FR2647799A1 - Procede pour la preparation d'un gel de polyacrylate sodique - Google Patents

Abstract

Ce procédé consiste à traiter du polyacrylate sodique avec de l'eau dans une proportion de 1 à 10 g/l d'eau, pendant un temps compris entre 1 et 300 secondes et à une température comprise entre 10 et 40 degre(s)C pour obtenir un gel. Le gel trouve ses principales applications pour l'extinction d'incendies et comme moyen pour effectuer un apport d'humidité en agriculture.

Description

TITRE DE L'INVENTION

"PRCCEDE POUR LA PREPARATICN D'UN GEL DE POLYACRYLATE

SODIQUE"

CHMP D'APPLICATION TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention est comprise dans le champ d'application technique de la préparation de gels de polyazrylate sadique spécialement utilisables pour l'extinction d'incendies et comme moyen pour effectuer un

apport d'humidité en agriculture.

ETAT ACTUEL DE LA TECHNIQUE

Le polyacrylate sodique employé comme base du gel de la présente invention, est un produit connu qui présente les caractéristiques physiques suivantes: Aspect Poudre blanche Dimensions Poudre microgranulaire Contenu d'humidité,7% de son poids Odeur Imperceptible pH _ 3 (dis. 1% dans l'eau) SoluIlité Soluble dans l'eau. Insoluble dans les solvants organiques Dégradation Par exposition prolongée à la

lumiére solaire.

Stabtlité Stable, en absence d'humidité Capacité d'absorption Prés de 800 unités en poids dans l'eau distillée(selon le fabricant) Poids spécifique Aprox. 0,5 kg/l Effets nocifs On n'en connaît pas. Ingestion

et contact inoffensifs.

DESCRIPTION DE l'INVENTION ET MODE DE REALISATION

DE CETTE DERNIERE

Le procédé suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte le traitement du polyacétate sodique avec de l'eau dans une proportion de 1 à 10 g/l d'eau jusqu'à la formation de petits noyaux saturés d'eau de façon stable qui ont l'aspect de gélatine savon.neuse, ce qui exige un temps compris entre 1 et 300 secondes. L'opération est réalisée à

une température comprise entre 10 et 40 C environ.

On utilise de préférence 3 g/l environ de polyacrylate sodique, bien que la proportion dépend de la qualité de l'eau, car les eaux chlorées exigent une plus grande concentration. La températrure habituelle à laquelle

est réalisée l'opération est de 180C environ.

OBSERVATIONS ET EXPERIENCES

1).- On a cbservé qu'en hydratant le produit dans une proportion adéquate d'eau, pour qu'il puisse être transporté par une bombe hydraulique, similaire à celles qui sont employées pour extraire -l'eau, la gélatine qui est projetée par la buse, se présente sous forme "imprégnante"

ce cui évite la perte d'eau par évaporation.

Si on approche une source de chaleur à cette

gélatine, l'eau ne s'évapore pas.

2).- En pla;ant le produit sur une tôle chauffée, directement en contact avec le feu, elle tarde plus de 25

minutes pour revenir à son état initial de poudre.

3).- On a rélisé l'expérience suivante: On a fait br ler un matériau combustible comportant divers composants: caoutchouc, bois, fibres textiles, broussailles et mauvaises herbes... et on essaya d'éteindre cette source de chaleur de la manière conventionnelle avec de l'eau. On a obtenu de cette façon une évaporation, un éparpillement, des éclaboussures, et l'extinction du feu a été réellement laborieuse. On essaya aussi d'éteindre l'incendie avec le produit hydraté de l'invention, en le projetant sur ces foyers de combustion et le résultat a été surprenant: on utilisa 1/4 du volume d'eau, un temps plus réduit, moins de main-d'oeuvre et le résultat a été immédiat, car la gélatine tombe sur le foyer de combustion en "l'étouffant" et en empêchant l'entrée de l'oxygène, et par conséquent, en freinant immédiatement la com.ustion,;1 ne se produl: pas d'éparpillage ni d'évaporation, car cnr. peu: constater que le produit a une

température d'ébullition trés supérieure à 100 C.

4).- On réalisa un expérience similaire en mortagne (zone contr1lée): Sur un front de feu avançant on réalisa des coupe-feux en imprégant d'eau une bande de progression, pour l'arrêter. Lorsque le feu arriva et brûla les broussailles proches de ce point, l'eau s'évapora et le feu continua sans

rencontrer d'obstacle.

D'autre part, le "coupe-feu" fut marqué avec le gel de l'invention e: le feu cessa d'avancer de façon

irreversible, ce qui donna lieu à l'extinction de ce foyer.

Les plantes et les broussailles étaient couvertes de gélatine, laquelle par conséquent empêchait la combustion

de leur matière.

Le produit de l'inventicn peut être employé en l'introduisant dans un emballage fermé contenant de l'air comprimé cu de l'anhydride carbonique, pour pouvoir être

utilsé avec des extincteurs ou appareils similaires.

Un autre procédé d'application, de la même façon que les mousses utilisées pour la lutte contre les incendies, consiste à utiliser une pompe mélangeuse qui est reliée par des buses à la conduite principale par

laquelle est aspirée l'eau d'une bouche d'arrosage.

AUTRES APPLICATIONS DIRECTES ET INDIRECTES

Les constructions des nouveaux édifices publics et des grands magasins, sont dotées de systèmes d'arrosage pour éteindre les foyers de chaleur. Ces éléments

auxiliaires fonctionnent par aspersion et dispersent l'eau.

Ils n'agissent pas toujours de façon efficace et les inventeurs suggèrent que, si ces mêmes élémentsdistribuaient

de la gélatine sur l'endroit o se produit le feu, l'effica-

cité de ces appareils augmenterait considérablement.

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