FR2618611A1 - Borne de connexion auto-denudante pour conducteur electrique - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'une borne de connexion auto-dénudante du genre comportant au moins deux lèvres 11A, 11B qui, issues chacune respectivement de deux flasques 12A, 12B, s'étendent globalement transversalement par rapport auxdits flasques 12A, 12B, en définissant conjointement une fente 13 dans laquelle doit être forcé le conducteur électrique 15 à connecter. Suivant l'invention, à compter du flasque 12A, 12B dont elles sont issues, chacune desdites lèvres 11A, 11B fait transversalement, avec ledit flasque 12A, 12B, suivant un large arrondi 19, un angle A progressivement croissant. Application aux bornes de connexion auto-dénudantes, notamment pour conducteurs électriques isolés.

Description

"Borne de connexion auto-dénudante pour conducteur
électrique"
La présente invention concerne d'une manière générale les bornes de connexion, soit qu'une telle borne de connexion équipe un quelconque appareillage électrique pour la desserte de celui-ci r soit qu'elle appartienne à un quelconque connecteur.

Elle vise plus particulièrement le cas des bornes de connexion auto-dénudantes r c'est-à-dire des bornes de connexion permettant la mise en oeuvre d'un conducteur électrique à gaine isolante sans dénudage préalable de l' & e conductrice de celle-ci.

Ainsi qu'on le sait, une telle borne de connexion, qui est réalisée en un matériau bon conducteur électrique, par exemple par découpe et/ou pliage d'un flan en un tel matériau, comporte, globalement, une fente1 nécessairement plus ou moins élastique, dont la largeur, relativement faible, est inférieure au diamêtre de l'âme conductrice du conducteur électrique à connecter, et dans laquelle doit cotre forcé celui-ci.

Lors de l'engagement, dans une telle fente, du conducteur électrique à connecter, les lèvres définissant cette fente assurent, par un déplacement local d'isolant affectant sa gaine, le dénudage recherché de ce conducteur électrique, jusqu'à venir au contact de son âme .conductrice en enserrant alors plus ou moins énergiquement celle-ci.

Le plus souvent, à ce jour, les lèvres d'une telle fente sont formées par la tranche iêie du flan dans lequel celle-ci est découpé, et, du côté de l'extrémité d'attaque de la fente, celle par laquelle se fait l'engagement du conducteur électrique à connecter, elles vont en s'évasant, en constituant ainsi conjointement un "V" d'entrée propre à faciliter un tel engagement.

Il en résulte, sur une telle lèvre, au raccordement du V d'entrée et de la partie courante de la fente, la présence d'une arête plus ou moins vive, qui, allongée parallèlement à l'âme conductrice du conducteur électrique à connecter, intervient simultanément à pleine longueur sur celle-ci après le déplacement d'isolant correspondant, et qui, de ce fait, peut se révéler d'autant plus agressive à l'égard d'une telle âme conductrice que son entrée en contact avec celle-ci s'accompagne d'une augmentation brutale de la résistance à l'engagement du conducteur électrique, et qu'il faut, dès lors, pour assurer cet engagement, appliquer à celui-ci une force correspondante.

Il n'est pas rare, dans ces conditions, d'observer une dégradation locale de l'âme conductrice ainsi agressée, qui se fait au détriment de sa section utile finale de passage et de la pression de contact correspondante, et qui peut aller jusqu'à sa rupture totale, notamment lorsqu'il s'agit d'une âme multibrins.

Dans la demande de brevet allemand No 28 OO 161, il a été proposé, cependant, une borne de connexion auto-dénudante comportant, pour la définition d'une fente, deux lèvres, qui, issues chacune respectivement de deux flasques, s'étendent globalement transversalement par rapport à ces flasques.

Grâce à une telle disposition, ce n'est plus la tranche du flan initial qui forme ces lèvres mais l'une des faces de celui-ci, ce dont il résulte divers avantages, et notamment celui d'une surface de contact plus importante et celui d'une élimination de tout éventuel retraitement du flan après sa découpe.

