FR2653203A1 - Dispositif d'obturation d'un element de tuyauterie. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour obturer une extrémité d'un élément de tuyauterie, en vue de procéder à des essais d'étanchéité sur ledit élément dont l'extrémité à obturer présente un rebord externe (4) pourvu d'une surface d'appui (6) transversale à la direction dudit élément. Ledit dispositif comprend: - un corps (8) pourvu d'une surface d'aboutement (9) destinée à venir au contact de ladite surface d'appui (6): - des moyens d'étanchéité (10) entre la surface d'aboutement et la surface d'appui: - des moyens de fixation (11) liés audit corps (8) et susceptibles d'immobiliser ledit corps audit élément: et - une alimentation en fluide sous pression (13) reliée audit corps. Avantageusement, lesdits moyens de fixation (11) comprennent des organes de préhension automatiques (12) susceptibles de venir s'accrocher derrière ledit rebord externe (4) dudit élément (3) de façon à presser, avec étanchéité, la surface d'aboutement (9) dudit corps (8) contre la surface d'appui (6) dudit rebord (4).

Description

La présente invention concerne un dispositif pour obturer une extrémité d'un élément de tuyauterie en vue de procéder à des essais, notamment d'étanchéité, sur ledit élément.

Quoique non exclusivement, le dispositif selon l'invention est plus particulièrement approprié aux essais d'étanchéité d'éléments de tuyauterie qui, lorsqu'ils sont ensuite assemblés les uns au bout des autres, peuvent constituer le circuit fluidique pour le conditionnement d'air monté à bord des aéronefs
Généralement, les éléments de tuyauterie, tels que des tubes, présentent à chacune de leurs extrémités un rebord externe pourvu d'une surface d'appui transversale à la direction dudit élément. Dans le cas des éléments de tuyauterie utilisés dans l'application précitée, les rebords de chaque élément correspondent à des embouts d'une bride de liaison entre deux éléments à raccorder lesdits embouts étant rapportés par soudure respectivement aux extrémités desdits éléments.Ainsi, l'assemblage de deux éléments s'effectue au moyen d'un collier de serrage ou analogue, entourant les deux embouts en regard et qui, lors de son serrage, presse les surfaces d'appui des embouts l'une contre l'autre, pour assurer le maintien et l'étanchéité de l'assemblage ainsi réalisé.

Par conséquent, préalablement à l'installation sur des supports quelconques des éléments de tuyauterie à assembler, on procède généralement sur chacun d'eux à divers essais mécaniques, tels que des essais d'étanchéité, pour vérifier s'ils répondent bien aux critères exigés, notamment pour déceler d'éventuelles fuites pouvant apparaître dans la structure de chaque élément et au niveau des liaisons entre les embouts et les extrémités des éléments.

Les dispositifs utilisés jusqu a présent pour obturer les extrémités de chaque élément de tuyauterie à contrôler comprennent un corps, tel qu'une plaque, venant par sa surface d'aboutement au contact de la surface d'appui dudit rebord, des moyens de fixation, tels que des boulons, immobilisant le corps à l'extrémité dudit élément, et une alimentation en fluide sous pression reliée audit corps. L'étanchéité entre la surface d'aboutement de la plaque et la surface d'appui du rebord est obtenue au moyen d'une couche de silicone.

Lorsque les deux extrémités de l'élément à tester sont -obturées par les dispositifs, on plonge l'ensemble dans un récipient rempli d'eau, puis on adresse le fluide sous pression dans l'élément. On peut alors détecter aisément les éventuelles fuites par l'apparition de bulles.

Ces dispositifs, bien que donnant des résultats satisfaisants, présentent néanmoins des inconvénients. Tout d'abord, le montage et le démontage de chaque dispositif à l'extrémité correspondante dudit élément de tuyauterie, par une pluralité de boulons, impliquent un temps d'intervention important et des manipulations fastidieuses. Par ailleurs, si le couple de serrage des boulons est trop élevé, la surface d'appui du rebord, contre laquelle s'applique la surface d'aboutement du corps, risque d'être détériorée. Dans l'application précitée, cela est à proscrire, puisque les surfaces d'appui des rebords, correspondant aux embouts, sont destinées par la suite, lors de l'assemblage de deux éléments, à venir au contact l'une de l'autre -pour assurer l'étanchéité du circuit fluidique réalisé.

Enfin, à chaque montage d'un dispositif, il est nécessaire d'enduire de silicone les surfaces d'aboutement et d'appui, respectivement du corps et du rebord.

