FR2641234A1 - Dispositif pour relier une remorque a un tracteur - Google Patents

Abstract

L'invention est relative à un dispositif destiné à relier une remorque à un tracteur. Le dispositif selon l'invention comprend un organe d'attelage 1 auquel peut être accrochée la flèche 8 de la remorque, et qu'on peut déplacer par rapport au tracteur suivant une direction horizontale perpendiculaire au sens de la marche, et immobiliser dans la position choisie, par exemple grâce à un chariot 6 coulissant le long d'une glissière horizontale 5 sous l'action d'un vérin 9, l'ensemble pouvant être porté par l'attelage trois points normalisé du tracteur. On peut aussi prévoir un timon auxiliaire articulé au tracteur. De préférence, la hauteur de l'organe d'accrochage au-dessus du sol est réglable. Le dispositif facilite la traction de la remorque sur les terrains en devers.

Description

La présente invention est relative à un dispositif pour relier une remorque à un tracteur pourvu d'un système d'attelage à trois points.

Lorsqu'un ensemble constitué d'un tracteur et d'une remorque se déplace en dévers, c'est-à-dire en faisant un angle avec les lignes de plus grande pente d'un terrain, si la pente de ce terrain est importante, et si la remorque est du type classique comportant un châssis muni de roues, prolongé par une flèche à laquelle il est rigidement fixé, cette flèche étant articulée sur un point de pivotement placé à l'arrière du tracteur, le glissement des roues sous l'effet de la pente fait que la remorque chasse, c'est-à-dire que ses roues suivent une trace qui est décalée par rapport à celle des roues du tracteur.

Pour éviter ce phénomène, qui a, en agriculture, l'inconvénient que la végétation est perturbée sur une surface agrandie, puisqu'elle correspond à quatre traces de roues au lieu de deux, il est connu d'utiliser des remorques à flèche articulée. Dans ces remorques, la flèche est reliée au châssis de la remorque par une articulation à axe vertical, située soit directement sur le châssis de la remorque, soit à l'extrémité d'un timon relativement court, solidaire lui-même du châssis. En orientant la flèche pour que l'articulation se trouve plus haut, dans le sens de la pente, que l'axe du tracteur, on arrive à ce que les traces des roues de la remorque se superposent à celles des roues du tracteur. Ce système présente cependant divers inconvénients. D'une part l'articulation de la flèche doit supporter d'importants efforts de torsion, et devient une pièce lourde et coûteuse.D'autre part, le triangle de sustentation de la remorque, constitué par ses roues et son point d'appui sur le tracteur, cesse d'être symétrique, et le centre de gravité de la charge peut se trouver en dehors de ce triangle, entraînant le basculement de la remorque.

Le but de la présente invention est de fournir un système d'attelage qui ne présente pas ces inconvénients.

Pour obtenir ce résultat, l'invention fournit un dispositif destiné à relier une remorque à un tracteur et comprenant un organe d'attelage auquel peut être accrochée la flèche de la remorque avec possibilité de pivotement, de préférence avec jeu, autour d'un axe vertical, ce dispositif ayant pour particularité qu'il comprend des moyens pour déplacer ledit organe d'attelage par rapport au tracteur suivant une direction horizontale sensiblement perpendiculaire au sens de la marche, et pour immobiliser ledit organe dans une position choisie.

Avec un tel dispositif, on peut utiliser une flèche reliée de façon fixe au châssis de la remorque. On évite ainsi les inconvénients exposés plus haut, et qui résultent de l'emploi d'une flèche articulée.

De préférence, le dispositif comporte en outre des moyens pour régler la hauteur du point d'accrochage audessus du sol.

Dans un premier type de dispositifs selon l'invention, l'organe d'attelage est porté par un chariot mobile le long d'une glissière horizontale, sensiblement perpendiculaire au sens de la marche, cette glissière étant elle-même montée sur un bâti porté par le tracteur, et un moyen de réglage, tel qu'un vérin, étant prévu pour fixer la position dudit chariot sur la glissière.

