FR2994203A1 - Dispositif de fixation - Google Patents

Abstract

Un dispositif de fixation comprend un socle (10) et un élément d'ancrage (20), l'élément d'ancrage (20) étant mobile par rapport au socle (10) dans une direction parallèle à l'axe (Z) du socle (10). L'élément d'ancrage (20) comprend une embase centrale (22) et un premier bras (24a) et un deuxième bras (24b), situés respectivement de part et d'autre de l'embase (22) et adaptés à pivoter par rapport à l'embase (22) en direction du socle (10) pour passer d'une position déployée à une position rétractée dans laquelle l'encombrement de l'élément d'ancrage (20) dans un plan normal à l'axe (Z) du socle (10) est plus faible que dans sa position déployée.

Description

Domaine technique La présente invention concerne le domaine des installations sanitaires. En particulier, l'invention concerne un dispositif de fixation, notamment pour la fixation d'une robinetterie, par exemple d'évier, de lavabo ou de baignoire, sur un plan de montage. Par plan de montage, on entend ici toute portion plane ou sensiblement plane d'un élément quelconque (lavabo, baignoire, plan de travail, etc.), percée ou adaptée à être percée pour le montage d'une robinetterie.

Plus spécialement, l'invention concerne un tel dispositif de fixation du type dit « par le dessus ». Arrière-plan de l'invention La majorité des dispositifs de fixation de robinetterie imposaient jusqu'à aujourd'hui d'avoir accès en dessous de l'évier ou du plan de travail sur lequel devait être fixé le robinet. Un tel accès étant généralement limité, l'arrimage du robinet était difficile à mettre en oeuvre. Qui plus est, un outillage spécifique était souvent nécessaire pour assurer cet arrimage.

Des dispositifs de fixation de robinetterie dits « par le dessus » ont été développés pour tenter de résoudre ces problèmes. Ces systèmes ont la particularité de ne nécessiter aucun accès en dessous de l'évier ou du plan de travail, lors de la fixation du robinet. De la demande de brevet japonais JP 10-317438, on connait un dispositif de fixation comprenant un socle pour le corps de robinetterie destiné à prendre appui sur la face supérieure d'un plan de travail, et un élément d'ancrage en forme d'étrier destiné à prendre appui contre la face inférieure du plan de travail. L'élément d'ancrage comprend une embase centrale et deux bras adaptés à se déplacer dans un même plan pour diminuer le diamètre de l'élément d'ancrage. Lors du montage, l'élément d'ancrage est passé à travers un orifice de montage réalisé dans l'épaisseur du plan de travail à l'emplacement prévu pour le robinet. L'élément d'ancrage est amené pour cela dans sa position rétractée. Une fois le plan de travail dépassé, les bras reviennent dans leur position déployée et l'élément d'ancrage se retrouve bloqué sous le plan de travail.

Ce dispositif connu a pour inconvénient que la surface avec laquelle l'élément d'ancrage d'appuie sur le plan de travail est limitée par le diamètre de l'orifice de montage, de sorte que la fixation obtenue peut manquer de robustesse. Par ailleurs, ce dispositif ne peut s'adapter que sur un orifice de montage de diamètre bien déterminé, pour assurer à la fois le passage de l'élément d'ancrage par ledit orifice et le blocage de l'élément une fois sorti de l'orifice. Objet et résumé de l'invention L'objectif de la présente invention est de fournir un dispositif de fixation par le dessus, de mise en oeuvre simple et rapide, et permettant une fixation robuste. Cet objectif est atteint avec un dispositif de fixation comprenant un socle et un élément d'ancrage, l'élément d'ancrage étant mobile par rapport au socle dans une direction parallèle à l'axe du socle, et comprenant une embase centrale, un premier bras et un deuxième bras, lesdits bras étant situés respectivement de part et d'autre de l'embase et articulés par rapport à ladite embase, caractérisé en ce que chaque bras est adapté à pivoter par rapport à l'embase en direction du socle, pour passer d'une position déployée à une position rétractée dans laquelle l'encombrement de l'élément d'ancrage dans un plan normal à l'axe du socle est plus faible que dans sa position déployée. Grâce à ces dispositions, pour un même diamètre de l'orifice de montage, les bras articulés peuvent présenter une longueur plus importante qu'avec les dispositifs de l'art antérieur. La fixation ainsi obtenue est plus robuste. Selon un exemple de réalisation, l'axe de rotation est sensiblement perpendiculaire à l'axe du socle. Selon un exemple de réalisation, chaque bras présente une extrémité libre du côté opposé à l'embase centrale, et l'élément d'ancrage présente une forme générale d'étrier lorsque les bras sont dans leur position déployée. La forme d'étrier optimise la surface d'appui de l'élément d'ancrage, tout en permettant le passage aisé des flexibles d'alimentation de la robinetterie à travers l'orifice du plan de montage.

