FR2608930A1 - Dispositif hygienique pour lavages ou irrigations vaginales - Google Patents

Abstract

L'INVENTION A POUR OBJET UN DISPOSITIF HYGIENIQUE JETABLE POUR LE LAVAGE OU L'IRRIGATION DE CAVITES NATURELLES PAR INSTILLATIONS SOUS PRESSION DE PRODUITS LIQUIDES (SERUM PHYSIOLOGIQUE, PREPARATIONS PHARMACEUTIQUES) ET RECUPERATION SIMULTANEE DES EXSUDATS ET DU LIQUIDE EN RETOUR. EN PARTICULIER EN CE QUI CONCERNE LE PRESENT BREVET DANS L'UTILISATION GYNECOLOGIQUE. LE DISPOSITIF SE CARACTERISE EN CE QU'IL COMPORTE DES MOYENS DE DRAINAGE ET DE RETOUR DU LIQUIDE USE, LEQUEL EST RECUPERE DANS UN RESERVOIR 8, L'INJECTION ETANT REALISEE A L'AIDE D'UNE CANULE TELESCOPIQUE 1 DE LONGUEUR VARIABLE DONT LA PARTIE MOBILE EST TERMINEE PAR SA CREPINE RAINUREE ET PERFOREE 7 FORMANT EMBOUT ET PERMETTANT AU LIQUIDE A INJECTER 12 D'ETRE LIBERE DANS LA CAVITE VAGINALE. L'EMBOUT DE RECUPERATION 3 AVEC SA CANULE OLIVAIRE LARGEMENT OPERCULEE 4 ET SA GOUTTIERE CRENELEE EN FORME DE COLERETTE 6, PUIS LE RESERVOIR DE RECUPERATION 8 QUI PEUT ETRE MUNI D'UNE SOUPAPE 9 LAISSANT PASSER L'AIR ET NON L'EAU ET FAISANT OFFICE DE PRISE D'AIR. ENFIN, LE RESERVOIR DE LIQUIDE A INJECTER 10 QUI FAIT OFFICE DE POMPE EST CONSTITUE D'UNE MATIERE SOUPLE ET DEFORMABLE AINSI QUE DE QUELQUES SOUFFLETS 11.

Description

Dispositif hygiénique pour lavages ou irrigations vaginales.

L'invention a pour objet un dispositif hygiénique jetable pour le lavage ou l'irrigations de cavités naturelles par instillations sous pression de produits liquides (serum physiologique, préparations pharmaceutiques) et récupération simultanée des exsudats et du liquide en retour.

En particulier en ce qui concerne le présent brevet dans 1' utilisation gynécologique.

Actuellement, l'utilisation des appareils pour lavages vaginaux du type seringues ou poires à injections présente le plus souvent l'inconvénient de ne pas permettre une excellente aseptie, les réceptacles sont souvent réutilisables, non stérilisables et présentent donc un danger d'infection, d'autant qu'au cours de la manoeuvre, le liquide injecté peut être réaspiré par la poire au moment où on la relache puis réinjecté au cours d'une nouvelle pression. Le liquide vané va donc baigner la totalité de la cavité et une infection localisée peut se propager. Les manoeuvres de pression, dépression sur la poire entrainent également une irritation des muqueuses qui sont aspirées dans les orifices au cours de la dépression, il peut s'en suivre une irritation qui est contraire au but recherché.

Par ailleurs, dans tous les systèmes actuellement disponibles, la pression de la poire entraîne immédiatement et de façon simultanée un écoulement hors de la cavité vaginale du liquide en trop ce qui nécessite toujours de la part de l'utilisatrice des précautions particulières et des installation sanitaires appropriées. Le problème se pose de façon très actuelle dans certains lieux publics, les avions de grandes lignes, les installations aéro-portuaires ou rien n'est prévu à cet effet.

L'état de la téchnique peut être défini par le brevet publié sous le numéro 2 032 609 lequel présente un appareil portatif à injection vaginale dont la canule peut être logée pour le transport en po sition renversée dans la poire et baignant ainsi dans la substance désinfectante qu'elle contient. Le tout étant fermé hermétiquement. De plus, en position d'injection, c'est à dire la canule vaginale fixée alors sur sa base à l'extérieur de la poire, il existe dans la continuité de la canule un tube plongeant dans le liquide à injecter permettant selon l'auteur, une meilleure vidange.

Par contre, le liquide usé peut retourner dans la poire et être réinjecter au cours des manoeuvres de pression, dépression, ce qui n'est pas très hygiénique et le matériel peut être réutilisé, ce qui ne l'est pas moins.

