FR2660684A1 - Marche pour un escalier, escalier autobloquant mettant en óoeuvre ladite marche et methode d'assemblage desdites marches. - Google Patents

Abstract

- Structures porteuses et/ou d'accès. - La présente invention concerne une marche (8) pour un escalier notamment, caractérisée en ce que les moyens de raccordement a l'ossature de l'escalier consistent en deux flasques latéraux (17) rapportés à chaque extrémité du plateau, chaque flasque (17) étant pourvu de pattes (23) rabattues vers l'extérieur du plateau, pour former au moins une main d'appui destinée à coopérer avec l'ossature de l'escalier (1) pour assurer, d'une part, le support de la marche (8) par le limon (2) et, d'autre part, son immobilisation en glissement par rapport à l'escalier. - Application aux escaliers.

Description

MARCHE POUR UN ESCALIER, ESCALIER AUTOBLOQUANT METTANT EN OEUVRE
LADITE MARCHE ET METHODE D'ASSEMBLAGE DESDITES MARCHES
La présente invention concerne le domaine technique général de la construction de structures porteuses ou d'accès dont l'édification ne présente qu'un caractère provisoire dans le temps.

L'invention concerne donc, plus particulièrement, le domaine technique relatif aux échafaudages, aux tribunes, aux podiums et scènes de spectacles, ainsi que toute structure porteuse similaire.

L'invention concerne, plus précisément, les escaliers destinés à faciliter l'accès à ces structures porteuses et concerne, non seulement l'escalier dans son ensemble, mais encore les marches d'accès.

Lors de la réalisation du montage de gradins ou tribunes, ou même tout simplement d'échafaudages de construction classique, il importe, pour l'entreprise chargée du montage, de maîtriser des contraintes de temps de montage, de volume de matériel à mettre en oeuvre et de sécurité pour le public. Le temps de montage affecte, bien évidemment, le coût de ce dernier et tout gain de productivité dans ce sens se répercute, bien évidemment, sur le coût global de l'installation.Il n'est pas indifférent de noter que La rapidité d'installation de gradins ou tribunes est un facteur d'autant plus important que, lors de grandes manifestations à caractère saisonnier les tribunes ou gradins doivent être montés dans un intervalle de temps très court, souvent la nuit même précédant la manifestation, puis démontés le lendemain et, enfin, remontés quelques jours plus tard, voire immédiatement après en un autre endroit.

Il apparaît donc que les professionnels, chargés du montage et du démontage de telles installations, sont particulièrement sensibles à l'utilisation de matériels et pièces dont l'assemblage et le démontage est particulièrement simple, rapide, fiable et robuste.

Il doit, également, être noté que les installations d'échafaudage ou les gradins des tribunes à caractère provisoire dans le temps posent, aux entreprises chargées de leur installation, un problème particulier lié au volume des divers éléments constituant ces structures. En effet, les structures porteuses, destinées à être continuellement et périodiquement montées et démontées de place en place, doivent être transportées et stockées. Cette particularité impose aux installateurs de veiller à contenir le volume de stockage et de transport dans des limites raisonnables, ce qui élimine pratiquement le recours à des dispositifs encombrants et nécessitant de nombreuses pièces.

Il doit, également, être signa lé, à ce sujet, que la multiplication des pièces éLémentaires a souvent pour conséquence d'augmenter, de manière proportionnelle, les pertes ce qui, une nouvelle fois, augmente de manière inutile les coûts de montage.

Enfin, il convient d'avoir toujours présent à l'esprit que la réalisation et le montage des structures porteuses et de leur moyen d'accès doivent satisfaire à des normes contraignantes de sécurité visant à protéger le public. De tel Les contraintes imposent, lors de la conception et du montage de telles structures, de satisfaire à des normes de stabilité et de rigidité, alors même que les structures sont destinées à être montées et démontées régulièrement et rapidement. La réalisation de telles structures doit donc, impérativement, mettre en oeuvre des moyens techniques simples, robustes et éprouvés.