Pour obtenir ce résultat, selon un premier mode de réalisation, le bâti est monté sur un système d'attelage du type "à trois points" comprenant deux barres inférieures, articulées au tracteur, à peu près parallèles au sens de la marche et pourvues de moyens pour les lever, et une barre supérieure, articulée au tracteur et de longueur réglable, le bâti étant articulé sur les extrémités libres desdites barres.

Cette solution présente l'avantage d'utiliser un matériel normalisé et largement répandu chez les utilisateurs. Seuls le bâti, avec la glissière, le chariot et le vérin sont à fournir. Elle a cependant l'inconvénient que, si l'organe d'accrochage est un piton vertical sur lequel vient se placer un anneau situé à l'extrémité de la flèche de la remorque, ce piton ne reste dans l'orientation verticale que pour une position déterminée du bâti, et qu'il s'incline vers l'avant ou vers l'arrière lorsque le bâti s'élève ou s'abaisse, ce qui peut être désavantageux. Par ailleurs, on sait que les attelages "trois points" courants ont tendance à se relever spontanément, avec une faible force, sous l'effet de fuites dans les vérins hydrauliques commandant le relevage des brans inférieurs.

Pour éviter ces inconvénients, on prévoit avantageusement que le dispositif comprend en outre au moins une barre oblique, par rapport aux barres inférieure et supérieure de longueur réglable, disposée entre deux desdites barres ou entre une de ces barres et le tracteur ou le bâti, ou entre le tracteur et le bâti, pour empêcher un relèvement non désiré du bâti.

La barre oblique, par l'effet des triangles indéformables qu'elle forme avec les autres éléments, s'oppose efficacement au relevage non désiré des barres inférieures et donc du bâti. En outre, étant donné que sa longueur est réglable, celle-ci peut être ajustée pour que l'organe d'accrochage soit dans l'orientation convenable par rapport à la verticale, quelle que soit sa hauteur audessus du sol.

Dans le présent texte, il est entendu qu'une barre de longueur variable peut être constituée par un tendeur de type classique dont la longueur se règle manuellement par rotation d'une tige filetée. Elle peut aussi être constituée par un vérin, qui peut être commandé à distance, ou par tout autre appareil fournissant le même résultat.

Suivant un autre mode de réalisation, plus léger; le bâti est articulé d'une part sur des barres inférieures telles que celles d'un attelage du type "à trois points" et, d'autre part, sur un point fixe du tracteur par l'intermédiaire d'une barre de longueur réglable, solidaire dudit bâti. On fait ainsi l'économie d'une articulation en partie supérieure du bâti, et, si la barre solidaire du bâti est réglable facilement, étant constituée par un vérin par exemple, on peut faire l'économie des moyens de relevage des barres inférieures.

Suivant un autre type de dispositif selon l'invention, l'organe d'attelage est porté par un timon auxiliaire articulé sur le tracteur pour pivoter sur un axe, de préférence vertical, la position angulaire de ce timon auxiliaire par rapport à la direction de marche est réglable, par exemple à l'aide au moins d'une bielle de longueur réglable articulée pour pivoter autour d'un axe vertical d'une part sur le tracteur et, d'autre part, sur un point du timon proche de l'organe d'attelage.

Pour permettre un réglage en hauteur de la position de l'organe d'attelage, on prévoit avantageusement, dans ce cas, que l'organe d'attelage est réglable en hauteur au-dessus du sol grâce à un moyen de levage, comme une barre de longueur réglable, qui relie un point du tracteur situé à une hauteur différente de l'articulation du timon auxiliaire sur le tracteur à une articulation située à proximité de l'extrémité de ce timon qui est à l'opposé du tracteur.

De préférence, au moins un des points de liaison des bielles, ou du timon, est constitué par un point d'accrochage d'un système d'attelage à trois points bien connu en soi, monté sur le tracteur.

L'invention va maintenant être exposée de façon plus détaillée à l'aide d'exemples pratiques, illustrés à l'aide des dessins, parmi lesquels
Les figures 1A à 1D sont des schémas illustrant les avantages et inconvénients des différentes solutions de l'art antérieur par rapport à la réalisation de l'invention.

