FR2622734A1 - Boitier pour appareil de coupure, notamment disjoncteur ou interrupteur, utilisable en atmosphere explosible - Google Patents

Abstract

Ce boîtier 10 est du genre comportant un corps 18 propre à recevoir un appareil de coupure 11 tout en permettant latéralement un raccordement électrique aux bornes de connexion de celui-ci. Suivant l'invention, ce corps de boîtier 18 renferme un coulisseau 25 qui, monté mobile en translation, comporte, d'une part, une chape 26, par laquelle il est apte à coiffer la manette d'enclenchement et de déclenchement de l'appareil de coupure 11, et, d'autre part, une crémaillère, non visible sur la figure, par laquelle il engrène avec une commande rotative 21. Application aux appareils de coupure destinés à être mis en oeuvre en atmosphère explosible.

Description

"Boitier pour appareil de coupure, notamment disjoncteur
ou interrupteur, utilisable en atmosphère explosibleN
La présente invention concerne d'une manière générale les appareils de coupure, tels que par exemple les disjoncteurs ou interrupteurs, à mettre en oeuvre en atmosphère explosible.

Ainsi qu'on le sait, pour satisfaire les normes de sécurité en vigueur en la matière, tout appareillage électrique à mettre en oeuvre dans une telle atmosphère explosible doit impérativement être disposé dans une enveloppe ou enceinte anti-déflagrante si, notamment, il est de nature à produire des étincelles.

C'est le cas, donc, des appareils de coupure, en raison de la présence en leur sein de contacts entre lesquels un arc peut effectivement prendre naissance lors de leur fermeture ou lors de leur ouverture.

Il est donc usuel, à ce jour, de disposer un tel appareil de coupure dans un boitier anti-déflagrant.

Globalement, ce boîtier anti-déflagrant comporte un corps de boîtier creux, qui, d'une part, est propre à recevoir de manière étanche un appareil de coupure, tout en présentant, en façade, dans .sa partie de tête, au moins un passage propre à lrintervention d'un organe de commande à coupler à celui de cet appareil de coupure, et tout en permettant latéralement un raccordement électrique aux bornes de connexion de celui-ci, et qui, d'autre part, est adapté, dans sa dite partie de pied, à être fermé de manière étanche du côté de la semelle dudit appareil de coupure, d'abord par une plaque métallique, qui est rapportée par vissage pour que l'ensemble soit susceptible d'encaisser une éventuelle explosion, puis, pour empêcher une éventuelle propagation de flammes à l'extérieur, par une plaque de scellement, qui, réalisée par exemple en matière synthétique, est coulée in situ, en doublant alors en surface la plaque métallique précédente.

Deux questions subsistent alors.

La première a trait à l'actionnement de l'organe de commande de l'appareil de coupure ainsi enfermé dans un tel boîtier anti-déflagrant.

En pratique, cet organe de commande est une manette, usuellement appelée manette d'enclenchement et de déclenchement.

Cette manette d'enclenchement et de déclenchement peut être montée soit pivotante, soit coulissante.

Dans l'un et l'autre cas, son actionnement exige un déplacement bilinéaire.

De fait, à ce jour, dans le cas d'un boîtier anti-déflagrant, cet actionnement est usuellement assuré par un coulisseau, qui, traversant de part en part ce boitier anti-déflagrant, est solidaire, à l'extérieur de celui-ci, d'un étrier propre à sa manoeuvre dans les deux sens.

La deuxième question relative au confinement d'un appareil de coupure dans un boitier anti-déflagrant a trait au fait que, comme indiqué, ce boîtier anti-déflagrant doit permettre un raccordement électrique aux bornes de connexion d'un tel appareil de coupure.

En pratique, il est mis en oeuvre, à ce jour, des bornes de connexion qui, prises par surmoulage dans le boîtier anti-déflagrant, affleurent localement à la surface de celui-ci, en n'étant d'ailleurs accessibles que de la seule face avant d'un tel boîtier anti-déflagrant.

La présence de telles bornes de connexion à l'extérieur de ce boîtier anti-déflagrant impose, pour les raisons précédemment exposées, la mise en oeuvre de l'ensemble dans une armoire électrique spécifique, communément dite à sécurité augmentée, répondant aux exigences de sécurité à respecter.

Avec un actionnement par coulisseau, il est impossible de procéder à un tel actionnement de l'extérieur d'une telle armoire.

I1 faut donc, pour cet actionnement, ouvrir cette armoire, ou au moins, une partie de celle-ci.

Eu égard à la présence de bornes de connexion à la surface de son boitier anti-déflagrant, cela impose, au préalable, soit de couper l'alimentation générale de l'armoire alors même que celle-ci peut enfermer d'autres composants que le seul appareil de coupure concerné, et il en résulte d'inévitables inconvénients d'exploitation pour les installations desservies par ces derniers, soit de prendre des dispositions propres à éviter l'accès aux composants sous tension et à empêcher des contacts accidentels.

Sous un premier aspect, la présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant de surmonter de manière très simple cette difficulté.

De manière plus précise, elle a pour objet, sous ce premier aspect , un boiter pour appareil de coupure, disjoncteur ou interrupteur par exemple, du genre comportant un corps de boîtier creux, qui, d'une part, est propre à recevoir de manière étanche un appareil de coupure, tout en présentant, en façade, dans sa partié de tête, au moins un passage propre à l'intervention d'un organe de commande à coupler à celui de cet appareil de coupure et tout en permettant latéralement un raccordement électrique aux bornes de connexion de celui-ci, et qui, d'autre part, est adapté, dans sa partie de pied, à être fermé de manière étanche du côté de la semelle dudit appareil de coupure, ce boîtier étant d'une manière générale caractérisé en ce que, dans sa partie de tête, ledit corps de boîtier renferme un coulisseau, qui, monté mobile en translation, comporte, d'une part, une chape, par laquelle il est apte à coiffer la manette d'enclenchement et de déclenchement de l'appareil de coupure, et, autre part, une crémaillère, par laquelle il engrène avec un pignon, et en ce que ledit pignon est lui-même calé en rotation sur un axe de commande, qui traverse à rotation, de manière étanche, ladite partie de tête dudit corps de boîtier, et qui, débouchant en façade de celui-ci, est apte à recevoir un organe de commande à la disposition de l'usager.