La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients et concerne un dispositif pour obturer une extrémité d'un élément de tuyauterie, dont la conception facilite grandement le montage et le démontage de l'extrémité à obturer dudit élément.

A cet effet, le dispositif pour obturer une extrémité d'un élément de tuyauterie, en vue de procéder à des essais, notamment d'étanchéité, sur ledit élément dont l'extrémité à obturer présente un rebord externe pourvu d'une surface d'appui transversale à la direction dudit élément, ledit dispositif comprenant : - un corps pourvu d'une surface d'aboutement destinée à venir au contact de ladite surface d'appui - des moyens d'étanchéité entre la surface d'aboutement
et la surface d'appui - des moyens de fixation liés audit corps et suscepti
bles d'immobiliser ledit corps à l'extrémité dudit
élément ; et - une alimentation en fluide sous pression reliée audit
corps, est remarquable, selon l'invention, en ce que lesdits moyens de fixation comprennent des organes de préhension automatiques susceptibles d'occuper, soit une position ouverte inactive, soit une position fermée active, pour laquelle lesdits organes de préhension viennent s'accrocher derrière ledit rebord externe dudit élément de façon à presser, avec étanchéité, la surface d'aboutement dudit corps contre la surface d'appui dudit rebord.

Ainsi, grâce à l'invention, le montage (ou le démontage) du dispositif sur l'extrémité de l'élément à obturer consiste simplement à agir sur les organes de préhension pour les faire passer de leur position inactive à leur position active (ou réciproquement) en immobilisant le rebord de l'extrémité par coincement entre les organes de préhension et la surface d'aboutement du corps. On réalise ainsi un dispositif d'obturation à fermeture (ou ouverture) rapide.

Avantageusement, les organes de préhension desdits moyens de fixation sont régulièrement répartis angulairement autour dudit corps et sont montés articulés audit corps respectivement autour d'axes, lesdits axes d'articulation étant contenus dans un plan commun, parallèle à la surface d'aboutement dudit corps. On obtient ainsi un effort de serrage régulièrement et uniformément réparti sur le rebord. Le passage des organes de préhension d'une position à l'autre et réciproquement s'effectue par pivotement, autorisant un montage ou un démontage rapide et sûr.

Dans un mode particulier de réalisation, chaque organe de préhension est défini par un mors articulé audit corps et présentant une extrémité coudée élargie susceptible de venir, dans ladite position fermée active, contre la surface arrière dudit rebord, opposée à ladite surface d'appui.

Par ailleurs, lesdits moyens d'étanchéité comportent avantageusement un joint torique logé dans une gorge annulaire ménagée dans la surface d'aboutement dudit corps. Une telle réalisation permet d'éviter l'utilisation du silicone et de détériorer la surface d'appui dudit rebord.

Selon une autre caractéristique du dispositif, les moyens de fixation peuvent être commandés par des moyens d'actionnement associés audit corps. De la sorte, le fonctionnement des organes de préhension s'effectue automatiquement.

Dans ce cas, lesdits moyens d'actionnement des moyens de fixation peuvent être du type fluidique et comprendre un piston logé avec étanchéité dans une cavité interne ménagée dans ledit corps, ledit piston étant susceptible de coulisser entre une première position, pour laquelle lesdits organes de préhension sont en position ouverte, et une seconde position, pour laquelle lesdits organes de préhension, entraînés par ledit piston, sont en position fermée.

De préférence, des poussoirs sont disposés radialement de façon équi-angulairement répartie dans ledit corps, respectivement en regard des organes de préhension, lesdits poussoirs débouchant en partie dans ladite cavité lorsque le piston occupe la première position, tandis que, lorsque le piston coulisse vers sa seconde position, lesdits poussoirs sont déplacés radialement par la paroi cylindrique externe dudit piston, provoquant le pivotement desdits organes autour de leurs axes d'articulation respectifs et l'immobilisation dudit corps contre le rebord dudit élément de tuyauterie.

Selon encore une autre caractéristique du dispositif, des moyens de rappel élastiques peuvent être associés auxdits organes de préhension permettant de les ramener depuis leur position fermée active vers leur position ouverte inactive. Dans un mode préféré de réalisation, lesdits moyens de rappel élastiques comprennent un anneau élastique entourant lesdits organes de préhension et reçu dans une gorge ménagée sur chacun d'eux, de sorte que, lorsque ledit piston passe de sa seconde à sa première position, lesdits organes de préhension soient rappelés spontanément vers leur position inactive, en repoussant lesdits poussoirs dans la cavité dudit corps.