Mais, dans la demande de brevet allemand No 28 OO 161, la partie courante de la fente est encore précédée d'un réel V d'entrée, avec les inconvénients succinctement exposés ci-dessus, et les lèvres qui la constituent font sur toute leur longueur, avec les flasques dont elles sont issues, et abstraction faite d'un inévitable congé de raccordement à leur racine, un même angle, et en l'espèce il s'agit d'un angle droit.

Il en résulte que, comme précédemment, c'est parallèlement à celle-ci que ces lèvres interviennent sur l'âme conductrice du conducteur électrique à connecter, au risque de l'usinage de méplats à la surface de cette âme conductrice s' il s'agit d'une âme conductrice monofilaire ou de l'arrachage d'un ou plusieurs de ses brins s'il s'agit d'une âme conductrice multibrins, et, que, compte tenu de leur caractère rectiligne, il en est ainsi sur toute leur longueur, ce qui impose, en pratique, pour l'obtention de la connexion recherchée, le déploiement d'une force d'engagement importante susceptible, également comme précédemment, de conduire à un endommagement du conducteur électrique concerné.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant d'éviter ces inconvénients.

De manière plus précise, elle a pour objet une borne de connexion auto-dénudante pour conducteur électrique, du genre comportant au moins deux lèvres qui, issues chacune respectivement de deux flasques, s'étendent globalement transversalement par rapport auxdits flasque, en définissant conjointement une fente, cette borne de connexion étant d'une manière générale caractérisée en ce que, à compter du flasque dont elle est issue, chacune desdites lèvres fait, transversalement, avec ledit flasque, suivant un.large arrondi, un angle progressivement croissant.

En pratique, cet angle varie continûment entre O et 90'.

Ainsi, et à la différence de la disposition précédente, le congé de raccordement entre une lèvre et le flasque dont elle est issue s'étend sur une portion significative de la longueur de cette lèvre, sinon sur la totalité de cette longueur.

Autrement dit, sur la majeure partie au moins de sa longueur, et abstraction faite d'une extrémité éventuellement rectiligne, la tranche d'attaque d'une telle lèvre s'étend globalement en hélice à compter du flan correspondant.

Il en résulte, d'une part, qu'aucun "V" d'entrée ne se trouve individualisé à l'extrémité d'attaque de la fente de la borne de connexion suivant l'invention, ce V d'entrée se trouvant au contraire en quelque sorte intégré de manière continue à cette fente, et, d'autre part, que c'est toujours obliquement que les lèvres définissant cette fente interviennent sur le conducteur électrique à connecter, jusqu'à enserrer sensiblement tangentiellement l'âme conductrice de celui-ci.

Dès lors, et tout en conservant les avantages d'une surface de contact in fine importante et de l'élimination de toute nécessité d'un quelconque retraitement pour le flan initial après sa découpe, la borne de connexion suivant l'invention assure avantageusement un dénudage particulièrement progressif du conducteur électrique à connecter, sans agression marquée de l'âme conductrice de celui-ci, et l'effort d'engagement à déployer pour sa mise en.oeuvre est lui-même avantageusement réduit, ce qui facilite cette mise en oeuvre et minimise les risques d'endommagement pour le conducteur électrique concerné.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une borne de connexion auto-dénudante suivant l'invention
la figure 2 est, à échelle différente, une vue partielle en élévation du flan initial dont elle est issue
la figure 3 est une vue partielle en plan de ce flan, suivant la flèche III de la figure 2
les figures 4, 5 et 6 sont, à la manière de la figure 3, des vues partielles en coupe transversale de la borne de connexion auto-dénudante suivant l'invention, suivant, chacune respectivement, les lignes IV-IV, V-V et
VI-VI de la figure I
les figures 7, 8, 9, 10 et 11 sont des vues qui, analogues, chacune respectivement, aux figures 2, 3, 4, 5 et 6, se rapportent à une borne de connexion auto-dénudante de l'art antérieur
la figure 12 est une vue partielle en plan de la borne de connexion auto-dénudante suivant l'invention, suivant la flèche XII de la figure 1
la figure 13 en est une vue de côté, suivant la flèche XIII de la figure 12, avant engagement d'un conducteur électrique à connecter
la figure 14 est une vue analogue à celle de la figure 13, après un tel engagement de ce conducteur électrique
la figure 15 est une vue partielle en coupe de la borne de connexion suivant l'invention, suivant la ligne
XV-XV de la figure 14
les figures 16 à 22 sont des vues en perspective, qui, analogues à celle de la figure 1, se rapportent, chacune respectivement, à diverses variantes de réalisation.