Une technique largement répandue dans le montage des structures porteuses, du type gradins et tribunes comportant des escaliers d'accès, consiste à fixer l'ensemble des éléments élémentaires par simple boulonnage. De tel Les réalisations incluent un boulonnage des limons porteurs sur les gradins et tribunes, ainsi qu'un boulonnage des garde-corps sur les limons. Les marches d'accès, reliant les deux limons, sont également immobilisées individuellement sur les deux limons par boulonnage.

Une telle technique de montage peut, certes, être considérée comme apte à fournir une certaine stabilité et rigidité de L'ensemble, mais il n'en demeure pas moins qu'elle souffre d'inconvénients liés à la multiplication des points de boulonnage entraînant, à la fois, un temps de montage de l'ensemble inconsidérément allongé, ainsi qu'un volume de matériel important.

Cette technique se révèle donc conduire à un coût de montage relativement élevé, compte tenu de la main d'oeuvre nécessaire et des fournitures en matériel élevées.

IL a déjà été proposé de simplifier la méthode d'assemblage traditionnel, précédemment évoquée, en proposant un élément monobloc prémonté constitué d'un limon et d'un garde-corps.

L'élément monobloc ainsi réalisé comporte des pattes de support soudées sur le limon et destinées à servir de siège de réception pour des boulons et écrous de fixation des marches. S'il peut être considéré que cette proposition réduit le temps de montage global et donc le coût de montage et réduit sensiblement le volume des fournitures nécessaires, sans pour autant nuire globalement à la stabilité de L'ensemble, une telle proposition se révèle, cependant, insuffisante. Il s'avère, en effet, que le temps consacré au montage est toujours trop long et, partant, le coût de montage trop élevé, dans la mesure où l'immobilisation de chaque marche a toujours lieu individuellement par boulonnage.

L'objet de L'invention vise donc à fournir une marche d'escalier, ainsi qu'un escalier démontable ne présentant pas les désavantages des dispositifs de l'art antérieur et susceptible de réduire le temps de montage et de démontage de L'escalier en supprimant tout recours à une fixation par boulonnage, tout en préservant la stabilité et la rigidité de l'ensemble.

Un objet secondaire de L'invention consiste à fournir une marche et un escalier démontables dont L'assemblage peut être réalisé en un minimum de temps et sans recours à un outillage spécialisé.

Un objet supplémentaire de l'invention vise à proposer une marche et un escalier démontables dont l'assemblage et
L'immobilisation des marches est obtenu à l'aide de moyens simples et robustes.

L'invention concerne, également, une méthode d'assemblage des marches, en vue de réaliser de manière simple, rapide et sûre, un escalier, sans avoir recours à un outillage spécifique.

Les buts assignés à L'invention sont atteints à l'aide d'une marche pour un esscalier notamment comportant un plateau muni, à ses extrémités latérales, de moyens de raccordement à l'ossature d'un escalier comprenant des limons parallèles et des garde-corps, caractérisée en ce que les moyens de raccordement consistent en deux flasques latéraux rapportés à chaque extrémité du plateau, chaque flasque étant pourvu de pattes rabattues vers l'extérieur du plateau pour former au moins une main d'appui destinée à coopérer avec l'ossature de L'escalier pour assurer, d'une part, le support de la marche par le limon et, d'autre part, son immobilisation en glissement.

Les buts assignés à l'invention sont, en outre, atteints à L'aide d'un escalier démontable comprenant une structure de support sur laquelle sont montés des limons parallèles et des garde-corps munis de barreaux, ledit escalier comportant au moins une marche et étant caractérisé en ce que
- chaque marche repose sur les Limons, par
l'intermédiaire des mains d'appui et est en appui
de butée sur des moyens d'arrêt de l'ossature par
l'intermédiaire d'au moins deux mains d'appui,
- l'immobilisation des marches de l'escalier est
obtenue par emboîtement relatif de chaque marche
supérieure dans les découpes des flasques de la
marche immédiatement inférieure,
- la marche palière est immobilisée par un moyen de
verrouillage externe.