Selon un exemple de réalisation, lorsque les bras sont dans leur position déployée, l'élément d'ancrage comporte une surface d'appui plane dirigée vers le socle et s'étendant sensiblement depuis l'extrémité libre du premier bras jusqu'à l'extrémité libre du deuxième bras.

Selon un exemple de réalisation, l'articulation de chaque bras par rapport à l'embase est formée par un élément élastiquement déformable. Une telle articulation facilite la fabrication et diminue le coût de l'élément d'ancrage. Elle évite en outre les problèmes de blocage qui pourraient survenir avec des articulations mécaniques de type traditionnel, telles que des charnières. Selon un exemple de réalisation, l'élément d'ancrage comporte un joint recouvrant au moins une partie de l'embase et une partie d'un bras, le joint est fixé à l'embase et au bras, et l'articulation du bras par rapport à l'embase est formée par le joint.

Selon une disposition préférentielle, l'élément d'ancrage comporte un joint plat recouvrant le premier bras, le deuxième bras et l'embase, le joint est fixé à l'embase et aux bras et forme une surface d'appui plane dirigée vers le socle lorsque les bras sont en position déployée, et les articulations des bras par rapport à l'embase sont formées par ledit joint. Dans ce cas, le joint remplit à la fois la fonction d'articulation des bras par rapport à l'embase centrale, et assure un frottement suffisant lors du serrage de l'élément d'ancrage contre la face inférieure du plan de montage. Selon une disposition avantageuse de l'invention, le premier et le deuxième bras sont sollicités élastiquement dans leur position déployée. Une fois l'élément d'ancrage sorti de l'orifice de montage du plan de montage, il se déploie ainsi automatiquement, sans qu'un système d'ouverture complémentaire soit nécessaire. Selon un exemple de réalisation, chaque bras comporte une butée adaptée à venir en appui contre le chant de l'embase centrale lorsque ledit bras est en position déployée. Les efforts appliqués sur le bras lors de l'appui contre la face inférieure du plan de montage sont ainsi repris par l'embase centrale. Selon un exemple de réalisation, l'élément d'ancrage comporte des parties de soutènement de part et d'autre de l'embase, chaque partie de soutènement étant configurée pour coopérer par contact avec l'un des bras lorsque celui-ci est dans sa position déployée. Les parties de soutènement bloquent le bras en position dans sa position déployée. Le système ainsi obtenu est un système isostatique. Les parties de soutènement évitent des efforts de cisaillement sur le joint au niveau de la jonction entre chaque bras et l'embase centrale, lesquels efforts pourraient mener à la dégradation voire à la rupture du joint. Selon un exemple de réalisation, l'élément d'ancrage comporte un trou taraudé et le dispositif de fixation comporte en outre une vis bloquée en translation par rapport au socle et coopérant avec ledit trou taraudé pour déplacer l'élément d'ancrage par rapport audit socle. Selon un exemple de réalisation, le dispositif de fixation comprend en outre un élément de blocage coopérant avec l'élément d'ancrage pour empêcher son pivotement axial.

Plusieurs modes et exemples de mise en oeuvre sont décrits dans le présent exposé. Toutefois, sauf précision contraire, les caractéristiques décrites en relation avec un mode ou exemple quelconque peuvent être appliquées à un autre mode ou exemple de mise en oeuvre.

Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue éclatée du dispositif de fixation selon un mode de réalisation de l'invention ; La figure 2 est une vue en perspective, du dessus, du dispositif de fixation de la figure 1 ; La figure 3 est une vue en perspective, du dessous, du dispositif de fixation de la figure 1 ; La figure 4 montre l'élément d'ancrage avec ses bras en position déployée ; Les figures 5 et 6 montrent l'élément d'ancrage avec ses bras en position rétractée ; La figure 7 illustre une étape de montage du dispositif de la figure 1, vue par le dessus du plan de travail ; - La figure 8 illustre une autre étape de montage du dispositif de fixation, vue par le dessous du plan de travail ; - La figure 9 est une vue en coupe du dispositif de fixation selon l'invention une fois la robinetterie montée.

