FR2644351A1 - Dispositif de securite pour le personnel travaillant dans des ouvrages, notamment souterrains tels que les egouts - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de sécurité pour les personnes travaillant dans les égouts comprenant un chariot de sécurité 11 mobile sur un rail isolant 2 fixé au plafond et auquel l'égoutier est relié par une élingue 23. Le chariot 11 comporte un mécanisme de blocage 22 du chariot 11 sur le rail 2 qui est enclenché par un cordon de tirage 24, le chariot étant alors mobile, et qui est déclenché par une traction exercée sur l'élingue 23 à la suite d'une chute de l'égoutier. Le rail 2 comporte deux conducteurs électriques 10a, 10b reliés à des contacteurs du chariot et permettant des liaisons téléphoniques ou autres. Le chariot 11 présente également une poignée 16 et peut être décroché du rail 2 par la manoeuvre d'une barre 20.

Description

Dispositif de sécurité pour le personnel travaillant dans des w vrages, notaient souterrains tels que les égouts.

La présente invention concerne un dispositif de sécurité pour le personnel travaillant dans des ouvrages notamment souterrains tels que les égouts.

Les conditions de travail dans les égouts sont très dangereuses. Le sol est particulièrement glissant, ce qui provoque des chutes fréquentes du personnel entrainant des accidents. Et comme le personnel n'a pas de liaison téléphonique ou hertzienne permanente avec un poste de secours, ces accidents peuvent avoir des conséquences graves, d'autant plus que l'atmosphère des égouts peut être très corrosive et que les eaux peuvent monter rapidement.

Il est connu, dans certains spectacles acrobatiques, d'équiper l'individu avec un harnais fixé à une corde accrochée à un point fixe du plafond. En cas de faux pas, l'acrobate tombe et reste pendu à la corde, ce qui évite des accidents graves.

L'emploi de tels harnais reliés à un point fixe du plafond est impossible dans une galerie souterraine du fait de la mobilité de mouvement nécessaire à l'individu circulant dans ladite galerie.

Le but de la présente invention est de proposer un dispositif qui permette d'éviter les accidents dus aux chutes ou glissades dans les ouvrages souterrains ou du moins d'en limiter les conséquences.

Le but est atteint selon l'invention par le fait que le dispositif proposé comprend
un rail de support et de guidage fixé dans la partie haute de l'ouvrage et au-dessus d'un chemin d'inspection,
un chariot de sécurité mobile et suspendu au rail, et
une élingue reliant un individu se déplaçant sur ledit chemin d'inspection au chariot, le chariot comportant un mécanisme de blocage susceptible de coopérer avec le rail pour freiner et bloquer le chariot par suite d'une traction supérieure à une valeur prédéterminée exercée sur l'élingue par ledit individu et susceptible d'être débloqué par des moyens de déblocage.

Grâce à ce dispositif, en cas de chute ou de glissade d'un individu travaillant dans l'égout et relié au chariot, l'élingue se tend et le chariot se bloque immédiatement.

L'individu est alors maintenu sous le chariot par l'élingue, ce qui limite les conséquences de la chute. Naturellement, la longueur de l'élingue doit être calculée de telle manière que celle-ci soit pratiquement verticale sous le chariot et que l'individu soit quand même libre de ses mouvements.

Selon une caractéristique de l'invention, le rail est réalisé dans une matière plastique électriquement isolante et présente sur sa face inférieure au moins un conducteur électrique protégé par des larmiers latéraux formés dans le rail et, relié à un poste téléphonique de contrôle situé à l'extérieur de l'ouvrage et en ce que ledit chariot présente des contacteurs assurant en permanence les contacts électriques avec ledit conducteur et raccordés à une prise téléphonique du chariot.

Les conducteurs électriques sont, de préférence, des profilés en acier inoxydable fixés par collage dans des rainures ménagées à partir de la face inférieure du rail.

-Ainsi, l'individu relié au chariot peut être muni d'un téléphone ou de tout autre appareil permettant la transmission de signaux par les conducteurs électriques et être en communication permanente avec un poste central de surveillance. I1 est en effet connu que les signaux hertziens se transmettent très mal dans les galeries souterraines. Les larmiers permettent de protéger les conducteurs électriques des éclaboussures ou gouttelettes d'eau inhérentes aux conditions existantes dans les égouts.

