FR2653453A1 - Procede de couture d'articles tricotes et articles obtenus selon ce procede. - Google Patents

Abstract

Selon l'invention, la fermeture des panneaux arrière et avant (5) d'un sous-vêtement du type slip ou analogue est effectuée par la pose d'une collerette (8) s'étendant dans la continuité des bords des tours de jambe (6,7). Applications: amélioration de la finition des articles.

Description

La présente invention a pour objet un procédé de couture destiné en particulier, mais non exclusivement, aux articles en "maille" ou tricotés ainsi que les articles obtenus selon ce procédé.

On sait que les tricots sont d'une manière générale souples et que l'assemblage de différentes pièces pose des problèmes que l'on ne rencontre pas avec les textiles tissés qui présentent habituellement une tenue bien supérieure.

Traditionnellement, les coutures effectuées sur un article tricoté consistent essentiellement en des surjets réalisés sur des surjeteuses-raseuses. Dans ce procédé, les bords des pièces à assembler sont juxtaposés et la surjeteuse permet de passer un fil à coudre autour des deux bords assemblés. C'est ce type de couture que l'on rencontre, par exemple dans les coutures latérales réunissant le panneau arrière sur le panneau avant des slips ou articles analogues. La couture ainsi réalisée présente une surépaisseur par rapport aux deux panneaux ce qui est non seulement inesthétique mais peut, par frottement, provoquer une gêne. Par ailleurs les bords des deux panneaux restent apparents.

Il est également connu d'assembler deux pièces dont les bords sont superposés et arasés par une machine à piquer effectuant une ou plusieurs coutures au point de chaînette qui se prête aux déformations des tricots. Mais, à nouveau, les bords des pièces restent apparents et peuvent s'effilocher de sorte que l'articule présente un aspect mal fini.

I1 existe, d'autre part, dans l'industrie de la maille, des machines appellées "colleteuses" permettant de poser, sur les parties de l'article délimitant les ouvertures un galon ou collerette qui peut éventuellement être élastique, cas dans lequel ce galon est désigné sous le nom de "laminette".

La collerette est repliée autour du bord de l'article et cousue de part et d'autre de ce bord C'est le montage que l'on trouve, par exemple, dans les slips pour délimiter les tours de jambe. Un tel montage est également utilisé pour poser une ceinture élastique et constitue une solution alternative aux bords-côte.

Selon la présente invention, le procédé de couture de pièces tricotées est caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer la couture de deux pièces sur une colleteuse qui réunit les deux pièces par un galon ou collerette. C'est à dire que l'on emploie une technique jusqu'ici réservée à la finition des bords pour assembler deux pièces.

Outre un avantage au plan de la présentation et de la finition de l'article, une telle couture permet de répartir les efforts d'une manière optimale. Comme celà sera indiqué ci-dessous, la présente invention ouvre un large éventail de possibilités nouvelles.

La présente invention vise également les articles obtenus par la mise en oeuvre du procédé et, notamment les sous-vêtements de bassin tels que slips, culottes ou les maillots de bain.

Ainsi, selon la présente invention, le sous-vêtement de bassin comprenant un panneau avant et un panneau arrière réunis par une ceinture, une couture de fond et deux coutures latérales, deux tours de jambe présentant un contour fermé, les tours de jambe étant bordés par une collerette, est caractérisé en ce que la collerette se prolonge jusqu'à la ceinture en assemblant les panneaux arrière et avant.

Grâce à cette disposition, l'effort qui précédemment était supporté par le tour de jambe est reporté sur la ceinture dont la surface permet de supporter plus aisément de telles contraintes. Elle permet également d'intégrer et de juxtaposer sur le panneau avant des empiècements décoratifs. I1 est également possible de constituer la ceinture qui précédemment était constituée par une bande élastique à extrêmités cousues, en deux parties qui peuvent avoir des propriétés mécaniques résistantes.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront au cours de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins qui représentent - La Figure 1,une vue de face d'un slip selon l'invention; - La Figure 2,en vue de face un autre mode de réalisation; - La Figure 3, une vue d'une couture intérieure; - La Figure 4, une vue de la partie supérieure d'un article,
vêtement ou sous-vêtement.