En bref, grâce au coulisseau à crémaillère mis en oeuvre suivant l'invention, qui, suivant une caractéristique de celle-ci, est tout entier renfermé dans le boîtier, sans faire issue à l'extérieur de celui-ci, l'actionnement de l'appareil de coupure de l'extérieur de ce boîtier se fait par une commande rotative.

Or il s'avère que, à la différence d'un coulisseau, il est particulièrement aisé d'assurer à étanchéité la traversée de la porte d'une armoire ou d'un quelconque autre panneau par une telle commande rotative, suivant par exemple des modalités à douille de type classique.

Ainsi, grâce au boîtier suivant l'invention, l'actionnement de l'appareil de coupure contenu dans un tel boîtier peut se faire de l'extérieur d'une telle armoire, sans ouverture préalable de celle-ci, et donc sans coupure préalable de son alimentation générale.

Suivant un deuxième aspect, le corps de boîtier du boîtier suivant l'invention comportant, latéralement, sur chacune de ses faces transversales d'extrémité, des bornes de connexion, ces bornes de connexion sont des bornes de connexion libres, et chacune d'elles met en oeuvre une languette métallique de raccordement, qui est reliée à la borne de connexion correspondante de l'appareil de coupure, et qui traverse le corps de boitier à la faveur d'une échancrure prévue à cet effet dans la paroi latérale concernée de celui-ci, ladite échancrure se trouvant refermée par deux trappes définissant entre elles un puits, et ledit puits étant comblé par de la matière de scellement, qui, en pratique, est en continuité avec celle de la plaque de scellement, en étant mise en place en même temps que celle-ci.

Ainsi donc, suivant l'invention, les bornes de connexion à la disposition de l'usager ne sont avantageusement pas surmoulées.

Elles sont au contraire en pratique constituées par des étriers classiques disposés chacun individuellement autour de chacune des languettes métalliques mises en oeuvre, à l'extrémité d'une telle languette métallique.

Une telle disposition présente un double avantage.

Tout d'abord, la réalisation de bornes de connexion ainsi constituées est plus simple, et moins coûteuse, que celle de bornes surmoulées.

En outre, il est avantageusement possible de retourner ces bornes de connexion, puisqu'il suffit, pour ce faire, de disposer dans un sens ou dans l'autre les étriers correspondants.

De ce fait, il est possible d'avoir accès à ces bornes de connexion de l'avant du boîtier suivant l'invention ou de l'arrière de celui-ci suivant le montage de ce boîtier et, dès lors, ce montage peut se faire aussi bien au dos d'une porte d'armoire ou au dos d'un quelconque panneau, à l'aide d'un classique étrier de support pris dans la douille permettant la traversée à étanchéité d'une telle porte ou d'un tel panneau, qu'en application sur un mur ou sur un quelconque autre support.

En pratique, les bornes de connexion du boîtier suivant l'invention se trouvent disposées à l'intérieur d'une cage formée, d'une part, d'une partie fixe, qui est d'un seul tenant avec son corps de boîtier, et, d'autre part, d'une partie mobiler qui est rapportée à coulissement sur la précédente, ê la faveur d'une glissiere que celle-ci présente à cet effet, et qui a pour double but d'assurer le maintien et l'imperdabilité des étriers lors de la manipulation de l'ensemble, et de rétablir les lignes de fuite nécessaires entre bornes de connexion dans le cas d'un branchement par l'arrière.

Un simple encliquetage peut intervenir entre ces deux parties.

Suivant un premier développement de l'invention, la plaque de fermeture métallique fermant à l'arrière la partie de pied du corps de boîtier est mise à profit pour assurer la continuité électrique entre une borne de masse d'entrée et une borne de masse de sortie, cette plaque de fermeture étant pour ce faire en liaison électrique avec deux languettes, quir disposées chacune respectivement à ses extrémités, sont propres à servir de telles bornes de masse d'entrée et de sortie.

Cette disposition, très simple, a notamment pour avantage de permettre de s'affranchir d'un montage de l'ensemble dans une armoire électrique spécifique, dans laquelle la masse est usuellement prise sur un bornier ou une barre, sans qu'il y ait donc à assurer une telle liaison électrique entre l'entrée et la sortie de l'appareil de coupure concerne.

Suivant un deuxième développement de l'invention, il est prévu de pouvoir ainsi monter individuellement un tel ensemble en dehors de toute armoire ou autre enceinte.

Dans ce but, il est prévu, suivant ce deuxième développement, de doter, à la demande, les bornes de connexion du boitier suivant l'invention, d'un capot propre à répondre aux exigences de sécurité augmentée à respecter.

Pour ce faire, la partie mobile mise en oeuvre pour la constitution de la cage dans laquelle sont implantées ces bornes de connexion présente un perçage taraudé dans lequel est vissé un embout de type presse-étoupe qui, propre à la mise en oeuvre d'une sortie par câble, intervient soit directement, soit par l'intermédiaire d'un réducteur de diamètre, et ladite cage est conjointement coiffée par un capot dont le fond présente un perçage pour le passage dudit embout, et dont la paroi latérale est appliquée à étanchéité contre la face transversale d'extrémité correspondante du corps de boîtier.

En pratique, lors du vissage de l'embout mis en oeuvre, ce capot se trouve pressé contre le corps de boîtier par cet embout, et, au terme de ce vissage, il est donc pincé entre celui-ci et le corps de boîtier.

La continuité de masse peut conjointement se faire soit par le câble lui-même, soit par son armure s'il présente une telle armure.

Dans ce cas, la partie correspondante du presse-étoupe est métallique, ou comporte une portion métallique, et il est mis en oeuvre, pour sa liaison électrique avec la borne de masse correspondante, une pièce métallique spécifique dont le montage peut se faire dans l'un ou l'autre sens suivant que le branchement de l'appareil de coupure se fait lui-même par l'avant ou par l'arrière.

