FR2648408A1 - Barre de portage pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

Selon l'invention, une pièce d'adaptation 15, correspondant à un type déterminé de voiture, est fixée sur la joue 12 d'une chape d'extrémité de la barre 10 dont la hauteur, au-dessus du toit, est réglable. Applications : utilisation des mêmes barres de portage pour des véhicules différents, à l'aide de pièces d'adaptation.

Description

BARRE DE PORTAGE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
La présente invention a pour objet une barre de portage destinée, en particulier mais non exclusivement, à un véhicule automobile, une telle barre constituant, avec une barre identique, un support permettant de disposer des objets encombrants sur le toit ou pavillon d'un véhicule automobile.

Les galeries classiques monobloc ont peu à peu été remplacées par de telles barres de portage qui permettent un stockage et un montage beaucoup plus aisés.

Actuellement, les barres de portage réglables en largeur prennent appui à l'intérieur des gouttières qui sont prévues sur le toit et sont pincées sur lesdites gouttières par des pinces d'extrémité. Mais, dans les véhicules récents, les gouttières de toit disparaissent peu à peu. Pour pouvoir assujettir sur le pavillon de telles barres, il est connu d'introduire une pièce de liaison dans la feuillure supérieure des portières.

Cela implique qu'il est nécessaire de disposer d'un modèle déterminé de barre pour chaque véhicule. ors d'un changement de véhicule, le propriétaire doit changer l'ensemble des barres de portage.

La présente invention a pour objet de pallier cet inconvénient.

Selon la présente invention, une barre de portage pour véhicule automobile, dont les extrémités sont munies de moyens d'assujettissement sur le pavillon du véhicule, est caractérisée en ce que, à chaque extrémité de la barre, lesdits moyens consistent en un patin reposant sur le pavillon, une cage métallique de hauteur réglable par rapport au patin étant glissée sur celui-ci, ladite cage étant solidaire d'une chape présentant une joue extérieure, une pièce d'adaptation propre à chaque véhicule étant montée sur la joue.

Ainsi, en cas de changement de véhicule, le propriétaire des barres de portage, qui sont en général au nombre de deux, n'a qu'à changer les pièces d'adaptation et régler la hauteur de la barre en fonction de la courbure du pavillon du véhicule.

C'est-à-dire que l'essentiel de la barre peut être utilisé sur n'importe quel véhicule, seule la pièce d'adaptation devant être changée pour chaque modèle de véhicule. I1 en résulte une économie notable pour l'acheteur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaStront au cours de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, donné uniqement à -titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins qui représentent - LE. figure 1, une vue d'un patin destiné à supporter le poids
de la barre et de la charge appliquée par le pavillon du
véhicule ; - La figure 2, une cage métallique qui est normalement fixée
sur l'extrémité de la barre et dont la hauteur est réglable
par rapport au patin - La figure 3, une extrémité d'une barre de portage selon l'invention ; - La figure 4, une vue d'une barre de portage pouvant être
montée sur gouttière - La figure 5, une vue d'une pince de gouttière - La figure 6, une vue d'une pièce d'adaptation pour montage
sans gouttière - La figure 7, une vue de l'extrémité d'une barre munie d'une
pièce telle que celle qui est représentée sur la figure 6.

Sur la figure 1, ' le patin est composé de deux parties symétriques la et lb, reposant sur une semelle 2.

De préférence, la semelle 2 est réalisée en un matériau semi-souple tel que du PVC pour ne pas abimer la peinture du toit de la voiture. Le patin proprement dit présente sur ses parois latérales 3 des trous circulaires 4, répartis selon un pas déterminé. Les coquilles la et lb sont de préférence en matière plastique relativement dure et présentent des croisillons 5 augmentant leur rigidité. En regard des trous 4, après le montage de la barre, une cage métallique 6, qui est vissée sur l'extrémité 7 de la barre (figure 1), présente des ouvertures 14 à l'intérieur desquelles peuvent pénétrer des vis 24 (voir figure 3). En fonction de la position des vis 24, la cage métallique peut prendre une hauteur déterminée par rapport au patin 1, cette hauteur étant définie par la courbure transversale du pavillon du véhicule. La cage 6, de préférence métallique, présente une forme de parallélépipède creux avec des trous 14 de passage des vis 24 dans ses parois latérales et, dans sa paroi supérieure, des trous 17 de montage dans la chape 7.

Sur la figure 3, on distingue d'une part, l'extrémité de la barre de portage 10 et, d'autre part, la chape terminale 7.

Cette chape présente à sa partie externe une joue 12.

La joue 12 est destinée à recevoir les pièces de blocage de la barre sur le véhicule qui sont, selon les cas, une pièce 13 (figure 5) ou une pièce 15 (figure 6). La fixation des pièces d'adaptation 13 ou 15 se fait au moyen d'ensemble vis et écrou 16, passant à travers les trous 26. La joue 12 présente, par ailleurs, à son extremité supérieure, une fente 18 permettant le passage d'une sangle ou de tout autre moyen de fixation. La chape d'extrémité 7 est fixée sur la barre 10 par un boulon 19 qui coopère avec un écrou (non représenté) monté prisonnier à l'intérieur de la barre. Cet ensemble permet d'appliquer sur la barre une tension déterminée. La platine 12 présente, par ailleurs, sur ses bords latéraux, des rainures ou glissières 20 pouvant recevoir les bords des pièces d'adaptation 13 ou 15.