Description détaillée de plusieurs modes de mises en oeuvre Le dispositif de fixation de robinetterie 100 illustré sur la figure 1 comprend un socle cylindrique creux 10, un élément d'ancrage 20, une vis 30, et une tige anti-rotation 40.

Comme il ressort de la figure 9 qui montre le dispositif 100 en place une fois la robinetterie 90 montée, le socle 10 est destiné à coopérer par complémentarité de forme avec le corps de robinetterie 92, pour son maintien en position verticale au-dessus d'un plan de travail 80 formant ici le plan de montage.

Comme illustré sur la figure 1, le socle 10 présente une forme de cylindre creux d'axe Z comportant un premier tronçon de montage 11 de diamètre externe D1, muni, sur sa surface externe, d'au moins une gorge circonférentielle (ici, deux) 12, 12' adaptée à recevoir un joint torique 14. Le joint 14 assure un frottement suffisant et ainsi une bonne adhérence du corps de robinetterie 92 une fois monté sur le tronçon de montage 11. Dans le présent exposé, sauf précision contraire, une direction axiale est une direction parallèle à l'axe Z du socle 10. En outre, une direction radiale est une direction perpendiculaire à l'axe Z du socle 10 et coupant cet axe Z.

Sauf précision contraire, les adjectifs et adverbes axial, radial, axialement et radialement sont utilisés en référence aux directions axiale et radiale précitées. De la même manière, un plan axial est un plan contenant l'axe Z du socle 10 et un plan radial est un plan perpendiculaire à cet axe Z.

En outre, sauf précision contraire, les adjectifs supérieur et inférieur sont utilisés en référence au sens de l'axe Z tel qu'il est représenté sur les figures 1 et 2. Comme illustré sur la figure 1, le socle 10 comporte, dans le prolongement de son tronçon de montage 11, une collerette externe 16 35 de diamètre D2 adaptée à prendre appui contre la face supérieure 80a du plan de travail 80. La collerette 16 constitue un premier moyen de positionnement du socle 10. Elle constitue également un support pour l'extrémité inférieure du corps de robinetterie 92, comme illustré sur la figure 9.

Le socle 10 comporte également une jupe de guidage cylindrique 18 s'étendant depuis la collerette 16 et destinée à être encastrée dans l'orifice de montage 92 pour constituer un second moyen de positionnement du socle 10. Afin d'assurer la fixation définitive du socle 10 et en particulier afin de le bloquer en translation dans la direction axiale Z, le dispositif de fixation comprend un élément d'ancrage 20, en forme d'étrier (c'est-à-dire de forme générale en U), relié au socle et destiné à venir en appui contre la face inférieure 80b du plan de travail 80, de sorte que le plan de travail 80 est pour ainsi dire pris en sandwich entre le socle 10 et l'élément d'ancrage 20. L'élément d'ancrage 20 comprend une embase centrale 22 et deux bras 24a, 24b en arc de cercle disposés de part et d'autre de l'embase centrale 22. Les deux bras 24a, 24b sont symétriques par rapport à un plan axial P représenté sur la figure 2. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 5, chaque bras 24a, 24b est relié à l'embase 22 par une extrémité proximale 52a, 52b, son extrémité distale 54a, 54b restant libre. Comme illustré sur la figure 1, le premier bras 24a, l'embase 22 et le second bras 24b comportent chacun une surface supérieure plane respectivement 53a, 63 et 53b, destinée à recevoir un joint plat 26. Dans l'exemple, ces surfaces sont coplanaires et définies dans un plan radial. Le joint 26, constitué d'un matériau élastiquement déformable, est configuré pour recouvrir la totalité de l'embase 22 et des deux bras 24a, 24b et relier ces trois pièces en elles pour former un ensemble monobloc tel qu'illustré sur la figure 4. Le joint 26 est par exemple fixé sur les bras 24a, 24b et l'embase 22 par collage. Par ailleurs, dans l'exemple, son épaisseur est sensiblement constante. A la jonction entre chaque bras 24a, 24b et l'embase 22, le joint 26 peut se déformer pour former une articulation respectivement 29a, 29b (voir la figure 5). Sous l'effet de contraintes C appliquées axialement sur le dessous des bras (voir les flèches C sur la figure 4), le joint 26 peut ainsi se replier selon un angle par exemple de l'ordre de 90°, faisant, dans le même temps, pivoter les bras 24a, 24b dans une position rétractée illustrée sur la figure 5. Dans l'exemple, les bras sont, dans leur position rétractée, positionnés sensiblement perpendiculairement à leur position initiale, et à l'embase centrale 22. L'encombrement maximal de l'élément d'ancrage 20 dans un plan radial est plus faible lorsque ses bras sont rétractés que lorsqu'ils sont en position déployée. Le pivotement des bras permet une fixation robuste du dispositif. Grâce à ces dispositions, en effet, pour un même orifice de montage, la longueur des bras, et ainsi la surface avec laquelle l'élément d'ancrage appuie sur le plan de travail, peuvent être augmentés selon les besoins.

