FR2641668A1 - Procede et plaque pour l'amenagement d'un sol en vue d'une regulation de sa retention d'eau - Google Patents

Abstract

Le procédé selon l'invention consiste à intercaler entre une couche végétale 2 et une couche de support 1a 1b une plaque 3 possédant une suite de réceptacles ayant en leur centre un cône tronçonnable à différents paliers 14 - 15 - 16 selon le besoin figure 4 avec des orifices d'écoulement aménagés en leurs sommets 13 figure 4. La face vers le sol possède par contreformage un réseau d'espaces libres 12b nécessaire au drainage des eaux excédentaires. Ces réceptacles sont reliés entre eux par une bande 11, ceinturant le sommet des pentes 12a.

Description

La présente invention concerne un procédé destiné à réguler le transit des eaux d'arrosage ou des apports naturels par eaux de pluie de telle façon qu'un type donné de couche végétale puisse maintenir une humidité suffisante à la culture des plantes et des gazons par élimination des eaux exédentaires et rétentions des eaux nécessaires.

On sait qu'une plante herbacée doit être placée dans un milieu terreux composite donné pour lui assurer une humidification permanente des racines. Ce problème peut trouve des solutions lorsqu'il s'agit de culture en bac et lorsque les plantes herbacees ne sont pas destinées à être agencées en pelouses, telles que celles des stades ou des terrains de golf, en particulier les greens", surfaces enherbées très rases et donc fragilisées par les tontes fréquentes.Cette question mal résolue à ce jour, pose des problèmes de construction honéreuses de sous-couches drainantes mais non rétentrices, où l'on procède par décaissement de tout un matelas de terrain inapproprié pour le remplacer par des couches agencées de graves, de graviers et de sables en strats successifs, qui maintiennent ces constructions dans le domaine des agencements lourds, incompatibles parfois avec les coûts d'objectifs de réalisation.

La présente invention entend apporter une solution à ce problème en proposant un procédé de mise en oeuvre économique, n'obligeant pas à se servir de la couche de matériaux situés à l'endroit où l'on veut implanter une culture ou un engazonnement, et à implanter celle-ci' ou celui-ci dans ce qui est strictement approprié à sa croissance et à sa future destination, en maintenant par ailleurs ce qui est nécessaire en humidité, quelque soient les conditions climatiques naturelles du site.

L'invention a pour objet un procédé selon lequel on dispose entre la couche de culture et le sol des plaques comportant une suite de réceptacles avec en leur centre un cône tourné vers la couche de culture, les dits cônes outrepassants en hauteur les bandes reliant les réceptacles entre eux, de telle façon que leurs sommets puissent être décolletés à la demande en fonction de la valeur granulométrique des éléments de la couche de culture, et que la plaque soit rendue plus ou moins rétentrice en fonction des besoins spécifiques de chaque espèce, la base des plaques posées sur le sol ayant par ailleurs une surface d'assise suffisante pour assurer la charge de la couche de culture sans défor ration ni écrasement, la face vers le sol possédant par contreforme un réseau d'espaces libres nécessaires au drainage des eaux exédentaires.

Si le sol support de la plaque le nécessite, on pourra l'aménager de telle façon à lui donner une surface absente de toute aspérité, béton, enrobé bitumineux, couche de calcaire compacté par exemple.

Si la couche de culture le nécessite, on pourra lui adjoindre en fond et au contact de la plaque un lit de gravillons en décolletant d'une façon plus importante le haut du cône.

Dans le mode préféré de realisation, les cônes sont de forme pyramidale, ce qui confère une résistance mecanique importante, tout en maintenant, par calage entre eux des éléments constituants la couche de culture, une bonne répartition de la charge qu'elle constitue. Les cônes pourront avoir dans d'autres modes de réalisation toutes autres formes tronquéiformes.

Enfin, pour que la mise en oeuvre et le transport des plaques soient facilement réalisables, celles-ci s'emboitent les unes dans les autres et sont aisement manipulables par une seule personne, leur union s'opère par recouvrement de la dernière rangee de réceptacles de l'une à l'autre et dans les deux sens longitudinaux.