De préférence, le mécanisme de blocage comporte deux cames disposées sous la face inférieure du rail et symétriquement par rapport à un plan tranversal médian du chariot, chaque came étant pivotable autour d'un axe horizontal transversal solidaire du chariot entre une première position dans laquelle la paroi de la came -coopère avec la paroi du rail pour freiner et bloquer le chariot et une deuxième position dans laquelle la paroi de la came est éloignée du rail et le chariot peut être déplacé, et étant reliée à des moyens élastiques de rappel solidaires du chariot et prévus pour mettre la came dans la première position et à des moyens de retenue destinés à maintenir la came dans la deuxième position et susceptibles d'être enclenchés par lesdits moyens de déblocage et à être déclenchés par la traction exercée sur l'élingue.

Les moyens de déblocage comportent un cordon de tirage fixé par une extrémité à la came et prévu pour pivoter la came de la première position vers la deuxième position à l'encontre des moyens élastiques de rappel par suite d'une traction exercée par l'individu sur ledit cordon de tirage.

Grâce aux deux cames disposées symétriquement par rapport au plan transversal médian du chariot, le blocage de celui-ci est garanti même dans une galerie en pente. Après le blocage automatique du chariot par suite de la traction sur l'élingue, le chariot est immobilisé tant que l'individu accroché à l'élingue ou une autre personne n'actionne pas le cordon de tirage pour débloquer le mécanisme de blocage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le rail comporte des chemins de roulements latéraux inclinés. Le chariot comporte des roues coniques adaptées aux chemins latéraux et montées sur des plaques latérales s'étendant de chaque côté du rail. L'une desdites plaques est pivotable autour d'un axe longitudinal solidaire du chariot sous l'action d'un organe de manoeuvre de manière à pouvoir basculer les roues correspondantes vers l'extérieur pour permettre l'accrochage du chariot sur le rail ou son décrochage.

L'organe de manoeuvre comprend une barre parallèle à l'axe de pivotement de ladite plaque pivotable et mobile verticalement entre une position haute dans laquelle les roues coopèrent avec le rail et une position basse dans laquelle les roues correspondantes sont basculées vers l'extérieur, ladite barre coulissant dans des glissières verticales solidaires du chariot et étant reliée au chariot par des moyens élastiques tendant à maintenir la barre en position haute et reliée à ladite plaque pivotable par des biellettes de basculement.

Grâce à cette structure, les roues sont protégées des éclaboussures par les plaques, et le chariot peut être décroché facilement par l'individu pour changer de rail en cas de bifurcation dans les galeries.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation préférentiel fait à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une coupe transversale du rail du dispositif de sécurité selon l'invention
- la figure 2 est une vue de face du même dispositif de sécurité montrant le chariot accroché au rail ;
- la figure 3 est une vue latérale du chariot montrant les cames du mécanisme de blocage dans leurs positions extrêmes ; et
- la figure 4 montre en détail une partie du mécanisme de blocage dudit dispositif de sécurité.

Le dispositif de sécurité 1 représenté sur les dessins comprend un rail de support et de guidage 2 fixé dans la partie haute d'un ouvrage souterrain tel qu'un égout et de préférence au plafond de l'égout.

Le rail 2 symétrique par rapport à son plan médian vertical 2a comporte de chaque côté de son âme 3 des chemins de roulement 4a et 4b constitués par des parois 5a et 5b inclinées vers l'extérieur et vers le bas. Sous les parois 5a et 5b sont formés des larmiers Ga et 6b entre lesquels sont prévues deux rainures longitudinales 7a et 7b qui s'étendent à partir de la face inférieure 8 du rail 2. Des plaques horizontales a et 9b formées dans la partie supérieure du rail et s'étendant de chaque côté de celui-ci sont destinées à fixer le rail 2 au plafond à l'aide de pattes en acier inoxydable, non représentées sur le dessin, dont l'ancrage est obtenu de maniere connue par vissage de tirefonds sur des chevilles plastiques à expansion.

Le rail 2 est réalisé par pultrusion dans une matière plastique isolante, telle qu'une résine de polyester isophtalique comportant des charges minérales et des renforts en fibre de verre, de telle manière qu'elle puisse supporter une charge suffisante et qu'elle soit résistante à l'atmosphère corrosive des égouts.

Les rainures 7a et 7b logent deux profilés en acier inoxydable 10a et lOb placées et collées sur chant dont les faces inférieures sont disposées légèrement en dessous de la face inférieure 8 du rail 2 et sont protégées latéralement par les larmiers Ga et 6b. Les profilés 10a et lOb sont raccordés de rail à rail par des barrettes en acier inoxydable de manière à constituer des conducteurs électriques continus s'étendant sur toute la longueur de l'installation.