Ainsi, le boîtier suivant l'invention présente avantageusement par lui-même une grande souplesse d'utilisation.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective d'un boîtier suivant l'invention
la figure 2 en est, à échelle supérieure, une vue en élévation-coupe longitudinale, la coupe longitudinale étant prise suivant la ligne II-II de la figure 1
la figure 3 en est une vue en coupe transversale, suivant la ligne III-III de la figure 2
la figure 4 en est, à échelle encore supérieure, une vue partielle en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 2
la figure 5 est, à échelle différente, et avec. des arrachements locaux, une vue en perspective du coulisseau à crémaillère que comporte ce boîtier, du guide dans lequel ce coulisseau est monté mobile, et de son axe de commande, l'ensemble étant représenté vu de dessus
la figure 6 est, à échelle différente, une vue en perspective éclatée de ce coulisseau, de ce guide et de cet axe de commande, l'ensemble étant cette fois représenté en position renversée
la figure 7 est, avec un arrachement local, une vue en perspective éclatée illustrant le montage des divers constituants du boiter suivant l'invention, avec l'appareil de coupure à disposer dans celui-ci, l'ensemble étant représenté en position renversée
la figure 8 est une vue en perspective analogue à celle de la figure 1, pour une variante de mise en oeuvre du boîtier suivant l'invention
la figure 9 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe longitudinale de cette variante de réalisation, suivant la ligne IX-IX de la figure 8
la figure 10 en est, à échelle différente, une vue partielle en perspective éclatée.

Tel qu'illustré, à titre d'exemple, sur ces figures, l'appareil de coupure au logement duquel est destiné le boîtier 10 suivant l'invention est un disjoncteur 11 visible, isolément, et en position renversée, à la figure 7.

Un tel disjoncteur 11 ne faisant pas partie, par lui-même, de la présente invention, et étant bien connu par lui-même, il ne sera pas décrit en détail ici.

Il suffira d'indiquer que, dans la forme de réalisation représentée, il est constitué de deux modules 12 accolés l'un à l'autre, que, pris dans leur ensemble, ces deux modules 12 forment, conjointement, un bloc présentant, en retrait, transversalement, par rapport à une partie courante 13, dite ici par simple commodité partie de pied, une partie de tête 14 dont fait saillie, en façade, ainsi qu'il est visible sur la figure 2, un organe de commande commun 15, que, dans la forme de réalisation représentée, cet organe de commande 15 est constitué par une manette d'enclenchement et de déclenchement montée basculante autour d'un axe transversal, et que, sur chacune de ses faces transversales d'extrémité, ce bloc présente, dans sa partie de pied 13, deux bornes de connexion 16.

Globalement, le boîtier 10 suivant l'invention, désigné ci-après par boîtier anti-déflagrant, comporte un corps de boîtier creux 18 qui, d'une part, est propre à recevoir de manière étanche, ainsi qu'il apparaîtra ci-après, le disjoncteur 11, tout en présentant, en façade, dans sa partie de tete 19, au moins un passage propre à l'intervention d'un organe de commande 21 à coupler à l'organe de commande 15 du disjoncteur 11, et tout en permettant latéralement un raccordement électrique aux bornes de connexion 16 de celui-ci, et qui, d'autre part, est adapté, dans sa partie de pied 22, et ainsi qu'il apparaîtra également ci-après, à être fermé de manière étancher du côté de la semelle 23 formant la face inférieure de la partie de pied 13 du disjoncteur 11.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, ce corps de boîtier 18, qui peut par exemple être réalisé en matière synthétique, est globalement à l'image du disjoncteur 11, sa-partie de tête 19 étant, transversalementr en retrait par rapport à sa partie de pied 22, en s'étendant, en façade, dans la zone médiane de celui-ci
Suivant l'invention, ce corps de boîtier 18 renferme, dans sa partie de tête 19, un coulisseau 25, qui, monté mobile en translation, comporte, d'une part, une chape 26, figures2 et 6, par laquelle il est apte à coiffer la manette d'enclenchement et de déclenchement constituant l'organe de commande 15 du disjoncteur 11, et, d'autre part, une crémaillère 27, figures 4 et 5r par laquelle il engrène avec un pignon 28, et en ce que ledit pignon 28 est lui-même calé en rotation sur un axe de commande 29, qui traverse à rotation, de manière étanche, ladite partie de tête 19 du corps de boîtier 18, à la faveur drun passage 30, unique, formé à cet effet dans la face supérieure de cette partie de tête 19, dans la zone médiane de cette face supérieure, et qui, débouchant ainsi en façade dudit corps de boitier 18, est apte à recevoir l'organe de commande 21 à la disposition de l'usager.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, le coulisseau 25, qui est tout entier confiné dans le corps de boîtier 18, comporte une plaquette 31, sur l'une des faces de laquelle fait saillie sa chape 26, tandis que sa crémaillère 27 fait saillie sur l'autre de celles-ci.

Pour contact avec la manette d'enclenchement et de déclenchement constituant l'organe de commande 15 du disjoncteur 11, les deux bras 32 de la chape 26 sont chacun munis, en saillie en direction l'un de l'-autre, le long de leur bord libre, d'un doigt 33 à extrémité globalement arrondie.

Conjointement, la crémaillère 27 est formée sur la tranche d'un bloc 39 qui fait saillie sur la face concernée de la plaquette 31.

Quant à cette plaquette 31, elle a un contour globalement rectangulaire dans la forme de réalisation représentée, et, à l'une de ses extrémités transversales, elle présente, transversalement, à la faveur d'un élargissement, au moins un épaulement 34 propre à en limiter le déplacement.

En pratique, dans cette forme de réalisation, la plaquette 31 présente ainsi, disposés chacun respectivement de part et d'autre de sa direction générale d'allongement, deux épaulements 34, et ceux-ci résultent chacun respectivement, de deux ergots 35 que la plaquette 31 comporte en saillie sur ses tranches longitudinales.

Préférentiellement, le coulisseau 25 ainsi constitué est d'un seul tenant, ce coulisseau 25 étant par exemple réalisé par moulage d'une quelconque matière synthétique appropriée.

Dans la forme de réalisation représentée, le coulisseau 25 est monté mobile dans un guide 36 rapporté, par simple engagement à frottement doux, dans la partie de tête 19 du corps de boîtier 18, ce guide 36 comportant, d'une part, une platine 37, par laquelle il est apte à s'appliquer sur le fond de la partie de tête 19 du corps de boîtier 18, et, d'autre part, disposés chacun respectivement aux extrémités transversales de cette platine 37, deux flasques 38, par lesquels il est adapté à venir en application contre les parois transversales correspondantes de cette partie de tête 19 du corps de boîtier 18.