La figure 2 est une vue en perspective schématique d'un premier mode d'exécution d'un dispositif conforme à l'invention.

La figure 3 est une vue analogue montrant un second mode de réalisation de l'invention.

La figure 4 est une vue analogue montrant un troisième mode de réalisation de l'invention.

La figure 5 est une vue analogue montrant un quatrième mode de réalisation de l'invention.

La figure 1A montre un tracteur A, tirant une remorque B, les flèches C et D indiquant respectivement le sens de la marche et la direction de la pente du terrain.

On constate que, si on ne prend pas de précaution particulière, comme c'est le cas pour la figure 1, la remorque est décalée dans le sens de la pente par rapport au tracteur, et que le terrain parcouru montrera quatre zones où le sol superficiel est perturbé, deux traces correspondant aux roues du tracteur et deux autres aux roues de la remorque. Si on utilise une remorque dont la fleche F est orientable, soit que cette flèche soit articulée directement à la remorque, soit qu'elle lui soit reliée par un timon fixe T, on parvient à ce que la trace des roues de la remorque se superpose sensiblement à celle des roues du tracteur, et on élimine ainsi l'inconvénient mentionné plus haut.Toutefois, si on considère, sur les figures 1B et 1C, le triangle de sustentation S, dont les sommets correspondent respectivement aux deux roues de la remorque et à son point d'accrochage sur le tracteur, on constate que ce triangle de sustentation se trouve fortement décalé par rapport à l'axe de la remorque, si bien que si celle-ci est lourdement chargée vers l'avant, un risque de basculement apparaît.

La figure 1D montre la solution de l'invention : le point d'accrochage de la flèche F de la remorque au tracteur est déplacé en direction opposée à la pente du terrain, la flèche F est maintenue dans l'axe de la remorque, si bien qu'on obtient simultanément deux avantages, à savoir la réduction d'importance des zones où le terrain est perturbé par les roues, et le maintien d'une disposition correcte du triangle de sustention S.

Le dispositif de la figure 2 comprend un bâti 1, formé de deux montants verticaux 2, 3, reliés entre eux par deux traverses horizontales 4, 5, la traverse inférieure 5 constituant la glissière, sur laquelle se déplace, à coulissement, un chariot 6 qui porte un piton 7 destiné à constituer l'organe d'accrochage sur lequel on viendra monter un anneau 8 terminant la flèche d'une remorque non représentée.

Un vérin à double effet 9, solidaire du chariot 6, prenant appui sur au moins un des deux montants verticaux 2, 3, permet de déplacer le chariot 6 le long de la glissière 5, et de le maintenir dans la position choisie.

Le bâti 1 est destiné à être fixé sur un dispositif d'attelage trois points, dessiné à la partie droite de la figure 2. Les systèmes d'attelage trois points, dont les dimensions font l'objet de la norme française NF U 14-032, comportent deux barres inférieures 10, 11, articulées par une de leurs extrémités sur le tracteur, et pourvues, a leurs extrémités opposées, de moyens d'articulation à rotule 12, 13. Ces barres peuvent être relevées grâce à des bielles de relevage 14, 15, qui peuvent être actionnées grâce à l'énergie fournie par le tracteur. Une barre supérieure 16, de longueur réglable, est articulée a une de ses extrémités sur une chape 17, solidaire du tracteur, et porte, à l'extrémité opposée, un moyen d'articulation à rotule 18.Les trois barres 10, 11 et 16 peuvent pivoter par rapport au tracteur autour d'axes d'articulation perpendiculaires à la direction générale de marche.

Le bâti 1 est conçu pour être monté sur un tel attelage trois points, ctest-à-dire qu'il comprend, en bas des montants 2 et 3, des articulations 19, 20, susceptibles de venir se monter sur les extrémités 12 et 13 des barres inférieures, et au milieu de la traverse supérieure 4, un moyen d'articulation 21, destiné à venir s'accrocher sur l'articulation*18 de la barre supérieure.