Un chariot 11 comportant deux plaques latérales 12 et 13 disposées verticalement de chaque côté du rail 2 est monté coulissant sur le rail 2 à l'aide de roues coniques 14a et 14b adaptées aux chemins de roulement 4a et 4b. Les roues de droite 14b, de préférence au nombre de deux, sont montées sur la plaque 13, et les roues de gauche, également de préférence au nombre de deux sont montées sur la plaque 12.

La plaque de droite 13 se prolonge vers le bas et présente une ouverture 15 qui forme avec sa fsce inférieure une sorte de poignée de préhension 16. Elle est également prolongée sur l'avant et sur l'arrière du chariot 11 par des flasques 17 disposés sous le rail 2 qui s'étendent vers la plaque de gauche 12 et présente, au niveau de la partie supérieure de l'ouverture 15, une plaque horizontale 18.

La plaque de gauche 12 est moins étendue que la plaque de droite 13 et elle est montée pivotable autour d'un axe longitudinal 19 fixé sur les flasques 17 de la plaque de droite 13, de telle manière qu'elle puisse basculer sur la gauche de façon à dégager les roues 14a du chemin de roulement 4a, ce qui permet de décrocher le chariot 11 du rail 2 ou de l'accrocher sur le rail 2.

La manoeuvre de basculement de la plaque de gauche 12 est réalisée à l'aide d'une barre 20, parallèle à l'axe de pivotement 19, qui passe dans l'ouverture 15 et à faible distance de la poignée 16 et qui est montée coulissante verticalement dans des glissières non représentées et solidaires de la plaque de droite 13. La barre 20 est sollicitée en permanence vers le haut par des moyens élastiques sous forme de ressorts solidaires de la plaque 13. Des biellettes de basculement 21 disposées à l'avant et à l'arrière du chariot 11 relient la plaque de gauche 12 à la barre 20 et permettent de basculer la plaque 12 par suite de la manoeuvre de la barre 20 vers le bas. Grâce à la poignée 16 et à la barre 20, la plaque de gauche 12 peut être basculée d'une seule main.

Le chariot Il comporte en plus un mécanisme de blocage 22 susceptible de coopérer avec le rail 2 pour freiner le chariot 11 et le bloquer à l'arrêt par suite d'une traction exercée sur une élingue 23 pendante sous le chariot 11 à laquelle la personne travaillant dans l'égout est attachée. Le mécanisme de blocage 22 peut être débloqué par un cordon de tirage 24 pendant également sous le chariot ll.

Le mécanisme de blocage 22 est monté sur la plaque de droite 13 du chariot 11 et comporte deux cames 25a et 25b disposées de façon symétrique par rapport au plan transversal médian du chariot 11 et pivotables autour d'vexes horizontaux transversaux 26a et 26b solidaires du chariot 11. Sur la figure 4, seule la partie de droite du mécanisme de blocage 22 est indiquée pour améliorer la clarté du dessin.

La came de droite 25a est pivotable autour de l'axe horizontal 26a entre deux positions extrêmes, la première position, représentée en gras sur la figure 4, dans laquelle la paroi supérieure 27 de la came 25a coopère avec la paroi de la face inférieure 8 du rail 2 pour freiner et bloquer le chariot 11, et une deuxième position, représentée en pointillé sur la figure 4, dans laquelle la paroi 27 de la came 25a est éloignée de la face inférieure 8 du rail 2 et permet au chariot Il de se déplacer librement sur le rail 2. Les cames 25a et 25b sont évidemment disposées dans l'espace vertical délimité par les profilés 10a et lOb.

L'axe de pivotement 26a de la came 25a est éloigné du rail 2. La came 25a est reliée à un ressort de traction 28 dont l'extrémité gauche est fixée à la plaque de droite 13 et au cordon de tirage 24, de telle manière qu'une traction sur le cordon de tirage 24 provoque le basculement de la came 25a de la première position vers la deuxième position, à l'encontre du ressort de traction 28, et qu'après le relâchement du cordon de tirage 24, la came 25a revienne automatiquement à la première position sous l'action du ressort de traction 28 qui agit en tant que ressort de rappel. Le mécanisme de blocage 22 comporte également des moyens de retenue 29 destinés à maintenir la came 25a dans la deuxième position par suite de la traction sur le cordon de tirage 24.