L'un au moins des flasques 38, et en pratique chacun d'eux, présente, en saillie sur sa face tournée vers l'autre, des nervures 40 formant conjointement, en retrait par rapport au bord libre d'un tel flasque 38, un épaulement 41 par lequel l'ensemble est adapté à contrebuter le disjoncteur 11, ainsi qu'il est visible à la figure 2.

En outre, l'un au moins des flasques 38, et en pratique chacun d'euxr est ajouré, dans sa zone médiane, à niveau avec la platine 37, par une découpe 43 dont le profil est complémentaire du profil transversal du coulisseau 25.

Enfin, ces deux flasques 38 sont reliés l'un à l'autre, sur une partie de leur hauteur à compter de la platine 37, par deux longrines 45 à la faveur de chacune desquelles sont respectivement formées, parallèlement à la platine 37, de la découpe 43 d'un des flasques 38 à la découpe 43 de l'autre de ceux-ci, des glissières 46 propres au guidage du coulisseau 25.

A l'une de leurs extrémités, ces glissières 46 sont ouvertes latéralement par une fente 47, qui s'étend à compter de la découpe 43 du flasque .38 correspondant, et qui, à son extrémité opposée à celle-ci, est borgne.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, le coulisseau 25 est adapté à être engagé dans ces glissières 46 par les tranches longitudinales de sa plaquette 31, cependant que, ses ergots 35 venant en prise avec les fentes 47 correspondantes, son déplacement dans ces glissières 46 se trouve limité par venue en butée, contre le fond de ces fentes 47, de l'épaulement 34 que forment ces ergots 35.

La platine 37 du guide 36, quant à elle, présente un perçage 49 apte au moins au passage de l'axe de commande 29.

En pratique, -figure 6 ce perçage 49 s'étend à proximité d'une des longrines 45, et, celle-ci, pour son contournement, présente localement un tronçon cylindrique 50.

En pratique, également, ce perçage 49 est apte, non seulement au passage de l'axe de commande 29, mais encore au passage du pignon 28 calé sur cet axe de commande 29.

Dans la forme de réalisation représentée, ce pignon 28 ne s'étend que sur une portion de circonférence.

Par exemple, et tel que représenté, il peut ne comporter que quelques dents, au nombre de quatre dans la forme de réalisation illustrée, et il ne s'étend ainsi que sur une portion de circonférence d'ouverture inférieure à 180'.

Le pignon 28 ainsi réduit à quelques dents fait saillie radialement sur une portée cylindrique de contour circulaire 51 de l'axe de commande 29.

Le contour du perçage 49 de la platine 37 du guide 36 du coulisseau 25 comporte, dès lors, deux tronçons, à savoir un premier tronçon 52, de diamètre suffisant pour le passage du pignon 28, et un deuxième tronçon 53 de diamètre inférieur au précédent et suffisant, lui, pour le passage de la portée 51 de l'axe de commande 29.

En pratique, le pignon 28 que comporte ainsi l'axe de commande 29 étant disposé en bout de celui-ci, la portée 51 sur laquelle fait saillie ce pignon 28 présente, radialement en saillie, à niveau avec la face transversale correspondante du pignon 28, et suivant une portion de circonférence diamétralement opposée à celle suivant laquelle s'étend celui-ci, une collerette 55, et la platine 37 du guide 36 du coulisseau 25 présente sur le tronçon de contour 53 correspondant de son perçage 49, sur sa face tournée vers les glissières 46 associées, un décrochement 56 propre à l'escamotage, dans son épaisseur, de cette collerette 55.

Autrement dit, la collerette 55 de l'axe de commande 29 est, axialement, suffisamment peu épaisse pour ne pas faire saillie sur la face interne de la platine 37 du guide 36 lorsqu'elle est engagée dans le décrochement 56 du tronçon 53 du perçage 49 que présente cette platine 37.

Outre la portée 51, l'axe de commande 29 présente successivement deux portées cylindriques de contour circulaire 57, 58 de diamètres plus réduits, délimitant entre elles un épaulement 57', cependant que, sur le reste 59 de sa hauteur, il est de contour polygonal, et en pratique carré, pour le blocage en rotation sur lui de l'organe de commande 21 associé.

Sur la portée cylindrique de contour circulaire 57 immédiatement adjacente à celle 51 portant le pignon 28, est rapporté, dans la forme de réalisation représentée, un joint d'étanchéité 60 destiné à se loger dans un décrochement 62 prévu pour lui sur le fond de la partie de tête 19 du corps de boîtier 18.

Par ailleurs, ce corps de boîtier 18 comporte, latéralement, sur chacune de ses faces transversales d'extrémité, et, plus précisément, sur chacune des faces transversales d'extrémité de sa partie de pied 22, des bornes de connexion 63.

En pratique, pour chacune de ces faces transversales d'extrémité, ces bornes de connexion 63 comportent, d'une part, deux bornes de phase ou neutre 63A, qui, suivant des dispositions décrites ultérieurement, sont chacune individuellement en liaison électrique avec les bornes de connexion 16 correspondantes du disjoncteur 11, et, d'autre part, entre ces bornes de phase ou neutre 63A, et suivant des dispositions qui seront également décrites ultérieurement, une borne de masse 63B, à savoir 9ne borne de masse d'entrée pour l'une de ces faces transversales d'extrémité, et une borne de masse de sortie pour l'autre de celles-ci.

Suivant l'invention, il s'agit de bornes de connexion libres, c'est-à-dire de bornes de connexion qui ne sont l'objet d'aucun surmoulage.

Chacune des bornes de phase ou neutre 63A met en oeuvre une languette métallique de raccordement 66A, qui est reliée, par exemple par soudage ou vissage, à la borne de connexion 16 correspondante du disjoncteur 11, et qui traverse le corps de boîtier 19 du boîtier anti-déflagrant 10 à la faveur d'une échancrure 67 prévue à cet effet dans la paroi latérale concernée de celui-ci.