Le brevet NO W0 83 02899 présente un dispositif jetable pour l'irrigation vaginale et pouvant être utilisé en position assise, la canule d'injection étant recourbée et la poire maintenue en hauteur au cours de l'injection.

Ce dispositif, outre l'avantage d'être jetable, permet l'utilisation de manière plus confortable... " par exemple assise sur un bidet mais il ne permet pas la récupération du liquide usé.

A cet effet, l'inventeur a conçu un dispositif jetable qui permet
- d'éviter les problèmes d'aseptie par le fait qu'il est à usage unique, pré-rempli et stérilisé et qu'il comporte un système antiretour évitant le retour du liquide usé dans la canule ainsi que les problèmes d'irritations dus à l'aspiration et qu'il est fermé hermétiquement en dehors de l'utilisation pour le stockage et le transport et permet ainsi un pré-chauffage éventuel.

- d'éviter également et surtout les désagréments de l'écoulement simultané à l'injection nécéssitant des installations sanitaires appropriées par le fait qu'il est muni d'un système de drainage et de retour du liquide usé dans un second réservoir de récupération.

Le dispositif se caractérise en ce qu'il comporte des moyens de drainage et de retour du liquide usé, lequel est récupéré dans un réservoir, l'injection étant réalisée à l'aide d'une canule télescopique à longueur variable.

L'appareil est en matériau synthétique, le réservoir contenant le liquide à injecter est souple, il est pré-rempli, le réservoir de récupération est en matériel rigide ou semi rigide, la canule à injection est en matériel semi rigide, elle est télescopique, la partie supérieure coulissant dans un conduit étanche externe à la manière d'une seringue et elle se clipe hermétiquement sur ce conduit lors des positions extrêmes (canule en extension et canule rentrée) permettant ainsi une réduction de l'appareil pour le transport et le stockage.

En dehors de l'utilisation la longueur de l'appareil est réduite, seule l'extrémité de la canule est apparente. Un capuchon englobant la canule plus le dispositif de retour assure la protection. Le tout peut être stérilisé.

Par ailleurs, un système de bouchon mobile à l'extrémité infé rieure de la canule interne permet d'éviter toute sortie du liquide du réservoir vers l'extérieur par la canule avant son utilisation. C'est au moment de l'utilisation, lorsque l'on extrait la canule à injection qui coulisse dans sa base fixe que le bouchon est desserti et laiss place à une partie perméable faisant corps avec lui-meme qui permet le passage du liquide pour l'injection.

Le dispositif, selon l'invention consiste à utiliser un moyen d'injection de liquide adéquat dans la cavité vaginale et de retour du liquide, par simple gravité ou avec une aspiration douce, selon un autre mode de réalisation, vers une chambre de récupération.

Le moyen d ' injection et la chambre de récupération peuvent être solidaires ou indépendants l'un de l'autre.

Le moyen d'injection ou d'instillation peut être une pompe électrique ou mécanique, ou le volume lui-même d'une des chambres contenant le dit liquide, à cet effet, selon le mode de réalisation - préféré, la dite chambre qui contient le liquide à instiller fait office de pompe. Cette chambre comporte alors des cloisons formées par des soufflets qui permettent de faire varier son volume. Elle peut être for ;née également par une pompe manuelle, une poire ou une seringue.

De préférence, la chambre ou réservoir de récupération du liquide de retour est formée par une paroi rigide ou semi rigide. Les deux réservoirs sont reliés chacun à un tube, les deux tubes étant concentriques. Le tube extérieur est le plus court, destiné au drainage il peut avoir la forme d'une olive largement operculée pour permettre le passage ou être constitué d'un cône étoilé dont les travées constituent à leur base des orifices permettant le passage du liquide alors que ces travées repoussent la muqueuse.

Ce tube ou embout de récupération se place au niveau du vestibule vaginal dont il épouse la paroi et donc largement perforé et entouré à sa base d'une colerette crénelée formant un entonnoir et plaqué contre les petites lèves, l'étanchéité est donc assurée à ce niveau. Le drainage du liquide usé est effectué par cet embout vers la chambre de récupération.

