FR2615361A1 - Procede d'ensilage de fourrages verts apres pressage a chaud et son integration dans un procede de deshydratation - Google Patents
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Abstract
ON DECRIT, ENTRE AUTRES, UN PROCEDE DE DESHYDRATATION D'UN FOURRAGE VERT INTEGRANT UN PROCEDE D'ENSILAGE, CARACTERISE PAR LE FAIT QU'IL COMPREND LES ETAPES CONSISTANT A : (A) CHAUFFER LA MASSE VEGETALE 301 DESTINEE A ETRE DESHYDRATEE ET, LE CAS ECHEANT, ENSILEE; (B) REALISER EN 304 LE PRESSAGE DE LA MASSE VEGETALE 301 AINSI CHAUFFEE, CE QUI PERMET D'OBTENIR, D'UNE PART, UN TOURTEAU FIBREUX DE PRESSAGE 306 ET D'AUTRE PART, UN SERUM 305; (C) CONCENTRER LE SERUM 305 OBTENU A L'ETAPE B; (D) 1 AJOUTER LE SERUM 305 OBTENU A L'ETAPE C AU TOURTEAU 306 OBTENU A L'ETAPE B ET REALISER LA DESHYDRATATION DU MELANGE RESULTANT, ETOU 2 SOUMETTRE LE TOURTEAU 306 A UN PROCEDE D'ENSILAGE SUIVANT LEQUEL LE TOURTEAU EST PLACE, POUR L'ENSILAGE, DANS DES CONDITIONS ACIDIFIANTES PAR ENSEMENCEMENT PAR DU SERUM CONCENTRE AYANT SUBI UNE FERMENTATION LACTIQUE OU BIEN PAR DES FERMENTS LACTIQUES, OU ENCORE PAR ADDITION D'UN ACIDE (FORMIQUE, CHLORHYDRIQUE, SULFURIQUE).
Description
La présente invention concerne la conservation des fourrages verts, comme la luzerne, les graminées et l'herbe de prairie.
Il existe trois méthodes de conservation des fourrages verts, avec des caractéristiques propres à chacune.
- La méthode la plus simple, qui est la production de
foin par séchage en andains, présente les inconvénients
d'une perte de matières sèches par respiration, chute
de feuilles au sol et lessivage, d'une perte qualita
tive par diminution de la digestibilité de la matière
organique, et notamment de la fraction azotée, et d'une perte de la valeur énergétique par par ailleurs, de
telles pertes sont liées aux conditions climatiques
pendant le fanage et peuvent parfois atteindre des proportions considérables ; enfin, la faible densité du
foin en accroît les coûts de stockage et de transport.
foin par séchage en andains, présente les inconvénients
d'une perte de matières sèches par respiration, chute
de feuilles au sol et lessivage, d'une perte qualita
tive par diminution de la digestibilité de la matière
organique, et notamment de la fraction azotée, et d'une perte de la valeur énergétique par par ailleurs, de
telles pertes sont liées aux conditions climatiques
pendant le fanage et peuvent parfois atteindre des proportions considérables ; enfin, la faible densité du
foin en accroît les coûts de stockage et de transport.
- La seconde méthode est la déshydratation, laquelle
assure la perte de matières sèches la plus faible et la
conservation des qualités nutritionnelles, quelles que
soient les caractéristiques initiales. La
déshydratation, suivie de granulation, permet de
stocker ou de transporter le produit en vrac ou en
sacs. En dehors de son coût énergétique, cette méthode
souffre d'avoir à supporter un investissement
industriel assez lourd. Elle présente aussi à ce jour
l'inconvénient d'être limitée dans le temps, sur
l'année, à la phase de récolte ; il s' agit donc d'un
procédé essentiellement saisonnier.
assure la perte de matières sèches la plus faible et la
conservation des qualités nutritionnelles, quelles que
soient les caractéristiques initiales. La
déshydratation, suivie de granulation, permet de
stocker ou de transporter le produit en vrac ou en
sacs. En dehors de son coût énergétique, cette méthode
souffre d'avoir à supporter un investissement
industriel assez lourd. Elle présente aussi à ce jour
l'inconvénient d'être limitée dans le temps, sur
l'année, à la phase de récolte ; il s' agit donc d'un
procédé essentiellement saisonnier.
- La présente invention concerne la troisième méthode qui
est celle de l'ensilagel ainsi que, de façon nouvelle,
son intégration a la déshydratation.
est celle de l'ensilagel ainsi que, de façon nouvelle,
son intégration a la déshydratation.
De façon classique, un ensilage s'obtient à partir d'un fourrage, de préférence jeune, qu'on laisse ressuyer pendant quelques heures s'il est trop humide, avant de le -hacher et de l'entasser dans un silo, dans un délai ne dépassant généralement pas 48 heures après sa récolte.
Immédiatement après son remplissage, le silo est fermé hermétiquementl dans une tour ou sous une bâche en matière plastique, pour éviter toute pénétration d'oxygène. Les fourrages verts, ainsi fragmentés et tassés à l'abri de l'airs sont l'objet d'une fermentation lactique grace aux microbes de l'atmosphère, les sucres simples présents dans la plante se transformant en acide lactique, lequel acidifie le milieu. Cette stabilisation par acidification lactique conserve au produit une bonne valeur nutritionnelle, avec une perte de substance limitée.
