FR2618642A1 - L'elevage de crocodiles dans les pays temperes, par utilisation des eaux chaudes de rejet des centrales nucleaires ou des sources thermales - Google Patents

Abstract

L'invention concerne l'élevage et la reproduction des crocodiliens dans les pays à déficit thermique pour les espèces, notamment les pays tempérés. Le procédé consiste à se servir des eaux chaudes de rejet fournies par les centrales nucléaires ou les sources thermales, pour recréer les conditions optimales de vie de ces reptiles, tout en minimisant les pertes extérieures de chaleur de ce biotope tropical vis-à-vis du milieu environnant. L'ensemble de l'installation est ainsi chauffé sous serre(s) par un système de canalisations aériennes, enterrées et posées sur le sol, l'eau chaude pouvant, sous certaines conditions, alimenter directement les bassins. D'autre part, les composantes caractérisant chaque type d'enclos sont déterminées pour permettre le déroulement complet du cycle reproductif et de l'élevage des animaux dans des conditions optimales de croissance.

Description

La présente invention a pour objet de rendre possible l'élevage des Crocodiliens dans des pays tempérés ou froids, par utilisation des eaux chaudes de rejet des centrales nucléaires comme source principaie de chaleur. Copte tenu de l'étendue, variable, des n3rmes de réaction adaptative des espèces impliquées, le principe vise à créer un milieu artificiel approprié, tel que leur cycle reproductif puisse être entre rement réalisé, que les conditions de vie et de croissance des animaux d'élevage soient optimales, que les interactions relatives à l'agressi- vité des mâles étalons soient minimalisées.

Le procédé technique est basé sur le réchauffement des terrains émergés et de l'eau des bassins par un ensemble de canalisations enterrées dans le sol et/ou posées sur sa surface. L'ensemble de l'installa tion est construit sous une une plusieurs serre(s), conçu pour être agrandi au fur et à mesure des besoins jusqu'à la phase maximale de production. A l'intérieur de la serre, des canalisations courrent sur ses cotés et sa partie supérieure, afin de minimiser les déperditions calorifiques vis-à-vis du milieu environnant.

Le nombre et le diamètre des canalisations sont déterminés,d'une part, en fonction des caractéristiques climatologiques propres au site de chaque centrale1 d'autre part, en fonction des caractéristiques de température et physico-chimiques de l'eau chaude fournie par chaque centrale, enfin, lorsque pourra a posteriori Autre déterminé l'impact de l'effet de serre de l'ensemble de l'installation dans son environnement, compte tenu des masses d'eau mises en jeu et de celle de la végétation dense, tropicale, qui s'y développe.

Quand les conditions sanitaires de l'eau chaude s'y pretent, celle-ci peut directement alimenter les bassins, avec la possibilité d'être diluée avec de l'eau "froide" provenant de la rivière proche ou de la nappe phréatique.

La température de l'eau, celles de l'air ambiant sous serre et à à l'extérieur de l'installation, sont mesurées et répertoriées régulièrement, automatiquement. Un système de sondes de température (air et eau) et d'hygrostats déclenche automatiquement la mise en marche de vannes, de ventilateurs et d'ouvertures sur la partie supérieure de la serre, de manière à ce que les seuils des preferendum thermique et d'hygrométrie ne soient pas outrepassés. Ainsi, les conditions sanitaires de renouvellement de l'eau et de chauffage sont-elles réalisées, essentiellement par dilution et aération en été, par variation de la vitesse de circulation d'eau en hiver compte tenu de la température du milieu extérieur.

Tout ceci procède d'une combinaison de moyens qui, considérés individuellement, n'offrent rien de nouveau dans leur principe et leur réalisation. Le but est de propager et d'entretenir une chaleur induisant une température ambiante de 20 C à 35 OC pendant le maximum de temps dans l'année, par toutes les possibilités d'échange calorifique: rayonnement, effet de serre, conduction, convection.

Dans ces conditions artificielles de climat tropicalisé, le principe zootechnique consiste tout d'abord en un système d'enclos disposés les uns près des autres et réduisant au maximum la-surface totale de l'installation.

I1 faut distinguer les enclos pour reproducteurs, les enclos pour les '1adolescents", ceux pour les juvéniles. En outre, la forme des enclos des reproducteurs varie suivant chaque espèce choisie.