On conçoit que l'actionnement du système de relevage trois points permet de fixer la hauteur au-dessus du sol du bâti 1, et par conséquent du piton d'attelage 7, cependant que l'actionnement du vérin 9 permet de déplacer le méme piton d'attelage 7 selon une horizontale perpendiculaire au sens de la marche.

On notera que, pour compenser les efforts latéraux exercés par la remorque sur les barres inférieures 10 et 11 par l'intermédiaire du bâti 1, on a prévu des tirants réglables 22, 23, reliant ces barres inférieures au tracteur. De tels tirants sont parfois omis, leur présence ici est nécessaire.

La figure 3 montre un variante du dispositif de la figure 2. Le bâti 1, avec la glissière 5, est identique à celui de la figure 2. Les barres inférieures 10 et 11 sont conservées, mais leurs bielles de relevage 14 et 15 sont ici supprimées. Dans la chape d'accrochage 17 du bras supérieur est articulée une pièce auxiliaire 31, de faible longueur, sur laquelle viennent s'articuler trois bras réglables : un bras supérieur 16, identique à celui de la figure 2, à part le fait qu'il est un peu plus court, et deux bras obliques 32, 33, qui relient respectivement la pièce 31 aux points d'accrochage 19 et 20 des barres inférieures. Les articulations des bras obliques sont conçues pour permettre un certain débattement angulaire.

En effet, l'orientation de ces barres varie avec leur longueur. En réglant la longueur des barres 16, 32 et 33, on obtient non seulement le réglage en hauteur du bâti 1 mais on peut maintenir celui-ci vertical. Ceci a pour résultat que le piton 7 peut être, lui-aussi, toujours vertical, ce qui réduit les risques de décrochage inopiné de la remorque.

En variante de la disposition de la figure 3, on peut désirer conserver. les bielles de relevage, par exemple pour faciliter la mise en place du dispositif.

Dans ce cas, pour éviter un relevage intempestif, il convient que la pièce auxiliaire 31 ne soit pas reliée au tracteur par une articulation à axe horizontal. On peut la fixer en deux points du tracteur, par exemple la chape 17 et un deuxième axe de reprise qui se trouve en général placé un peu au-dessous de cette chape. On peut aussi monter le bras 16 directement sur la chape 17 et les bras obliques 32, 33 soit sur le bras 16, soit sur le deuxième axe de reprise dont on vient de parler.

La figure 4 montre une autre variante du dispositif de la figure 2. Les éléments correspondants portent les mêmes repères qu'à cette figure 2. On retrouve la glissière 5, le chariot 6, le piton 7 et le vérin 9. Le bâti 1 a cependant une forme différente. I1 comporte en effet deux barres obliques 41, 42, qui relient la glissière 5 à un vérin 43, dont elles sont solidaires. La tige 44 de ce vérin est articulée à la chape 17, qui dans un système d'attelage trois points classiques sert d'articulation à la barre supérieure 16. Les barres inférieures 10, 11 de l'attelage trois points classiques ont été conservées, ainsi que les tirants 22. Les bielles de relevage 15 et 16 du système trois points classique sont supprimées, le relevage s'effectuant à l'aide du vérin 43. On obtient ainsi une disposition allégée, et néanmoins efficace.

La figure 5 montre une disposition encore différente. Un timon auxiliaire 51, de faible longueur, est articulé sur un point fixe du tracteur, à savoir le piton 52, à axe vertical, qui sert a accrocher à l'arrière du tracteur, en terrain plat, un engin remorqué quelconque. Sur l'extrémité opposée du timon 51, il est prévu un piton d'accrochage 7, sur lequel est monté l'anneau 8 d'extrémité de la flèche de la remorque. Deux vérins 53, 54, situés à peu près dans un plan horizontal, relient l'extrémité du timon auxiliaire 51 à des points fixes prévus sur le tracteur. Un troisième vérin 55 relie la chape 17, dont le tracteur est pourvu, à une articulation 56 prévue à l'extrémité opposée du timon auxiliaire 51. L'actionnement des trois vérins 53, 54, 55 permet de déplacer à volonté le point d'accrochage 7 de la remorque à l'intérieur d'une portion de sphère.Ce système oblige à prévoir des points de fixation spéciaux pour les vérins 53, 54. En revanche, il présente l'avantage de pouvoir fixer l'extrémité de la flèche de la remorque à une distance du tracteur plus faible que ce qu'il est possible d'obtenir en utilisant des portions plus importante du dispositif d'attelage à trois points.