L'invention sera explicitée au cours de la description graphique donnée ci-après à titre d'exemple indicatif et non limitatif des formes que l'on pourra donner à la plaque, pour autant que le cône soit tronçonnable à différentes hauteurs et que la face inférieure constitue le réseau d'écoulement des eaux exédentaires, sans que soit mise en cause la surface d'appui non poinçonnante des bases d'alvéoles. Dans cette description, il sera fait réfé- rence au mode préféré de réalisation en forme pyramidale pour le cône.

Il sera fait référence aux dessins annexés dans lesquels - la figure l est une vue en coupe schématique d'une couche de culture conformément au procédé de l'invention.

- la figure 2 illustre par une vue de dessus, une portion de plaque mise en oeuvre dans l'invention.

- la figure 3 illustre une coupe schématique selon l'axe 2a 2b tracé sur la figure 2, mise en oeuvre dans l'invention.

- la figure 4 représente en perspective une coupe d'un des réceptacles de la plaque mise en oeuvre dans l'invention.

En se reportant à ces figures, et d'abord à la figure 1, on voit un sol prépare conformément au procédé de l'invention, c'est-àdire comportant, entre une couche de support la ou lb et une couche végétale 2, une plaque 3 présentant une pluralite de réceptacles 12 avec en leur centre des pyramides 10 tronçonnables à différents paliers 14 - 15 - 16 en fonction de la valeur granulométrique 4 ou 2 des éléments de la couche de culture.

Les sonnets des pyramides de la plaque 3 présentent en leur ce tre des orifices d'écoulement 13 qui seront décrits plus précisément sur les figures suivantes, ainsi qu'un réseau de canalisations 12b permettant l'écoulement des eaux de pluie et d'arrosage exédentaire, vers un drain 5 d'évacuation.

Revenons à la figure 1 pour expliciter de façon plus précise les différences entre les couches la et lb. En effet, si le support de la plaque 3 le nécessite, on pourra l'aménager de telle façon à lui donner une surface lisse absente de toute aspérité. A titre d'exemple purement indicatif et non limitatif, on pourra employer le beton lb pour réaliser cette couche plane. Par contre si la couche naturelle (la) le permet, on pourra y déposer directement la plaque 3.

Dans la figure 2, on voit une partie de la plaque 3, vue de dessus avec tous les reliefs de chaque réceptacle 12, en creux par référence aux bords de liaison 11. Au centre de ces réceptacles, sont disposés des pyramides 10, au sommet desquelles on trouve en leur centre un orifice d'écoulement 13, permettant l'évacuation du trop plein des eaux excédentaires contenues dans chaque réceptacle 12. Les côtés des réceptacles 12a sont en pente vers le centre afin de pouvoir procéder au calage des matériaux 2 et 4 de la figure 1 constituant la couche végétale.

Dans le fond des réceptacles 12, à chaque angle des pyramides 10 apparaissent des contre-formages 12b créant un réseau d'espaces libres permettant l'écoulement des eaux excédentaires provenant de l'orifice 13 au centre du sommet des pyramides 10.

Sur la figure 3, l'agrandissement d'une partie de la plaque 3 vue en coupe selon un axe tracé 2a 2b sur la figure 2 fait apparaitre plus en detail les réceptacles pyramidales.

On peut voir le réseau d'espaces libres 12b formés par contreformage reliant la base des pyramides 10 aux pentes 12a du dit réceptacle. On comprend par cette figure que la capacité d'evacuation des eaux par le réseau créé par le contre-formage est superieure à l'écoulement possible par les orifices 13 placés au centre du sommet de chaque palier 14 - 15 - 16 de la pyramide 10.

On peut voir sur cette figure 3, les bords de liaison 11 entre chaque plaque 3 permettant l'union de celles-ci entre elles, par recouvrement de la dernière rangee de réceptacles de l'une à l'autre, et dans les deux sens longitudinaux.