Concernant le crocodile marin, Crocodylus porosus, et le crocodile du Siam, Crocodylus siamensis, la forme de réalisation préférentielle pour les reproducteurs est un enclos de 50 m x 190 m (figure 1) qui comporte un bassin central de forme allongée (1) et quatre bassins d'alimentation (2) situés à chaque coin de l'enclos et séparés du bassin central. Des stalles de ponte (3) sont installées sur le pourtour de l'enclos, accolées les unes aux autres, et sur les berges, sous forme d'abris circulaires. Les berges ne sont pas rectilignes: elles forment des courbes et des avancées dans le bassin, représentant les points de repère et les barrières visuelles nécessaires aux mâles pour délimiter leur territoire.Des flots peuvent être réalisés au milieu du bassin central dont les dimensions sont de 20 m x 75 m environ.L'arrivée d'eau de renouvellement s'effectue par l'intermédiaire de deux falaises de 3 m environ de hauteur(4), situées chacune aux extrémités du bassin. Une canalisation d'arrivée d'eau est cependant prévue à la base de ces falaises, à 33 cm de hauteur, afin quten hiver les déperditions calorifiques deviennent moindres si c'est l'eau chaude qui alimente directement les bassins.

Concernant l'espèce Crocodylus niloticus, les enclos pour reproducteurs ont une forme préférentielle circulaire, de 50 m de diamètre, dont la figure 2 représente une vue en plan. Ces enclos comportent un bassin central (1) comprenant deux à trois lots. Ils sont divisés sur leur pourtour en six boxes comprenant chacun un bassin radiaire (5) de forme allongée, qui débouche d'un cbté sur le bassin central (1), de l'autre côté sur un bassin d'alimentation (2) tout en lui étant séparé. Les boxes sont séparés les uns des autres par un chemin des soi gneurs (6). Sur les terrains émergés sont construites les stalles de ponte (3) dont un côté donne sur le chemin des soigneurs (6).

D'une manière générale, les stalles de ponte comportent deux ouvertures dont l'une donne sur l'extérieur de l'enclos, l'autre à l'intérieur; elles peuvent être ouvertes ou fermées de l'extérieur de l'enclos, par un système de treuil automatisé pour la seconde, par exemple.

Tous les bassins sont cimentés, de même que les berges, jusqu'à une distance de 1,5 m à 2 m du bord de l'eau. Le reste des terrains émergés soit est cimenté, soit est constitué de sable argilo-limoneux notamment, surtout, dans les stalles de ponte. La profondeur maximale est inégale dans chaque type de bassin: les figures 1 et 2 montrent les courbes de niveau en cm. Les murs des stalles ont une hauteur de 1,50 m, ceux des chemins des soigneurs et du pourtour des enclos sont hauts de 1,60m/,surmontés d'un porte-à-faux de tiges métalliques de 0,50 m de hauteur et reliées par un grillage inoxydable. La dénivelée entre les stalles de pontes et le bord de l'eau est 25 cm à 30 cm. Le niveau d'eau des bassins d'alimentation reste inférieur de 20 cm à celui des autres bassins.Tous les bassina sont individuellement alimentés en eau et vidangeables de même, les débits étant modulables à volonté.

Les canalisations d'évacuation des eaux sont chacune pourvues d'un robinet d'arrêt hors de l'enclos. Leur ouverture est située au fond de chaque bassin (vidange totale ou partielle) mais aussi à la surface de l'eau, de sorte que les particules de nourriture, les fecès, qui se trouvent à la surface soient rapidement évacués. Les tuyaux réa lisés à cet effet doivent pouvoir être relevés ou baissésà à la demande afin de réaliser la hauteur d'eau voulue. Un grillage sert dlécran, au moins autour de l'ouverture. En hiver, les déperditions calorifiques sont plus importantes au niveau du sol que dans l'eau, particulièrement Si l'eau chaude alimente directement les bassins. Dans ce cas, la grande quantité des masses d'eau mises en Jeu et renouvelées continuellement induit une diminution de température quasi nulle de l'eau des bassins. Ce dernier point est primordial, en ce sens que les crocodiles ont l'habitude de passer une grande partie de la nuit dans l'eau, alors que c'est durant cette période nocturne que le refroidissement du sol est le plus élevé; de plus, c'est aussi en hiver que les animaux mangent le moins et que l'eau est la moins polluée. Ainsi, il sera avantageux durant cette saison de relever le niveau d'eau de 30 cm pendant la période nocturne, et de renouveler l'eau aux meil leures températures de l'eau tiède d'arrivée.

La surface globale d'un enclos rectangulaire pour les reproducteurs de C. porosus 6'élève à 5 000 m . La surface des bassins central et d'alimentation est de 1628 m, le volume total,-par excès, de 1500m ,
m, le débit pour un cycle Journalier de renouvellement, de 17,5 l/s. Get enclos abrite 200 individus, le sex ratio étant de 1 mâle pour 3 femelles.