On observera qu'il existe une différence appréciable entre les systèmes connus à flèche articulée qui ont été décrits plus haut, et le système à timon auxiliaire, objet de la figure 5. En effet, dans ce dernier système, le point d'accrochage 7 de la remorque au tracteur se trouve toujours dans l'axe de la remorque, en supposant bien entendu une flèche fixe, et les risques consécutifs au déplacement du centre de gravité, dont on a signalé plus haut les inconvénients, sont supprimés.

Enfin, dans les différentes réalisations proposées, le point d'accrochage de la remorque sur le dispositif breveté reste
- articulé pour ne pas transmettre d'efforts parasites entre le tracteur et la remorque,
- très proche du châssis et de l'essieu arrière du tracteur, ce qui augmente son adhérence sans alléger les roues avant,
- plus proche de la roue arrière motrice normalement la moins chargée, c'est-à-dire la roue amont, ce qui rééquilibre l'appui au sol et augmente l'adhérence desdites roues motrices.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Dispositif destiné a relier une remorque a un tracteur, et comprenant un organe d'attelage (7) auquel peut être accrochée la flèche de la remorque avec possibilité de pivotement autour d'un axe vertical, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour déplacer ledit organe d'attelage par rapport au tracteur suivant une direction horizontale sensiblement perpendiculaire au sens de la marche, et pour immobiliser ledit organe dans une position choisie.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe d'attelage (7) est porté par un chariot (6) mobile le long d'une glissière (5) horizontale, sensiblement perpendiculaire au sens de la marche, cette glissière étant montée sur un bâti (1) porté par le tracteur, et un moyen de réglage, tel qu'un vérin (9), étant prévu pour fixer la position dudit chariot sur la glissière.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (14, 15, 16, 20, 21, 33) pour régler la hauteur de la glissière au-dessus du sol.

4. Dispositif selon les revendications 2 et 3 prises ensemble, caractérisé en ce que le bâti (1) est monté sur un système d'attelage du type "trois points" comprenant deux barres inférieures (10, 11) articulées au tracteur a peu près parallèles au sens de la marche, et pourvus de moyens pour les lever, et une barre supérieure (16), articulée au tracteur et de longueur réglable, le bâti étant articulé sur les extrémités libres desdites barres (10, 11, 16).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une barre (32, 33) oblique par rapport aux barres inférieure et supérieure de l'attelage trois points, de longueur réglable, disposée entre deux desdites barres ou entre une de ces barres et le tracteur ou le bâti, ou entre le tracteur et le bâti, pour empêcher un relèvement non désiré du bâti.

5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que le bâti (1) est articulé d'une part sur des barres inférieures (10, 11) telles que celles d'un attelage du type "trois points" et d'autre part, sur un point fixe (17) du tracteur par l'intermédiaire d'une barre de longueur réglable (43, 44), solidaire dudit bâti.

6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe d'attelage est porté par un timon auxiliaire (51) articulé sur le tracteur pour pivoter sur un axe vertical (52), la position angulaire de ce timon auxiliaire par rapport à la direction de marche étant réglée par exemple à l'aide d'au moins une barre de longueur réglable (53, 54), articulée pour pivoter autour d'un axe, d'une part sur le tracteur et, d'autre part, sur un point du timon auxiliaire proche de l'organe d'attelage.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'organe d'attelage (7) est réglable en hauteur au-dessus du sol grâce à un moyen de levage, comme une barre de longueur réglable (55), qui relie un point (17) du tracteur situé à une hauteur différente de l'articulation (52) du timon auxiliaire (51) sur le tracteur à une articulation (56) située à proximité de l'extrémité de ce timon qui est à l'opposé du tracteur.