La figure 4 permet de présenter en perspective, la coupe d'un réceptacle agrandi. On peut voir, plus en détail, les progressions possibles de débit des eaux en fonction du tronçonnage à différents niveaux de paliers 14 - 15 - 16 où l'on peut constater que l'orifice d'écoulement 13 se trouve au centre du sommet de chaque palier. Cette figure permet de mieux distinguer le cheminement possible des eaux excédentaires par le réseau d'espaces libres 12 b obtenus par contre-formage sur le fond du réceptacle 12.

Les tronçonnages 14 - 15 - 16 ne sont possibles que parce qu'ils outrepassent les bandes 11 reliant les réceptacles entre eux. De même que l'on peut voir par cette coupe en perspective le fond du réceptacle 12 permettant une assise suffisante pour assurer la charge de couches de culture sans déformation ni écrasement.

Les plaques, objet de la présente invention, seront produites en matière plastique par tous moyens connus (extrusion, injection, thermoformage, poinçonnage à chaud...)
Outre ses avantages ci-dessus decrits, le dispositif selon l'invention forme barrière contre toute pollution venant du sol support, ainsi qu'une protection des cultures contre tout animal fouisseur.

L'invention trouve ses applications particulièrement dans les dovaines de l'agriculture et des sols sportifs.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Procédé d'aménagement d'un sol afin d'obtenir une régulation d'eau à la base de la couche végétale 2, caractérise en ce qu'entre la couche végétale 2 et la couche de support la ou lb on dispose une plaque 3 comportant une pluralité de réceptacles 12 avec en leur centre des cônes 10, en forme de pyramide par exemple, tronçonnables à differents paliers 14 - 15 - 16, permettant de décolleter ceux-ci à la hauteur voulue. Leurs sommets comportent chacun un orifice d'ecoulement 13 en leur centre regulièrement décolleté selon la hauteur voulue 14 - 15 - 16.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que préalablement à la mise en place de la plaque 3, on peut disposer une couche compactee la ou lb.

3. Procédé selon la revendication 1 ou la revendication 2 carac térise en ce que l'on forme entre la plaque 3 et la couche vegétale 2 une couche gravillonnaire 4.

4. Plaque pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des réceptacles 12 au centre desquels apparaissent des co- nes 10 en forme de pyramides par exemple à différents paliers 14 - 15 - 16, au centre desquels a été aménagé un orifice d'écoulement 13. Ces réceptacles 12 sont réunis entre eux par des bords 11 au sommet des pentes 12a.

5. Plaque selon la revendication 4 caractérisée en ce que les réceptacles présentent à leur base une assise suffisante 12 pour assurer la charge, de couches de culture sans déformation, ni écrasement.

6. Plaque selon la revendication 4 ou la revendication 5 , caractérisée en ce que les réceptacles 12 possèdent par contreforme un réseau d'espaces libres 12b nécessaires à l'écoulement des eaux excédentaires.

7. Plaque selon la revendication 4 caractérisée en ce que les cônes 10 de forme pyramidale par exemple permettent un décolletage plus ou moins grand 14 - 15 - 16 selon la couche gravillonnaire 4.

8. Plaque selon la revendication 4 caractérisée en ce que les réceptacles 12 en creux par référence aux bords de liaison 11, possèdent en leur centre un cône 10 en forme pyramidale par exemple permettant de les emboîter les unes sur les autres. Leur union s'opere par recouvrement de la derniere rangée de receptacle de l'une à l'autre et dans les deux sens longitudinaux.

9. Plaque selon la revendication 4 caractérisée en ce que les réceptacles 12 possedent en leur centre un cône 10 en forme de pyramide par exemple à différents paliers 14 - 15 - 16, au centre desquels a été aménage un orifice d'écoulement 13.

10. Plaque selon l'une quelconque des revendications 4, 5, 6, 7, 8, 9, caractérisée en ce que les réceptacles 12 régulent la rétention d'eau par la hauteur des paliers de chaque cône de forme pyramidale par exemple 14 - 15 - 16, et permettent l'écoulement des eaux exedentaires par le contreformage 12b.