La surface globale d'un enclos circulaire 6'élève à un peu moins de 2 000 m2 (1963 m2), celle de l'ensemble des bassins à 800 m2
m environ. Le volume, par excès, est de 650 m3, le débit pour un renouvellement Journalier, de 7,5 l/s. Cet enclos est destiné à h6berger: pour l'espèce C. niloticus, six harems de 1 mâle et 5 femelles, soit un harem par box et 36 individus au total; pour l'espèce C. porosus et celle de C. siamensis, douze harems de 1 mâle et 3 femelles, soit deux harems par box, 48 individus au total.

L'ombre est indispensable aux animaux pour leur permettre d'as~ surir leur thermorégulation. A cet effets les terrains émergés sont ob bragés sur le tiers de leur surface par la végétation et les murs.

Les enclos d'élevage pour les adolescents, c'est-à-dire pour les individus âgés de deux à quatre ans, sont réalisés selon une forme générale identique à celle des enclos des reproducteur5, sans les stalles de ponte. On peut définir des variantes
Par exemple, la figure 3 montre un enclos qui est une réduc- tion de Enclos représenté dans la figure 1. La surface totale est de 1500 m2 environ et peut abriter 600 à 700 individus au minimum.

La figure 4 montre un enclos circulaire de meme rayon que celui de la figure 2, dans lequel le nombre de bassins radiaires ost réduit à quatre, mais où les dimensions sont augmentées (densité de 1000 ind.).

Les bassins d'alimentation restent séparés des bassins centraux pour augmenter les conditions sanitaires de l'enclos. Ne sont pas représentéesssdans ces deux figures les arrivées d'eau qui peuvent prendre forme de petites cascades, et sont de toute façon installées comme précédemment à chaque extrémité des bassin6 principaux.

Les variantes sont nombreuses dans la forme (carrée, rectangulaire, polygonale, ovale, ...) et l'échelle, dès lors que les densités optimales ainsi que les conditions sanitaires (alimentation, renouvellement de l'eau) sont réalisées.

Les enclos réalisés pour les Juvéniles (animaux âgés de 6 mois i 1,5 - 2 ans) sont rectangulaires. La figure 6 présente ce type d'enclos, d'une superficie doun peu plug de 200 g (11 m x 19 m), répartie par moitié de surface émergée et de surface d'eau. Située au milieu de l'enclos, la partie émergée, de 7 m x 14 m, présente une dénivelée de 25 cm du centre au bord de l'eau. Elle est entourée d'une couronne d'eau sur environ 2 m de largeur. Le sol immergé descend en pente douce et régulière jusqu'à 80 cm. L'ensemble est réalisé en ciment très lisse.Les murs, de 1,20 m de hauteur, présentent sur les longueurs de l'enclos des ouvertures grillagées à maille fine, ou en brique ajourée,situées de 15 à 30 cm au-dessus du niveau de l'eau habituel.

Ainsi, après chaque repas le niveau d'eau est élevé pour que soient évacués les restes de nourriture. L'eau souillée ruisselle à l'extérieur de enclos, les restes de nourriture pouvant être récupérés par un système de grilles situé au-dessus du fossé d'écoulement qui côtoie les enclos accolés les uns aux autres sur leur largeur.

Ces bassins sont abrités du soleil. Des piliers (1) ronds de diamètre, de 2 m de hauteur, supportent des toiles légères fournis- sant l'ombre désirée en été, limitant les déperditions calorifiques en hiver. La hauteur de ces toiles peut être baissée à 1,20 m, notamment durant les nuits froides d'hiver.

Les densités maximales ne dépassent pas 200 - 250 individus par enclos.

Les nouveaux-nés sont particulièrement fragiles au bruit et aux variations de température. Par conséquent, l'ensemble des bassins propres aux nouveaux-nés est inclus dans une installation fermée, pourvue d'une bonne isolation phonique et thermique. Un système annexe de chauffage de secours (pompes à chaleur par exemple) permet d'assurer une température ambiante et d'eau ne s'abaissant jamais en deça de 30 OC. Des souffleries règlent l'humidité relative l'air. La quantité de lumière et de rayons ultra-violets est contralée. L'eau est renouvelée en 6 heures.

