FR2655923A1 - Dispositif de blocage de sieges reglables pour vehicules. - Google Patents

Abstract

Le blocage du siège (S) par rapport aux glissières de coulissement longitudinales (1) est obtenu par l'effet de l'engagement de formations dentées (12) dans la partie supérieure (4, 5) des glissières (1). Ceci a pour effet que d'éventuelles sollicitations appliquées au siège (S), par exemple par l'intermédiaire des ceintures de sécurité (6) qui retiennent le corps du passager dans le cas d'une brusque décélération tendent à renforcer l'état de blocage du siège (S).

Description

La présente invention se rapporte a d'une façon générale aux sièges et, plus particulièrement, aux sièges pour véhicules tels que les voitures automobiles, etc..

Selon une solution courante dans la technique, afin de permettre de régler la position du siège dans le sens antéro-postérieur par rapport au véhicule, il est prévu que le siège lui-même soit monté avec possibilité de coulissement sur des glissières respectives fixées sur le plancher de l'habitacle, et qui sont prévues habituellement au nombre de deux, une pour chaque côté du siège.

Le siège est maintenu dans une position fixe par rapport à ces glissières par un groupe de blocage susceptible d'être mis sélectivement en position de dégagement, de manière à permettre le mouvement de réglage longitudinal du siège.

Selon une solution couramment adoptée dans la fabrication de la demanderesse, ce groupe de blocage comprend, sur chaque côté du siège, un bras oscillant ayant à son extrémité libre une dent destinée à s'accrocher dans l'une des cavités ou poches d'une formation formant peigne (denture) prévue sur la glissière respective.

Habituellement, les glissières présentent un profil vertical en forme de C (voir à ce sujet le brevet européen 0 120 817 dont la demanderesse est également titulaire) et ladite formation formant peigne est prévue dans la branche inférieure de chaque glissière.

Cette solution se révèle entièrement satisfaisante dans la production courante, dans laquelle il est prévu que les ceintures de sécurité destinées à retenir les passagers sur les sièges en présence de brusques décélérations, telles que celles qui sont consécutives à une collision, soient fixées à la structure du véhicule.

Toutefois, on remarque un intérêt marqué pour la possibilité de fixer au moins l'une des extrémités des ceintu res de sécurité, non pas à la structure du véhicule mais à la structure du siège ; ceci, par exemple, pour faire en sorte que la ceinture accompagne automatiquement le mouvement de réglage du siège sans modifier sa position ni, par conséquent, les caractéristiques de l'action de retenue qui est exercée sur le corps des passagers, par suite de la variation de la position du siège.

En général, il est souhaitable que cette condition puisse être satisfaite pour la boucle de la ceinture de sécurité qui, en utilisation, est située sur le côté intérieur du véhicule, à proximité de la région arrière du coussin, c'est-à-dire à proximité de la position où sont habituellement placés les organes qui assurent le blocage longitudinal du siège par rapport aux glissières.

Les solutions traditionnelles (formation de peigne sur la branche inférieure de la glissière) peuvent, du moins en principe, entraîner le risque qu'unie forte sollicitation exercée sur le siège (par exemple, par l'intermédiaire de la ceinture de sécurité) dans le sens (vers l'avant et vers le haut) qui tend à séparer le siège de ses glissières, puisse engendrer dans les organes de blocage des mouvements ou déformations de nature à favoriser le dégagement de la prise de ces organes, avec le risque de voir le siège glisser violemment vers l'avant, en entraînant des conséquences fâcheuses pour le passager.

t invention se donne pour but de réaliser un dispositif d'accrochage (de blocage) du siège sur ses glissières qui évite dans tous les cas l'éventuelle apparition d'un tel risque.

Selon l'invention, ce but est atteint par un dispositif de blocage pour sièges, tels que des sièges pour véhicules, destinés à être montés sur un plancher avec interposition d'au moins une glissière de coulissement longitudinal, dans lequel il est prévu des forma tions d'accrochage complémentaires associées à la glissière et au siège, susceptibles de coopérer entre elles dans au moins un état d'engagement et dans au moins un état de dégagement dans lequel le coulissement longitudinal du siège par rapport à une glissière ou à chaque glissière est respectivement empêché ou admis, caractérisé en ce que lesdites formations d'accrochage complémentaires de ladite glissière ou de chaque glissière et du siège sont dirigées respectivement vers le bas et vers le haut dans l'état d'engagement, de sorte qu'une sollicitation appliquée au siège dans le sens tendant à séparer ce siège de la glissière ou de chaque glissière agit dans le sens tendant à renforcer l'état d'engagement desdites formations complémentaires.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés sur lesquels
la figure 1 représente par une vue en élévation de côté la structure générale d'un dispositif de blocage selon l'invention ; et
la figure 2 représente de façon plus détaillée la structure de l'un des éléments qui composent le dispositif selon l'invention.