Il est également prévu des moyens de réglage associés respectivement auxdits organes de préhension permettant de régler le déplacement desdits organes entre les deux positions extrêmes, ouverte et fermée, de fonctionnement. Par exemple, lesdits#moyens de réglage de chaque organe de préhension comprennent un mécanisme vis-écrou lié à chaque organe et dont la vis vient en butée contre le poussoir correspondant.

De plus, des moyens de centrage en position du corps par rapport au rebord externe de l'élément à obturer sont avantageusement prévus sur ledit corps, assurant le guidage et le centrage du dispositif lors de son montage. Ils peuvent comprendre, par exemple, trois pions agencés perpendiculairement et de façon équiangulairement répartie sur la surface d'aboutement du corps.

Dans un mode préféré de réalisation, ledit corps se compose d'un cylindre pourvu d'une tige centrale en définissant, entre le cylindre et la tige centrale, ladite cavité dans laquelle est logé ledit piston, et d'une couronne associée à ladite tige et audit cylindre et définissant ladite surface d'aboutement, lesdits organes depréhension étant reliés à la périphérie de ladite couronn#e par les axes d'articulation.

Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables.

La figure 1 représente, en coupe longitudinale, un exemple particulier de réalisation du dispositif selon l'invention, avant son montage sur l'élément à obturer, lesdits moyens de fixation étant en position ouverte inactive.

La figure 2 est une vue en coupe du dispositif selon la ligne Il-Il de la figure 1.

La figure 3 représente une vue schématique envooupe du dispositif selon la ligne III-III de la figure 1, lors de son approche vers l'extrémité du conduit à obturer.

La figure 4 représente une coupe longitudinale du dispositif, analogue à la figure 1, pour laquelle les moyens de fixation sont actifs, immobilisant le dispositif contre l'extrémité du conduit alors obturée.

La figure 5 montre une vue schématique d'une installation permettant de procéder aux essais d'étanchéité sur ledit élément de tuyauterie obturé à ses extrémités par des dispositifs selon l'invention.

Sur ces figures, le dispositif d'obturation 1 est destiné à coopérer avec l'extrémité 2 d'un élément de tuyauterie 3, tel qu'un conduit de section cylindrique, pour permettre de procéder sur ce conduit à des essais d'étanchéité.

Dans le mode de réalisation illustré, chaque extrémité 2 du conduit 3 à obturer comporte un rebord externe 4 défini par l'embout 5 d'une bride de liaison et présentant une surface d'appui 6 sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal 7 du conduit 3. Après l'exécution des essais d'étanchéité du conduit 3, comme on le verra en regard de la figure 5, les brides de liaison, non représentées, permettent l'assemblage final des conduits les uns à la suite des autres par contact des surfaces d'appui des embouts en regard l'une contre l'autre, au moyen de colliers de serrage les entourant. On réalise ainsi, à partir des conduits et des brides de liaison, un circuit fluidique tel que, par exemple, le circuit de conditionnement d'air monté à bord d'un aéronef.

En se référant aux figures 1 et 2, le dispositif 1 comprend un corps 8 de révolution, pourvu d'une surface d'aboutement 9 destinée à venir au contact de la surface d'appui 6 du rebord 4, des moyens d'étanchéité 10, tel qu'un joint torique, prévu entre la surface d'aboutement 9 et la surface d'appui 6, des moyens de fixation 11 liés au corps 8 et susceptibles d'immobiliser le corps 8 à l'extrémité 2 dudit conduit 3, et une alimentation en fluide sous pression 13 reliée audit corps 8.

Selon l'invention, les moyens de fixation 11 comprennent des organes de préhension automatiques 12 qui sont susceptibles d'occuper, soit une position ouverte inactive représentée sur les figures 1 et 2, soit une position fermée active représentée sur la figure 4 et pour laquelle les organes de préhension 12 viennent s'accrocher derrière le rebord externe 4 du conduit 3, de façon à presser, avec étanchéité, la surface d'abou- tement 9 du corps 8 contre la surface d'appui 6 du rebord 4.

