FR2600317A1 - Chargeur a correction hydraulique adaptable sur porteur automoteur - Google Patents

Abstract

LE CHARGEUR EST MONTE SUR UNE POTENCE 2 FIXE A UN VEHICULE PORTEUR TEL QU'UN TRACTEUR AGRICOLE. IL COMPORTE DEUX BRANCARDS 3 QUI PEUVENT ETRE LEVES PAR DES VERINS DE LEVAGE 8 ET QUI PORTENT UN OUTIL DE CHARGEMENT 7 TEL QU'UNE PELLE, DONT L'ASSIETTE EST COMMANDEE PAR DES VERINS DE BENNAGE 13. UNE CORRECTION AUTOMATIQUE DE CETTE ASSIETTE PEUT ETRE OBTENUE PAR TRANSFERT DE FLUIDE HYDRAULIQUE ENTRE DES VERINS DE CORRECTION 9 ET CES VERINS DE BENNAGE, A TRAVERS UN BLOC DISTRIBUTEUR COMMANDE 20. UNE ALIMENTATION DIRECTE DE CES DERNIERS PERMET D'UTILISER DES VERINS DE CORRECTION A SIMPLE EFFET QUI PEUVENT ETRE DISPOSES DANS LE MEME PLAN QUE LES VERINS DE LEVAGE. DES CLAPETS DE SECURITE 22, 23 DISPOSES DANS LE BLOC EVITENT L'UTILISATION D'UN DRAIN.

Description

Chargeur à correction hydraulique adaptable sur porteur automoteur
La présente invention se rapporte aux chargeurs destines à être montés sur tous types de porteurs automoteurs de chargement et en particulier sur des tracteurs agricoles.

Un tel chargeur comporte un ou plus souvent deux brancards qui peuvent être munis d'outils divers, tels que pelles, fourches, élévateurs de balles-, de paille ou autres. Les brancards pivotent sous l'action de vérins de levage autour d'un axe transversal et l'outil pivote par rapport aux brancards sous l'action d'un ou plus souvent deux vérins de bennage, autour d'un axe également transversal.

Son inclinaison par rapport à l'horizontale varie donc sous l'action de chacun de ces deux types de verins. Elle est parfois appelée "assiette".

I1 existe actuellement des chargeurs dits à parallélogramme mécanique ou hydraulique et d'autres chargeurs dits à compensation hydraulique. Tous ces chargeurs sont censés permettre un redressement automatique de l'outil c'est-à-dire une correction automatique de l'assiette de celui-ci lors de la montée ou de la descente des brancards, ce qui est indispensable pour manutentionner entre autre des palettes, des produits coulants ou des liquides.

Les chargeurs à parallélogramme mécanique assurent le redressement de l'outil avec précision mais ils ont des angles de fonctionnement limités et ils mettent en oeuvre de nombreux embiellages qui sont encombrants.

Les chargeurs à parallélogramme dits hydrauliques ne peuvent fonctionner qu'avec l'aide de vérins de levage double effet qui sont associés aux vérins de bennage et qui comportent des systèmes de sécurité sophistiques. La fonction de redressement de l'outil et les forces de levage sont d'autant plus altérées que la charge à manipuler est élevée
Les chargeurs dits à compensation hydraulique comportent des vérins additionnels de correction qui sont indépendants des vérins de levage du chargeur et permettent de corriger automatiquement l'assiette, par l'intermédiaire des vérins de bennage.

Les vérins de correction connus sont à double effet et donc coûteux. Ils sont dits de compensation. Ils sont connectés de manière permanente aux vérins de bennage. Leur utilisation est généralement imprécise et inconfortable pour l'utilisateur qui doit fréquemment corriger le redressement de l'outil à l'aide d'un distributeur. De surcroit les vérins de compensation sont aussi soumis aux pressions hydrauliques élevées induites dans le circuit des vérins de bennage par la poussée du tracteur. Cela perturbe le fonctionnement du chargeur et soumet certaines parties de celui-ci à des contraintes parasites inutiles.

De tels vérins de compensation sont décrits dans les documents de brevets FR-A-2.239.563 (Toyo) et 2.501.179 (Mailleux). Le dispositif chargeur selon ce dernier document est notamment caractérisé par le fait que le vérin de compensation -forme avec le vérin de levage un quadrilatère déformable et que les chambres côté tige et côté corps du vérin de bennage reçoivent le fluide refoulé par les chambres côté tige et côté corps du vérin de compensation.

Les systèmes à parallélogramme hydraulique et à compensation comportent des sécurités hydrauliques qui nécessitent la présence d'un drain dont l'installation constitue une complication supplémentaire.

Par ailleurs aucun chargeur connu ne permet de commander librement l'assiette de l'outil en neutralisant l'action parallélogramme ou de compensation, ne serait-ce que pour améliorer les conditions de travail du chargeur.

La présente invention a notamment pour but d'assurer la correction automatique de l'assiette de l'outil à l'aide de vérins de correction à simple effet.

Elle a également pour but de permettre de neutraliser ou d'enclencher à loisir l'action de redressement de I'outil afin d'adapter l'utilisation et le rendement du chargeur à la nature des produits à manipuler.