L'invention a également pour objet une méthode d'assemblage d'un escalier, du type dans laquelle on relie, par des moyens de raccordement, l'ossature de L'escalier comprenant deux limons parallèles et des garde-corps, avec une série de marches, caractérisée en ce qu'elle consiste
- à mettre en place, en premier, la marche la plus
basse, en l'emboîtant sur les deux limons par
l'intermédiaire de deux pattes rabattues formant
des mains d'appui, disposées aux extrémités de la
marche,
- à immobiliser sur les limons, contre un
glissement vers le bas de l'escalier, ladite
marche par mise en butée des mains d'appui contre
des moyens d'arrêt de L'ossature,
- à mettre ensuite en place la marche
immédiatement supérieure selon les mêmes étapes,
tout en immobilisant la marche la plus basse
contre un glissement vers le haut de l'escalier,
par emboîtement de la marche supérieure dans une
découpe de la marche la plus basse,
- à mettre ensuite en place, successivement et
individuellement, chacune des marches jusqu'à la
marche palière,
- à verrouiller en position la marche palière.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de L'objet de L'invention.

La fig. 1 montre une vue générale d'un escalier démontable conforme à L'invention.

La fig. 2 montre une vue générale en coupe d'une marche d'escalier conforme à L'invention.

La fig. 3 montre, selon une vue en coupe transversale, un détail du montage de deux marches successives sur l'ossature d'un escalier conforme à L'invention.

La fig. 3a montre, selon une coupe transversale, le montage d'une marche palière sur un module élémentaire composant
L'escalier.

Les fig. 4, 4a, 4b et 4c illustrent un montage d'un escalier conforme à l'invention à l'aide de modules élémentaires.

Les fig. 5 et 6 montrent, selon des coupes transversales des détails d'assemblage de différents modules élémentaires constituant escalier démontable conforme à l'invention.

La vue générale en perspective, représentée à la fig. 1, montre un escalier 1 conforme à l'invention et dont l'ossature est composée de deux limons parallèles 2, respectivement surmontés de deux garde-corps 3 incluant une série de barreaux 4 coiffés, à leur extrémité supérieure, par une rampe 5. Les barreaux 4 sont, de préférence, fixés, à leur partie inférieure 6, sur Le limon 2 et, à leur partie supérieure 7, sur la rampe 5 par tout moyen approprié et, notamment, par soudage dans le cas de réalisations d'escaliers métalliques, afin de constituer un ensemble monobloc.

Les deux ensembles monobloc ainsi constitués sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'une série de marches 8.

De manière classique, l'escalier 1 ainsi constitué est relié à une structure de support 9 constituée d'un assemblage de poutrelles verticales 9a et horizontales 9b auxquelles l'escalier 1 est relié. La fixation de L'escalier 1 intervient par l'intermédiaire d'éléments à mâchoires 10 assurant la liaison entre les poutrelles 9a situées à L'avant et à l'arrière de la structure de support 9. Ces éléments sont bien connus de l'homme du métier et ne seront, en conséquence, pas décrits en détail. La marche 8, représentée à la fig. 2, comprend un plateau 11, en tout matériau approprié et, par exemple, métallique, de forme sensiblement parallélépipédique, définissant un bord avant 12 et un bord arrière 13 délimitant la largeur de la marche et deux extrémités ou bords latéraux 14 dont la dimension hors tout p définit le pas de la marche 8.La rigidification de la marche est assurée par
L'intermédiaire de deux barres 15, 16, de préférence métalliques et tubulaires, fixées par tout moyen approprié et, avantageusement, par soudage, sur la face inférieure du plateau 11.

