FR2612652A1

FR2612652A1 - Lunette oculaire souple en matiere thermoplastique

Info

Publication number: FR2612652A1
Application number: FR8704104A
Authority: FR
Inventors: J Maitenaz
Original assignee: Cebe International SA
Current assignee: Cebe International SA
Priority date: 1987-03-20
Filing date: 1987-03-20
Publication date: 1988-09-23
Anticipated expiration: 2007-03-20
Also published as: FR2612652B1

Abstract

LUNETTE OCULAIRE DONT LA MONTURE 1 (CERCLES ETOU BRANCHES) EST EN MATIERE PLASTIQUE INJECTEE, CARACTERISEE : - EN CE QUE, DE MANIERE CONNUE, LA PARTIE ESSENTIELLE 2, 3 DE CETTE MONTURE MONOBLOC 1 EST REALISEE AVEC UNE PREMIERE MATIERE THERMOPLASTIQUE RIGIDE OU SEMI-RIGIDE; - ET EN CE QUE LES PARTIES COMPLEMENTAIRES 4 DE LA MONTURE MONOBLOC SONT REALISEES EN UNE AUTRE MATIERE THERMOPLASTIQUE SOUPLE, PRESENTANT DE L'AFFINITE PHYSICOCHIMIQUE POUR LA PREMIERE MATIERE THERMOPLASTIQUE ET AYANT UN POINT DE FUSION PROCHE DE CELUI DE CETTE AUTRE PREMIERE MATIERE THERMOPLASTIQUE.

Description

LUNETTE OCULAIRE SOUPLE EN MATIERE THERMOPLASTIQUE
L'invention concerne un nouveau type de lunette en matière thermoplastique, du type comportant deux verres distincts ou non.

Depuis longtemps, il est connu de réaliser les montures (cercle et/ou branches) de ces lunettes en matière plastique injectée, rigide ou semi-rigide. Ces lunettes se sont très largement répandues.

Les montures en matière plastique, à l'instar des montures en métal, présentent l'inconvénient de ne pas être toujours très confortables, notamment au niveau du nez et des oreilles.

L'invention pallie ces inconvénients.

Elle concerne tout d'abord une lunette dont la monture (cercle et/ou branches) est en matière plastique injectée qui se caractérise
- en ce que partie essentielle de cette monture monobloc est réalisée avec une première matière thermoplastique rigide ou semi-rigide
- en ce que, les parties complémentaires de la monture monobloc , sont réalisées en une autre matière thermoplastique souple, présentant de l'affinité physicochimique'pour l'autre matière thermoplastique, et ayant un point de fusion proche de celui de cette autre première matière thermoplastique.

En d'autres termes, l'invention réside dans un nouveau type de monture de lunette monobloc, formée d'au moins deux matières thermoplastiques distinctes, ayant une forte affinité physicochimique entre elles et un point de fusion assez proche pour bien adhérer l'une à l'autre. Selon l'invention, la première matière thermoplastique est rigide ou semi-rigide afin de donner de la tenue à la monture, alors que l'autre matière thermoplastique est souple et constitue les portions de la monture où l'on recherche du confort ou une propriété spécifique.

Dans une variante, ces matières thermoplastiques doivent avoir des caractéristiques physiques différentes, telles que par exemple le module de flexion, la dureté, etc. . Cela permet de réaliser des fonctions différentes, par exemple : nez ou branches flexibles, spatules confortables, lunettes pliantes.

I1 est bien connu de réaliser des montures de lunette avec des pièces en matières plastiques différentes, puis d'assembler ces différentes pièces entre elles pour obtenir la monture. Dans cette réalisation, la monture n'est pas monobloc, de sorte qu'elle est moins résistante et est coûteuse à réaliser.

Dans la suite de la description
- par "matière thermoplastique rigide", on entend une matière thermoplastique qui se comporte comme une matière rigide ou semi-rigide à température ambiante on peut citer des matières dont la dureté à la bille est de l'ordre de 100 et plus et dont le module d'élasticité en flexion est de l'ordre de 2000 MPa : à titre d'exemple, on peut citer les résines en polycarbonate, en copolyamide, en polyamide 6.6, en ABS, les polyethers type PBTP
- par "matière thermoplastique souple", on désigne une matière thermoplastique qui, toujours à température ambiante, est facilement déformable et élastique, c'està-dire qui reprend immédiatement sa position d'origine dès que l'on relâche la déformation : de telles matières ont avantageusement une dureté Shore de l'ordre de 60 à titre d'exemple, on peut citer les copolyethers à blocs amides, les polyuréthanes thermoplastiques, les élastomères, notamment les polyesters.

Comme déjà dit, il importe que ces matières thermoplastiques présentent une forte affinité physicochimique entre elles, de manière à obtenir une bonne liaison moléculaire de l'une à l'autre. Cela évite les ruptures en cours de porter, et les migrations nuisibles entre les matières. De même, pour des raisons de compatibilité et surtout de fabrication, ces matières thermoplastiques doivent avoir un point de fusion aussi proche que possible et compatible avec les conditions de moulage.