On voit, sur les figures 1 et 2, que les organes de préhension 12 sont, dans cet exemple de réalisation, au nombre de six, en étant régulièrement répartis angulairement autour du corps 1. Ces organes 12 peuvent être définis par des mors mobiles 14, montés articulés sur le corps 8 autour d'axes respectifs 15, lesquels sont contenus dans un plan parallèle à la surface d'aboutement 9 du corps Chaque mors 14 est terminé par une extrémité élargie coudée 14A, susceptible de venir contre la surface arrière 6A du rebord 4, opposée à la surface d'appui 6.

Avantageusement, les organes de préhension 12 sont commandés par des moyens d'actionnement fluidiques 16 associés au corps et permettant la commande simultanée des organes 12 d'une position à l'autre.

Dans ce cas, le corps de révolution 8 du dispositif comprend un cylindre 8A pourvu d'une tige centrale 8B en définissant, entre le cylindre et la tige, une cavité annulaire 17 dans laquelle est logé un piston 18. Le corps 8 comporte également une couronne 8C qui est fixée d'une part, à un épaulement annulaire externe 8D terminant le cylindre 8A par l'intermédiaire de trois vis 19 (figure 3), et d'autre part, à une extrémité élargie 8E de la tige centrale 8B également par trois vis 20 (figures 1 et 2).

Comme le montrent les figures 1 et 2, la couronne 8C du corps porte les organes de préhension 12 au moyen des axes d'articulation 15 et la surface d'aboutement 9 du corps correspond alors à la face externe de la couronne 8C.

Le piston 18, qui sépare la cavité 17 en deux chambres 17A et 17B, 'est susceptible de coulisser avec étanchéité, par des joints 21, dans la cavité annulaire 17 du corps 8 entre deux positions extrêmes de fonctionnement : une première position, représentée sur la figure 1, pour laquelle les organes de préhension 12 sont en position ouverte inactive, et une seconde position, représentée sur la figure 4, pour laquelle les organes de préhension sont en position fermée active Pour cela, deux conduites d'alimentation 22 et 23, issues d'une source fluidique sous pression non représentée, sont reliées respectivement par un raccord 22A à la chambre 17A de la cavité grâce a un passage 8F ménagé dans le fond du cylindre 8A, et, par un raccord 23A à la chambre 17B grâce à un passage 8G ménagé dans la tige centrale 8B.On voit de plus que la conduite d'alimentation en fluide sous pression 13, destinée à permettre par la suite les essais d'étanchéité, est reliée à un passage 8H, traversant la tige 8B et la couronne 8C pour déboucher au voisinage de la face d'aboutement 9. Celle-ci présente une gorge annulaire 24 dans laquelle est logé le joint d'étanchéité 10.

Par ailleurs, on voit sur la figure 1 que des poussoirs 25 sont agencés radialement dans l'épaulement 8D du cylindre 8A. Ces poussoirs radiaux 25 sont régulièrement répartis angulairement - dans l'épaulement 8D de façon que chacun soit en correspondance et au contact d'un organe de préhension.Lorsque le piston 18 occupe la première position (figure 1), on remarque que les poussoirs 25 débouchent en partie dans la cavité 17 pour venir en butée contre l'extrémité élargie 8E de la tige centrale 8B, tandis que, lorsque le piston coulisse vers sa seconde position (figure 4), les poussoirs sont déplacés radialement par la paroi cylindrique externe 18A du piston, ce qui provoque le pivotement des organes de préhension autour de leurs axes d'articulation 15 respectifs, Pour faciliter le déplacement des poussoirs, l'extrémité 18B de la paroi cylindrique 18A dudit piston est biseautée.

Il est également prévu un anneau élastique 26 entourant l'ensemble des organes de préhension 12, en étant reçu dans une gorge 27 ménagée sur chacun d'eux. De la sorte, l'anneau élastique 26, lorsque le piston retourne vers sa première position, rappelle spontanément les organes de préhension de la position fermée vers la position ouverte en ramenant simultanément les poussoirs contre l'extrémité élargie 8E de la tige 8B.

On remarque aussi qu a chaque organe de préhension 12 sont associés des moyens de réglage, tels qu'un mécanisme vis-écrou 28, permettant de régler le déplacement desdits organes entre les deux positions extrêmes, ouverte et fermée, de fonctionnement. Dans l'exemple représenté, la vis 28A de chaque organe vient au contact du poussoir 25 correspondant, l'écrou 28B bloquant la vis en position souhaitée. L'ensemble des organes de préhension fonctionne ainsi simultanément.