Avantageusement, les barres 15, 16 s'étendent sensiblement sur toute la largeur du plateau 11 et, respectivement, près des bords 12 et 13, de façon à constituer une barre 15 dite avant et une barre 16 dite arrière. Il est bien évident que la face supérieure du plateau 11, destinée à la montée, peut être recouverte d'un revêtement anti-dérapant, ou être munie de sculptures aptes à éviter tout glissement.

Les deux extrémités latérales 14 de la marche 8 sont munies de moyens de raccordement à la structure monobloc précédemment définie consistant en deux flasques latéraux 17 rapportés sur lesdites extrémités 14, de préférence par soudage, et s'élevant dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan d'extension de la marche 8 définie par le plateau 11.

Le flasque 17 présente un bord avant 18 s'élevant sensiblement à L'aplomb du bord avant 12 de la marche et un bord arrière 19 s'élevant sensiblement à l'aplomb du bord arrière 13 sur une première portion du flasque, puis définissant, dans la partie terminale supérieure du flasque 17, une découpe rentrante 21, avantageusement d'équerre. La hauteur du flasque 17 au-dessus du plateau 11 est croissante à partir du bord 12 définissant le nez de la marche en direction du bord arrière 13, de telle manière que le bord supérieur 22 du flasque 17 définisse une direction générale formant un angle avec le plan d'extension du plateau 11.

A partir du bord supérieur 22, le flasque 17 se prolonge par au moins une, et de préférence, trois pattes 23 rabattues vers l'extérieur du plateau 11 pour former des mains d'appui. De manière préférentielle seulement, chaque main d'appui présente une section transversale en "U" renversé présentant une âme centrale 23a s'étendant à partir du bord supérieur 22 et une aile latérale 23b s'étendant dans un plan parallèle à celui du flasque 17. En raison de la hauteur croissante du flasque 17 par rapport au plateau 11, chaque main d'appui est située à des hauteurs croissantes au-dessus du plateau 11 à partir du nez de la marche 8.

Les fig. 3 et 3a illustrent, de manière détaillée, l'assemblage de chaque marche 8 sur une structure monobloc constituée d'un limon 2 et de garde-corps incluant les barreaux 4.

Chaque marche 8 repose sur deux limons opposés et parallèles 2 par l'intermédiaire des mains d'appui 23 qui coopèrent avec les limons 2 par enveloppement du Limon, L'âme 23a constituant une surface d'appui sur Le limon 2 et l'aile 23b venant compléter l'enveloppement du limon 2 sur le côté du limon opposé au plateau 11. En raison de la disposition des mains d'appui 23 à des hauteurs régulièrement croissantes par rapport au plateau 11, il est possible, en conjuguant la pente des limons 2 avec l'inclinaison croissante des mains d'appui 23, de maintenir à
L'horizontale le plateau 11. Le glissement vers le bas des marches 8 sur les limons 2 est évité grâce à des moyens d'arrêt disposés sur les limons 2.Dans le cas le plus général, tel que cela est représenté aux fig. 3, 3a et 4, les moyens d'arrêt sont constitués de manière particulièrement simple par L'extrémité inférieure 6 des barreaux 4 contre lesquels au moins une main d'appui 23 de chaque flasque 17 vient en appui de butée.

L'immobilisation complète de chaque marche 8, c'est-à-dire également à l'encontre d'un glissement sur le limon 2 en direction du haut de L'escalier 1, est assurée par la marche immédiatement supérieure. La fig. 3 illustre L'immobilisation de la marche 81 par la marche immédiatement supérieure 82, laquelle, par appui de sa barre avant 15 contre la découpe 21 de la marche 81 assure l'immobilisation de la marche 81 contre un descellement ou un glissement éventuel vers le haut de l'escalier 1. Il n'est pas nécessaire que l'emboîtement relatif de chaque marche supérieure dans La découpe 21 des flasques 17 de la marche immédiatement inférieure soit actif, puisqu'un montage avec jeu relatif s'avère suffisant.