Cette échancrure 67, qui est commune à l'ensemble des bornes de connexion 63 présentes sur la face transversale d'extrémité concernée du corps de boîtier 18, se trouve refermée par deux trappes 68, 69, qui, rapportées à coulissement sur ce corps de boîtier 18 à la faveur de glissières 70, 71 prévues à cet effet sur les bords d'une telle échancrure 67, s'étendent sensiblement parallèlement l'une à l'autre, la première du côté intérieur du corps de boîtier 18, la deuxième du côté extérieur de celui-ci, et qui définissent entre elles, lorsqu'elles sont ainsi rapportées sur ce corps de boîtier 18, un puits 73 propre à être comblé par de la matière de scellement.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, ce puits 73 se prolonge dans l'épaisseur même de la paroi du corps de boîtier 18, au-delà du fond de l'échancrure 67 correspondante de celui-ci, et, pour le passage des deux languettes de raccordement 66A associées aux bornes de phases ou neutre 63A concernées, ce fond présente, à distance l'une de l'autre, deux encoches 74.

Du côté de sa partie de pied 22, le corps de boîtier 18 est destiné à être fermé par une plaque de fermeture métallique 75.

il présente, à cet effet, intérieurement, en retrait par rapport à son bord libre, pour l'appui de cette plaque de fermeture 75, un épaulement 76, avec, au moins dans deux de ses angles, tel que représenté, en positions diamètralement opposées l'un par rapport à l'autre, deux perçages 77 propres à permettre d'y assujettir par vissage cette plaque de fermeture 75.

Si désiré, et tel que schématisé en traits interrompus à la figure 7, deux autres perçages 77 peuvent être prévus, dans la partie médiane de l'épaulement 76, ces deux autres perçages 77 étant chacun respectivement disposés de part et d'autre du plan longitudinal de symétrie de l'ensemble, à la faveur d'un contournement de la paroi bordant cet épaulement 76 et d'un épaississement local de la portion sous-jacente du corps de boîtier 18.

Suivant un aspect de l'invention, la plaque de fermeture 75 est en liaison électrique avec deux languettes 66B, qui, disposées chacune respectivement à ses extrémités, sont chacune respectivement propres à servir à la constitution des bornes de masse 63B.

Ainsi, suivant cet aspect de l'invention, la plaque de fermeture 75 assure par elle-même une continuité électrique entre celle de ces bornes de masse 63B qui est la borne de masse d'entrée et -celle qui est la borne de masse de sortie.

Dans la forme de réalisation représentée, les languettes 66B, dites ici par simple commodité languettes de masse, sont d'un seul tenant avec la plaque de fermeture 75, en s'étendant chacune respectivement à compter de la zone médiane des bords transversaux d'extrémité de celle-ci.

Elles traversent le corps de boîtier 18 à la faveur des puits 73 -formés entre deux trappes 68, 69 dans les parois latérales concernées de ce corps de boîtier 18.

Pour ce faire, elles comportent chacune un premier coude 64, par lequel elles contournent la trappe 68 intérieure correspondante, un tronçon oblique 72, par lequel elles s'enfoncent dans le puits 73 concerné, et un deuxième coude 78, de sens inverse du précédent, par lequel elles passent sous la trappe extérieure 69 associée.

Outre leurs languettes 66A, 66B respectives, les bornes de connexion 63Ar 63B mettent, chacune respectivement, en oeuvre, à l'extrémité de ces languettes 66A, 66B, à l'extérieur du corps de boîtier 18, d'une part, un étrier 79, qui entoure une telle extrémité, et, d'autre part, une vis 80, qui est en prise avec un perçage taraudé de cet étrier 79.

Un tel étrier 79 et une telle vis 80 étant bien connus par eux-mêmes1 ils ne seront pas décrits plus en détail ici.

En pratique, sur chacune des faces transversales d'extrémité du corps de boîtier 18, les bornes de connexion 63A, 63B ainsi constituées se trouvent disposées à l'intérieur d'une cage 82 formée, d'une part, d'une partie fixe 83, qui est d'un seul tenant avec ce corps de boitier 18, en formant une saillie sur la face transversale d'extrémité concernée de celui-ci1 etr d'autre part, d'une partie mobile 84, qui est rapportée à coulissement sur la partie fixe 83 précédente, à la faveur d'une glissière 85 que celle-ci présente à cet effet.

Par exemple, et tel que représenté, la partie mobile 84 de la cage 82 ainsi constituée est assujettie par simple encliquetage au corps de boîtier 18.

Dans la forme de réalisation représentée, la trappe 69 correspondante de celui-ci présente, pour ce faire, en saillie sur sa face externe, deux ergots 86, figure 7, et, en correspondance, la partie mobile 84 de la cage 82 concernée présente deux logements 87 par lesquels elle est apte à s'encliqueter sur les ergots 86 précédents.

Quoi qu'il en soit, chacune des cages 82 ainsi mise en oeuvre est cloisonnée intérieurement, pour la formation des lignes de fuite nécessaires entre les bornes de connexion 63A, 63B concernées.

Dans la forme de réalisation représentée, les cloisons 88 correspondantes appartiennent à la partie fixe 83 d'une telle cage 82, cependant que la partie mobile 84 de celle-ci présente des rainures 89 par lesquelles elle est propre à s' emboîter sur le bord d'extrémité transversale libre de ces cloisons 88.

Enfin, chacune des cages 82 comporte, latéralement, des perçages 90, 91 donnant accès aux bornes de connexion 63A, 63B correspondantes, sur deux faces opposées, l'une supérieure, l'autre inférieure, du corps de boîtier 18, les perçages 90 étant formés sur une paroi transversale 92 appartenant à la partie fixe 83 d'une telle cage 82 cependant que les perçages 91 sont formés sur une paroi transversale 93 appartenant à sa partie mobile 84.

Globalement, et abstraction faite des cloisons 88 qu'elle comporte, la partie fixe 83 d'une cage 82 a, par ses parois latérales, une configuration générale en U, cependant que, perpendiculairement au plan de ce U, la partie mobile 84 associée a une configuration en L, cette partie mobile 84 présentant, outre sa paroi transversale 93, qui vient refermer le contour de la partie fixe 83, sensiblement en équerre par rapport à cette paroi transversale 93, une paroi de façade 95, qui, pour accès aux bornes de connexion 63A, 63B, est ajourée.

Enfin, le corps de boîtier 18 du boîtier anti-déflagrant 10 suivant l'invention présente, extérieurement, sur toute la-hauteur de sa partie de pied 22, le long de deux arêtes diametralement opposées de celle-ci, en alternance avec celles au voisinage desquelles sont disposés des perçages 77 propres au vissage de la plaque de fermeture 75, deux rainures 96, qui sont chacune interrompues, localement, dans leur zone médiane, par une oreille 97 propre à la mise en oeuvre d'une vis 98.