D'une manière générale, et tel qu'illustré sur ces figures, une borne de connexion 10 suivant l'invention comporte, globalement, de manière connue en soi, deux lèvres 11A, 11B, qui, issues chacune respectivement de deux flasques 12A, 12B, s'étendent globalement transversalement par rapport auxdits flasques 12A, 12B, en définissant conjointement une fente 13, et c'est dans cette fente 13 que doit être forcé le conducteur électrique 15 à connecter, qui est un connecteur électrique isolé, c'est-à-dire un connecteur électrique présentant, autour de son âme conductrice 16, une gaine isolante 17.

Pour la connexion recherchée, ce conducteur électrique 15 est à engager dans la fente 13 sensiblement transversalement par rapport aux flasques 12A, 12B, du côté de l'extrémité d'attaque 18 de cette fente 13, c'est-à-dire du côté où les lèvres 11A, 11B qui la constituent se raccordent aux flasques 12A, 12B dont elles sont issues.

Dans la forme de réalisation plus particulièrement représentée sur les figures 1 à 6 et 12 à 15, les flasques 12A, 12B sont plans et coplanaires, mais il n'en est pas nécessairement ainsi.

Suivant l'invention, à compter du flasque 1ZA, 12B dont elle est issue, chacune des lèvres 11A, 11B fait, transversalement, avec ledit flasque 12A, 12B, suivant un large arrondi 19, un angle A progressivement croissant.

S'agissant, à titre d'exemple, de la lèvre 11A, cet angle A, déjà repéré à la figure 1, est plus clairement visible sur la figure 12, sur laquelle il a été apprécié entre, d'une part, la ligne médiane, ou plan médian, du flasque 12A correspondant, et, d'autre part, la ligne médiane, ou surface médiane, de cette lèvre 11A.

Dans la forme de réalisation représentée, de sa zone d'enracinement 20 au flasque 12A, d'une part, à son extrémité libre 21, d'autre part, l'angle A que fait ainsi la lèvre 11A avec ce flasque 12A varie continûment entre 0 et 909.

Autrement dit, à sa zone d'enracinement 20 au flasque 12A, la lèvre 11A s'étend dans le plan de celui-ci, et, à son extrémité libre 21, elle est globalement perpendiculaire à ce plan.

Ainsi, à son extrémité libre 21, la lèvre lIA est, dans cette forme de réalisation, tangente à un plan perpendiculaire au flasque 12A.

Mais il n'en est pas obligatoirement ainsi.

Au contraire, elle peut y être plus ou moins sécante à un tel plan.

En variante, elle peut y présenter de manière rectiligne, parallèlement à un tel plan, un prolongement plus ou moins étendu.

En toute hypothèse, et nonobstant un tel éventuel prolongement rectiligne, l'arrondi 19 que fait cette lèvre lIA s'étend au moins sur la majeure partie de sa longueur, sinon sur la totalité de celle-ci.

En pratique, le rayon de courbure R de cet arrondi 19, apprécié, comme précédemment, le long de la ligne médiane, ou surface médiane, de la lèvre 11A, est un multiple de l'épaisseur e de celle-ci.

Ce multiple peut par exemple être compris entre deux et cinq.