On sait qu'une condition primordiale pour réaliser un bon ensilage est d'avoir un taux de matières sèches élevé pour le fourrage mis en silo, la flore lactique étant plus osmophile que les populations aérobies. En outre, plus le taux de matières sèches est élevé, moins on doit abaisser le pH par consommation de sucres pour atteindre la stabilité fermentaire. Une telle condition peut être obtenue par un séchage au champ ou préfanage, comme on le fait couramment lorsque l'on procède à une déshydratation de matières végétales.
La Société Déposante a toutefois découvert un moyen plus avantageux pour effectuer la déshumidification du fourrage, ce moyen, qui sert de base à la présente invention, etant le pressage de la masse végétale chauffée.
Le procédé qui fait l'objet de la présente invention est caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à
< a) chauffer la masse végétale destinée à être conservée
< b) réaliser le pressage de la masse végétale ainsi
chauffée, ce qui permet d'obtenir, d'une part1 un
tourteau fibreux de pressage, et > d'autre partl un
sérum ;
< c) refroidir le tourteau à un niveau de température
compatible avec le développement de la fermentation
lactique
< d) mettre le tourteau dans des conditions acidifiantes
et
(e) réaliser la mise en ensilage du tourteau résultant.
< a) chauffer la masse végétale destinée à être conservée
< b) réaliser le pressage de la masse végétale ainsi
chauffée, ce qui permet d'obtenir, d'une part1 un
tourteau fibreux de pressage, et > d'autre partl un
sérum ;
< c) refroidir le tourteau à un niveau de température
compatible avec le développement de la fermentation
lactique
< d) mettre le tourteau dans des conditions acidifiantes
et
(e) réaliser la mise en ensilage du tourteau résultant.
Le chauffage préalable de l'étape < a) a pour effet, d'une partl de coaguler la majeure partie des protéines, en même temps que des pigments caroténoides et chlorophylliensl entraînés avec les protéines chloroplastiques, et, d'autre part, d'assouplir les tissus et d'abaisser la viscosité du contenu liquide. Il en résulte que, pour une action de pressage identique on élimine une-quantité d'eau beaucoup plus importante qu'à froid, et que le jus (sérum) éliminé ne contient que des matières en solution : sels, sucres, acides aminés, polypeptides, azote minéral.La charge en matières solides de ce sérum est beaucoup plus faible que dans le cas d'un jus obtenu par pressage à froid, et son pouvoir d'encrassement des canalisations qui le transportent est très réduit.
On peut éliminer une très grande quantité d'eau notamment par évaporation sous vide > en limitant les phénomènes d'encrassement des surfaces chaudes.
Un autre avantage de l'invention est que l'humidité du gâteau fibreux de pressage est beaucoup plus faible et plus régulière qu'après un pressage à froid de même intensité.
Un autre avantage de ce procédé par rapport à celui utilisant un préfanage préalable est celui d'éviter la pollution notamment par Clostridium, au contact du sol et de détruire au moins en partie la flore indésirable génératrice d'acide butyrique ou d'autres métabolites indésirables. Toutefois, les germes lactiques, utiles mais thermolabiles, qui sont encore plus, sensibles que la flore butyrique, se trouvent détruits en même temps.
Selon l'invention, il est alors nécessaire, pour obtenir un bon ensilage, de placer le tourteau résultant du pressage dans des conditions acidifiantesl ce qui fait l'objet de l'étape < d).
Un tel procédé permet de réunir les conditions les plus favorables à un ensilage simple par la combinaison d'une population microbienne favorable et d'une pression osmotique élevée du milieu.
On n'avait jamais songe jusqu'ici à combiner la technique de pressage à chaud de la matière végétale brute, connue pour le séchage des matières végétales, par exemple par la demande de brevet français n 86-09792 du 4 juillet 1986, avec la technique de l'ensilage, cette combinaison de techniques apportant notamment de meilleures conditions de base pour la mise en oeuvre de l'ensilage. On sait en effet que la technique d'ensilage est particulièrement. délicate lorsqu'elle est appliquée" à la luzerne, dont la teneur en matières glucidiques fermentescibles est faible, et le pouvoir tampon lie aux protéines, élevé.
D'une façon préférée, le chauffage de l'étape (a) est assuré à une température procurant simultanément une pasteurisation et une coagulation. Conformément à un mode de réalisation particulier, on chauffe la masse végétale à une température comprise entre 75 et 90'G pendant une durée allant de quelques minutes à une heure ; et on réalise le traitement thermique de cette étape < a), alors que la masse végétale présente un pH compris entre 5,5 et 6,5.
Conformément a une caractéristique intéressante du procédé selon l'invention, on utilise une masse végétale titrant 15 à 25 en poids de matières sèches et on réalise le pressage de l'étape (b) jusqu'à obtenir un tourteau titrant 35 à 45% en poids de matières sèches, ce qui dépasse le titrage en matières sèches que l'on peut obtenir par pressage à froid à partir d'un même taux de matières sèches initial et qui ne peut dépasser 30% en poids avec les mêmes moyens.
Selon l'invention, on propose trois modes de réalisation pour l'étape Cd) > ces modes de réalisation pouvant du reste être combinés entre eux ; selon l'invention, on peut assurer une fermentation homogène et on peut orienter le déroulement de cette fermentation.
