en rotation selon l'invention représenté sur la figure 6, chaque pion 13 se situe à l'intérieur du corps 11. En d'autres termes, selon une telle réalisation, les pions 13 ne débordent pas du corps 11.

Chaque pion 13 d'un dispositif d'entraînement 10 en rotation conforme à celui représenté sur la figure 6 coopère exclusivement avec la première partie 7 (ou goulette) d'une entaille 4. Dans une mise en oeuvre non représentée de l'invention, l'évidement 12 est adapté pour recevoir un système de maintien de l'implant dentaire 1.

Un tel système de maintien peut être formé par un élastomère. Ce système de maintien est utilisé pour maintenir l'implant dentaire 1 lors de son positionnement. De façon non limitative, ce système de maintien peut être maintenu au moyen d'une vis de blocage, d'un clip ou encore d'une clavette.

L'implant dentaire 1 peut être réalisé en titane, ou tout autre matériau biocompatible chirurgicalement acceptable. En outre, grâce à l'invention on réalise une prise directe du dispositif d'entraînement en rotation avec l'implant dentaire sans qu'il ne soit nécessaire d'utiliser une pièce intermédiaire.

En sus, la forme tronconique de la partie supérieure permet un emboitement et un guidage optimum d'un dispositif d'entraînement en rotation conforme à l'invention par rapport à l'implant dentaire 1. Il ressort de la description que l'implant dentaire 1 selon l'invention trouve une application particulièrement intéressante dans le domaine de la chirurgie implantaire. Il est entendu que l'homme du métier est à même de présenter différentes variantes de l'implant dentaire 1 selon l'invention ou du dispositif d'entraînement 10 en rotation de cet implant dentaire 1, notamment en ce qui concerne la forme et/ou le positionnement des entailles 4, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Implant dentaire (1) comportant : - une partie inférieure (2), dite corps d'implant, destinée à être solidarisée dans un tissu osseux d'une mandibule ou d'un maxillaire ; - une partie supérieure (3), dite pilier, destinée à recevoir une prothèse dentaire ; ledit implant dentaire (1) étant caractérisé en ce que ladite partie supérieure (2) comporte, sur son pourtour, au moins une entaille (4) apte à coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation dudit implant dentaire (1), ladite entaille (4) s'étendant selon la direction axiale (X) dudit implant dentaire (1).
2. 2. Implant dentaire (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que ladite au moins une entaille (4) se poursuit au travers d'une partie de ladite partie inférieure (2).
3. 3. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que ladite entaille (4) présente un diamètre compris entre 0,8 et 2,5 mm.
4. 4. Implant dentaire (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte trois entailles (4) s'étendant selon ladite direction axiale (X) dudit implant dentaire (1).
5. 5. Implant dentaire (1) selon la revendication 4 caractérisé en ce que chaque entaille (4) est espacée d'une entaille (4) voisine d'un angle de 120°.
6. 6. Dispositif d'entraînement (10) en rotation d'un implant dentaire (1) selon l'une des revendications précédentes, ledit dispositif d'entraînement (10) en rotation comportant : - un corps (11) apte à recevoir ladite partie supérieure (3) dudit implant dentaire (1) ; - au moins un pion (13) apte à s'insérer dans ladite au moins une entaille (4) dudit implant dentaire (1).
7. 7. Dispositif d'entraînement (10) selon la revendication précédente caractérisé en ce que ledit pion (13) fait saillie au-delà dudit corps (11).
8. 8. Dispositif d'entraînement (10) selon l'une des revendications 6 à 7, ledit implant dentaire comportant trois entailles, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte trois pions (13), chaque pion étant apte à s'insérer dans une entaille (4).
9. 9. Dispositif d'entraînement (10) selon la revendication 8 caractérisé en ce que chaque pions (13) est espacé d'un pion (13) voisin d'un angle de 120°.
10. 10. Dispositif d'entraînement selon l'une des revendications 6 à 9 caractérisé en ce que ledit corps (11) et ledit pion (13) forment un ensemble monobloc.25