Il est bien évident qu'à la place des barreaux 4, tout moyen d'arrêt équivalent peut être utilisé. En particulier, il est envisageable de ménager une série de découpes, évidements ou saillies le long et sur les limons 2, de manière à constituer des moyens d'appui et d'arrêt pour les mains d'appui 23.

La fig. 3a montre une marche palière 8 en appui de butée contre un barreau 4, en vue d'éviter son glissement vers le bas, l'immobilisation contre un glissement en direction du haut de l'escalier étant assurée, de manière classique, par un système de verrouillage externe 30, du type vis-écrou reliant une main d'appui 23 au limon 2. De cette manière, L'ensemble des marches constituant L'escalier est bloqué en position.

D'autres systèmes de verrouillage sont, bien évidemment, envisageables et, en particulier, il est possible d'assurer le verrouillage de L'ensemble des marches de l'escalier en immobilisant La marche palière 8 à L'aide d'une liaison par boulonnage s'étendant entre L'extrémité inférieure 4' du barreau terminal 4" et le flasque 17. A la place d'une liai son par boulonnage il est, bien évidemment, possible d'utiliser tout moyen technique équivalent et, notamment, des goupilles.

Les fig. 4, 4a, 4b et 4c illustrent une particularité intéressante de l'invention qui consiste, à partir de structures monobloc individuelles constituées d'un limon 2, d'une série de barreaux 4 et d'une rampe 5, à constituer des éléments modulaires d'escalier. La fig. 4a montre ainsi, selon une vue latérale, un élément modulaire d'escalier, dit de base, réalisé par l'assemblage et L'immobilisation d'une série de marches 8, et par exemple six dans le cas présent, sur deux limons parallèles 2 de deux structures monobloc. La fig. 4b montre un autre élément modulaire de taille plus réduite, puisque limité à L'assemblage de deux marches de structure monobloc, la fig. 4c montrant un module terminal dans lequel la marche palière 8 est verrouillée sur le limon 2.

Les fig. 5 et 6 montrent, à titre indicatif, les moyens techniques de liaison qui peuvent être utilisés pour L'assemblage de deux éléments modulaires. La fig. 5 illustre l'assemblage de deux rampes 51 et 52 par L'intermédiaire d'un doigt 32, de forme coudée et soudé par une aile 33 sur L'extrémité de la rampe
L'aile 34, adjacente à l'aile 33, vient reposer, par sa surface inférieure, sur la section transversale du barreau 4 qui forme une portée d'appui.

Avantageusement, pour assurer la continuité de la rampe de L'escalier, le barreau 4 est soudé sur la section transversale de la rampe 51* de manière que le plan d'extension, limitant l'extrémité supérieure du barreau 4, soit situé sous le plan d'extension limitant la surface supérieure de la rampe 51. Cette disposition permet, à L'extrémité de l'aile 34, de venir en appui de butée contre la rampe 51 De préférence, également, l'aile 34 est pourvue d'une patte 35 s'étendant à partir de sa surface inférieure et destinée à venir s'insérer à l'intérieur de l'enveloppe définie par le barreau 4. Cette disposition assure un verrouillage des deux rampes et peut, d'ailleurs, être complétée par un verrouillage actif du type vis-écrou par exemple.

La fig. 6 montre, à titre indicatif seulement, une possibilité d'assemblage de l'extrémité inférieure d'un barreau terminal 4 avec un limon 2 appartenant à un élément modulaire supérieur de l'escalier. A cet effet, le limon 2 est muni, à son extrémité terminale, d'une patte de fixation 36 munie d'une ouverture 37 destinée à venir en coincidence avec une ouverture conjuguée ménagée dans le corps du barreau 4. La liaison des deux parties peut être assurée par boulonnage ou par introduction d'une goupille dans les deux ouvertures.