Conformément au premier mode de réalisation de l'étape < d) > on soumet à une fermentation lactique contrôlée au moins une partie du sérum obtenu à l'étape (b) > après l'avoir refroidi à un niveau de température compatible avec cette fermentation, puis on ensemence le tourteau refroidi à l'étape (c) par ledit sérum. Avantageusement, on concentre le sérum obtenu à l'étape < b) avant de le soumettre, après refroidissement, à la fermentation lactique contrôlée. On choisira le taux de matières sèches du sérum pour assurer la fermentation lactique dans des conditions optimales tout en limitant le volume mis en fermentation et, par conséquent, le volume du récipient de fermentation. Un tel choix, qui relève de l'optimisation, est est à la portée de l'homme du métier. En général, le taux précité se situe entre 15 et 20% en poids.On pourra régler la concentration du sérum que l'on soumet à la fermentation lactique par mélange de sérum non concentré et de sérum concentré.
Conformément au second mode de réalisation de l'étape (d > , on ajoute au tourteau refroidi à l'étape (c) au moins un acide organique, tel que l'acide formique, et/ou au moins un acide minéral, tel que l'acide chlorhydrique ou sulfurique.
Conformément au troisième mode de réalisation de l'étape Cd), on réalise l'ensemencement direct de la masse végétale par des ferments lactiques, par exemple par des ferments lactiques du commerce.
De plus, comme indiqué ci-dessus, on peut combiner la fermentation du tourteau, avec ou sans sérum préfermenté Cpremier et troisième modes de rEalisation) et l'acidification par voie chimique < second mode de réalisation).
Conformément à d'autres caractéristiques de la présente invention
- on ajoute au tourteau de pressage du sérum obtenu à
l'étape < b), après avoir concentré ledit sérum ; celui
ci est refroidi, avantageusement dans le même
dispositif de refroidissement que le tourteau,
provenant de l'étape (b) > à un niveau de température compatible avec la fermentation lactique ; ainsi, le
mélange tourteau-sérum concentré non fermenté est
refroidi, selon le cas, avant d'être additionné du
sérum concentré fermenté, ou avant d'être adressé à
l'unité d'ensilage;
- on concentre le sérum obtenu à l'étape (b) par
évaporation sous vide
- on ajoute au tourteau refroidi au moins un agent
favorisant la fermentation, choisi notamment parmi les
enzymes et les sucres fermentescibles, comme les
mélasses, y compris l'amidon en combinaison avec une
enzyme (on peut citer en particulier la combinaison amidon-amylase > met et
- après l'étape Cd), on sèche le tourteau obtenu avant de
le soumettre à une granulation.
- on ajoute au tourteau de pressage du sérum obtenu à
l'étape < b), après avoir concentré ledit sérum ; celui
ci est refroidi, avantageusement dans le même
dispositif de refroidissement que le tourteau,
provenant de l'étape (b) > à un niveau de température compatible avec la fermentation lactique ; ainsi, le
mélange tourteau-sérum concentré non fermenté est
refroidi, selon le cas, avant d'être additionné du
sérum concentré fermenté, ou avant d'être adressé à
l'unité d'ensilage;
- on concentre le sérum obtenu à l'étape (b) par
évaporation sous vide
- on ajoute au tourteau refroidi au moins un agent
favorisant la fermentation, choisi notamment parmi les
enzymes et les sucres fermentescibles, comme les
mélasses, y compris l'amidon en combinaison avec une
enzyme (on peut citer en particulier la combinaison amidon-amylase > met et
- après l'étape Cd), on sèche le tourteau obtenu avant de
le soumettre à une granulation.
La présente invention a également pour objet un procédé de déshydratation d'un fourrage vert intégrant un procédé d'ensilage, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à
(A) chauffer la masse végétale destinée à être déshydratée
et, le cas échéant, ensilée
(B) réaliser le pressage de la masse végétale ainsi
chauffée, ce qui permet d'obtenir, d'une part, un
tourteau fibreux de pressage, et, d'autre part, un
sérum
(C) concentrer le sérum obtenu à l'étape (B)
CD) (1 > ajouter le sérum obtenu à l'étape (C) au tourteau
obtenu à l'étape < B) et réaliser la déshydratation du
mélange résultant, et/ou (2) soumettre le tourteau au
procédé d'ensilage tel qu'il est défini ci-dessus.
(A) chauffer la masse végétale destinée à être déshydratée
et, le cas échéant, ensilée
(B) réaliser le pressage de la masse végétale ainsi
chauffée, ce qui permet d'obtenir, d'une part, un
tourteau fibreux de pressage, et, d'autre part, un
sérum
(C) concentrer le sérum obtenu à l'étape (B)
CD) (1 > ajouter le sérum obtenu à l'étape (C) au tourteau
obtenu à l'étape < B) et réaliser la déshydratation du
mélange résultant, et/ou (2) soumettre le tourteau au
procédé d'ensilage tel qu'il est défini ci-dessus.
I1 est avantageux d'utiliser les moyens de déshydratation employés pour la mise en oeuvre de l'étape (D1) pour sécher l'ensilage résultant de l'étape < D2) ; de même, on peut prévoir d'utiliser les moyens de déshydratation employés pour la mise en oeuvre de l'étape (D1) pour sécher un ensilage conventionnel obtenu après préfanage.
