FR2644863A1 - Dispositif de freinage, a tambour notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de freinage à tambour pour un véhicule automobile. Ce dispositif comprend au moins un couple segment 1 - garniture 2 porté sur un plateau-carter 3 d'un essieu et déplaçable au moins mécaniquement par un levier d'actionnement 6, une partie d'accrochage 7 du levier d'actionnement étant reliée à un embout d'arrêt 8 d'un câble de traction gainé 9 manoeuvré par un système de commande, le câble de traction 9 pénétrant dans un logement 22 formé entre le plateau-carter 3 et le coupe segment-garniture, par l'intermédiaire d'un orifice d'entrée 21 tandis qu'un élément élastique de rappel 12 est interposé entre le levier d'actionnement et une partie fixe du dispositif, caractérisé en ce qu'il comporte un système de guidage de l'embout d'arrêt 8 et du câble de traction 9 à l'intérieur du logement 22, ce système de guidage, lors du montage du câble, étant susceptible de canaliser l'embout 8 de son introduction dans l'orifice d'entrée jusqu'à son engagement définitif stable sur la partie d'accrochage 7. Ce dispositif de freinage s'applique à un véhicule automobile d'un type quelconque.

Description

La présente invention concerne un dispositif de freinage, notamment à tambour, par exemple destiné à équiper un véhicule automobile.

Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de freinage permettant, à l'intérieur de celui-ci, le montage dit en aveugle d'un câble de traction reliant le dispositif à un système mécanique de commande qui est généralement logé dans l'habitacle du véhicule.

On connaît déjà, d'après par exemple la demande de brevet français No. 2 599 797, un dispositif de freinage à tambour comprenant de préférence deux couples segment-garniture portés de façon mobile sur un plateau-carter qui est monté fixement sur l'un des essieux ou demi-essieux du véhicule, les couples segment-garniture étant d'autre part déplaçables de préférence hydrauliquement notamment par l'intermédiaire d'un cylindre de roue, lui-même solidaire du plateau-carter.

De plus, chaque couple segment-garniture, qui est conformé pour venir s'appliquer en pression par contact de frottement sur un tambour supportant l'une des roues, est déplaçable par un levier d'actionnement relié, par ledit câble de traction, au système mécanique de commande, cet agencement permettant, soit l'immobilisation du véhicule, par exemple lors.de son stationnement, soit son ralentissement, notamment lors d'une défaillance du système hydraulique.

Le levier d'actionnement et le câble de traction sont disposés dans un logement formé entre la paroi interne du plateau-carter et les faces latérales correspondantes de chacun des segments, le levier d'actionnement comportant par ailleurs une partie d'accrochage sur laquelle est fixement engagé un embout d'arrêt solidaire de l'extrémité libre du câble, le câble de traction, qui est gainé, pénétrant quant à lui dans le logement par l'intermédiaire d'un orifice d'entrée ménagé dans le plateau-carter.

De plus, ce dispositif antérieur comporte un élément élastique de rappel qui est fonctionnellement interposé entre le levier d'actionnement et une partie fixe du dispositif, cet élément élastique étant plus particulièrement interposé entre l'une des faces de la partie d'accrochage, dite de réaction, et un collet ou épaulement ménagé intérieurement dans un manchon qui est coincé par son pourtour extérieur dans l'orifice d'entrée, ce manchon recevant de plus, à l'intérieur de celui-ci, l'extrémité libre de la gaine du câble de traction, qui vient, de façon opposée audit élément élastique de rappel, en appui contre le collet ou.

épaulement intérieur du manchon précité.

Ce dispositif présente l'inconvénient essentiel de ne permettre que par une action manuelle extérieure délicate et fastidieuse, l'ancrage de l'embout d'arrêt sur la partie d'accrochage correspondante, ce dispositif étant pour cela pourvu d'une ouverture d'accès hermétiquement obturable par un bouchon approprié, cette ouverture permettant le passage d'une pince manipulée par un opérateur.