Les axes de rotation Xa, Xb des bras 24a, 24b suivent ici les bords latéraux de l'embase centrale 22. Dans l'exemple, ces axes Xa, Xb sont perpendiculaires à l'axe Z du socle, et parallèles entre eux. Comme illustré sur la figure 5, chaque bras 24a, 24b comporte une face latérale 59a, 59b adaptée à venir en butée contre le chant latéral 69a, 69b de l'embase 22 situé en regard, lorsque le bras 24a, 24b est dans sa position déployée (position de montage). Les faces latérales 59a, 59b formant butées des bras 24a, 24b et les chants latéraux 69a, 69b de l'embase centrale 22 sont tous respectivement définis dans des plans parallèles au plan de symétrie P.

Comme illustré sur la figure 2, le socle 10 et l'élément d'ancrage 20 sont reliés l'un à l'autre par une vis 30 de grande longueur, qui permet en outre la translation relative des deux pièces comme il sera indiqué plus en détail dans la suite. La vis 30 est engagée dans un perçage axial 70 formé dans l'épaisseur d'une partie de rebord ou bourrelet interne 72 du socle 10. Le trou de perçage 70 est terminé, à son extrémité supérieure, par un chanfrein circulaire 71 destiné à abriter la tête conique 32 de la vis 30. Comme illustré sur les figures 1 et 2, une languette de blocage 74 est prévue à la périphérie du chanfrein 71. La languette 74 est flexible, et comporte une portion biseautée surplombant ledit chanfrein 71. Lors de l'insertion de la vis 30 dans le trou, la languette 74 fléchit vers l'extérieur en coopérant avec la tête de vis 32, puis revient dans sa position initiale une fois dégagée de la tête de vis 32, bloquant la translation de la vis 30 dans la direction axiale du trou 70. L'extrémité distale de la vis 30 coopère avec un trou taraudé 61 de l'embase centrale 22. Sur la figure 1, le trou est centré sur le plan de symétrie P, et s'étend dans la direction axiale, perpendiculairement à la face d'appui supérieure 63 de l'embase centrale 22. Pour laisser passer la vis 30, le joint 26 comporte une ouverture 27 adaptée à venir en regard dudit trou 61 lorsque le joint 26 est fixé à l'embase 22 et aux deux bras 24a, 24b. Pour faciliter la suite de la description, on définit (voir figure 2) une direction longitudinale X, perpendiculaire à l'axe Z du socle et audit plan de symétrie P, et une direction transversale Y, perpendiculaire à l'axe Z du socle, et comprise dans ledit plan de symétrie P.

Comme dans l'exemple de réalisation illustré, selon une disposition préférentielle de l'invention, l'élément d'ancrage 20 comprend, outre les éléments déjà définis (embase centrale, bras, joint), deux parties de soutènement 62a, 62b disposées de part et d'autre de l'embase centrale. Dans l'exemple, ces parties de soutènement 62a, 62b sont moulées en une seule pièce avec l'embase centrale 22. Leur rôle est d'améliorer la reprise des efforts axiaux appliqués sur les bras pivotants 24a, 24b en position déployée, et, pour cela, de coopérer par contact avec lesdits bras 24a, 24b pour les bloquer en translation comme il sera décrit plus en détail ci-dessous.

Chaque bras 24a, 24b présente, sur son côté inférieur, une pluralité de surfaces d'appui configurées pour coopérer avec des surfaces de support complémentaires de la partie de soutènement 62a, 62b située sous ledit bras 24a, 24b, lorsque le bras 24a, 24b est dans sa position déployée.