Par ailleurs, les moyens de déshydratation utilisés peuvent comporter plusieurs sécheurs.
En outre, on peut avantageusement utiliser les condensats chauds résultant de l'étape < C) de concentration du sérum et/ou l'excédent de la vapeur utilisée comme fluide pour l'évaporation et/ou les fumées sortant des sécheurs rotatifs lorsque de tels pêcheurs sont utilisés, pour apporter l'énergie nécessaire à la déshydratation de l'étape CD > .
L'invention sera encore illustrée par la description qui suit de certains modes de réalisation préférés, faite en référence au dessin annexé.
La figure 1 représente le diagramme de fonctionnement d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention. Comme on le voit sur cette figure, la matière végétale brute à traiter, telle que la luzerne, arrive en 1 dans une enceinte ou blancheur 2, où elle est réchauffée de.
la manière décrite ci-après, à une température de 75-90C.
On a représenté en 3 le trajet d'alimentation de la matière végétale réchauffée jusqu'à la presse 4. Celle-ci peut être avantageusement une presse à vis. Le pressage fournit, d'une part, un sérum 5 par exemple à 5% en poids de matières sèches, et, d'autre part, une matière fibreuse humide ou tourteau 6.
On peut intercaler un tamis < non représenté) sur le trajet du sérum 5 pour arrêter les particules solides éventuellement entraînées, la matière solide retenue par ledit tamis étant ensuite ajoutée au tourteau 6, -qui sera ultérieurement introduit dans l'unité d'ensilage en 7. Ce tourteau présente une teneur en matière sèche de l'ordre de 35 - 45 .'S.
Après un éventuel passage à travers le tamis, le sérum clarifié est acheminé jusqu'à un évaporateur désigné, dans son ensemble, par le chiffre de référence 8. On dispose en 9 de vapeur haute pression provenant de la chaudière 10.
Le courant 9 est mis en oeuvre dans l'évaporateur 8 en étant introduit dans un éJecto-compresseur 11. Il en sort une vapeur à température réduite et à la pression d'utilisation, sous la forme d'un courant 12. Celui-ci est divisé en deux courants 13 et 14. Le courant de vapeur 13 sert à l'alimentation du blancheur 2. La vapeur du courant 14 est utilisée dans l'évaporateur 8, lequel, dans l'exemple de réalisation présenté sur cette figure, comporte un seul corps 15. Il sort du corps 15 de l'évaporateur 8 un courant gazeux 16, essentiellement constitué ae vapeur basse pression, lequel peut être recyclé dans l'éjecto-compresseur 11 pour être mélangé au courant 9 de vapeur vive. Il sort également du corps 15 de l'évaporateur 8 un sérum concentré, par exemple à 45% de matières sèches, cheminant dans la canalisation 17.Ce sérum est alors acheminé dans une cuve de fermentation 18, dans laquelle il subit une fermentation lactique contrôlée.
Le sérum destiné à la fermentation dans la cuve 18 doit être au préalable refroidi, par exemple, en 19, par un moyen convenable (refroidissement flash) qui a également pour effet de concentrer davantage le sérum.
La cuve 18 est avantageusement alimentée par du sérum moins concentré, obtenu par mélange du sérum concentré provenant de l'évaporateur 8 avec du sérum non concentré arrivant par la canalisation 20, laquelle constitue une dérivation de la canalisation acheminant le sérum 5. Le sérum résultant (15% environ de matières sèches) est alors refroidi en 19, au niveau de température compatible avec les fermentations lactiques.
Les conditions dans lesquelles est réalisée cette fermentation sont les suivantes
durée : 18 à 36 heures
b température : 25-35*C.
durée : 18 à 36 heures
b température : 25-35*C.
Le sérum sortant de la cuve 18 est adressé systématiquement, par la canalisation 21, en un point de la canalisation 6, pour etre ajouté au tourteau detiné à l'unité d'ensilage 7, ce point de liaison entre les canalisations 6 et 21 étant situé en aval d'un dispositif de refroidissement 22 (avantageusement un dispositif de refroidissement par ventilation), dont le rôle est de refroidir le tourteau résultant du pressage à un niveau de température compatible avec la fermentation lactique.
Par tailleurs, on peut ajouter au tourteau de pressage1 du sérum concentré non soumis à la fermentation, une canalisation 23 constituant une dérivation de la canalisation 17 étant prévue pour acheminer ce sérum dans la canalisation 6. Il est avantageux que le point de liaison entre les canalisations 6 et 23 soit en amont du dispositif 22, pour que celui-ci serve à refroidir le mélange tourteausérum concentré non fermenté.
L'ensilage ainsi réalisé peut être de longue durée, par exemple, selon les besoins, de plusieurs mois, ou d'une année. La stabilité de l'ensilage peut être atteinte pour un pH d'environ 4,5 à 5.
La figure 2 représente le diagramme de fonctionnement d'un autre mode de réalisation du procédé selon l'invention, qui diffère du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par le fait qu'une étape de déshydratation s'intègre dans le procédé. Alors que la description donnée en référence à la figure 1 illustre le principe fondamental de la présente invention, le mode de réalisation décrit en référence à la figure 2 représente une première situation concrète possible et il est intéressant de ce point de vue.