Pour obtenir un escalier conforme aux fig. 1 ou 4, le personnel chargé de l'assemblage procède de la manière suivante.

L'opérateur sélectionne d'abord deux structures monobloc entre lesquelles il va insérer et immobiliser une série de marches 8. Il commence par mettre en place la marche La plus basse de
L'escalier, en l'emboîtant sur les deux limons 2 par mise en appui des mains d'appui sur ces derniers. L'immobilisation de la marche 8 est obtenue par blocage des mains d'appui contre des moyens
L'arrêt, en l'occurence L'extrémité inférieure 6 des barreaux 4.

L'opérateur procède ensuite à la mise en place de la marche immédiatement supérieure selon le même principe. Chaque marche est ainsi individuellement et successivement insérée jusqu'à la marche palière, laquelle est verrouillée sur l'ossature. Les marches sont, en conséquence, immobilisées les unes par rapport aux autres, en raison de leur emboîtement successif dans les découpes 21 de chaque marche immédiatement inférieure.

La marche palière est ensuite immobilisée par un système de verrouillage s'il s'avère que l'élément modulaire d'escalier ainsi créé est de taille suffisante. Si un second élément modulaire doit être monté, l'opérateur, après avoir choisi deux structures monobloc de tailles et de dimensions appropriées, assemble un nouvel ensemble modulaire selon le principe précédemment décrit. Ce dernier ensemble modulaire est alors assemblé à l'aide des doigts 32 et de pattes 36 sur les barreaux du module immédiatement inférieur, la marche palière du module inférieur étant automatiquement bloquée par la première marche du module élémentaire supérieur. De nouveaux modules élémentaires peuvent être, éventuellement, assemblés par L'opérateur si la hauteur de l'escalier s'avère insuffisante.

Dans le cas d'escaliers de tailles réduites, les modules élémentaires peuvent être assemblés entre eux avant d'être fixés sur la structure porteuse 9 de l'escalier. Dans le cas d'escaliers de dimensions et de poids plus importants, les limons, barreaux et rampes sont immédiatement fixés sur la structure porteuse 9, les marches 8 étant ensuite installées et immobilisées entre les deux limons parallèles.

Les moyens techniques mis en oeuvre permettent de réduire, de manière importante, le temps consacré à l'opération de montage d'un tel escalier, dans la mesure où les pièces élémentaires entrant en jeu ne nécessitent que de simples opérations d'emboîtement, puisque les opérations de boulonnage et de vissage sont pratiquement éliminées. En effet, il ne subsiste, dans l'opération de montage, que le boulonnage ou le vissage sur place de la marche palière. L'opération de montage est, en outre, particulièrement aisée, car aucun appareillage spécifique n'est nécessaire et aucun savoir-faire particulier ne s'impose.

L'immobilisation de chaque marche par la marche immédiatement supérieure conduit à la réalisation d'un escalier autobloquant et assure une stabilité parfaite à l'ensemble de l'escalier dont les caractéristiques de rigidité sont comparables à celles d'escaliers réalisés selon les techniques de montage traditionnelles.

Le démontage de l'ensemble s'opère d'une manière inverse à celle du montage, c'est-à-dire en commençant par la marche palière.

Claims (11)

REVENDICATIONS :

1 - Marche (8) pour un escalier notamment comportant un plateau (11) muni, à ses extrémités latérales (14) , de moyens de raccordement à l'ossature d'un escalier (1) comprenant des limons (2) parallèles et des garde-corps (3),

caractérisée en ce que les moyens de raccordement consistent en deux flasques latéraux (17) rapportés à chaque extrémité du plateau (11), chaque flasque (17) étant pourvu de pattes (23) rabattues vers l'extérieur du plateau (11), pour former au moins une main d'appui destinée à coopérer avec l'ossature de l'escalier (1) pour assurer, d'une part, le support de la marche (8) par le limon (2) et, d'autre part, son immobilisation en glissement par rapport à L'escalier.