Comme cela apparaît sur la figure 4, dans tous les cas, la chape 7 est recouverte par un capot protecteur, par exemple en matière plastique 21, qui est de préférence, verrouillable par une serrure 22 actionnable par une clé 23. Il est ainsi possible, non seulement de bloquer les objets qui sont disposés sur les barres 10, mais aussi d'éviter leur vol.

Dans l'exemple qui est representé sur la figure 4, la pièce d'adaptation est une pièce 13 telle que celle montrée sur la figure 5, cette pièce pinçant la gouttière du véhicule (non représentée).

La pièce 13 est une pièce en deux parties 13a et 13b solidarisées par une vis (non représentée) - passant par les orifices 27a et 27b. La pièce 13a comporte, à sa partie supérieure, deux ouvertures 28 dont les dimensions et l'écartement correspondent aux deux trous 26 de la joue, ce qui permet de fixer la pièce 13 contre la joue 12.

La gouttière (non représentée) est pincée entre les deux parties du profil opposées 29 et 30, des pièzes 13a et 13b respectivement. Un tel type de pince est utilisé depuis très longtemps pour assurer le blocage des galeries sur les gouttières de toit.

Par contre, lorsque le véhicule ne présente pas de gouttière de toit, on utilise une pièce d'adaptation 15, telle que celle qui est représentée sur la figure 6.

Cette pièce comprend une première face 31 qui peut se glisser dans les rainures 20 et se fixer à l'aide de deux vis 16, ces vis étant bloquées par des écrous disposés derrière la joue 12. A partir de la face 31, s'étend une face 32 formant avec la face 31, un angle dépendant du modèle de voiture sur lequel la barre de portage doit être utilisée.

La face 32 se termine, à sa partie inférieure, par un rebord 33 suivi d'une remontée 34, cette remontée évitant d'abimer la peinture du véhicule lorsque le bord 33 s'insère dans la feuillure des portières.

On a representé sur la figure 7 une pièce 15, montée sur la joue 12 d'une barre 10, le capot protecteur ayant été retiré pour faciliter la compréhension. Le pêne de la serrure 22 (figure 4) s'insère par exemple dans l'ouverture 35 de la joue 1?, et réalise le blocage de la barre qui, après extraction de la clé, ne peut plus être démontée.

Le montage d'une telle barre est le suivant : l'automobiliste a acheté deux barres et le "kit" d'adaptation correspondant à son type de véhicule ; il pose les deux- barres sur les patins 1 préalablement disposés de part et d'autre du toit à des endroits convenables. Il règle alors la hauteur de la barre au-deseus du toit, en jouant sur les vis 24 qui sont introduites dans les trous 4 désirés pour, éventuellement, rattraper une courbure trop prononcée, et fixe dans les rainures 20, les pièces 15 ou les pièces 13 correspondant à ses besoins. Il applique alors, avec les vis 19, une tension déterminée sur la barre. Il adapte alors le capot 21 et peut verrouiller l'ensemble avec la clé 23.

L'ensemble est bien entend démontable, lorsque aucune charge n'est à porter, en effectuant les opérations inverses de celles qui viennent d'être décrites. La présente invention permet de disposer de barres pouvant être montées, tant sur des toits à gouttière, que sur des toits sans gouttière, et d'une manière générale, sur le pavillon de n'importe quel véhicule, au moyen de pièces d'adaptation appropriées dont le coût est réduit par rapport à celui de la barre.

I1 va de -soi que de nombreuses variantes peuvent être introduites, notamment par substitution de moyens techniquement équivalents sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Barre de portage pour véhicule automobile dont les

extrémités sont munies de moyens de fixation sur le

pavillon de véhicule, caractérisée en ce que lesdits moyens

de fixation consistent, aux deux extrémités de la barre, en

un patin (1) sur lequel est montée une cage (6) de hauteur

réglable par rapport au patin, ladite cage étant solidaire

d'une chape (7) présentant une joue extérieure (12) sur

laquelle vient se fixer une pièce dadaptation (13, 15).

2. Barre de portage selon la revendication 1, caractérisée en

ce que la joue (12) présente des glissières latérales (20)

pour l'introduction des pièces (13, 15).

3. Pièce d'adaptatior pour barre de portage selon la

revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend deux

faces (31 et 32) se prolongeant par un rebord (33)

s'insérant dans la feuillure de la porte.

4. Pièce d'adaptation pour barre de portage pour un véhicule à

gouttières de toit selon la revendication 1, caratérisée en

ce qu'elle comprend deux parties (13a, 13b), assemblées par

une vis pour pincer une gouttière dans les

profils (29, 30), ladite pince s'insérant dans des

glissières (20) formées dans la joue (12).