L'invention a donc pour but de remédier à cet inconvénient en proposant un dispositif permettant un montage en aveugle du câble de traction sur la partie d'accrochage, et ce par simple poussée longitudinale sur le câble, sans aucune autre intervention extérieure sur l'embout.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de freinage, notamment à tambour, par exemple destiné à équiper un véhicule automobile, et du type comprenant au moins un couple segment-garniture qui est, d'une part porté de façon sensiblement mobile sur un plateau-carter monté fixement sur l'un des essieux ou demi-essieux dudit véhicule, et qui est d'autre part déplaçable de préférence au moins hydrauliquement, notamment par un cylindre de roue, ce couple segment-garniture, qui est susceptible de venir s'appliquer contre un tambour qui lui est relativement mobile et qui est destiné à recevoir l'une des roues, étant de plus déplaçable, par exemple lors de l'arrêt et de l'immobilisation en stationnement dudit véhicule, par l'intermédiaire d'un levier d'actionnement mécanique, ce levier d'actionnement étant relié par l'intermédiaire d'une partie d'accrochage qui est prévue sur celui-ci à un embout d'arrêt disposé à l'une des extrémités, dite libre, d'un câble de traction gainé manoeuvré, par son autre extrémité, par un système de commande, ce câble de traction ainsi que ledit levier d'actionnement étant disposés dans un logement formé entre la paroi interne du plateau-carter et l'une des faces latérales dudit segment, ledit câble de traction pénétrant'dans ce logement par l'intermédiaire d'un orifice d'entrée ménagé dans le plateau-carter, tandis qu'un élément élastique de rappel est fonctionnellement interposé entre ledit levier d'actionnement et une partie fixe du dispositif, caractérisé en ce qu'il comporte un système de guidage de l'embout d'arrêt et du câble de traction à l'intérieur dudit logement, ce système de guidage, lors du montage dudit câble, étant susceptible de canaliser l'embout d'arrêt de son introduction dans l'orifice d'entrée
Jusqu'à son engagement définitif stable sur la partie d'accrochage.

Suivant une autre caractéristique, ledit système de guidage est constitué, d'une part par la section intérieure de l'élément élastique de rappel, qui forme conduit de passage dudit embout d'arrêt, et d'autre part par des rampes ménagées sur la partie d'accrochage, ces rampes étant disposées soit dans le conduit de passage, soit de façon contigue à celui-ci.

On précisera aussi que ledit élément élastique, qui est de préférence constitué par un ressort de compression à spires adjacentes, est monté indépendamment du câble de traction, dans ledit logement en étant maintenu axialement en appui et radialement, d'une part par une première extrémité, de préférence directement sur la face interne du plateau-carter, et d'autre part par sa deuxième extrémité sur le levier d'actionnement, ledit élément élastique de rappel étant susceptible d'être préassemblé sur le dispositif avant le montage définitif du câble à l'intérieur de ce dernier.

Mais d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaitront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels
- la figure 1 est une vue de face du dispositif de freinage selon l'invention, avant montage sur celui-ci du câble de traction
- la figure 2 est une vue en coupe faite suivant la ligne II-II de la figure 1, et représentant l'approche du câble de traction
- la figure 3 est une vue en coupe faite suivant la ligne III-III de la figure 1
- la figure 4 est une vue en perspective de la partie d'accrochage du levier d'actionnement. et de l'élément élastique de rappel qui lui est associé ; et
- les figures 5, 6, 7, 8 et 9 représentent respectivement les étapes successives de montage du câble de traction sur le dispositif selon l'invention.

En se reportant aux figures, il est représenté un dispositif de freinage selon l'invention comportant, de façon classique, un ou deux couples segment 1 garniture 2 portés de façon sensiblement mobile sur un plateau-carter 3 qui est monté fixement sur l'un des essieux ou demi-essieux (non représenté) d'un véhicule automobile, chaque couple segment 1 - garniture 2 étant au moins déplaçable de préférence hydrauliquement, notamment par un cylindre de roue 4 relié par un circuit hydraulique à un maStre-cylindre commandable par le conducteur du véhicule.

Chaque couple segment 1 - garniture 2, qui est conformé pour permettre à ladite garniture 2 de venir s'appliquer sous pression, par contact de frottement, contre un tambour 5 relativement mobile en rotation et destiné à recevoir l'une des roues, est de plus déplaçable notamment lors de l'immobilisation du véhicule par l'intermédiaire d'un levier d'actionnement mécanique 6.

Le levier d'actionnement mécanique 6 est pourvu au niveau de son extrémité libre 6a (figure 4) d'une partie d'accrochage 7 sur laquelle est destiné à venir s'ancrer un embout d'arrêt 8, l'une des extrémités, dite libre, d'un câble de traction 9 étant noyée et fixement emprisonnée à l'intérieur de cet embout d'arrêt
La partie d'accrochage 7, qui de préférence vient de matière avec le levier d'actionnement 6, est formée par la paroi de l'extrémité 6a de ce dernier qui est repliée sur elle-même deux fois à 90 degrés.