Sur la figure 1, on a indiqué dans son ensemble par S le siège d'un véhicule automobile ; typiquement, il s'agit de l'un des sièges avant d'une voiture automobile.

Dans le siège 1, on peut distinguer d'une façon générale une structure d'assise (appelée plus brièvement "coussin") C et un dossier B, qui n'est que partiellement visible sur les dessins.

Le siège S est monté sur le plancher P de l'habitacle du véhicule avec interposition de glissières horizontales 1 possédant un profil général en C, avec une branche centrale ou d'âme 2 sensiblement verticale et deux branches latérales d'extrémité, respectivement inférieure 3 et supérieure 4.

La structure du coussin C est en général munie de formations formant patins, roulettes ou galets susceptibles de coulisser à l'intérieur de la glissière 1 ou au-dessus de cette glissière. Cette observation peut être valable d'une façon générale pour le coussin C dans son ensemble, c'est-à-dire sur toute sa dimension longitudinale, ou encore uniquement pour la partie arrière de ce coussin.

Pour trouver une description complète des critères de réalisation d'une telle structure de réglage antéro-postérieur d'un siège d'automobile (structure qui, en soi, ne fait pas partie de l'objet de l'invention), on peut utilement se référer au brevet européen 0 120 817, déjà cité plus haut. En particulier, dans ce document précédent, on décrit l'agencement d'éléments structuralement analogues, si dans le cas où ils sont accouplés cinématiquement entre eux pour décrire un mouvement conjoint commun, sur les deux côtés du siège, dans une disposition générale symétrique.

I1 reste naturellement entendu que la description d'un dispositif de blocage qui est donnée ci-après en se référant spécifiquement à un dispositif de blocage localisé sur l'un des côtés du siège, est identiquement valable pour un dispositif de blocage analogue situé sur le côté opposé.

Une caractéristique marquante de la solution selon l'invention consiste dans la présence sur la branche latérale supérieure 4 des glissières 1 (et non pas sur la branche inférieure 3 comme dans le cas des solutions notées plus haut) d'une formation formant peigne 5 constituée par une séquence ordonnée de dents équidistantes entre elles.

En 6, on a indiqué dans son ensemble un équipage oscillant destiné à coopérer avec la formation for mant peigne 5 de façon à assurer la fixation longitudinale solide du siège S par rapport aux glissières 1.

L'équipage oscillant 6 est monté sur l'un des côtés du coussin C, avec possibilité d'osciller autour d'un axe horizontal indiqué par X6. Cet axe peut être défini, par exemple, par une broche horizontale 7 qui fait saillie sur une formation formant patin 8, fixée à l'un des côtés du coussin C et accouplée à la glissière 1 pour le coulissement longitudinal.

Au moins l'un des deux patins 8 situés sur les deux côtés du siège S porte à son extrémité supérieure une formation d'ancrage 9 pour recevoir l'une des extrémités d'une ceinture de sécurité (non représentée). L'extrémité en question est habituellement celle qui est définie par la boucle qui, dans l'état d'utilisation normal de la ceinture de sécurité, se trouve vers le côté du siège dirigé vers l'intérieur du véhicule (côté droit du siège du conducteur, côté gauche du siège passager).

Selon une configuration analogue dans son ensemble à celle qui est adoptée dans les dispositifs actuels de réglage de la position longitudinale du siège, le mouvement d'oscillation de l'équipage 6 est commandé par un levier de commande 10, de même que le mouvement de l'équipage homologue situé de l'autre côté du siège. Ce dernier s'étend au-dessous du coussin C avec une conformation générale de U de façon à pouvoir être actionné par le passager qui occupe le siège, au niveau de la partie anse antérieure située immédiatement au-dessous du bord avant du coussin C.

En soulevant la partie anse avant du levier 10, ce qui s'effectue en surmontant la force de rappel exercée par un ressort Il monté autour de l'axe 7, on provoque une rotation de l'équipage 6 autour de l'axe X6 et le mouvement de descente consécutif d'une partie dentée 12 dont l'équipage 6 est muni, en prenant ainsi la configuration générale d'une mâchoire. La portion dentée 12 est ainsi automatiquement rappelée vers le haut par le ressort 11, pour prendre un état d'engrènement avec les dents de la formation formant peigne 5 (condition d'engagement).

Pour faire varier sélectivement la position de réglage du siège, le conducteur agit de la façon habituelle, c'est-à-dire en engageant la main au-dessous du bord avant du coussin C et en soulevant la partie anse avant du levier 10 de manière à faire descendre les équipages mobiles 6 qui se trouvent sur les deux côtés du siège.Sous l'effet du dégagement consécutif des portions dentées 12 par rapport aux formations formant peigne 5, le siège S devient apte à coulisser le long des glissières 1 (état de dégagement, qui permet le mouvement de réglage?4
Lorsqu'il a atteint la position désirée, le passager peut relâcher le levier 10, lequel s'abaisse sous l'action conjointe de la gravité et de la force de rappel exercée par le ressort 11, en provoquant la remontée des équipages oscillants 6 et la reprise de l'état d'engagement solide entre les dentures respectives 12 et les formations formant peigne correspondantes.