Sur la Fig.1, le slip comprend une ceinture 1 entourant et bordant la partie supérieure du panneau avant 5 et du panneau arrière ,( non apparent sur la Fig.1). A la partie inférieure de l'article sont formés deux tours de jambe 2 et 3 qui, comme dans la technique antérieure sont bordés chacun par une collerette, respectivement 6 et 7. On distingue par ailleurs un fond 4, le panneau avant 5 formant une coquille dans le cas d'un slip masculin. Traditionnellement, le panneau arrière et le panneau avant sont assemblés, au-dessus des tours de jambe par des surjets après pose des collerettes des tours de jambe, cette opération suivant l'assemblage du panneau avant proprement dit. Le slip peut être ouvert à la partie avant par une ou deux ouvertures 9.

Par contre, et conformément à l'invention, les collerettes 6 et 7 remontent, par l'un de leurs côtés, jusqu'à la ceinture 1 et effectuent la fermeture des panneaux arrière et avant dans la région 8. Ainsi, la pose d'une collerette sur les tours de jambe et la couture d'assemblage des deux panneaux peut être effectuée en une seule opération. De plus, comme indiqué précédemment, les efforts qui s'appliquaient précédemment à la partie supérieure du tour de jambe sont reportés d'une manière élastique sur la ceinture ce qui donne une très grande impression de confort. Une piqûre de blocage est réalisée en 11 pour arrêter la partie supérieure du début de chaque boucle formant un tour de jambe. La pose de la collerette 6 peut être effectuée à l'aide d'une machine colleteuse sur laquelle la machine se trouve sur la droite de l'opératrice.Par contre, étant donné que la pose se fait toujours à partir du haut de la boucle dans le sens des aiguilles d'une montre, il est nécessaire pour réaliser le tour de jambe 7 de disposer d'une colleteuse avec machine à gauche.

Dans l'exemple qui est représenté sur la Fig.1, la ceinture 1 recouvre les coutures 8. Mais il est également possible que les collerettes 8 passent par dessus la ceinture comme représenté sur la Fig.2.

Sur cette Figure, les tours de jambe 6 et 7 sont, par ailleurs, réunis sur la ceinture 1. Cette structure symétrique permet de n'utiliser qu'un seul type de colleteuse. Les tours de jambe 6 et 7 sont fermés par des empiècements 13 qui peuvent, par exemple, être réalisés en des tissus différents de celui constituant le panneau arrière de manière à constituer des parements. Les empiècements sont assemblés par les galons 6 et 7
La Fig.3, représente une couture intérieure 8 formée, comme indiqué précédemment par une colleteuse. Cette couture 8 est plus plate et par suite n'est pas apparente, puisqu'elle est masquée par le galon . Une couture 8, dans le prolongement du tour de jambe permet de réunir le panneau avant 5 et le panneau arrière 10. Une piqûre d'arrêt 11 est réalisée pour bloquer un bord du galon 6 sur la partie correspondante refermant ainsi la boucle.

La présente invention permet également de réaliser très simplement une ceinture en deux parties respectivement 14 et 12, comme celà apparaît sur la Fig.4. Dans la technique classique, la ceinture est constituée par une bande élastique tissée, coupée, puis cousue par ses deux extrêmités. Mais, grâce à l'invention, il est possible d'assembler, lors de la fermeture des deux panneaux, une partie de ceinture 14 qui peut être constituée, par exemple par un bord-côte et une partie élastique 12 qui, éventuellement peut intégrer un cordonnet de serrage non représenté. Une telle disposition est particulièrement appréciable dans les maillots de bain dans lesquels un serrage temporaire peut être utile.

Il va de soi que de nombreuses variantes peuvent être introduites, notamment par substitution de moyens techniquement équivalents sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (4)

REVENDICATIONS

10 Procédé de couture de pièces tricotées caractérisé en ce

qu'il consiste à effectuer la couture de deux pièces sur

une colleteuse qui réunit les deux pièces par une

collerette.

20 Sous-vêtement de bassin obtenu par le procédé selon la

revendication 1, comprenant un panneau avant (5)et un

panneau arrière (10) réunis entre eux et à une ceinture

(1), par une couture de fond et deux coutures latérales,

deux tours de jambe (2,3) présentant un contour fermé, les

tours de jambe étant bordés par une collerette (6,7),

caractérisé en ce que la collerette (6,7) se prolonge

jusqu'à la ceinture (1) en assemblant les panneaux arrière

et avant (10,5).

30 Sous-vêtement de bassin selon la renvendication 2,

caractérisé en ce que les deux extrêmités des collerettes

(6,7) , se prolongent jusqu'à la ceinture (1), des

empiècements (13) fermant la partie supérieure des tours de

jambe (2,3).

40 Vêtement de bassin selon l'une des revendications 2 ou 3,

caractérisé en ce que la ceinture (1) est constituée de

deux parties (12,14) réunies par les collerettes (8).