Enfin, des moyens de centrage du corps 8, lors de son approche vers l'extrémité 2 du conduit 3, comme le montre la figure 3, sont avantageusement prévus sur le corps et comprennent trois pions 30 qui font saillie perpendiculairement de la surface d'aboutement 9 en étant décalés de 1200 les uns des autres. Le rebord externe 4 du conduit à obturer s'inscrit dans le cercle géométrique intérieur passant par les trois pions 30 qui présentent, par ailleurs, une extrémité conique 31 facilitant la mise en place et le centrage du dispositif 1 par rapport au rebord 4 de l'élément de tuyauterie 3.

Durant le centrage du dispositif 1 sur le rebord de l'extrémité 2 å obturer dudit conduit 3, les organes de préhension sont en position ouverte inactive, ledit piston étant dans sa première position.

Après la mise en place du dispositif sur le rebord, la surface d'appui 6 du rebord 4 et la surface d'aboutement 9 du corps 8 étant en regard l'une de l'autre, le passage des organes de préhension de leur position ouverte à leur position fermée se déroule de la façon suivante.

Le fluide sous pression, tel que de flair, est adressé, par la conduite 22 et le passage 8F, dans la chambre 17A du corps 8, entraînant le coulissement du piston 18 dans la cavité 17 de sa première position vers sa seconde.

Simultanément, la paroi cylindrique externe 18A du piston agit sur l'ensemble des poussoirs 25 qui s'écartent radialement en provoquant le pivotement des mors 14 autour de leurs axes respectifs 15. Les extrémités élargies 14A des mors 14 s'appliquent contre la surface arrière 6A du rebord de façon à presser la surface d'aboutement 9 du corps 8 contre la surface d'appui 6 du rebord par l'intermédiaire du joint d'étanchéité 10. Sur la figure 4, on voit que le corps 8 du dispositif 1 est alors immobilisé sur le rebord 4 du conduit 3 en obturant avec étanchéité son extrémité 2. On a représenté également par la référence d la direction des forces exercées respectivement par les mors articulés, qui coincent le rebord 4.

Lorsque chaque extrémité 4 du conduit 3 est obturée par un dispositif 1, on procède alors aux essais d'étanchéité afin de vérifier si la structure dudit conduit, ainsi que les liaisons embouts 5-conduit 3, ne présentent pas de fuite
Pour cela, en se référant à la figure 5, on plonge le conduit 3, équipé à ses extrémités des dispositifs 1, dans une installation 33 comprenant un récipient 34 rempli d'eau 35. Puis, on envoie de l'air sous pression par la conduite 13 et le passage 8H à l'intérieur du conduit.

Si la structure des raccords 22A et 23A le permet, on peut démonter les conduites 22 et 23 avant immersion.

Lorsque les essais d'étanchéité sont terminés, on coupe la pression d'air arrivant par la conduite 13, puis on retire l'ensemble conduit3-dispositifs 1 du récipient 34. On adresse alors, dans chaque dispositif, par la conduite 23 et le passage 8F, un fluide sous pression dans la chambre 17B, la chambre 17A étant dépressurisée, ce qui a pour effet de--remonter le piston 18 de sa seconde vers sa première position. Grâce à l'anneau élastique 26, les mors 14 sont rappelés spontanément vers leur position ouverte, déverrouillant le corps 8 du rebord 4. Les poussoirs 25 sont simultanément ramenés contre la tige 8B.

On comprend que le dispositif, selon l'invention, présente par conséquent une facilité et une rapidité d'utilisation remarquables procurant de la sorte un gain de temps notable et une sécurité maximale. Par ailleurs, la surface d'appui du rebord, constituant dans ce cas l'un des embouts d'une bride de liaison, n'est pas détériorée grâce au joint d'étanchéité prévu sur la surface d'aboutement du corps. De tels dispositifs peuvent s'adapter à différents conduits de section quelconque, souples ou rigides, pourvus ou non d'embouts spécifiques.