Les éléments de la figure 2, qui se retrouvent à l'identique sur la figure 1, ont été désignés par des chiffres de référence supérieurs de 100 à ceux utilisés pour la description de la figure 1. On ne décrira ci-après que les différences entre ces deux modes de réalisation.
L'ensilage obtenu en 107 peut btre, ou bien utilisé directement, ce qui est symbolisé par la ligne 124 sur la figure 2, ou bien transféré, à tout moment désiré, par la canalisation 125, à une unit de séchage 126, puis, de là, à une unité de granulation 127, par la canalisation 128, pour être utilisé ensuite sous forme de granulés ou pellets , comme symbolisé en 129.
L'unité de séchage 126 peut, comme indiqué cidessus, être alimentée en air chaud par les condensats chauds sortant en 130 de l'évaporateur 108, ainsi que, le cas échéant, s'il est disponible, par un courant de vapeur 131 constitué par l'excédent du courant de vapeur de recyclage 116 et consistant en vapeur basse pression.
La vapeur sortant de la chaudière 110 pourra être de la vapeur à 200"C sous 10 bars ; la vapeur recomprimée, dans les canalisations 112 à 114, de la vapeur à 103-C, et la vapeur basse pression, dans les canalisations 116 et 131, à 90-C, qui est également la température des condensats 130.
Si l'on se réfère maintenant à la figure 3, on voit que l'on a représenté le diagramme de fonctionnement d'un procédé conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention, intégrant une étape de déshydratation du végétal ayant subi le pressage à chaud. Comme précédemment, les éléments de ce diagramme qui se retrouvent a l'identique dans le diagramme de la figure 2 ont été désignés par des chiffres de référence supérieurs de 100 à ceux utilisés pour décrire cette figure 2.
On retrouve ainsi la phase de constitution de l'ensilage 207. Celui-ci peut être utilisé directement, ce qui est symbolisé par la ligne 224. L'installation est complétée par l'unité de séchage 226, qui comporte deux aérothermes 232 et 233, ainsi qu'un sécheur 234. L'air à température ambiante est introduit en 235 dans le premier aérotherme 232. L'air entrant est préchauffé par les condensats chauds 230 provenant de l'évaporateur 208. Le deuxième aérotherme 233 est réchauffé par le courant de vapeur 236 constitué par une dérivation du courant de vapeur 216 sortant de l'évaporateur 208.On dispose ainsi, dans la ligne 237, d'air chaud capable d'être introduit dans le sécheur 234, par exemple un sécheur à tapis, dans lequel du tourteau résultant du pressage dans la presse 204 peut être directement séché dans le sécheur-234 en y étant adressé par la canalisation 238 consistant en une dérivation de la canalisation 206, laquelle achemine le tourteau dans le dispositif de refroidissement 222, et, de là > dans l'unité d'ensilage 207.
La figure 3 illustre aussi la possibilité d'ajouter au tourteau provenant de la presse 204 et adressé au séchoir 234 par la canalisation 238t du sérum concentré par une canalisation 239, laquelle constitue une dérivation de la canalisation 223, acheminant normalement du sérum concentré non fermenté dans l'unité d'ensilage 207, après refroidissement en 222.
Le tourteau séché peut être extrait en 240 et il peut être soumis à d'autres opérations < non représentées), par exemple de broyage et de granulation.
Pour optimiser le fonctionnement de l'installation de la figure 3, on détermine les capacités de l'évaporateur 208 en se basant sur l'humidité la plus forte qui puisse exister pour le végétal à traiter. L'idée est en effet d'alimenter le blancheur 202 en la quantité maximale de végétal pour fournir assez de sérum pour que l'évaporateur 208 fonctionne à sa capacité maximale. On introduit le végétal dans le système, quelle que soit son humidité, mais en une quantité d'autant plus forte qu'il est plus sec, cette quantité variable de végétal de départ conduisant à une quantité variable de végétal pressé. On sèche dans l'unité de séchage 226 tout ce que l'on peut sécher du mélange de végétal et du sérum concentré, pour faire fonctionner le sécheur 234 au maximum de sa capacité, l'excedent éventuel de végétal pressé qui ne peut être séché étant ensilé pour être déshydraté ultérieurement.
Un tel dispositif permet de suivre les variations d'humidité du végétal introduit et d'assurer le plein emploi des organes de séchage et des dispositifs de broyage et de granulation qui leur sont associés.
On peut, å titre d'exemple, choisir un évaporateur 208 d'une capacité de 30 tonnes/heure et un sécheur 234 d'une capacité de 8,5 tonnes/heure. Quant à la chaudière 210 et aux aérothermes 232 et 233, ils peuvent avoir une puissance respectivement de 10, 1,5 et 7,0 xW. On peut traiter 45 à 60 tonnes/heure de végétal frais (luzerne).
Sur la figure 4, on a représenté le diagramme de fonctionnement d'une installation plus complexe, mettant en jeu un quatrième mode de réalisation du procédé conforme à la présente invention.