Le tube le plus long est central, il fait office de canule d' injection vaginale, il est terminé par une crépine à son extrémité supérieure renflement allongé et rainuré comportant dans chaque rainure un ou plusieurs trous. Cette canule est télescopique, la partie mobile est celle munie de la crépine, elle est centrale et coulisse dans sa base fixe plus large sur laquelle elle vient se clipper de façon étanche au moment de l'utilisation et en position de stockage. En effet, le conduit interne muni d'un relief à la base de la crépine et à l'extrémité inférieure correspondant à un relief inverse qui lui, est présent à l'extrémité supérieure du conduit externe, ces reliefs inverses venant s'épouser de façon parfaite lors du clippage.

Il est possible de prévoir également au long du conduit externe un ou plusieurs ergots identiques au premier relief et permettant par simple traction de faire varier la longueur de la canule vaginale en fonction de la longueur du vagin afin que le cône de récupération se touve bien dans le vestibule vaginal.

Le réservoir qui fait office de pompe peut être muni d'un bouchon d'ouverture pour le remplissage du liquide à instiller, le dit bouchon comportant ou non une soupape anti retour permettant à l'air d' entrer mais empêchant le liquide de sortir. Il peut s'agir d'une pompe électrique ou mécanique, dans ce cas, seul le dispositif comportant canule d'injection et cône de récupération est stérilisable et jetable.

Ces seules parties étant réellement en contact avec la cavité vaginale.

La canule de récupération s'abouche alors sur un système de drainage par simple gravité ou sur un matériel d'aspiration douce. Ce dispositif plus sophistiqué pouvant être utilisé dans des établissements hospitaliers.

D'autres buts caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, description faite à titre purement explicatif et nullement limitatif. Les dessins cijoints donnés à titre indicatif représentent un mode de réalisation préféré selon l'invention qu'ils permettent de comprendre plus aisément. Le modèle retenu est un modèle à usage unique en résines synthétiques stérilisables, le réservoir à injecter pouvant être préalablement rempli. Il comporte une canule télescopique permettant une réduction d' encombrement pour le stockage et le transport.

La figure l est une vue en coupe frontale de la cavité vaginale (2) mettant en évidence le mise en place du dispositif selon l'invention et notamment la situation de la canule d'injection (l) au fond de la cavité vaginale (2), la situation de la canule de récupération (3) en forme d'olive perforée (4) particulièrement étudiés et trouvant place dans le vestibule vaginal (5) l'épouse parfaitement alors qu'à sa base une colerette (6) concentrique et crénélée se plaque contre les petites lèves assurant drainage et étanchéité vers le bas.

La figure 2 montre une coupe sagittale de la cavité vaginale (2) avec l'appareil en place.

La figure 3 est une vue latérale du système, la canule d'injection (1) étant en extension est terminée par sa crépine rainurée et perforée (7) formant embout et permettant au liquide à injecter d'être libéré dans la cavité vaginale. L'embout de récupération (3) avec sa canule olivaire largement operculée (4) et sa gouttière crénelée en forme de colerette (6), ce peut être une pyramide rainurée (19), puis le réservoir de récupération (8) qui peut être muni d'une soupape (9) laissant passer l'air et non l'eau et faisant office de prise d'air.

Enfin, le réservoir de liquide à injecter (10) qui fait office de pompe est constitué d'une matière souple et déformable ainsi que de quelques soufflets (li).

La figure 4 est une vue en coupe de l'appareil de 1 'inven- tion lorsque celui-ci est mis en attente pour stockage ou transport. Le réceptacle réservoir à injecter (10) est rempli du liquide à injecter (12), la canule d'injection (1) est obturé par un bouchon (13) dans sa partie inférieure; la traction de la canule pour la mise en service libérera le bouchon et permettra le passage du produit pour l'injection.

La canule est en deux élèments télescopiques, la plus externe (14) formant une paroi étanche au niveau du réservoir de récupération (8) dont elle occupe le centre laisse coulisser en son sein la canule vaginale (1). La canule la plus externe, partie inférieure de la canule d'injection (1) est fixe et solidaire du réservoir de récupération (8). La canule externe comporte à son extrémité supérieure et sur sa paroi intérieure des reliefs ou ergots (15) correspondant très exactement aux contraires de reliefs présents à l'extrémité supérieure de la canule interne à la base de la crépine (20) dont elle assure le vérouillage en position de stockage et le bas de la canule présente de même relief (21) permettant le clippage en position de fonctionnement ( extension de la canule ).D 'autres points de vèrrouillage peuvent être aménagés le long des deux conduits afin d'assurer une longueur variable de la canule en fonction de la profondeur du vagin de l'utilisatrice.

L'extrémité inférieure de la canule mobile est obturée pour le stockage par un bouchon (13) à plusieurs fonctions et plusieurs élèments solidaires. En position d'attente, bouchon simple assurant l'étanchéité (22) partie qui s'adapte très exactement à l'orifice inférieur.