Corollairement, la tranche d'attaque 23 de la lèvre 11A, c'est-à-dire celle de ses tranches qui est tournée du côté de l'extrémité d'attaque 18 de la fente 13, est globalement oblique par rapport à sa direction d'allongement D, appréciée comme étant une direction sensiblement perpendiculaire au flasque 12A dont elle est issue.

Cette direction d'allongement D a été. schématisée en traits interrompus sur la figure 1.

Suivant l'invention, la tranche d'attaque 23 de la lèvre 12A est ainsi continûment oblique à compter du flasque 12A.

Autrement dit, à compter de sa zone d'enracinement 20 au flasque 12A, la tranche d'attaque 23 de cette lèvre lIA s'étend de manière continue, sans une quelconque arête anguleuse.

Dans la forme de réalisation représentée en trait plein sur les figures, cette tranche d'attaque 23 est sensiblement rectiligne.

Mais, tel que schématisé en traits interrompus à la figure 2, elle pourrait au contraire être plus ou moins courbe.

De même, si, dans la forme de réalisation représentée, il a été supposé qu'elle se raccordait par une arête à la tranche correspondante du flasque 12A, cette arête matérialisant la zone d'enracinement par laquelle la lèvre lIA se raccorde à ce flasque 12A, elle pourrait tout aussi bien, tel qu'il est également schématisé en traits interrompus à la figure 2, se raccorder en continu à cette tranche.

Quoi qu'il en soit, il ressort de ce qui précède que, sur une majeure partie au moins de sa longueur, et abstraction faite d'un éventuel prolongement rectiligne à son extrémité libre 21, la tranche d'attaque 23 de la lèvre 11A s'étend globalement en hélice à compter du flasque 12A correspondant.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée, l'extrémité libre 21 de la lèvre lIA présente un bord libre droit, parallèlement au flasque 12A dont elle est issue.

Mais, il n'en est pas non plus obligatoirement ainsi, ce bord pouvant par exemple être plus ou moins courbe.

Il peut également être inexistant, la lèvre 11A se terminant alors en forme de pointe.

Les figures 2, 3 illustrent la formation de la lèvre 11A à partir d'un flan 25, initialement plan, dans lequel elle s'étend alors en totalité dans le prolongement du flasque 12A correspondant.

Globalement, dans la forme de réalisation représentée, la lèvre 11A a, alors, de sa zone d'enracinement 20 à son extrémité libre 21, un contour trapézoidal, dont la grande base forme sa dite zone d'enracinement 20, et dont la petite base forme le bord libre droit de sa dite extrémité libre 21.

On notera l'obliquité B du côté de ce contour trapézoidal formant la tranche d'attaque 23 de cette lèvre 11A.

L'autre côté dudit contour, qui forme la tranche opposée de la lèvre 11A, est par contre droit dans la forme de réalisation représentée, mais il n'en est pas non plus obligatoirement ainsi.

Tel que schématisé en traits interrompus à la figure 3, il suffit, ensuite, de cintrer la lèvre 11A, pour lui conférer son arrondi 19.

Les figures 4, 5 et 6 illustrent la progressivité, de sa zone d'enracinement 20 à son extrémité libre 21, de l'angle A qu'elle forme alors avec le flasque 12A dont elle est issue.

Pour- la lèvre 11B, les dispositions sont identiques à celles décrites précédemment pour la lèvre 11A.

Les lèvres 11A, 11B sont d'ailleurs symétriques l'une de l'autre par rapport au plan médian de la fente 13 qu'elles définissent conjointement.

En pratique, pour la réalisation de cette fente 13, qui, eu égard à la longueur des lèvres 11A, 11B, nécessite un rapprochement relatif des flasques 12A, 12B l'un par rapport à l'autre, la borne de connexion 10 suivant l'invention comporte, faisant saillie sur ces deux flasques 12A, 12B du même côté que ces lèvres 11A, 11B, en reliant l'un à l'autre d'un seul tenant ces deux flasques 12A, 12B, un pli de rattrapage 26.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 6 et 12 à 15, ce pli de rattrapage 26 est globalement en forme de demi-onde, et il s'étend immédiatement en bordure des lèvres 11A, 11B, du côté de celles-ci opposé à leur tranche d'attaque 23, et avec une zone d'enracinement 27 aux flasques 12A, 12B en retrait par rapport à la zone d'enracinement 20 de ces lèvres 11A, llB.