De plus, la partie d'accrochage 7 présente une fente longitudinale 10 qui est disposée transversalement au corps du levier 6 en étant ouverte dans des directions parallèles à celui-ci, et dans laquelle peut venir se loger, comme on l'expliquera ci-après, le câble de traction 2.

L'autre extrémité non représentée du câble de traction 9 est accouplée à un système qui est généralement à la disposition du conducteur, à l'intérieur de l'habitacle.

Ainsi, le câble de traction 9 qui comporte une gaine ou enveloppe 11 peut etre manoeuvré pour permettre par une action essentiellement mécanique et fiable le freinage et/ou l'immobilisation du véhicule.

Afin de permettre le retour du levier d'actionnement 6 dans sa position d'origine, celui-ci est équipé d'un élément élastique de rappel,-tel qu'un ressort de compression 12 à spires adjacentes.

Cet élément élastique 12 est monté sur le dispositif, et plus particulièrement sur le levier d'actionnement 6, indépendamment du câble de traction 9, l'élément élastique 12 étant maintenu en appui axial ainsi que radialement, au niveau de ses deux extrémités respectives 13 et 14.

En effet, on remarquera que l'une des extrémités de l'élément élastique 12, dite première extrémité 13, est maintenue radialement et axialement en appui directement contre la face interne 15 du plateau-carter -3 qui forme une partie fixe du dispositif, l'autre extrémité de cet élément élastique 12 ou deuxième extrémité 14 étant maintenue quant à elle de façon similaire au niveau de l'extrémité libre 6a du levier d'actionnement 6.

Plus particulièrement, la première extrémité 13 de l'élément élastique 12 est emmanchée sur le pourtour extérieur d'un premier manchon ou virole tubulaire 20 qui est inséré et maintenu par coincement dans un orifice d'entrée 21 d'un logement 22, ce logement 22 étant formé entre la paroi interne 15 du plateau-carter 3 et les faces ou l'une des faces correspondantes 23 du ou des segments 1.

Ainsi, le manchon ou virole 20 fait saillie du plateau-carter 3, à la fois intérieurement dans le logement 22 et à la fois vers l'extérieur du dispositif.

De plus, le manchon ou virole 20, et plus particulièrement sa section interne, est conformé pour recevoir l'embout d'arrêt 8 de sorte que celui-ci coulisse librement dans ce manchon, tandis que la première extrémité 13 de l'élémet élastique 12, qui entoure ledit manchon 20, est disposée coaxialement à l'orifice d'entrée 21.

Ainsi, l'embout d'arrêt 8, accompagné du câble de traction 9, peut pénétrer dans le logement 22 par l'intermédiaire de l'orifice d'entrée 21, et plus particulièrement par l'intermédiaire du manchon ou virole 20 qui est fixé sur le plateau-carter 3.

D'autre part, la deuxième extrémité 14 de l'élément élastique 12 est accrochée par sa partie ultime en forme de crochet 23a, sur le levier d'actionnement 6 en pénétrant dans un évidement ou orifice correspondant 23b ménagé dans le corps de ce dernier, tandis que l'une des spires 24 de l'élément élastique 12 est disposée eh appui latéral contre une surface frontale de l'extrémité libre 6a du levier d'actionnement 6, orientée sensiblement vers l'orifice d'entrée 21.

On remarquera (figure 4) que la section interne de l'élément élastique 12, qui forme comme on le comprendra un conduit de passage 25 de l'embout d'arrêt 8, est croissante de la première extrémité 13 à la deuxième extrémité 14, c'est-à-dire du manchon 20 jusqu'à la partie d'accrochage 7 ; cette augmentation de section, qui est réalisée par un accroissement de la hauteur du conduit de passage 25, pouvant être plus localisée au niveau de la deuxième extrémité 14.

Par ailleurs, comme on le voit sur les figures 2 et 7, l'élément élastique de rappel 12 est latéralement dévié en étant disposé de façon incurvée ou en angle dans le logement 22 pour que le conduit de passage 25 soit conformé à l'intérieur de celui-ci de façon sensiblement oblique.

De plus, l'axe géométrique longitudinal L de l'élément élastique 12 coIncide sensiblement au niveau de la deuxième extrémité 14 avec la rainure 10 de la partie d'accrochage 7, dans laquelle est susceptible de se loger le câble de traction 9.