Pour la mise en oeuvre du boîtier anti-déflagrant 10 suivant l'invention, il peut être procédé comme suit.

Dans un premier temps, et tel qu'illustré par la figure 6, il est procédé à l'engagement de l'axe de commande 29 dans -le perçage 49 de la platine 37 du guide 36, cet engagement étant fait pour une position renversée de ce guide 36 et étant pratiqué du côté de la face interne de ladite platine 37 de celui-ci.

Au terme de cet engagement, la collerette 55 de l'axe de commande 29 trouve sa place dans le décrochement 56 que présente localement, le long de son tronçon 53, le contour du perçage 49 de la platine 37, en sorte que, l'axe de commande 29 ne faisant ainsi pas saillie sur la face interne de cette platine 37, le coulisseau 25 peut être engagé dans les glissières 46 du guide 36 sans être gêné par cet axe de commande 29.

Bien entendu, cet engagement du coulisseau 25 se fait du côté des glissières 46 où il y a des fentes 47 pour recevoir ses ergots 35.

Il est procédé, ensuite, de l'autre côté du guide 36, à l'engagement, sur la portée 57 de l'axe de commande 29, du joint d'étanchéité 60.

Sur l'ensemble ainsi assemblé, est engagé, en position renversée, le disjoncteur 11, après que, par soudage ou vissage corme | e indiqué ci-dessus, des languettes 66A aient été solidarisées à ses bornes de connexion 16.

En pratique, le disjoncteur 11 s'insère, alors, par sa partie de tête 14, entre les flasques 38 du guide 36 du coulisseau 25, jusqu'à venir en butée contre les épaulements 41 correspondants de ceux-ci, le frottement inhérent à cette insertion étant suffisant pour un maintien convenable de ce guide 36 sur ce disjoncteur 11.

Conjointement, la manette d'enclenchement et de déclenchement constituant l'organe de commande 15 de ce disjoncteur Il s'engage entre les bras 32 de la chape 26 du coulisseau 25.

Sur les languettes 66A dont a été muni le disjoncteur 11 sont engagés, dans un sens ou dans l'autre, suivant le sens de montage à respecter pour l'ensemble, des étriers 79 à vis 80.

L'ensemble ainsi assemblé est à son tour engagé, en position renversée, dans le corps de boîtier 18, lui-même en position renversée.

Au terme de cet engagement, au cours duquel l'axe de commande 29 traverse le fond de la partie de tête 19 du corps de boitier 18, le guide 36 du coulisseau 25 vient en butée, par sa platine 37, contre ledit fond de cette partie de tête 19.

Mais, au préalable, l'épaulement 57' de l'axe de commande 29 est lui-même venu en butée contre le fond de la partie de tête 19 du corps de boîtier 18, autour du passage 30 correspondant de celui-ci.

Il en est résulté que, ainsi arrêté, l'axe de commande 29 s'est déplacé par rapport au guide 36, dont l'engagement était poursuivi, et que, ainsi, le pignon 28 de cet axe de commande 29 est venu en prise avec la crémaillère 27 du coulisseau 25 porté par ce guide 36, ce pignon 28 et ce coulisseau 25 se trouvant correctement positionnés en conséquence, le pignon 28 en raison de son engagement dans le tronçon 52 du perçage 49 de la platine 37 du guide 36, dont il est complémentaire, et le coulisseau 25 en raison de l'engageient, sur sa chape 26, de la manette d'enclenchement et de déclenchement constituant l'organe de commande 15 du disjoncteur 11.

Corollairement, au terme de l'engagement précédent, les languettes 66A portées par le disjoncteur 11 viennent s'engager dans les encoches 74 prévues pour elles sur le fond des échancrures 67 du corps de boîtier 18.

Les trappes 68 sont alors mises en place, puis la plaque de fermeture 75, avec les étriers 79 à vis 80 en bout de ses languettes de masse 66B, et les trappes 69.

Après assujettissement, par des vis 102, de la plaque de fermeture 75 au corps de boîtier 18, il est coulé, in situ, sur cette plaque de fermeture 75, une plaque de scellement 101, cependant que la matière de scellement correspondante, par exemple une résine polyester r vient envahir et combler les puits 73 et ainsi refermer à étanchéité, les échancrures 67 de ce corps de boîtier 18.

Enfin, les parties mobiles 84 des cages 82 sont alors mises en place.

Du fait des oreilles 97 que présente son corps de boîtier 18, le boîtier anti-déflagrant 10 ainsi réalisé et ainsi équipé d'un disjoncteur 11 peut alors indifféremment être rapporté par l'avant ou par l'arrière sur la porte d'une quelconque armoire ou sur un quelconque autre panneau de support.

Il suffit, en effet, de disposer en conséquence les vis 9-8.

L'organe de commande 21 à mettre à la disposition de l'usager peut alors être rapporté sur l'axe de commande 29.

il s'agit, dans la forme de réalisation représentée, d'une simple manette.

Dans la forme de réalisation représentée, cette manette est avantageusement verrouillable par un cadenas.

Elle comporte en effet à cet effet une boutonnière 105.

En service, il suffit d'actionner l'organe de commande 21 que constitue cette manette pour que le disjoncteur 11 soit lui-même actionné en conséquence, la rotation, dans un sens ou dans l'autre, de cet organe de commande 21 entraînant le déplacement, dans un sens ou dans l'autre, du coulisseau 25 et doncr le basculement, dans un sens ou dans l'autre, de la manette d'enclenchement et de déclenchement constituant l'organe de commande 15 de ce disjoncteur 11.

Ainsi qu'on le notera, dans la forme de mise en oeuvre représentée sur les figures 1 à 7, les bornes de connexion 63, qu'il s'agisse des bornes de phase ou neutre 63A ou qu'il s'agisse des bornes de masses 63B, sont laissées à l'air libre.

En variante, figures 8 à 10, elles sont capotées, de manière à ce que l'ensemble réponde aux exigences de sécurité augmentée.

Pour ce faire, il est mis en oeuvre, pour chacune des cages 82 concernées par ces bornes de connexion 63, une partie mobile 84' présentant, axialement, un perçage taraudé 110 dans lequel est vissé un embout de type presse-étoupe 111 propre à la mise en oeuvre d'une sortie par câble.