Pour que les caractéristiques de la borne de connexion 10 ainsi constituée suivant l'invention soient plus apparentes, les figures 7 à 11 se rapportent, en correspondance chacune respectivement avec les figures 2 à 6 précédentes, à l'art antérieur représenté par la demande de brevet allemand No 28 00 161 déjà succinctement analysée ci-dessus.

On notera, sur la figure 7, que, en vue de la formation d'un V d'entrée spécifiquement bien individualisé, la tranche d'attaque 23' de la lèvre 11'A représentée est précédée d'une tranche 23", dont l'obliquité est supérieure à la sienne, et avec laquelle, suivant une arête 29 bien marquée, elle forme un dièdre ouvert vers l'extérieur.

On notera également, sur les figures 8 à 11, que cette lèvre 11'A est, dans sa totalité, c'est-à-dire sur toute sa longueur, pliée en équerre de manière abrupte par rapport au flasque 12'A dont elle est issue, le congé de raccordement correspondant n'étant que celui résultant inévitablement d'un tel pliage.

Pour la mise en oeuvre de la borne de connexion 10 suivant l'invention, il est procédé, de manière usuelle, à l'engagement à force, dans sa fente 13, du côté de l'extrémité d'attaque 18 de celle-ci, du conducteur électrique 15 à connecter, sensiblement transversalement par rapport aux flasques 12A, 12B dont sont issues ses lèvres 11A, 11B, tel que schématisé par la flèche F1 sur les figures 1 et 13.

Au cours de cet engagement, et tel que schématisé en traits interrompus sur les figures 6 et 12, le conducteur électrique 15 prend contact, par sa gaine isplante 17, avec l'une et l'autre des lèvres 11A, 11B.

En pratique, compte tenu du large arrondi 19 que présente ces lèvres 11A, 11B, il ne prend contact avec celles-ci que par leur seule arête interne, et ce contact se fait avantageusement obliquement par rapport à son axe, ce qui facilite l'entaille recherchée de sa gaine isolante 17.

De manière usuelle, et tel que schématisé par la flèche F2 sur la figure 14, cette entaille s'accompagne d'un déplacement local d'isolant dans la gaine 17, de part et d'autre de l'âme conductrice 16 qu'elle enferme, jusqu'à ce que, celle-ci étant ainsi localement mise à nu, les lèvres 11A, 11B viennent à son contact, figure 15.

Mais, compte tenu du large arrondi 19 de ces lèvres, leur prise de contact avec l'âme conductrice 16 ainsi dénudée se fait avantageusement tangentiellement ou sensiblement tangentiellement, sans une quelconque agressivité.

Il n'en est évidemment pas de même lorsque, comme illustré pour l'une d'elles à la figure 11, les lèvres d'une borne de connexion s'étendent globalement de manière rectiligne sur toute leur longueur, perpendiculairement aux flasques dont elles sont issues.

Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 16, la borne de connexion 10 suivant l'invention comporte, suivant un même alignement, mais en directions opposées l'une par rapport à l'autre, deux fentes 13, chacune délimitée, en pratique de manière symétrique par rapport à un plan perpendiculaire à un tel alignement, par deux lèvres 11A, 11B, suivant des modalités du type de celles décrites précédemment.

Une telle disposition permet, soit de mettre en oeuvre deux conducteurs électriques à relier l'un à l'autre, soit, un seul conducteur électrique étant concerné, d'augmenter la surface de contact avec l'âme conductrice de celui-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, les deux flasques 12A, 12B dont sont issues les deux lèvres 11A, 11B d'une première fente 13 appartiennent conjointement à l'une des ailes 30 d'une pièce en U 31 à l'autre des ailes 30 de laquelle appartiennent conjointement les deux flasques 12A, 12B dont sont issues les deux-lèvres 11A, ilB de la deuxième fente 13.