En général, pour assurer dans chaque cas un engagement solide entre la denture 12 et la formation formant peigne 5 respective, il peut être avantageux de rendre cet engagement redondant en munissant la denture 12, non pas seulement d'une seule dent ou d'un seul doigt, mais d'une pluralité de formations de ce type (au nombre de quatre dans l'exemple de réalisation représenté).

Le fait que la denture 12 de l'équipage oscillant 6 soit dirigée vers le haut et coopère avec la formation formant peigne dirigée vers le bas a pour effet qu'une action de traction exercée sur le siège (par exemple par l'intermédiaire de la ceinture de sécurité, en présence d'une forte décélération, avec intervention consécutive des ceintures de sécurité pour retenir le passa ger sur le siège) et dirigée vers l'avant et vers le haut, c'est-à-dire dans un sens qui tend à séparer le siège de ses glissières 1, se traduit par une traction vers le haut exercée sur le patin 8, avec rappel consécutif de l'équipage oscillant 6 dans le même sens. Ceci a pour effet -que l'état de prise des dentures 12 avec les formations formant peigne 5 (et par conséquent l'état de blocage du siège S sur les glissières 1), tend à se renforcer et non pas à s'affaiblir. Cet effet est réalisé d'une façon encore plus marquée sur au moins l'un des côtés du siège, là où l'une des extrémités de la ceinture de sécurité est fixée au patin 8, par l'intermédiaire de la formation 9.

Bien entendu, diverses modifications et variantes pourront être apportées par l'homme de l'art au dispositif qui vient d'être décrit uniquement à titre d'exemple non limitatif sans sortir du cadre de 1 'inven- tion.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de blocage pour sièges (S), tels que des sièges pour véhicules, destinés à être montés sur un plancher (P) avec interposition d'au moins une glissière (1) de coulissement longitudinal, dans lequel il est prévu des formations d'accrochage complémentaires (5, 12) associées à la glissière (1) et au siège (S), susceptibles de coopérer entre elles dans au moins un état d'engagement et dans au moins un état de dégagement dans lequel le coulissement longitudinal du siège (S) par rapport à une glissière ou chaque glissière (1) est respectivement empêché ou admis, caractérisé en ce que lesdites formations d'accrochage complémentaires (5, 12) de ladite glissière (1) ou de chaque glissière et du siège (S) sont dirigées respectivement vers le bas et vers le haut dans l'état d'engagement, de sorte qu'une sollicitation appliquée au siège (S) dans le sens tendant à séparer ce siège de la glissière (1) ou de chaque glissière agit dans le sens tendant à renforcer l'état d'engagement desdites formations complémentaires (5, 12).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites formations d'accrochage complémentaires (5, 12) présentent une configuration générale dentée (3).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la formation d'accrochage (12) associée au siège (S) comprend une pluralité de dents.

4. Siège selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une glissière (1) présente une configuration générale de C, avec une partie centrale d'âme (2) et deux branches latérales d'extrémité, respectivement inférieure (3) et supérieure (4), et en ce que la formation d'accrochage (5) de la glissière ou de chaque glissière est prévue sur ladite branche supérieure (24).

5. Dispositif selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un équipage mobile (6) présentant la configuration générale d'une mâchoire montée oscillante (X6) sur ledit siège (S) et qui porte ladite formation d'accrochage (12) associée au siège (S).

6. Dispositif selon une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est prévu deux glissières (1) pour le coulissement longitudinal du siège (S) et en ce qu'au siège (S) sont associées des formations d'accrochage (12) disposées sur les côtés opposés du siège (S).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les formations d'accrochage (12) disposées sur les deux côtés du siège (S) sont accouplées cinématiquement entre elles (10) pour permettre leur déplacement commun coordonné.

8. Dispositif selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'à la formation d'accrochage (12) associée au siège (S), sont associés des moyens élastiques (11) de rappel vers ledit état d'engagement avec la formation d'accrochage complémentaire (5) prévue sur la glissière (1) ou chaque glissière.

9. Dispositif selon une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, sur au moins un côté du siège (S), des moyens d'ancrage (8) pour une ceinture de sécurité (9), et en ce qu'au moins une formation d'accrochage (12) associée au siège est soutenue par lesdits moyens d'ancrage (8), de sorte qu'une sollicitation de traction exercée sur ladite ceinture de sécurité transmet à ladite formation d'accrochage (12) associée au siège (S) une sollicitation de traction qui renforce encore l'état d'engagement desdites formations d'accrochage complémentaires (5, 12).