Un tel embout étant bien connu par lui-même, et ne faisant pas partie en soi de la présente invention, il ne sera pas décrit en détail ici.

Il peut intervenir soit directement, tel que représenté, soit par l'intermédiaire d'un réducteur de diamètre.

Quoi qu'il en soit, il est éventuellement métallique, ou comporte au moins une portion métallique, pour être en mesure d'assurer la continuité de masse nécessaire avec le câble correspondant, soit directement avec ce câble, soit avec l'armure de celui-ci si ce câble présente une telle armure.

Quoi qu'il en soit, également, la tête 112 de cet embout 111 forme, transversalement, en saillie sur son fût fileté 113, un épaulement 114.

Conjointement, la cage 82 est coiffée par un capot 115, dont le fond 116 présente un perçage 117 pour le passage de l'embout 111, et, plus précisément, du fût fileté 113 de cet embout 111, et dont la paroi latérale 118 est appliquée à étanchéité, avec, éventuellement, et tel que représenté, intervention d'un joint d'étanchéité 119 logé à cet effet dans une gorge de sa tranche, contre la face transversale d'extrémité correspondante du corps de boîtier 18.

Dans la forme de réalisation représentée, ce capot 115 a une forme globalement parallélépipédique.

Suivant un aspect de l'invention, il se trouve pincé entre le corps de boîtier 18 et l'embout 111, celui-ci portant, par son épaulement 114, contre son fond 116.

L'étanchéité recherchée se trouve ainsi mécaniquement assurée de manière particulièrement ferme et fiable.

Mais, si désiré, et ne fut-ce que pour safisfaire les normes en la vigueur, qui imposent que l'enlèvement d'un tel capot ne puisse pas se faire sans mise en oeuvre d'un outil spécifique, il peut en outre être prévu, tel que représenté, entre le capot 115 et le corps de boitier 18, des moyens d'encliquetage
Dans la forme de réalisation représentée, ces moyens d'encliquetage mettent en oeuvre, sur le capot 115, disposées chacune respectivement sur deux faces opposées de celui-ci, deux oreilles 120, conformées chacune en forme de crochet, et, sur le corps de boîtier 18, deux nervures 121, qui sont, l'une portée directement par ce corps de boîtier 18, l'autre portée par sa trappe 69 correspondante, et sur lesquelles les oreilles 120 du capot 115 sont aptes à se crocheter.

Outre que les moyens d'encliquetage ainsi réalisés permettent, comme indiqué, de satisfaire les normes en lavigueur, ils assurent, avantageusement, un positionnement convenable et un maintien temporaire du capot 115 avant le vissage de l'embout 111, et ils contribuent à assurer l'étanchéité du montage final de celui-ci.

Conjointement, pour assurer la continuité de masse entre la languette de masse 66B correspondante de la plaque de fermeture 75 et l'embout 111, ou au'moins la portion métallique de celui-ci, il est mis en place, sur cette languette de masse 66B, à l'extrémité -de celle-ci, une pièce métallique 122.

Cette pièce métallique 122 présente une partie centrale en équerre 123 et deux bras latéraux 124.

Parallèlement à une première aile 125 de la partie centrale 123 s'étend une languette 126, qui, venue en pratique par simple découpe et pliage de l'autre aile 127 de cette partie centrale 123, forme avec l'aile 125 précédente une feuillure par laquelle l'ensemble peut être engagé sur la tranche d'extrémité de la languette de masse 66B à équiper.

Les bras 124 s'étendent à compter de l'extrémité de l'aile 127.

Ils s'étendent en pratique suivant un contour globalement en quart de cercle.

L'un d'eux porte, en rebroussement, à son extrémité, un doigt 130 propre à venir s'appliquer élastiquement contre l'extrémité correspondante du fût fileté 113 de l'embout 111 ou la portion métallique de celui-ci.

Du côté de l'autre, un doigt 130' de même type s'étend directement à compter de l'extrémité de l'aile 127.

Ainsi qu'on le notera, la pièce métallique 122 ainsi constituée peut avantageusement se monter indifféremment dans un sens ou dans l'autre, suivant le sens de montage, par l'avant, ou par l'arrière, de l'ensemble.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de mise en oeuvre décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution.

En outre, si, dans ce qui précède, et dans ce qui a été représenté, il a été supposé que le disjoncteur concerné disposait de son propre boîtier pour le logement de son mécanisme, il va de soi que le montage direct d'un tel mécanisme dans le seul boîtier anti-déflagrant suivant l'invention resterait dans le cadre de celle-ci.

Quoi qu'il en soit, que ce disjoncteur comporte individuellement un boîtier ou qu'il n'en comporte pas, il constitue, avec le boîtier anti-déflagrant suivant l'invention, un disjoncteur propre à être mis en oeuvre en atmosphère explosible.

De plus, il peut s'agir aussi bien d'un disjoncteur bipolaire, tel que représenté, que, par exemple, d'un disjoncteur monopolaire ou tripolaire, et il peut se présenter sous la forme de module(s), tel que représenté, ou sous une forme unitaire.

Le domaine d'application de l'invention ne se limite d'ailleurs pas à un tel disjoncteur mais s'étend aussi bien à celui de n'importe quel appareil de- coupure.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Boîtier pour appareil de coupure, du genre comportant un corps de boîtier creux (18), qui, d'une part, est propre à recevoir de manière étanche un appareil de coupure (11), tout en présentant, en façade, dans sa partie de tête (19), au moins un passage propre à l'intervention d'un organe de commande à coupler à celui de cet appareil de coupure (11) et tout en permettant latéralement un raccordement électrique aux bornes de connexion (16) de celui-ci, et qui, d'autre part, est adapté, dans sa partie de pied (22), à être fermé de manière étanche du côté de la semelle dudit appareil de coupure (11), caractérisé en ce que, dans sa partie de tête (19), ledit corps de boîtier (18) renferme un coulisseau (25), qui, monté mobile en translation, comporte, d'une part, une chape (26), par laquelle il est apte à coiffer l'organe de commande (15) de l'appareil de coupure (11), et, d'autre part, une crémaillère (27), par laquelle il engrène avec un pignon (28), et en ce que ledit pignon (28) est lui-même calé en rotation sur un axe de commande (29), qui traverse à rotation, de manière étanche, ladite partie de tête (19) dudit corps de boitier (18), et qui, débouchant en façade de celui-ci, est apte à recevoir un organe de commande (21) à la disposition de l'usager.