En outre, dans cette forme de réalisation, les tranches d'attaque 23 des lèvres 11A, 11B de ces deux fentes 13 sont disposées du côté de la partie médiane 32, en l'espèce coudée, de cette pièce en U 31, à la faveur d'une échancrure 33 affectant localement cette partie médiane 32.

Comme précédemment, pour chacune fente 13, il est prévu un pli de rattrapage 26 entre les flasques 12A, 12B correspondants.

Suivant la variante de réalisation de la figure 17 qui, pour le reste, est globalement identique à celle illustrée par la figure 16, la partie médiane 32 de la pièce en U 31 mise en oeuvre est plate.

11 en est de mme dans la variante de réalisation représentée sur la figure 18.

Mais, dans cette variante de réalisation, et à l'inverse de la disposition précédente, les tranches d'attaque 23 des lèvres 11A, 11B des fentes 13 sont disposées du côté opposé à la partie médiane 32 de la pièce en U 31 correspondante.

Dans la forme de réalisation représentée, cette partie médiane 32 présente alors, transversalement, au droit des fentes 13, un pli de rattrapage 26, et ce pli de rattrapage 26 est le seul que présente la pièce en U 31 concernée.

Par ailleurs, dans cette forme de réalisation, les lèvres 11A, 11B des fentes 13 s'étendent vers l'intérieur de la pièce en U 31, en étant globalement dirigées l'une vers l'autre d'une des fentes 13 à l'autre.

Mais, bien entendu, elles pourraient tout aussi bien, comme précédemment, s'étendre vers l'extérieur de la pièce en U 31, en étant alors dirigées globalement en sens opposés l'une par rapport à l'autre d'une des fentes 13 à l'autre.

Dans la forme de réalisation illustrée par la figure 19, les deux flasques 12A, 12B dont sont issues les lèvres 11A, 11B d'une fente 13 appartiennent chacun respectivement aux deux ailes 30 d'une pièce en U 31.

Tout en étant largement arrondies, comme précédemment, les lèvres 11A, 11B forment alors, localement, des retours, globalement dirigés l'un vers l'autre de ces ailes 30, avec, bien entendu, leur tranche d'attaque 23 tournée du côté opposé à la partie médiane 32, en l'espèce plate, de la pièce en U 31 correspondante.

Dans la forme de réalisation représentée, il est ainsi prévu, dans l'alignement l'une de l'autre, deux fentes 13, et les lèvres 11A, 11B de ceux-ci ont en commun leurs flasques 12A, 12B, puisque ceux-ci sont constitués par les ailes 30 de la pièce en U 31 concernée.

Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 20, au lieu d'être plans et coplanaires, les flasques 12A, 12B dont sont issues les lèvres 11A, 11B d'une fente 13 appartiennent conjointement à une même surface tubulaire 34, résultant, par exemple, et tel que représenté, d'un rétreint 35 appliqué à un tube 36.

Dans la forme de réalisation représentée, deux fentes 13 sont ainsi prévues, en positions diamètralement opposées l'une par rapport à l'autre, sur la surface tubulaire 34, et leurs lèvres lIA,' 11B ont alors en commun, comme précédemment, les flasques 12A, 12B dont elles sont issues.

Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 21, la borne de connexion 10 suivant l'invention comporte, disposées en croix, quatre fentes 13.

Suivant des dispositions du type des précédentes, les lèvres 11A, 11B de deux de celles-ci sont issues de flasques 12A, 12B appartenant aux ailes 30 d'une pièce en
U 31, avec, pour chacune d'elles, suivant des modalités du type de celles décrites en référence aux figures 16 à 18, un pli de rattrapage 26, tandis que les deux autres forment, localement, des retours, dirigés globalement l'un vers l'autre, de ces deux ailes 30, suivant des modalités du type de celles décrites en référence à la figure 19.