Comme il sera démontré dans la suite, les surfaces d'appui du bras et les surface de support de la partie de soutènement sont conformées et orientées de sorte que le bras 24a, 24b est bloqué en translation dans les trois directions X, Y et Z. Le système ainsi obtenu est isostatique. Chaque partie de soutènement 62a, 62b comporte une première surface de support concave 66a, 66b dans un plan de coupe parallèle au plan YZ et une deuxième surface de support 67a, 67b concave dans un plan de coupe parallèle au plan XZ. La partie de soutènement 62a, 62b comporte en outre une troisième surface de support plane 68a, 68b. Sur son côté inférieur, chaque bras 24a, 24b comporte une première surface d'appui 56a, 56b convexe dans un plan de coupe parallèle au plan YZ, une deuxième surface d'appui 57a, 57b convexe dans un plan de coupe parallèle au plan XZ et une troisième surface d'appui plane 58a, 58b sensiblement parallèle à sa face supérieure 53a. La première surface d'appui 56a, 56b du bras 24a, 24b est adaptée à coopérer avec la première surface de support 66a, 66b. La courbure de la surface de support 66a, 66b sollicite le bras 24a, 24b contre un épaulement 55a, 55b (visible sur la figure 6), le bloquant dans la direction transversale Y. La deuxième surface d'appui du bras 24a, 24b est adaptée à coopérer avec la deuxième surface de support 67a, 67b de la partie de soutènement. Du fait de sa forme incurvée, la surface de support 67a, 67b sollicite le bras 24a, 24b en direction de l'embase centrale 22, bloquant sa translation dans la direction longitudinale X. Le contact entre la face latérale 59a, 59b et le chant latéral 69a, 69b de l'embase centrale 22 est ainsi assuré. Enfin, la troisième surface d'appui plane 58a, 58b du bras 24a, 24b est adaptée à coopérer avec la surface de support plane 68a, 68b de la partie de soutènement 62a, 62b, bloquant ainsi le bras dans la direction Z. Outre le socle 10, l'élément d'ancrage 20 et la vis 30, le dispositif de fixation 100 comprend une tige anti-rotation 40, fixée au socle 10 en étant par exemple emmanchée à force dans un manchon cylindrique 75 fixé au rebord intérieur 72. La tige anti-rotation 40 coopère avec l'élément d'ancrage 20 pour empêcher le pivotement axial de ce dernier lors de la rotation de la vis 30.

Sans dispositif anti-rotation, l'élément d'ancrage 20 pivoterait de concert avec la vis 30 et le déplacement axial de l'élément d'ancrage 20 par rapport au socle 10 serait impossible. La tige 40 est agencée pour venir se loger dans la partie en creux de l'élément d'ancrage 20, entre l'embase centrale 22 et un bras 24b, dans une encoche 65 délimitée par deux faces latérales de l'embase 22 et ledit bras 24a, 24b et débouchant dans la direction transversale Y. Lorsque la vis 30 est tournée, les faces de l'encoche 65 butent immédiatement sur la tige 40, empêchant la rotation de l'élément d'ancrage 20. Le filetage de la vis 30 coopère alors avec le taraudage du trou 61 de l'embase centrale 22, entraînant le déplacement de l'élément d'ancrage 20 le long de la vis 30, en direction du socle 10. Le montage du dispositif décrit précédemment et la fixation de la robinetterie 90 à l'aide dudit dispositif vont à présent être décrits en référence aux figures 7, 8 et 9. Dans une première étape du procédé, les bras 24a, 24b de l'élément d'ancrage 20 sont repliés dans leur position rétractée et l'élément d'ancrage 20 est introduit dans l'orifice de montage 82 du plan de travail 80. Lors de l'introduction, les bras 24a, 24b sont maintenus dans une position rétractée par leur coopération avec la paroi interne de l'orifice 82. Une fois l'orifice 82 traversé, les bras 24a, 24b sont sollicités élastiquement dans leur position déployée par l'effet élastique du joint 26.