A cet effet, l'élément élastique 12. est disposé en appui latéral, d'une part contre la paroi interne 15 du plateau-carter 3, et d'autre part contre une plaque de maintien 3osa, 30b qui est disposée au proche de la partie d'accrochage 7.

Par ailleurs, on observera que les spires de l'élément élastique 12 sont, en projection frontale, de forme sensiblement circulaire, de la première extrémité 13 jusqu'à la partie médiane de l'élément élastique, puis qu'elles présentent une forme sensiblement rectangulaire de cette partie médiane à la deuxième extrémité 14.

Selon un premier mode de réalisation, et conformément aux figures 1, 2, 3 et 7, la plaque de maintien 30a est montée fixement sur le plateau-carter 3, de préférence au niveau d'un appui fixe 31 du ou des couples segment 1- garniture 2, en étant emprisonnée entre la paroi interne 15 et l'appui fixe 31.

Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 5, 8 et 9, la plaque de maintien 30b vient de matière avec le segment 1, et plus particulièrement avec le segment disposé du côté du levier d'actionnement 6, la plaque de maintien 30b faisant saillie dudit segment dans une direction sensiblement parallèle au plan de déplacement P du levier d'actionnement 6, vers l'orifice d'entrée 21.

En se référant plus particulièrement à la figure 4, on observera que des rampes 26 et 27 sont ménagées sur la partie d'accrochage 7, ces dernières étant disposées soit dans le conduit de passage 25, soit de façon contigue à celui-ci.

L'une de ces rampes, à savoir la rampe 27, qui est ménagée sur la partie ultime recourbée de la partie d'accrochage 7, est contigue à un bord extrême 28 de ladite partie d'accrochage 7, ce bord 28 se prolongeant par une face d'appui 29a sur laquelle est destinée à venir s'appliquer une face d'appui correspondante 29b (figures 2 et 7) prévue à l'arrière de l'embout d'arrêt 8.

De plus, l'extrémité avant de l'embout d'arrêt 8 est effilée et présente une forme sensiblement tronconique pour permettre le déplacement dudit embout 8 à l'intérieur de l'élément élastique 12 ainsi que son chevauchement sans aboutement sur les rampes 26 et 27, ainsi que sur le bord 28.

On comprendra donc de ce qui vient d'être décrit que le dispositif de freinage selon l'invention comprend un système de guidage de l'embout d'arrêt 8 et du câble de traction correspondant 9 à l'intérieur du logement 22, ce système de guidage, qui est constitué par la section interne de l'élément élastique 12 formant le conduit de passage 25 et par les rampes 26 et 27, étant susceptible lors du montage du câble de traction 9 de canaliser l'embout d'arrêt 8 de son introduction dans l'orifice d'entrée 21, et plus particulièrement dans le manchon ou virole 20, jusqu'à son engagement définitif stable sur la partie d'accrochage 7.

On observera aussi que l'élément élastique 12 est monté indépendamment du câble de traction 9, ledit élément élastique 12 étant susceptible d'être préassemblé sur le dispositif avant le montage définitif du câble 9 à l'intérieur de ce dispositif.

Plus particulièrement, l'élément élastique 12 est disposé dans le logement 22, tout comme le levier d'actionnement 6, avant l'introduction, dans ce même logement, du câble 9 et de l'embout correspondant 8.

On précisera encore ici que les rampes 26 et 27 du système de guidage selon l'invention sont disposées sur l'extrémité libre 6a du levier d'actionnement 6 où est ménagée la partie d'accrochage 7, cette extrémité libre 6a ayant une forme de coin dont la région la plus effilée est sensiblement orientée vers l'orifice d'entrée 21.

En se référant désormais aux figures 5, 6, 7, 8 et 9, on expliquera ci-après les différentes phases ou étapes du montage du câble de traction 9 sur le dispositif selon l'invention.

L'élément élastique de rappel 12 étant tout d'abord préassemblé sur le dispositif, à l'intérieur du logement 22, entre le levier d'actionnement 6 et une partie fixe du plateau-carter 3, telle que sa face interne 15, on introduit l'embout d'arrêt 8 dans le manchon ou virole tubulaire 20 en poussant essentiellement sur le câble 9, la gaine 11 étant libre par rapport au plateau- carter 3.

Ensuite, par une poussée supplémentaire sur le câble de traction 9, on avance l'embout d'arrêt 8, qui est canalisé par la section interne de l'élément élastique de rappel 12, à l'intérieur du logement 22 jusqu'à ce que ledit embout d'arrêt 8 vienne en contact par son extrémité avant effilée avec les rampes 26 et 27
Ensuite, comme cela est représenté en pointillés sur les figures 6 et 7, on fait monter l'embout d'arrêt sur les rampes 26 et 27 pour que celui-ci vienne chevaucher la fente longitudinale 10 en reposant sur le bord 28.