Dans la forme de réalisation représentée à la figure 22, la borne de connexion 10 suivant l'invention comporte, disposées parallèlement les unes aux autres, plusieurs fentes 13.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Borne de connexion auto-dénudante pour conducteur électrique, du genre comportant au moins deux lèvres (11A, 11B) qui, issues chacune respectivement de deux flasques (12A, 12B), s'étendent globalement transversalement par rapport auxdits flasques (12A, 12B), en définissant conjointement une fente (13), caractérisée en ce que, à compter du flasque (2A, 12B) dont elle est issue, chacune desdites lèvres (liA, 11B) fait, transversalement, avec ledit flasque (12A, 12B), suivant un large arrondi (19), un angle (A) progressivement croissant.

2. Borne de connexion auto-dénudante suivant la revendication 1, caractérisée en ce que, de sa zone d'enracinement (20) au flasque (12A, 12B) dont elle est issue à son extrémité libre (21), l'angle (A) que fait chacune de ses lèvres (11A, 11B) avec un tel flasque (12A, 12B) varie continûment entre 0 et 90g.

3. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisée en ce que le rayon de courbure (R) de l'arrondi (19) que fait une lèvre (11A, 11B) avec le flasque (12A, 12B) dont elle est issue est un multiple de son épaisseur (e).

4. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que, la tranche d'attaque (23) d'une lèvre (11A, liB) étant globalement oblique par rapport à sa direction d'allongement (D), cette tranche d'attaque (23) est ainsi continûment oblique à compter du flasque (12A, 12B) correspondant.

5. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que, sur la majeure partie au moins de sa longueur, la tranche d'attaque (23) d'une lèvre (11A, 11B) s'étend globalement en hélice à compter du flasque (12A, 12B) correspondant.

6. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte, faisant saillie sur les deux flasques (12A, 12B) du même côté des lèvres (lIA, 11B), en reliant l'un à l'autre d'un seul tenant ces deux flasques (12A, 12B), un pli de rattrapage (26).

7. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les deux flasques (12A, 12B) dont sont issues ses lèvres (lIA, 11B) sont plans et coplanaires.

8. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les deux flasques (12A, 12B) dont sont issues ses lèvres (1lA, 11B) appartiennent chacun respectivement aux deux ailes (30) d'une pièce en U (31), dont lesdites lèvres (lIA, 11B) forment des retours globalement dirigés l'un vers l'autre.

9. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les deux flasques (12A, 12B) dont sont issues ses lèvres (11A, 11B) appartiennent conjointement à une même surface tubulaire (34).

10. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte, suivant un même alignement, mais en directions opposées l'une par rapport à l'autre, deux fentes (13).

11. Borne de connexion auto-dénudante suivant les revendications 7 et 10 prises conjointement, caractérisée en ce que les deux flasques (12A, 12B) dont sont issues les deux lèvres (11A, 11B) d'une première fente (13) appartiennent conjointement à l'une des ailes (30) d'une pièce en U (31) à l'autre des ailes (30) de laquelle appartiennent conjointement les deux flasques (12A, 12B) dont sont issues les deux lèvres (11A, 11B) de la deuxième fente (13).

12. Borne de connexion auto-dénudante suivant la revendication 11, caractérisée en ce que les tranches d'attaque (23) des lèvres (lIA, 11B) de ses deux fentes (13) sont disposées du côté opposé à la partie médiane (32) de la pièce en U (31) correspondante.

13. Borne de connexion auto-dénudante suivant la revendication 11, caractérisée en ce que les tranches d'attaque (23) des lèvres (11A, 11B) de ses deux fentes (13) sont disposées du côté de la partie médiane (32) de la pièce en U (31) correspondante à la faveur d'une échancrure (33) affectant cette partie médiane (32).

14. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle comporte, disposées en croix, quatre fentes (13).

15. Borne de connexion auto-dénudante suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte, disposées parallèlement les unes aux autres, plusieurs fentes (13).