Vers le bas, ce bouchon se termine par une partie plus large cylindrique (23) mais peu épaisse, crénelée sur sa surface supérieure et qui viendra buter lors de la mise en service sur un relief présent à l'extrémité supérieure du conduit externe (14) ceci libérant le bouchon (22) et laissant place à un cylindre rainuré permettant le passage du liquide mais tenant en place le système (16).

Le bouchon comporte donc l'extrémité inférieure plus large et crénelée, peu épaisse, puis le bouchon qui assure l'ètancheité pour le stockage et qui se continue par une partie rainurée longitudinalement pour permettre le passage du liquide et enfin une valve anti retour (17) maintenue par un axe à l'ensemble et permettant au liquide son passage vers la cavité vaginale, mais lui empêchant tout retour.

Par ailleurs, un capuchon (18) de protection est prévu pour garantir l'aseptie et sera oté au moment de l'utilisation.

La figure 5 montre la canule en extension (1) prête à l'utilisation le bouchon (22) est sorti de la canule, la partie (23) cré nelée est retenue par le relief et permet le passage du liquide et le cylindre rainuré (16) maintient cet ensemble en place et permet lui aussi le passage du liquide alors que la valve anti retour (17) est en position de fonctionnement.

Le relief externe (21) de la partie inférieure de la canule vient épouser son homologue (15) de la paroi interne de la partie fixe. Au cours de l'utilisation le liquide passera ainsi du réservoir à injection par la canule à injection se répandra dans la cavité vaginale et sera récupéré par l'embout de récupération muni de sa colerette pour se drainer dans le réservoir de récupération.

La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits, elle est au contraire susceptible de variantes et de modifications qui apparaltront à l'homme de l'art.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigations vaginales, du type comportant un réceptacle à injection faisant office de pompe en matière souple, déformable, munie d'une canule à injection, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de drainage et de retour du liquide usé, lequel est récupéré dans un réservoir (8), l'injection étant réalisée à l'aide d'une canule téléscopique à longueur variable.

2.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigations vaginales, selon la revendication 1., caractérisé en ce que le retour du liquide usé s'effectue par simple gravité ou par aspiration douce.

3.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigation vaginales, selon l'une quelconque des revendications 1. ou 2., caractérisé en ce que le réservoir de récupération (8) est formé par une paroi rigide ou semi-rigide et qu'il est muni d'une valve (9) laissant passer l'air.

4.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigations vaginales, selon la revendication 1., caractérisé en ce que le réceptacle (10) contenant le liquide à injecter et le réservoir ou chambre de récupération (8) sont reliés chacun à un tube (1) et (3), lesquels sont concentriques, le dit tube (3) faisant pour sa part office d'embout de récupération.

5.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigations vaginales, selon les revendications 1. ou 4., caractérisé en ce que l'embout de récupération (3) a une forme d'olive (4) particulièrement étudiée pour épouser le vestibule vaginal, cette forme étant largement operculée pour assurer le passage du liquide, et qu'il comporte à sa base une colerette crénelée (6) formant un entonnoir qui se plaque sur les petites lèves en cours d'utilisation, assurant ainsi l'étanchéité.

6.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigation vaginales, selon les revendications 1. ou 3., caractérisé en ce que dans une variante l'embout (3) est constitué d'un cône étoilé ou pyramide rainurée (19) dont les travées constituent à leur base des orifices assurant le passage du liquide.

7.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigation vaginales, selon la revendication 1., caractérisé en ce que la canule d'injection est constituée de deux élèments télescopiques dont l'un (14) formant une paroi étanche est fixe et solidaire du réservoir de récupération (8), l'autre élèment (1) mobile, coulissant à l'intérieur.

8.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigations vaginales, selon l'une quelconque des revendications 1. ou 7., caractérisé en ce que la longueur de la canule mobile (1) est rendue variabl-e par des ergots de forme identique aux reliefs (20) (21) et (4) (15), positionnés à des hauteurs différentes le long de l'élèment fixe (14). L'assemblage s'effectuant par clipsage.

9.- Dispositif hygiénique jetable pour lavages ou irrigations vaginales, selon la revendication 1., caractérisé en ce que dans une variante, la pompe à injection peut être, soit mécanique, soit électrique, la récupération du liquide usé s'effectue alors dans un réservoir non sol il daire, canule d'injection et embout de récupération étant de ce fait les seuls élèments stérilisables ou jetables.