2 - Marche selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque flasque latéral (17) présente une hauteur hors-tout croissante par rapport au plateau (11) à partir du nez de la marche (8).

3 - Marche selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les pattes (23) définissent des mains d'appui présentant une section transversale en "U" renversé pour envelopper, au moins partiellement, le limon (2).

4 - Marche selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que les pattes (23) définissent, pour chaque flasque (17), plusieurs mains d'appui, et de préférence trois, situées à des hauteurs croissantes au-dessus du plateau (11) à partir du nez de la marche (8).

5 - Marche selon L'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque flasque (17) présente, dans sa partie la plus haute, une découpe (21) apte à servir de zone d'appui pour La marche (8) de l'escalier immédiatement supérieure.

6 - Escalier démontable (1) comprenant une structure de support (9) sur laquelle est montée une ossature d'escalier comprenant des limons (2) parallèles et des garde-corps (3) munis de barreaux (4), ledit escalier (1) comportant au moins une marche (8) munie, à ses deux extrémités (14), de pattes (23) formant des mains d'appui selon l'une des revendications 1 à 5,

et étant caractérisé en ce que

- chaque marche (8) repose sur les limons (2), par

l'intermédiaire des mains d'appui (23) et est en

appui de butée contre des moyens d'arrêt de

l'ossature par L'intermédiaire desdites mains

d'appui (23),

- l'immobilisation des marches (8) de l'escalier

(1) est obtenue par emboîtement relatif de

chaque marche (8) supérieure dans les découpes

(21) des flasques (17) de la marche (8)

immédiatement inférieure,

- la marche palière est immobilisée par un moyen de

verrouillage externe (30).

7 - Escalier selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens d'arrêt sont constitués par les extrémités inférieures (6) des barreaux (4).

8 - Escalier selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens d'arrêt sont constitués par des évidements ou des saillies intégrés dans les limons (2).

9 - Escalier selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué de plusieurs éléments modulaires comprenant chacun deux limons (2) et deux garde-corps (3) reliés par au moins une marche (8), les éléments modulaires étant assemblés entre eux par boulonnage.

10 - Escalier selon la revendication 9, caractérisé en ce que L'assemblage des éléments modulaires s'effectue par boulonnage respectif du garde-corps supérieur (5) du limon (2) d'un module sur le barreau terminal (4) d'un autre module, à L'aide de moyens de liaison (32, 36) incluant, respectivement, un doigt coudé (32) et une patte de fixation (36).

Il - Méthode d'assemblage d'un escalier, du type dans laquelle on relie, par des moyens de raccordement, l'ossature de

L'escalier comprenant au moins deux limons (2) parallèles et des garde-corps (3), avec une série de marches,

caractérisée en ce qu'elle consiste

- à mettre en place, en premier, la marche (8) la

plus basse, en l'emboîtant sur les deux limons

(2) par l'intermédiaire de deux pattes rabattues

(23) formant des mains d'appui disposées aux

extrémités de la marche,

- à immobiliser sur les limonts (2), contre un

glissement vers le bas de L'escalier, ladite

marche (8) par mise en butée des mains d'appui

contre des moyens d'arrêt (4) de l'ossature,

- à mettre ensuite en place la marche immédiatement

supérieure selon les mêmes étapes, tout en

immobilisant la marche la plus basse contre un

glissement vers le haut de L'escalier par

emboîtement de la marche supérieure dans une

découpe (21) de la marche la plus basse,

- à mettre ensuite en place, successivement et

individuellement, chacune des marches jusqu'à la

marche palière,

- à verrouiller en position la marche palière.

12 - Méthode selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle consiste à immobiliser chaque marche (8) contre un glissement vers le bas par mise en butée des mains d'appui contre des barreaux (4) de l'ossature.