Outre les essais d'étanchéité effectués sur un conduit, en équipant ses extrémités des dispositifs de l'inven- tion, on peut bien évidemment envisager des essais d'étanchéité sur un circuit fluidique composé de plusieurs conduits assemblés, en obturant ses extrémités par les dispositifs d'obturation.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour obturer une extrémité d'un élément de tuyauterie, en vue de procéder à des essais, notamment d'étanchéité, sur ledit élément dont l'extrémité à obturer présente un rebord externe (4) pourvu d'une surface d'appui (6) transversale à la direction dudit élément, ledit dispositif comprenant - un corps (8) pourvu d'une surface d'aboutement (9)

destinée à venir au contact de ladite surface d'appui

(6) - des moyens d'étanchéité (10) entre la surface d'abou

tement et la surface d'appui - des moyens de fixation (11) liés audit corps (8) et

susceptibles d'immobiliser ledit corps à l'extrémité

dudit élément ; et - une alimentation en fluide sous pression (13) reliée

audit corps, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (11) comprennent des organes de préhension automatiques (12) susceptibles d'occuper, soit une position ouverte inactive, soit une position fermée active, pour laquelle lesdits organes de préhension viennent s'accrocher derrière ledit rebord externe (4) dudit élément (3) de façon à presser, avec étanchéité, la surface d'aboutement (9) dudit corps (8) contre la surface d'appui (6) dudit rebord (4).

2. Dispositif 'selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de préhension (12) desdits moyens de fixation sont régulièrement répartis angulairement autour dudit corps (8) et sont montés articulés audit corps respectivement autour d'axes (15), lesdits axes d'articulation (15) étant contenus dans un plan commun, parallèle à la surface d'aboutement (9) dudit corps.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque organe de préhension est défini par un mors (14) articulé audit corps (8) et présentant une extrémité coudée élargie (14A) susceptible de venir, dans ladite position fermée active, contre la surface arrière (6A) dudit rebord, opposée à ladite surface d'appui (6).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'étanchéité comportent un joint torique (10) logé dans une gorge annulaire (24) ménagée dans la surface d'aboutement (9) dudit corps.

5. Dispositif selon l'une, quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (12) sont commandés par des moyens d'actionnement (1#) associés audit corps.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement (16) des moyens de fixation sont du type fluidique et comprennent un piston (18) logé avec étanchéité dans une cavité interne (17) ménagée dans ledit corps, ledit piston (18) étant susceptible de coulisser entre une première position, pour laquelle lesdits organes de préhension (12') sont en position ouverte, et une seconde position, pour laquelle lesdits organes de préhension (12), entraînés par ledit piston, sont en position fermée.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que des poussoirs (25) sont disposés radialement de façon équi-angulairement répartie dans ledit corps (8), respectivement en regard des organes de préhension (12), lesdits poussoirs débouchant en partie dans ladite cavité (17) lorsque le piston (18) occupe la première position, tandis que, lorsque le piston coulisse vers sa seconde position, lesdits poussoirs (25) sont déplacés radialement par la paroi cylindrique externe (18A) dudit piston, provoquant le pivotement desdits organes autour de leurs axes d'articulation respectifs (15) et l'immobilisation dudit corps (8) contre le rebord (4) dudit élément de tuyauterie.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que des moyens de rappel élastiques (26) sont associés auxdits organes de préhension (12) permettant de les ramener depuis leur position fermée active vers leur position ouverte inactive.

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de rappel élastiques comprennent un anneau élastique (26) entourant lesdits organes de préhension (12) et reçu dans une gorge (27) ménagée sur chacun d'eux, de sorte que, lorsque ledit piston (18) passe de sa seconde à sa première position, lesdits organes de préhension soient rappelés spontanément vers leur position inactive, en repoussant lesdits poussoirs (25) dans la cavité (17) dudit corps.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications I à 9, caractérisé en ce que des moyens de réglage (28) sont associés respectivement auxdits organes de préhension (12) permettant de régler le déplacement desdits organes entre les deux positions extrêmes, ouverte et fermée, de fonctionnement.

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de réglage (28) de chaque organe de préhension comprennent un mécanisme vis-écrou (28A-28B) lié à chaque organe et dont la vis (28A) vient en butée contre le poussoir (25) correspondant.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que des moyens de centrage (30) en position du corps (8) par rapport au rebord externe (4) de l'élément à obturer sont prévus sur ledit corps.

13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de centrage comprennent trois pions (30) agencés perpendiculairement et de façon équi-angulairement répartie sur la surface d'aboutement dudit corps.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 13, caractérisé en ce que ledit corps (8) se compose d'un cylindre (8A) pourvu d'une tige centrale (8B) en définissant, entre le cylindre et la tige centrale, ladite cavité (17) dans laquelle est logé ledit piston (18), et d'une couronne (8C) associée à ladite tige et audit cylindre et définissant ladite surface d'aboutement t9), lesdits organes de préhension (12) étant reliés à la périphérie de ladite couronne (8C) par les axes d'articulation (15).