Ces moyens de retenue 29 comprennent une tige de guidage 30 fixée à la plaque de droite 13 et disposée transversalement et à l'horizontale du chariot 11, coopérant avec une lumière 31 d'une biellette 32 montée pivotante par l'une de ses extrémités 33 sur la came 25a. La lumière 31 a la forme d'un L dont une première branche 34 s'étend vers le came 25a et dont la deuxième branche 35 perpendiculaire à la première branche 34 s'étend vers le bas et contient la tige de guidage 30, lorsque la came 25a se trouve dans la deuxième position. Un ressort de compression 36 fixé sur la plaque 18 est en appui sur la face inférieure de la biellette 32 et bascule celle-ci vers le haut à la fin du pivotement de la came 25a de la première position vers la deuxième position.

Chacune des cames 25a et 25b est reliée à une biellette 32, mais de façon avantageuse la tige de guidage 30 et le ressort de compression 36 coopèrent avec les deux biellettes 32. Les cordons de tirage 24 de chacune des cames 25a et 25b sont reliés à une même corde actionnée manuellement qui provoque par traction le déblocage du mécanisme de blocage 22, par basculement des cames 25a et 25b, chaque came entrainant sa biellette 32 qui coulisse le long de la tige de guidage 30, puis bascule sous l'action du ressort de compression 38, la tige de guidage maintenant ensuite les deux cames 25a et 25b dans la deuxième position. Le ressort de compression 36 maintient la paroi convexe de la lumière en forme de L en appui sur la tige de guidage 30.

Un bras de levier 37 est disposé au-dessus des biellettes 32. Le bras de levier 37 est pivotable autour de son extrémité 38 et l'élingue 23 est fixée à l'extrémité libre 39 du bras de levier 37. De plus, un ressort de compression 40 est interposé entre l'extrémité libre 39 du bras de levier 37 et la plaque 18. La force de compression du ressort 40 peut être réglée par un écrou muni d'une molette 41, auquel est fixé le ressort- de compression 40. Le ressort 40 a tendance à écarter le bras de levier 37 des biellettes 32.Une traction sur l'élingue 23 bascule le bras de levier 37, à l'encontre des ressorts de compression 36 et 40, et le bras de levier 37 appuie sur les biellettes 32 jusqu'à ce que la tige de guidage 30 soit positionnée dans l'angle de la lumière 31, le ressort de rappel 28 ramenant alors les cames 25a et 25b de la deuxième position vers la première position, ce qui provoque le freinage et le blocage du chariot 11 sur le rail 2. Pour réarmer les moyens de retenue 29, il faut de nouveau tirer sur le cordon de tirage 24.

Le chariot Il comporte en plus des contacteurs métalliques en acier inoxydable 42a, 42b reliés à une prise téléphonique 43 du chariot 11, qui prennent appui sur les faces inférieures des conducteurs électriques 10a et lOb. De cette manièe, la personne reliée au chariot par l'élingue 23 peut être en liaison téléphonique ou autre avec un poste central de surveillance par l'intermédiaire de ces contacteurs métalliques.

Lorsque la personne reliée à l'élingue, par un harnais par exemple, marche dans l'égout, le chariot 11 suit cette personne à faible distance. De préférence, l'élingue 23 est quasiment verticale, de telle manière qu'en cas de glissade ou chute de la personne, celle-ci soit soutenue par le chariot 11, la traction due à son poids exercée sur l'élingue 23 provoquant l'arrêt immédiat du chariot 11 de la maniere que l'on vient de décrire.

Diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple.

En particulier, la tige de guidage 30 peut être fixée à la biellette 32 et être guidée par un chemin de came en forme de L 31 prévu dans la plaque de droite 13 qui constitue le châssis du chariot et l'élément de protection du mécanisme de blocage 22 et des contacteurs électriques.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif de sécurité destiné au personnel travaillant dans des ouvrages notamment souterrains, tels que les égouts, caractérisé en ce quril comprend

- un rail de support et de guidage (2) fixé dans la partie haute de l'ouvrage et au dessous d'un chemin d'inspection,

- un chariot de sécurité (11) mobile et suspendu au rail (2), et

- une élingue (23) reliant un individu se déplaçant sur ledit chemin d'inspection au chariot (11), le chariot (11) comportant un mécanisme de blocage (22) susceptible de coopérer avec le rail (2) pour freiner et bloquer le chariot (11) par suite d'une traction supérieure à une valeur prédéterminée exercée sur l'élingue (23) par ledit individu et d'être débloqué par des moyens de déblocage (24) actionnés manuellement.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rail (2) est réalisé dans une matière plastique électriquement isolante et comporte sur sa face inférieure (8) au moins un conducteur électrique (loua ou lOb) protégé par des larmiers latéraux (6a, 6b) formés dans le rail (2) et relié à un poste téléphonique de contrôle situé à l'extérieur de l'ouvrage1 et en ce que le chariot (11) présente des contacteurs assurant en permanence un contact électrique avec ledit conducteur et raccordés à une prise téléphonique du chariot (11).