La figure 5 présente un bac dans lequel les nouveaux-nés sont amenés dès leur naissance. Ce bac a une surface de 1 m2 (lm x lm) et est composé de deux parties de surface égale, un bassin(l) et une zone émergée (2). Les parois ont une hauteur de 50 cm. Le sol émergé est en pente douce (10 pour cent), le sol immergé descend jusqu'à une profondeur maximale de 20- cm. De la même manière que pour les enclos précédents, des ouvertures grillagées permettent une élimination rapide des déchets de la nourriture. Le bac est réalisé en ciment très fin ou recouvert d'un enduit lisse.

Les densités appliquées pour les nouveaux-nés sont de 25 individus de moins de 40 cm de long par bac, et 10 individus de 50 à 60 cm de long par bac. La nurserie est donc constituée d'un ensemble de bacs accolés les uns aux autres, en ligne, de manière à ce que l'eau puisse ruisseler du même côté. Pour des raisons de sécurité relatives à la fragilité des individus, les densités citées ici sont maximales. Un nombre plus important d'individus parqués ensemble dans le même enclos ne peut pas être envisagé.

L'écloserie est un local impliqué dans la nurserie, dans lequel, par conséquent, l'isolation phonique et thermique sont réalisées. Dans cette pièce de 10 m x 10 m, l'humidité relative et la température bénéficient d'un contrôle particulièrement précis, à l'unité près autant que possible. Les oeufs sont installés sur des grilles de 60 cm x 60 cm à rebords de 25 cm, à mailles de 1,7 cm, entre deux épaisseurs de paille ou de "vermicular". La température optimale se situe entre 30 OC et 36 C, l'hygrométrie, de 92 à 98 %.Afin que l'air circule bien autour des grilles, celles-ci sont installées au moins à 50 cm au-dessus du sol, i quelques cm de distance des parois pour celles qui en sont proches. teur
L'installation est entourée d'un mur de 2 m au moins de hausur lequel prend appui la partie externe de la serre.

Lorsque la région choisie présente des caractéristiques cli matologiques nettement positives, la serre peut ne pas exister. En effet, certaines centrales fournissent une eau présentant une température suffisamment élevée pour que la température optimale ambiante, d'environ 30 OC, soit réalisée durant toute l'année.

Ce type de ferme peut être conçu de manière identique à celle faisant l'objet essentiel de ce projet, incluant notamment une serre, lorsque l'eau de chauffage provient d'une source thermale. Seule la pompe de captage est à ajouter.

La capacité totale de production des peaux, donc l'étendue de la ferme, sont principalement fonction de la quantité de sous-produits protidiques, ainsi que leur coût, récupérables dans le département ou la région.

Entre les différents enclos circule un chemin large de 2 m.

De l'imbrication des enclos circulaires résulte un espace vide qui est comblé par de la végétation ou par des bassins triangulaires équilatéraux de 10 m de côté, dans lesquels sont élevas, par exemple, des pois sons d'eau chaude à croissance rapide, tels les tilapias ou les silures. Ils seront nourris avec les restes de nourriture des crocodiles récupérés et, en retour, serviront de nourriture aux jeunes. En outre, le marché des plantes tropicales étant florissant, il peut être envisagé à long terme une petite production des espèces les plus rentables
D'autre part, l'intérêt touristique qu'implique ce type de ferme n'est pas à négliger.Tout d'abord, un ensemble de phytocenoses tropicales se développe; dans ce paysage de "jungle circule une passerelle avec des buvettes et des arrêts, qui prennent forme de pagodes orientales ou africaines, au-dessus des bassins d'alimentation. De même, au-dessus d'un grand enclos par exemple, un restaurant peut être conçu avec le steack de crocodile comme spécialité. Restent extérieurs à la serre, donc à la visite, la nurserie, ltécloserie, un bâtiment pour la préparation de la nourriture, une chambre froide permettant une autonomie d'un mois de nourriture (égale à 120 tonnes), un bâtiment pour les individus malades, un hangar pour l'abattage et le salage des peaux, la salle des machines, les bureaux.

Cette ferme revêt, de plus, un aspect culturel. I1 faut tenir compte des visites des écoles et, à cet effet, peuvent être adjoints un zoo et un musée herpétologique, mais aussi une boutique dans laquelle seront vendus des crânes, les crocodiles morts peu après la naissance (qui représentent 20 à 305 du nombre total), des diapositives, des brochures relatives à l'évolution et à la biologie des reptiles, des objets et vêtements marqués à l'effigie de la ferme, dont le nom, Crocodipolis, est aussi revendiqué.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus auxquels diverses variantes et modifications peuvent être apportées sans sortir pour autant de son cadre ni de son esprit.