2. Boîtier suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, pour contact avec l'organe de commande (15) de l'appareil de coupure, les deux bras (32) de la chape (26) du coulisseau (25) que renferme le corps de boîtier (18) sont chacun munis d'au moins un doigt (33) à extrémité globalement arrondie.

3. Boîtier suivant l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisé en ce que le coulisseau (25) que renferme le corps de boîtier (18) comporte une plaquette (31) sur l'une des faces de laquelle fait saillie sa chape (26) tandis que sa crémaillère (27) fait saillie sur l'autre de celles-ci.

4. Boîtier suivant la revendication 3, caractérisé en ce que, à l'une de ses extrémités transversales, la plaquette (31) du coulisseau (25) présente transversalement au moins un épaulement (34) propre à en limiter le déplacement.

5. Boitier suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4 r caractérisé en ce que le coulisseau (25) que renferme le corps de boîtier (18) est monté mobile dans un guide (36) rapporté dans la partie de tête (19) de ce corps de boîtier (18), ledit guide (36) comportant une platine (37), présentant un perçage (49) apte au. moins au passage de l'axe de commande (29), et, parallèlement à ladite platine (37), des glissières (46) propres au guidage dudit coulisseau (25).

6. Boîtier suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le perçage (49) de la platine (37) du guide (36) du coulisseau (25) est propre au passage du pignon (28) de l'axe de commande (29), et, celui-ci ne s'étendant que sur une portion de circonférence, en saillie sur une portée (57) dudit axe de commande (29), son contour comporte deux tronçons, à savoir un premier tronçon (52) de diamètre suffisant pour le passage d'un tel pignon (28), et un deuxième tronçon (53) de diamètre inférieur au précédent et suffisant pour le passage d'une telle portée (57).

7. Boîtier suivant la revendication 6, caractérisé en ce que, le pignon (28) de l'axe de commande (29) étant disposé en bout de celui-ci, la portée (57) sur laquelle fait saillie ce pignon (28) présente, radialement en saillie, à niveau avec ledit pignon (28), et suivant une portion de circonférence diamétralement opposée à celle suivant laquelle s'étend celui-ci, une collerette (55), et la platine (37) du guide (36) du coulisseau (25) présente, sur le tronçon de contour (53) correspondant de son perçage (49), sur sa face tournée vers les glissières (46) associées, un décrochement (56) propre à l'escamotage, dans son épaisseur, de ladite collerette (55).

8. Boîtier suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, son corps de boîtier (18) comportant latéralement, sur chacune de ses faces transversales d'extrémité, des bornes de connexion (63A), lesdites bornes de connexion (63A) sont des bornes de connexion libres et chacune d'elles met en oeuvre une languette métallique de raccordement (66A), qui est reliée à la borne de connexion (16) correspondante du disjoncteur (11), et qui traverse le corps de boîtier (18) à la faveur d'une échancrure (67) prévue à cet effet dans la paroi latérale concernée de celui-ci, ladite échancrure (67) se trouvant refermée par deux trappes (68, 69) définissant entre elles un puits (73), et ledit puits (73) étant comblé par de la matière de scellement.

9. Boitier suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, son corps de boîtier (18) étant fermé, du côté de sa partie de pied (22), par une plaque de fermeture métallique (75) doublée par une plaque de scellement (101), ladite plaque de fermeture (75) est en liaison électrique avec deux languettes (66B), dites ci-après par simple commodité languettes de masse, qui, disposées chacune respectivement à ses extrémités, sont chacune respectivement propres à servir de bornes de masse d'entrée et de sortie (63B), en sorte qu'elles assurent par elles-mêmes une continuité électrique entre ces deux bornes de masse d'entrée et de sortie (63B).

10. Boîtier suivant les revendications 8 et 9, prises conjointement, caractérisé en ce que les languettes de masse (66B) traversent le corps de boitier (18) à la faveur des puits (73) formés entre des trappes (68, 69) dans les parois latérales concernées de celui-ci.

11. Boîtier suivant l'une quelconque des revendications 9, 10, caractérisé en ce que les languettes de masse (66B) sont d'un seul tenant avec la plaque de fermeture (75).

12. Boîtier suivant l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que, sur chacune des faces transversales d'extrémité du corps de boîtier (18), les bornes de connexion (63) se trouvent disposées à l'intérieur d'une cage (82) formée, d'une part, d'une partie fixe (83), qui est d'un seul tenant avec ce corps de boitier (18), et, d'autre part, d'une partie mobile (84, 84') qui est rapportée à coulissement sur la précédente, à la faveur d'une glissière (71) que celle-ci présente à cet effet.

13. Boîtier suivant la revendication 12, caractérisé en ce que ladite cage (82) présente latéralement des perçages (90, 91) donnant accès auxdites bornes de connexion (63) sur deux faces opposées, l'une supérieure, l'autre inférieure, du corps de boîtier (18).

14. Boîtier suivant la revendication 12, caractérisé en ce que la partie mobile (84') de ladite cage (82) présente un perçage taraudé (110) dans lequel est vissé un embout de type presse-étoupe (111) propre à la mise en oeuvre d'une sortie par câble, et ladite cage (82) est conjointement coiffée par un capot (115) dont le fond (116) présente un perçage (117) pour le passage dudit embout (111), et dont la paroi latérale (118) est appliquée à étanchéité contre la face transversale d'extrémité correspondante du corps de boitier (18).

15. Boîtier suivant la revendication 14, caractérisé en ce que, ledit embout (111) portant par un épaulement (114) sur le fond (116) dudit capot (115), celui-ci se trouve pincé entre cet embout (111) et le corps de boîtier (18).

16. Boîtier suivant l'une quelconque des revendications 14, 15, caractérisé en ce que, entre le corps de boîtier (18) et ledit capot (115), interviennent en outre des moyens d'encliquetage (120, 121).

17. Boîtier suivant l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que sur la languette de masse (66B) de la borne de masse (63B) concernée est rapportée une pièce métallique (122) propre à assurer la continuité électrique entre cette languette de masse (66B) et l'embout (111).