On remarquera à cet effet que la partie d'accrochage 7 du levier d'actionnement 6 étant disposée au moins partiellement dans la section interne de l'élément élastique 12, au niveau de sa deuxième extrémité 14, la section interne de l'élément élastique 12, au niveau de cette deuxième extrémité 14, et plus particulièrement la hauteur du conduit de passage 25, est conformée pour permettre le chevauchement de l'embout d'arrêt 8 sur les rampes 26 et 27, puis sur le bord 28 de la partie d'accrochage 7 ; l'embout d'arrêt 8, comme on le voit sur la figure 6, se déplaçant en se levant à l'intérieur dudit élément élastique 12.

Comme le câble de traction 9 est à nouveau légèrement poussé et introduit dans le logement 22, l'embout d'arrêt 8, comme représenté sur la figure 8, dépasse la partie d'accrochage 7, et plus particulièrement la face d'appui arrière 29a.

Ainsi, l'extrémité avant effilé de l'embout 8 arrive en butée sur le segment 1, ce qui permet de vérifier que l'embout d'arrêt 8 est prêt à venir s'ancrer sur la partie d'accrochage 7.

On remarquera (figure 7) que lors de son chevauchement sur la fente 10 et de son passage sur le bord 28, l'embout d'arrêt 8 est venu glisser sur l'une des faces latérales 33 du levier d'actionnement 6, disposée du côté de la fente 10, l'embout 9 ayant cependant été rabattu latéralement vers le segment 1 pour permettre au câble de traction 9 et à la fente 10 de coïncider comme cela est représenté sur la figure 2, et ce grâce à l'élasticité du câble de traction 9 qui a pris une forme légèrement courbe grâce à la disposition en oblique du conduit de passage formé par l'élément élastique 12.

Dès lors, le câble 9 et la fente 10 coIncidana sensiblement, tandis que l'embout d'arrêt 8 a dépassé la partie d'accrochage 7, ce dernier peut tomber, sous l'action de la gravité, comme cela est représenté sur la figure 9 et permettre l'engagement du câble 9 dans la fente correspondante 10. Ainsi, il reste à effectuer une légère traction sur le câble 9 de sorte de faire coopérer les faces d'appui respectives 29a et 29b de la partie d'accrochage 7 et de l'embout d'arrêt 8.

Enfin, la gaine 11 est amenée vers le plateau-carter 3 de sorte qu'un deuxième manchon ou virole 34, qui est disposé à l'extrémité libre de cette gaine, vienne s'encliqueter élastiquement et se brider positivement sur le premier manchon 20, de sorte d'effectuer une fermeture étanche du logement 22. On comprendra donc que ce dispositif permet le montage en aveugle du câble de traction 9 sur le levier d'actionnement 6, sans intervention manuelle directe et extérieure sur l'embout d'arrêt 8.

Ainsi, le montage de ce câble est automatisable et robotisable, et il peut être réalisé après l'assemblage de l'essieu ou demi-essieu correspondant sur le véhicule, au stade presque final de la ligne de montage.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés, et qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.

Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de freinage, notamment à tambour, par exemple destiné à équiper un véhicule automobile, et du type comprenant au moins un couple segment (1) garniture (2) qui est, d'une part porté sensiblement mobile sur un plateau-carter (3) monté fixement sur l'un des essieux ou demi-essieux dudit véhicule, et qui est d'autre part déplaçable de préférence au moins hydrauliquement, notamment par un cylindre de roue (4), ce couple segment (1) - garniture (2), qui est susceptible de venir s'appliquer contre un tambour (5) qui lui est relativement mobile et qui est destiné à recevoir l'une des roues, étant de plus déplaçable par exemple lors de l'arrêt et de l'immobilisation en stationnement dudit véhicule par l'intermédiaire d'un levier d'actionnement mécanique (6), ce levier d'actionnement mécanique (6) étant relié par l'intermédiaire d'une partie d'accrochage (7), qui est prévue sur celui-ci, à un embout d'arrêt (8) disposé à l'une des extrémités, dite libre, d'un câble de traction gainé (9) manoeuvré, par son autre extrémité, par un système de commande, ce câble de traction (9) ainsi que ledit levier d'actionnement (6) étant disposés dans un logement (22) formé entre la paroi interne (15) du plateau-carter -(3) et l'une des faces latérales dudit segment (1), ledit câble de traction pénétrant dans ce logement (22) par l'intermédiaire d'un orifice d'entrée (21) ménagé dans le plateau-carter (3), tandis qu'un élément élastique de rappel (12) est fonctionnellement interposé entre ledit levier d'actionnement (6) et une partie fixe (15) du dispositif, caractérisé en ce qu'il comporte un système de guidage de l'embout d'arrêt (8) et du câble de traction (9) à l'intérieur dudit logement (22), ce système de guidage, lors du montage dudit câble (9), étant susceptible de canaliser l'embout d'arrêt (8), de son introduction dans l'orifice d'entrée (21) jusqu'à son engagement définitif stable sur la partie d'accrochage (7).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit système de guidage est constitué, d'une part, par la section interne de l'élément élastique de rappel (12) qui forme conduit de passage (25) dudit embout d'arrêt (8), et d'autre part par des rampes (26, 27) qui sont ménagées sur la partie d'accrochage (7), ces rampes étant disposées soit dans ledit conduit de passage (25), soit de façon contigue à celui-ci.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit élément élastique (12), qui est de préférence constitué par un ressort de compression à spires adjacentes, est monté, indépendamment du câble de traction, dans ledit logement (22) en étant maintenu axialement en appui et radialement, d'une part par une première extrémité (13) de préférence directement sur la face interne (15) du plateau-carter (3), et d'autre part par sa deuxième extrémité (14) sur le levier d'actionnement (6), ledit élément élastique (12) étant susceptible d'être préassemblé sur le dispositif avant le montage définitif du câble à l'intérieur de ce dispositif.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la première extrémité (13) de l'élément élastique (12) est emmanchée sur le pourtour extérieur d'un manchon ou virole tubulaire (20) qui est inséré et maintenu par coincement dans ledit orifice d'entrée (21), ce manchon ou virole étant conformé pour recevoir par libre coulissement dans celui-ci l'embout d'arrêt (8), tandis que ladite première extrémité (13) de l'élément élastique (12) est disposée de façon sensiblement coaxiale à l'orifice d'entrée (21).

5. Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (14) de l'élément élastique (12) est accrochée par sa partie ultime sur le levier d'actionnemennt (6), tandis qu'une des spires (24) de l'élément élastique (12) est disposée en appui latérale contre l'extrémité libre du levier (6).

6. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que lesdites rampes (26, 27) du système de guidage sont disposées sur l'extrémité libre du levier (6), où est ménagée la partie d'accrochage (7), cette extrémité libre ayant une forme de coin dont la région la plus effilée est orientée vers l'orifice d'entrée (21).

7. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que la section interne de l'élément élastique (12) qui forme le conduit de passage (25) est croissante de la première extrémité (13) à la deuxième extrémité (14), la partie d'accrochage (7) du levier d'actionnement étant disposée, au'niveau de la deuxième extrémité (14) de l'élément élastique, au moins partiellement dans la section interne de ce dernier qui est conformée pour permettre le chevauchement de l'embout d'arrêt (8) sur les rampes (26, 27), puis sur la partie d'accrochage (7).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit élément élastique (12) est latéralement dévié en étant disposé de façon incurvée ou en angle dans ledit logement (22), pour conformer à l'intérieur de celui-ci le conduit de passage de façon sensiblement oblique, l'axe géométrique longitudinale (L) de cet élément élastique (12) coincidant sensiblement, au niveau de ladite deuxième extrémité (14), avec une rainure (10) qui est ménagée dans la partie d'accrochage (7) et dans laquelle est susceptible de se loger ledit câble de traction (9).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit élément élastique (12) est disposé en appui latéral, d'une part contre la paroi interne (15) du plateau-carter (3), et d'autre part contre une plaque de maintien (30a, 30b) disposée au proche de la partie d'accrochage (7).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite plaque de maintien (30a) est montée fixement sur le plateau-carter (3), de préférence au niveau d'un appui fixe (31) du couple segment (1) garniture (2).

11. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite plaque de maintien (30b) vient de matière avec ledit segment (1) et fait saillie de celui-ci dans une direction sensiblement parallèle au plan (P) de déplacement du levier d'actionnement (6), vers l'orifice d'entrée (21).

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité libre de la gaine (11) du câble de traction (9) comporte un deuxième manchon ou virole (35) susceptible de venir s'encliqueter élastiquement et se brider positivement sur le premier manchon (20).