Dans une seconde étape du procédé, le socle 10 est légèrement décalé radialement afin de positionner en regard de la face inférieure 80b du plan de travail 80 au moins une partie de chaque bras 24a, 24b et une partie de l'embase centrale 22. Puis, la vis 30 est tournée, de manière à rapprocher l'élément d'ancrage 20 du socle 10 et à serrer le plan de travail 80 entre les deux éléments 10, 20. Grâce au système de vissage, le dispositif 100 est adaptable à des plans de travail d'épaisseurs différentes. Les flexibles d'alimentation 94 de la robinetterie sont enfin introduits à travers l'orifice de montage 82, puis, le corps de robinetterie 92 est monté sur le socle 10 et bloqué en rotation et en translation par rapport à ce dernier par exemple au moyen d'une vis de verrouillage (non représentée) introduite dans un trou latéral du corps 92 et serrée contre la face extérieure du socle 10.35

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de fixation (100) comprenant un socle (10) et un élément d'ancrage (20), l'élément d'ancrage (20) étant mobile par rapport au socle (10) dans une direction parallèle à l'axe (Z) du socle (10), et comprenant une embase centrale (22), un premier bras (24a) et un deuxième bras (24b), lesdits bras (24a, 24b) étant situés respectivement de part et d'autre de l'embase (22) et articulés par rapport à ladite embase (22), caractérisé en ce que chaque bras (24a, 24b) est adapté à pivoter par rapport à l'embase (22) en direction du socle (10), pour passer d'une position déployée à une position rétractée dans laquelle l'encombrement de l'élément d'ancrage (20) dans un plan normal à l'axe (Z) du socle (10) est plus faible que dans sa position déployée.
2. 2. Dispositif de fixation (100) selon la revendication 1, dans lequel l'axe de rotation (Xa, Xb) de chaque bras est sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z) du socle (10).
3. 3. Dispositif de fixation (100) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel chaque bras (24a, 24b) présente une extrémité libre (54a, 54b) du côté opposé à l'embase centrale (22), et l'élément d'ancrage présente une forme générale d'étrier lorsque les bras sont dans leur position déployée.
4. 4. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel, lorsque les bras (24a, 24b) sont dans leur position déployée, l'élément d'ancrage (20) comporte une surface d'appui plane dirigée vers le socle (10) et s'étendant sensiblement depuis l'extrémité libre (54a) du premier bras (24a) jusqu'à l'extrémité libre (54b) du deuxième bras (24b).
5. 5. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel l'articulation (29a, 29b) de chaquebras (24a, 24b) par rapport à l'embase (22) est formée par un élément élastiquement déformable (26).
6. 6. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l'élément d'ancrage (20) comporte un joint (26) recouvrant au moins une partie de l'embase (22) et une partie d'un bras (24a, 24b), ledit joint (26) est fixé à l'embase (22) et audit bras (24a, 24b), et l'articulation (29a, 29b) dudit bras (24a, 24b) par rapport à l'embase (22) est formée par ledit joint (26).
7. 7. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel l'élément d'ancrage (20) comporte un joint plat (26) recouvrant le premier bras (24a), le deuxième bras (24b) et l'embase (22), le joint (26) est fixé à l'embase (22) et aux bras (24a, 24b) et forme une surface d'appui plane dirigée vers le socle (10) lorsque les bras (24a, 24b) sont en position déployée, et les articulations (29a, 29b) des bras (24a, 24b) par rapport à l'embase (22) sont formées par ledit joint (26).
8. 8. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le premier et le deuxième bras (24a, 24b) sont sollicités élastiquement dans leur position déployée.
9. 9. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel chaque bras (24a, 24b) comporte une butée (59a, 59b) adaptée à venir en appui contre le chant (69a, 69b) de l'embase (22) lorsque ledit bras (24a, 24b) est en position déployée.
10. 10. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel l'élément d'ancrage (20) comporte des parties de soutènement (62a, 62b) de part et d'autre de l'embase (22), chaque partie de soutènement (62a, 62b) étantconfigurée pour coopérer par contact avec l'un des bras (24a, 24b), lorsque ledit bras (24a, 24b) est dans sa position déployée.
11. 11. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel l'élément d'ancrage (20) comporte un trou taraudé (61) et le dispositif de fixation (100) comporte en outre une vis (30) bloquée en translation par rapport au socle (10) et coopérant avec ledit trou taraudé (61) pour déplacer l'élément d'ancrage (20) par rapport audit socle (10).
12. 12. Dispositif de fixation (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, comprenant un élément de blocage (40) coopérant avec l'élément d'ancrage (20) pour empêcher son pivotement axial.15