Claims (12)

REVL?'b'ICTION5

1) Ferme d'élevage de Crocodiliens dans les pays à déficit tnermique pour les espèces, caractérisée en ce que les conditions optimales de climat sont réalisées sous serre, par chauffage du biotope avec l'eau chaude de reJet des centrales nucléaires qui circule dans des canalisations enterrées, posées sur le sol et aériennes, et en ce que l'installation comporte différents types d'enclos dont la forme et la structure sont déterminées pour assurer des conditions sanitaires et biologiques optimales de croissance et de reproduction.

2) Ferme selon la revendication 1, caractérisée pour l'espèce Crocodylus porosus en ce que la forme préférentielle des enclos pour reproducteurs est rectangulaire, comportant un bassin central de forme allongée (1), les bassins d'alimentation (2)séparés de celui-ci et situés aux quatre coins de l'enclos, les stalles de ponte (3) étant installées sur le pourtour et sur les berges de l'enclos.

3) Ferme selon les revendications 1 et 2, caractérisée pour

C. niloticus en ce que la forme préférentielle des enclos pour reproducteurs est circulaire, de 50 m de diamètre, l'enclos étant divisé en six boxes comprenant chacun un bassin radiaire (5) débouchant sur un bassin central (l)commun. Les bassins d'alimentation (2) sont dans le prolongement de chaque bassin radiaire, tout en leur étant séparés.

4) Ferme selon les revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les enclos des adolescents sont réalisés préférentiellement selon des variantes des enclos des reproducteurs: pas de stalles de ponte, variation du nombre et des dimensions des bassins, variation de l'é- chelle de réalisation.

5) Ferme selon les revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la forme préférentielle des enclos pour juvéniles est rectangulaire, composés d'une partie émergée entourée d'une couronne d'eau, et où l'ensoleillement et les déperditions calorifiques sont limités par un système de toiles dressées au-dessus des enclos, à hauteur variable.

6) Ferme selon les revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la forme préférentielle des enclos pour les nouveaux-nés est un bac de 1 m x 1 m divisé en deux parties égales de 0,5 m x 1 m de surface d'eau et de surface émergée, en pente de 10 pour cent pour cette dernière, 40 pour cent pour le sol immergé.

7) Ferme selon les revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'évacuation des eaux s'effectue soit par l'intermédiaire d'un simple systée de tuyaux, soit par augmentation du niveau de l'eau et suintement sur les parois de l'enclos, à l'extérieur, par l'intermé- aviaire d'ouvertures réalisées à cet effet, grillagées, en brique aju- rée, ou sous toute autre forme, soit selon les deux procédés.

& Ferme selon les revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les enclos d'élevage et de reproduction sont réalisés selon des dimensions et/ou une forme et/ou une échelle et/ou une organisation différentes, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, par eexemple, des enclos de forme carrée, ovale, polygonale, triangulaire, comportant des bassins d'alimentation ou non, séparés des autres tas- sins ou non, ces derniers ayant ou non une forme et des dimensions différentes.

9) Ferme selon les revendications 1 à & caractérisée en ce que l'eau de chauffage alimente directement les bassins, diluée ou non à l'eau de la rivière proche ou de la nappe phréatique.

13) Ferme selon les revendications 1 à 9, ou l'une quelconque de celles-ci, caractérisée en ce que la température de l'eau de chauffage et/ou d'alimentation des bassins fournie par la centrale est suffisamment élevée pour que la serre ne soit pas réalisée, ou pas sur la totalité de l'installation.

11) Ferme selon les revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le local d'incubation (écloserie) et le local pour les nouveaux-nés (nurserie) sont construits en dur, dans lesquels l'isolation phonique et thermique sont réalisées, et où l'hygrométrie et la température bénéficient d'un contrôle,automatisé ou non, particulièrement précis.La température optimale, de 30 OC à 37 Oc, est au besoin assurée par un système annexe de chauffage, lthumidité relative par des souffleries, la quantité de lumière et de rayons ultra-violets étant maitrisée.

12) Ferme selon les revendications 1 à ll,ou l'une quelconque ae celles-ci, caractérisée en ce que l'eau chaude fournie provient d'une source thermale.

13) Installation selon les revendications 1 à 12, caractérisée en ce que sont installées près de la ferme, ou dans un environnement proche, un musée, un zoo, herpétologiques, des boutiques.

14) Nom de Crocodipolis pour les installations de ce type de fermes selon les revendications 1 à 13, où certaine(6) de celles-ci.