Les éléments de ce diagramme qui se retrouvent à l'identique sur le diagramme de la figure 3 ont été repérés par des chiffres de référence supérieurs de 100 à ceux utilisés pour la description de la figure 3. On ne décrira donc pas la partie de cette installation ayant pour but de constituer l'ensilage dans l'unité 307, car elle est identique au cas precédent.
Cette installation diffère de la précédente notamment par la possibilité de conduire un ensilage selon le mode traditionnel et par la réalisation de l'unité de séchage 326.
L'ensilage selon le mode traditionnel met en jeu une étape de préfanage symbolisée par le chiffre de référence 341, le végétal préfané étant ensuite mis en silo en 342. On prévoit le séchage de l'ensilage résultant dans un sécheur 343 (avantageusement un sécheur rotatif) qui fait partie de l'unité 326, et auquel l'ensilage est adressé par la canalisation 344.
Le sécheur 343 est susceptible d'être alimenté également par l'ensilage provenant de l'unité 307, par la canalisation 345. Le tourteau sortant du sécheur 343 par la ligne 346 est conduit comme précédemment au poste de granulation (non représenté).
Par tailleurs, de la même façon que pour l'installation de la figure 3, il existe la possibilité de sécher, dans le sécheur 334 (avantageusement un sécheur rotatif), du tourteau additionné de sérum concentré non fermenté, un tel mélange étant adressé audit sécheur par la canalisation 338, le tourteau séché correspondant étant envoyés par la ligne 340, au poste de granulation (non représenté).
De plus, un tel mélange peut également être adressé à un autre sécheur 347 (avantageusement un sécheur à tapis) pouvant fonctionner avec deux niveaux différents de capacité, ce que l'on a fait figurer par la double numérotation 347x, 347b.
Lorsque le sécheur 347 est en mode a > ) (plus forte capacité), il est alimenté en air chaud par trois aérothermes 332, 332a et 333. L'air à température ambiante est introduit en 335 dans le premier aérotherme 332. L'air entrant est préchauffé par les condensats chauds 330 provenant de l'évaporateur 308. Le deuxième aérotherme 332â est réchauffé par les fumées 348 provenant du sécheur rotatif 334. Quant au troisième aérotherme 333, il est alimenté par la vapeur 336 de la dérivation de la canalisation 316 recyclant la vapeur sortant de l'évaporateur à ltéjecto-compresseur 311.On dispose ainsi dans la ligne 337a d'air chaud capable d'être introduit dans le sécheur 347, dans lequel du tourteau peut être introduit par la canalisation 349 qui constitue une dérivation de la canalisation 338, ou encore par la canalisation 350 qui constitue une dérivation de la canalisation 344. Le tourteau sortant du sécheur 347 en mode a par la ligne 351a est acheminé, comme précédemment, au poste de granulation (non représenté).
A titre d'exemple, dans le cas d'un évaporateur 308 d'une capacité de 30 tonnes/heure et d'une chaudière 310 d'une puissance de 10 MW, on pourra traiter 45 à 60 tonnes/heure de végétal frais < luzerne), avec un sécheur rotatif 334 d'une capacité de 2 tonnes/heure et un sécheur à tapis 347, en mode a- , d'une capacité de 8,5 tonnes/heure, ce dernier étant alimenté par un air chaud à 85 C, les aérothermes 332, 332â et 3.3:3 présentant des puissances respectivement de 1,5 MW, 1MW et 5 MW.
Lorsque le sécheur 347 est en mode b (plus faible capacité), il est alimenté en air chaud par l'aérotherme 352. L'air à température ambiante est introduit en 353 dans ledit aérotherme 352, où il est réchauffé par les fumées 354 provenant du sécheur 343. On dispose ainsi dans la ligne 337b d'air chaud capable d'être introduit dans le sécheur 347. Le tourteau entrant dans ledit sécheur 347 provient soit de la canalisation 355 qui est une dérivation de la canalisation 345, soit de la canalisation 350 précitée. Le tourteau qui en sort par la ligne 351b est adressé au poste de granulation, comme précédemment.
Pour reprendre l'exemple precité, on peut utiliser un secheur à tapis 347, en mode b ,ayant une capacité de 3,5 tonnes/heure, un sécheur rotatif 343 ayant une capacité de 7 tonnes/heure, l'aérotherme 352 ayant une puissance de 3,5 MW et produisant un air chaud à 70'C.
L'installation dont le diagramme est représenté sur la figure 4 peut fonctionner comme suit
- Pendant la période de récolte du végétal, on met en
service les sécheurs 334 et 347â ; c'est la période
pendant laquelle on déshydrate tout ce que l'on peut
déshydrater avant de constituer l'ensilage 307 en
attente de reprise. Autrement dit, on retrouve la
situation décrite en référence avec la figure 3.
- Pendant la période de récolte du végétal, on met en
service les sécheurs 334 et 347â ; c'est la période
pendant laquelle on déshydrate tout ce que l'on peut
déshydrater avant de constituer l'ensilage 307 en
attente de reprise. Autrement dit, on retrouve la
situation décrite en référence avec la figure 3.
- Quand la campagne de récolte est terminée, on effectue
la reprise de l'ensilage 307, suivant les besoins, en
mettant en oeuvre les sécheurs 4 et 347b, qui
constituent des moyens complémentaires.
la reprise de l'ensilage 307, suivant les besoins, en
mettant en oeuvre les sécheurs 4 et 347b, qui
constituent des moyens complémentaires.