En pratique, un écart de point de fusion de l'ordre de 30 est satisfaisant.

Avantageusement, en pratique, comme déjà dit, les parties complémentaires de la monture monobloc injectée dans l'autre matière plastique souple correspondent aux zones destinées à venir au contact du visage, telles que le nez, les tempes, les plaquettes, les extrémités des branches, afin de donner à la monture de la souplesse, du confort et éventuellement de la nervosité. Ces parties complémentaires réalisées en matière souple, peuvent également constituer portion des cercles destinés à retenir les verres.

Pour fabriquer de telles montures de lunette monobloc, on peut faire appel à des techniques connues telles que par exemple la bi-injection, ou l'injection en deux temps dans deux empreintes distinctes.

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif, à l'appui des figures annexées.

La figure 1 représente vue de face une monture partielle d'une lunette bi-oculaire réalisée dans une première matière thermoplastique, alors que la figure 2 montre cette même monture bi-oculaire complète réalisée conformément à l'invention.

Dans un moule approprié dont l'empreinte correspond à la forme montrée à la figure 1, on injecte un copolyamide 12 transparent, commercialisé sous la dénomination "GRILAMID TR 55 LX" (marque déposée de EMS), ayant une température de fusion voisine de 290"C, un module d'élasticité en flexion de 1900 et une dureté Shore de 81D.

On réalise ainsi une portion de monture désignée par la référence générale (1), constituée de deux parties, respectivement (2) et (3), correspondant à des portions de cercles non complets de la lunette, à l'exception toutefois de la zone désignée par la référence générale (4) qui sera destinée à former le nez.

Après refroidissement, on transfère ces deux parties incomplètes (2) et (3) dans une seconde empreinte d'un second moule correspondant alors à la zone du nez (4) non réalisé. On positionne parfaitement ces deux parties complémentaires (2) et (3) non fermées dans cette empreinte. On injecte alors dans celle-ci une polyamide souple constituée par un copolyamide polyether à blocs amides commercialisé par ATOCHEM sous la dénomination "PEBAX série 33", ayant un point de fusion de 260"C et une dureté Shore de 55 D.

Du fait de la nature des deux résines polyamide, les deux matières (1,5) adhèrent fermement l'une à l'autre, notamment en migrant l'une dans l'autre et ce, pour former une monture monobloc à deux constituants, l'un (1) rigide, l'autre (5) souple formant le nez (4).

Selon le cas, tout le nez (4) peut être réalisé en matière souple,ou seulement les plaquettes voire partie seulement de la barre frontale, afin de donner une certaine souplesse à l'ensemble.

De même, si on le désire, on peut appliquer le même principe aux branches de la lunette, par exemple en réalisant en matière souple l'extrémité des branches, c'est-à-dire la partie destinée à venir au contact de la tête, notamment au niveau des oreilles ou pour obtenir une zone déformable dans une partie de la branche.

Les lunettes réalisées selon l'invention présentent de nombreux avantages par rapport aux lunettes en matière plastique réalisées jusqu'alors. On peut citer
- la possibilité de donner une certaine souplesse à la monture, ce qui permet une meilleure adaptation au visage
- la possibilité de donner de la souplesse à certains appuis sur le visage, ce qui améliore le confort et procure une meilleure protection en cas de choc
- la possibilité de réaliser des extrémités de branches souples, donc plus confortables et plus sûres
- la possibilité de donner une certaine élasticité aux branches en réalisant de la sorte la portion disposée juste derrière la charnière, ce qui facilite en outre l'adaptation sur le visage.

Ainsi, cette technique peut être utilise avec succès dans toutes les applications de lunettes en matière plastique du type bi-oculaire, notamment dans les lunettes de sport ou solaires.

Claims

REVENDICATIONS

1/ Lunette oculaire dont la monture (1) (cercles et/ou branches) est en matière plastique injectée, caractérisée

- en ce que de manière connue, partie essentielle (2,3) de cette monture (1) monobloc est réalisée avec une première matière thermoplastique rigide ou semi-rigide

- et en ce que les parties complémentaires (4) de la monture monobloc, sont réalisées en une autre matière thermoplastique souple, présentant de l'affinité physicochimique pour la première matière thermoplastique, et ayant un point de fusion proche de celui de cette autre première matière thermoplastique.

2/ Lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que les parties complémentaires de la monture monobloc injectée dans l'autre matière thermoplastique souple correspondent aux zones destinées à venir au contact du visage : nez, plaquettes, extrémités des branches.

3/ Lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que les parties complémentaires de la monture monobloc injectée dans la matière thermoplastique souple correspondent à partie des cercles destinés à retenir les verres.

4/ Lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première matière thermoplastique rigide ou semi-rigide est en copolyamide (12), alors que la seconde matière thermoplastique souple, compatible avec la première, est un copolyether à blocs amides.