3.- Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les conducteurs électriques (10a, lOb) sont des profilés en acier inoxydable fixés par collage dans des rainures (7a, 7b) ménagées à partir de la face inférieure (8) du rail (2).

4.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le mécanisme de blocage (22) comporte deux cames (25a, 25b) disposées sous la face inférieure (8) du rail (2) et symétriquement par rapport à un plan transversal médian du chariot (11), chaque came (25a) étant pivotable autour d'un axe (26a) horizontal transversal solidaire du chariot (11) entre une première position dans laquelle la paroi de la came (27) coopère avec la paroi du rail (8) pour freiner et bloquer le chariot (11) et une deuxième position dans laquelle la paroi de la came (27) est éloignée du rail (2) et le chariot (11) peut être déplacé librement, et étant reliée à des moyens élastiques de rappel (28) solidaires du chariot (11) et prévus pour mettre la came (25a) dans la première position et à des moyens de retenue (29) destinés à maintenir la came (25a) dans la deuxième position et susceptibles d'être enclenchés par lesdits moyens de déblocage (24) et d'être déclenchés par la traction exercée sur l'élingue (23).

5.- Dispostif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de déblocage (24) comportent un cordon de tirage (24) fixé par une extrémité à la came (25a) et prévu pour faire pivoter la came de la première position vers la deuxième position à l'encontre des moyens élastiques de rappel (28) par suite d'une traction exercée par l'individu sur ledit cordon de tirage (24).

6.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que les moyens de retenue (29) comportent une biellette (32) montée pivotante par l'une de ses extrémités (33) sur la came (25a) et guidée par une tige de guidage transversale (30) fixée au chariot (11) et coopérant avec une lumière (31) en forme de L ménagée dans ladite biellette (32) et dont une première branche (34) s'étend vers la came (25a) et dont le deuxième branche (35) est perpendiculaire à la première branche (34) en ce qu'un ressort d'enclenchement (36) est interposé entre ladite biellette (32) et le chariot (11), de manière à maintenir la paroi convexe de la lumière (31) en forme de L en appui sur la tige de guidage (30) de telle sorte que celle-ci soit positionnée dans l'extrémité de la deuxième branche (35) de la lumière (31) par pivotement de la biellette (32) lorsque la came (25a) est dans la deuxième position sous l'action des moyens de déblocage (23).

7.- Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'élingue (23) est fixée à l'extrémité libre (39) d'un bras de levier (37) solidaire du chariot (11) et susceptible de coopérer avec la biellette (32) par suite d'une traction sur l'élingue (11), de manière à basculer la biellette (32) à l'encontre du ressort d'enclenchement (36), les moyens élastiques de rappel (28) agissant alors sur la came (25au pour ramener celle-ci dans la première position.

8.- Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'un ressort ajustable (40) agissant à l'encontre de la traction sur l'élingue (23) est interposé entre le bras de levier (35) et le chariot (11).

9.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le rail comporte des chemins de roulements latéraux inclinés (4a, 4b), en ce que le chariot (11) comporte des roues (14a, 14b) coniques adaptées aux chemins latéraux (4a, 4b) et montées sur des plaques latérales (12, 13) s'étendant de chaque côté du rail (2), et en ce que l'une desdites plaques (12) est pivotable autour d'un axe longitudinal (19) solidaire du chariot (11) sous l'action d'un organe de manoeuvre (20) de manière à pouvoir basculer les roues correspondantes (14a) vers l'extérieur pour permettre l'accrochage du chariot (11) sur le rail (2) ou son décrochage.

10.- Dispositif selon la revendication 9, caractérisé ce que l'organe de manoeuvre (20) comprend une barre (20) parallèle à l'axe de pivotement- (19) de ladite plaque pivotable (12) et mobile verticalement entre une position haute dans laquelle les roues (14a) coopèrent avec le rail (2) et une position basse dans laquelle les roues correspondantes (14a) sont basculées vers l'extérieur, ladite barre (20) coulissant dans des glissières verticales solidaires du chariot (11) et étant reliée au chariot (11) par des moyens élastiques tendant à maintenir la barre (20) en position haute et reliée à ladite plaque pivotable (12) par des biellettes de basculement (21).