En conclusion, on voit que la présente invention offre de multiples possibilités pour la conservation des fourrages verts. On peut s'arranger pour répartir sur toute l'année l'activité d'une usine de traitement des fourrages, dans les meilleurs conditions. Dans le cas de l'installation de la figure 4, on peut, au début de ia saison, pour équilibrer le système, réaliser un ensilage (en 342) de première coupe après prefanage sur une fraction du fourrage, ce qui évite d'avoir à faire durer plus longtemps la période de première coupe avec, pour conséquence, que le fourrage soit trop mûr. De cette façon, on pourra réaliser chaque coupe suivante au moment opportun.
Par ailleurs, la mise en oeuvre des moyens de l'invention implique un investissement réduit, ainsi que des moyens de stockage réduits, et on peut faire en sorte que les moyens mis en oeuvre (sauf les moyens de pressage) fonctionnent toujours à plein régime.
On voit ainsi que l'invention procure notamment les avantages suivants
- maîtrise du calendrier de la récolte de la matière
végétale, donc de la maturité et de la qualité de
celle-ci
- augmentation, dans une proportion pouvant être
supérieure à 2, du temps de fonctionnement de l'outil
de production
- pleine utilisation de l'outil de production pendant la
période usuelle d'activité correspondant à la récolte
- économie d'énergie largement supérieure aux procédés
usuels de déshydratation
- mise en oeuvre, comme source d'énergie, de vapeur
disponible pendant la période estivale, donc en plus
grande abondance et à moindre prix, et non liée aux
approvisionnements fossiles
- maîtrise du calendrier de la récolte de la matière
végétale, donc de la maturité et de la qualité de
celle-ci
- augmentation, dans une proportion pouvant être
supérieure à 2, du temps de fonctionnement de l'outil
de production
- pleine utilisation de l'outil de production pendant la
période usuelle d'activité correspondant à la récolte
- économie d'énergie largement supérieure aux procédés
usuels de déshydratation
- mise en oeuvre, comme source d'énergie, de vapeur
disponible pendant la période estivale, donc en plus
grande abondance et à moindre prix, et non liée aux
approvisionnements fossiles
Claims (21)
1 - Procédé d'obtention d'un ensilage, caractérisé par le fait qutil comprend les étapes consistant à
(a) chauffer (en 2) la masse végétale (1) destinée à être
conservée
(b) réaliser le pressage (en 4) de la masse végétale ainsi
chauffée, ce qui permet d'obtenir, d'une part, un
tourteau fibreux de pressage (6), et, d'autre part, un
sérum (5)
(c) refroidir le tourteau (6) à un niveau de température
compatible avec le développement de la fermentation
lactique
(d) mettre le tourteau (6) dans des conditions acidi fiantes met et
(e) réaliser (e 7) la mise en ensilage du tourteau
résultant.
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'a l'étape (a), on chauffe la masse végétale (1) à une température procurant simultanément une pasteurisation et une coagulation, notamment a une température comprise entre 75 et 90".
3 - Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'à l'étape (a), on chauffe la masse végétale (1) pendant une durée allant de quelques minutes à une heure.
4 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait qu'on réalise le traitement thermique de l'étape < a), alors que la masse végétale (1) présente un pH compris entre 5,5 et 6,5.
5 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'on utilise une masse végétale (1) titrant 15 à 25% en poids de matières sèches et qu'on réalise le pressage de l'étape (b) jusqu'à obtenir un tourteau (6) titrant 35 à 451 en poids de matières sèches.
6 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'à l'étape (d), on soumet à une fermentation lactique contrôlée au moins une partie du sérum (5) obtenu à l'étape (b), après l'avoir refroidi à un niveau de température compatible avec cette fermentation lactique, et on ensemence le tourteau (6? refroidi à l'étape (c) par ledit sérum.
7 - Procédé selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu'on concentre le sérum (5) obtenu à l'étape (b) avant de le soumettre, après refroidissement, à la fermentation lactique contrôlée.
8 - Procédé selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'on soumet à la fermentation lactique contrôlée un sérum dont la concentration en matières solides est comprise entre 15 et 202 en poids.
9 - Procédé selon la revendication 8, caractérisé par le fait qu'on règle la concentration du sérum que l'on soumet å la fermentation lactique par mélange de sérum non concentré et de sérum concentré.
10 - Procédé selon. l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait qu'à l'étape < d), on ajoute au tourteau (6) refroidi à l'étape (c) au moins un acide organique, tel que l'acide formique, et/ou au moins un acide minéral, tel que l'acide chlorhydrique ou sulfurique.
11 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait qu'à l'étape (d), on réalise l'ensemencement direct de la masse végétale par des ferments lactiques.
12 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait qu'on ajoute au tourteau < 6) du sérum (5 > obtenu à l'étape (b) après l'avoir concentré, et qu'on refroidit le mélange tourteau-sérum ainsi obtenu avant de lui faire subir une fermentation.
13 - Procédé selon l'une des revendications 7 et 12, caractérisé par le fait qu'on concentre le sérum obtenu à l'étape < b) par évaporation sous vide.
