FR2576117A1

FR2576117A1 - Lunettes monobloc

Info

Publication number: FR2576117A1
Application number: FR8500578A
Authority: FR
Original assignee: BACKOUCHE ROBERT
Current assignee: BACKOUCHE ROBERT
Priority date: 1985-01-16
Filing date: 1985-01-16
Publication date: 1986-07-18

Abstract

LE PONT NASAL 1, LES VERRES 2 EVENTUELLEMENT CORRECTEURS ET LES MOYENS DE LIAISON 3 A LA PAIRE DE BRANCHES 4 FORMENT UNE UNITE MONOBLOC VENUE DE MOULAGE.

Description

La présente invention concerne des lunettes du type comprenant un pont nasal des verres et des moyens de liaison à une paire de branches.

Dans les lunettes classiques, le pont nasal et les moyens de liaison à la paire de branches appartiennent à une monture dans laquelle les verres sont montés.

On connait également des lunettes dans lesquelles le pont nasal et les moyens de liaison sont réunis directement aux verres qui, à cette fin, doivent être percés pour le passage d'éléments de fixation.

L'une et l'autre solutions demandent des opérations délicates pour le montage des verres et il s'ensuit que les lunettes constituent un produit à la fois coûteux et fragile dont il convient de prendre soin.

Or, lorsqu'il s'agit de porter des lunettes correctrices dans le cadre d'activités de loisirs, telles que plage ou neige, les lunettes sont exposées à des dégradations (rayures, oxydation des parties métalliques, bris, etc...).

Il serait donc souhaitable de pouvoir disposer de lunettes très bon marché et pouvant être mouillées sans problème.

Ce but est atteint par l'invention qui propose des lunettes dans lesquelles le pont nasal, les verres et les moyens de fixation à la paire de branches, forment une unité.

monobloc venue de moulage.

Ainsi, dans les lunettes selon l'invention, les verres ne sont pas montés dans une monture ou percés pour y assujéttir des moyens de fixation, ils sont d'un seul tenant avec le pont nasal et avec les moyens de liaison auxbranches.

Ces moyens de liaison peuvent constituer une partie de charnière, la partie complémentaire de ladite charnière dépendant des branches.

On comprend que, de cette manière, la seule opération de montage, dans la fabrication, consiste à mettre en place.

l'axe de pivotement des éléments de charnière.

Les verres peuvent être plans (lunettes de soleil ou de sécurité), mais l'invention trouve tout son intérêt lors qu'ils sont correcteurs. En effet, en donnant une courbure convenable aux parties du moule de fabrication, on obtient directement la puissance voulue pour les verres correcteurs.

Ainsi, par simple moulage, on pourra fabriquer des lunettes dont les verres seront plans ou auront une puissance positive ou négative. De préférence, les puissances iront de -3 dioptries à +3 dioptries par quart de dioptrie. On disposera, de cette manière, d'une série de lunettes correctrices en myopie, non correctrices et correctices en hypermétropie parmi lesquelles l'utilisateur pourra trouver celles qui lui conviennent le mieux. Il est bien entendu que les lunettes selon l'invention offriront une correction qui pourra n'être qu'approximative, mais ce léger inconvénient est très mineur lorsqu'il s'agit pour l'usager de choisir entre avoir une vision floue, sans lunettes, ou risquer de perdre ou d'abîmer ses lunettes habituelles et coûteuses.

Naturellement, dans le cas de verres correcteurs, les moules de fabrication de lunettes seront conçus de telle sorte que les centres optiques dés verres soient écartés d'une distance qui corresponde à la moyenne mondiale des écarts pupillaires, c'est-à-dire d'environ 65 mm.

Pour réduire au maximum le prix de revient des lunettes selon l'invention, les différentes parties de l'unité monobloc peuvent être faites de la même matière plastique, par exemple en poly(méthacrylate de méthyle). Cette matière plastique pourra être incolore, teintée ou photochromique.

Avantageusement, les branches seront des branches crochets en Nylon, de sorte que la seule pièce métallique des lunettes sera l'axe des charnières. Des manchons anti-dérapants seront, de préférence, enfilés sur l'extrémi- té des branches.

La face de l'unité monobloc pourra être relativement étroite et longue, et galbée latéralement. Ainsi, l'usager aura un champ visuel dégagé -sur 1800 et, lorsque les lunettes seront des lunettes solaires, la protection vis-à-vis des rayons ultraviolets sera totale. Cette forme assurera également une protection maximale dans le cas de lunettes de sécurité.

L'invention est décrite ci-après en référence aux dessins annexés, dans lesquels - la figure 1 représente une paire de lunettes selon
l'invention, vue en perspective, et - la figure 2 est une vue de dessus partielle des lunettes
de la figure 1 avec une branche démontée.

Ainsi qu'il ressort des dessins, le pont nasal 1, les verres 2 et la partie de charnière 3 sont d'une seule pièce venue de moulage. Les branches à crochet 4 comportent une partie de charnière complémentaire 5 qui est réunie à la partie de charnière 3 par un axe 6. il est donc clair que la seule opération de montage des lunettes est la mise en place de cet axe 6 dans les parties de charnière 3 et 5.

Comme on le voit, le profil général de l'unité monobLoc que constituent le pont nasal, les verres et la partie de charnière 3, est relativement étroite et longue, et galbée latëralement, de sorte que les lunettes selon l'invention offrent un champ visuel sur 1800 et une protection totale à l'oeil vis-à-vis des rayons lumineux, du vent et des poussières.

On comprend que les lunettes selon l'invention sont particulièrement utiles dans le cadre d'activités de loisirs. Leur absence de monture, au sens propre du terme, évite un bronzage inegal du visage. Elles sont peu encombrantes, esthétiques et légères. Leurs branches à crochet et manchon anti-dérapant les rendent stables et souples sur le visage. Il est possible de nager en les portant puisque, à l'axe des charnières près, elles sont entièrement en matière plastique : cela résoud le problèmedes amétropes qui ne peuvent avoir une vision nette, lorsqu'ils se baignent, qu'en portant des lentilles de contact, au risque de les perdre ou de les endommager.

Les lunettes selon l'invention seront également très utiles en "dépannage", lorsque l'amétrope aura brisé ou perdu ses lunettes habituelles et sera dans l'attente d'une nouvelle paire.

Naturellement, la matière plastique pourra recevoir toutes les teintes et tous les traitements classiques pour adapter les lunettes selon l'invention à des applications spécifiques.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Lunettes du type comprenant un pont nasal, des verres et des moyens de liaison à une paire de branches, caractérisées en ce que le pont nasal (1), les verres (2) et lesdits moyens de liaison (3) forment une unité monobloc venue de moulage.

2 - Lunettes selon la revendication 1, caractérisées en ce que les verres (3) ont une puissance négative ou positive.

3 - Lunettes selon la revendication 1 ou 2, caractérisées en ce que lesdits moyens de liaison (3) constituent une partie de charnière, la partie complémentaire (5) dépendant des branches (4).

4 - Lunettes selon la revendication 2 ou 3, caractéri-sées en ce que les centres optiques des verres (2) sont écartés d'environ 65 mm.

5 - Lunettes selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisées en ce que les différentes parties de l'unité monobloc sont faites de la même matière plastique.

6 - Lunettes selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisées en ce que les branches (4) sont des branches crochet en nylon.

7 - Lunettes selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisées en ce que l'unité monobloc est en matière plastique incolore, teintée ou photochromique.

8 - Gamme de lunettes selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en c-e quelle est constituée de lunettes dont les verres ont une puissance comprise dans la gamme -3 dioptries à +3 dioptries par quart de dioptrie.