14 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé par le fait qu'on ajoute au tourteau < 6) refroidi au moins un agent favorisant la fermentation, choisi notamment parmi les enzymes et les sucres fermentescibles, y compris l'amidon en combinaison avec une enzyme.
15 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé par le fait qu'après l'étape (d), on sèche le tourteau obtenu avant de le soumettre à une granulation.
16 - Procédé de déshydratation d'un fourrage vert intégrant un procédé d'ensilage, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à
(A) chauffer la masse végétale (201 ; 301) destinée à être
déshydratée et, le cas échéant, ensilée
(B) réaliser (en 204 ; 304) le pressage de la masse
végétale (201 ; 301) ainsi chauffée, ce qui permet
d'obtenir, d'une part, un tourteau fibreux de pressage
(206 ; 306), et, d'autre part, un sérum (205 ; 305)
(C) concentrer le sérum (205 ; 305) obtenu à l'étape (B)
(D) (1) ajouter le sérum (205 ; 305) obtenu à l'étape (C) au tourteau (206 ; 306) obtenu à l'étape (B) et
réaliser la déshydratation du mélange résultant, et/ou (2) soumettre le tourteau (206 ; 306) au procédé
d'ensilage < en 207, 3û7) tel qu'il est défini à l'une
des revendications 1 à 15.
17 - Procédé selon la revendication 16, caractérisé par le fait que l'on utilise les moyens de déshydratation (326) employés pour la mise en oeuvre de l'étape (D1) pour sécher l'ensilage (307) résultant de l'étape (D2).
18 - Procédé selon l'une des revendications 16 et 17, caractérisé par le fait que l'on utilise les moyens de déshydratation (326) employes pour la mise en oeuvre de l'étape (D1) pour sécher un ensilage conventionnel (342) obtenu après préfanage (en 341);
19 - Procédé selon l'une des revendications 16 à 18, caractérisé par le fait que les moyens de déshydratation (326) utilisés comportent plusieurs sécheurs (334 347a-347L ; 343).
20 - Procédé selon l'une des revendications 16 à 19, caractérisé par le fait qu'on utilise les condensats chauds (230 ; 330) résultant de l'étape (C) de concentration du sérum (205 ; 305) et/ou l'excédent (236 ; 336) de la vapeur utilisée comme. fluide pour l'évaporation et/ou les fumées (348) sortant des sécheurs rotatifs (334) lorsque de tels sécheurs sont utilisés, pour apporter l'énergie nécessaire à la déshydratation de l'étape (D).
21 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé par lofait qu'on utilise, comme masse végétale, les fourrages verts, notamment la luzerne, les graminées et l'herbe de prairie.
Priority Applications (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8707159A FR2615361B1 (fr) | 1987-05-21 | 1987-05-21 | Procede d'ensilage de fourrages verts apres pressage a chaud et son integration dans un procede de deshydratation |
Applications Claiming Priority (1)
Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
---|---|---|---|
FR8707159A FR2615361B1 (fr) | 1987-05-21 | 1987-05-21 | Procede d'ensilage de fourrages verts apres pressage a chaud et son integration dans un procede de deshydratation |
Publications (2)
Publication Number | Publication Date |
---|---|
FR2615361A1 true FR2615361A1 (fr) | 1988-11-25 |
FR2615361B1 FR2615361B1 (fr) | 1991-05-17 |
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ID=9351308
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Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
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FR8707159A Expired - Fee Related FR2615361B1 (fr) | 1987-05-21 | 1987-05-21 | Procede d'ensilage de fourrages verts apres pressage a chaud et son integration dans un procede de deshydratation |
Country Status (1)
Country | Link |
---|---|
FR (1) | FR2615361B1 (fr) |
Citations (7)
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DE836737C (de) * | 1944-07-04 | 1952-04-17 | Anders Asmundsen Buen | Verfahren zum Behandeln von zum Einsilieren bestimmtem, frisch geschnittenem Gras und anderen Futterpflanzen zwecks Konservierung |
US3050396A (en) * | 1960-08-19 | 1962-08-21 | Jesse A Haase | Method of preserving hay |
DE2210326A1 (de) * | 1972-03-03 | 1973-09-13 | Wieneke Franz | Verfahren zur herstellung von kleinballen aus halmgut und/oder blattgut |
FR2294648A1 (fr) * | 1974-11-04 | 1976-07-16 | France Luzerne | Procede de traitement de vegetaux verts feuillus, tels que la luzerne, en vue de la recuperation des proteines et de la reduction des besoins calorifiques lors de la deshydratation |
FR2380741A1 (fr) * | 1977-02-16 | 1978-09-15 | Medipharm Ab | Procede de fermentation de fourrage vert |
FR2448866A1 (fr) * | 1979-02-14 | 1980-09-12 | Aproalfa | Procede et dispositif de traitement de matieres vegetales fourrageres pour leur conservation avec une haute teneur en humidite |
FR2462102A1 (fr) * | 1979-07-27 | 1981-02-13 | Energiagazdalkodasi Intezet | Procede de conservation de matiere vegetale verte contenant des proteines |
-
1987
- 1987-05-21 FR FR8707159A patent/FR2615361B1/fr not_active Expired - Fee Related
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Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
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---|---|
FR2615361B1 (fr) | 1991-05-17 |
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Legal Events
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---|---|---|---|
ST | Notification of lapse |