Elle a encore pour but qu'aucun circuit hydraulique ne puisse être endommagé et que les sécurités mises en oeuvre pour cela n'impliquent pas l'installation d'un drain extérieur.

Elle a encore pour but que le poids des charges à manipuler avec correction automatique de l'assiette de l'outil n'ait aucun effet néfaste sur les caractéristiques du chargeur.

Elle a enfin pour but de réunir les avantages des chargeurs à parallélogramme et à compensation.

Et elle a pour objet un chargeur à correction hydraulique adaptable sur porteur automoteur, ce chargeur étant du type comportant au moins un vérin de levage pour lever au moins un brancard pivotant, ce dernier portant un outil également pivotant dont l'assiette est commandée par un vérin de bennage à double effet, au moins un vérin de correction d'assiette étant articulé sur le brancard et un système de transfert entre vérins transférant le fluide de travail de ce vérin de correction au vérin de bennage pour que ce dernier assure une correction automatique d'assiette.

Le chargeur selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comporte en outre un système d'alimentation directe alimentant le vérin de bennage en parallèle avec le vérin de levage lors du levage avec correction automatique d'assiette, le vérin de correction étant un vérin à simple effet comportant une chambre de refoulement unique, l'action de correction d'assiette du vérin de bennage étant commandée par transfert de fluide entre ce vérin et cette chambre unique tant au levage qu'à l'abaissement du brancard.

De manière plus détaillée on peut adopter les dispositions connues suivantes - Le vérin hydraulique de bennage forme une chambre de redressement d'outil et une chambre d'abaissement d'outil.

- Une source de fluide hydraulique de travail sous pression est prévue pour permettre à des distributeurs d'alimenter les dits vérins.

- Un distributeur de levage est prévu avec une sortie de levage et il présente trois positions qui sont une position de levage dans laquelle il alimente le verin de levage par cette sortie pour lever le brancard, une position de maintien dans laquelle il maintient ce fluide dans ce vérin pour maintenir l'élévation du brancard et une position d'abaissement dans laquelle il permet la vidange de ce vérin pour laisser ce brancard s'abaisser.

- Un distributeur de bennage est prévu avec trois positions et avec deux sorties qui sont une sortie de redressement d'outil pour alimenter la chambre de redressement d'outil et une sortie d'abaissement d'outil pour alimenter la chambre d'abaissement d'outil, ces positions étant une position de redressement dans laquelle ce distributeur alimente cette sortie de redressement en fluide sous pression pour redresser 11 outil, une position d'abaissement dans laquelle il alimente cette sortie d'abaissement pour abaisser l'outil et une position d'isolation dans laquelle il bloque ces deux sorties pour permettre notamment l'immobilisation de l'outil.

Quant au système d'alimentation directe de correction prévu par l'invention, il réalise une connection entre la sortie de levage du distributeur de levage et la chambre d'abaissement du vérin de bennage pour que cette chambre soit alimentée en fluide sous pression par ce distributeur en même temps que le vérin de levage. Lorsque le vérin de levage élève le brancard, la poussée de ce fluide dans cette chambre doit être au moins suffisante pour empêcher l'augmentation de l'inclinaison absolue de l'outil. L'effet de cette poussée est limité par la présence de fluide dans la chambre de redressement du même vérin.

Le système de transfert entre vérins établit la connection de la chambre de refoulement unique du vérin de correction à la chambre de redressement du vérin de bennage. Dans ces conditions, lorsque le brancard s'abaisse, cette chambre de refoulement transfère à cette chambre de redressement la quantité de fluide juste convenable pour empêcher la diminution de l'inclinaison absolue de l'outil. Lorsque au contraire le vérin de levage éléve le brancard, cette chambre de refoulement admet de la chambre d'abaissement seulement la quantité de fluide convenable pour empêcher l'augmentation de cette inclinaison. Il faut bien entendu dans les deux cas que le distributeur de bennage soit en position d'isolation.

On peut adopter en outre avec avantage les dispositions supplémentaires suivantes
Les deux articulations du vérin de correction sont disposées sur les deux mêmes lignes transversale que les deux articulations du vérin de levage. Ceci n'est pas indispensable mais permet -de simplifier la construction du chargeur et de diminuer son encombrement.

L'ensemble des deux dits systèmes de tranfert entre vérins et d'alimentation directe de correction comporte un distributeur de correction commandable commun présentant une position de repos et une position de travail, la position de travail de ce distributeur établissant lesdites connections entre la sortie du distributeur de levage et la chambre d'abaissement du vérin de bennage et entre la chambre de refoulement unique du vérin de correction et la chambre de redressement du vérin de bennage, pour assurer le maintien automatique de l'inclinaison de l'outil par rapport à l'horizontale, la position de repos de ce distributeur supprimant ces connections pour permettre de faire varier cette inclinaison.

La position de repos du distributeur de correction établit une connection entre la sortie de levage du distributeur de levage et la chambre de refoulement unique du vérin de correction afin que ce vérin ajoute sa force à celle du vérin de levage pour lever le brancard lorsque ce distributeur de levage est placé dans sa position de levage.

Des moyens de rappel automatique rappellent le distributeur de correction dans sa position de repos pour que celle ci soit sa seule position stable. Des moyens de commande permet d'amener et de maintenir ce distributeur dans sa position de-travail lorsqu'on désire une correction automatique d'assiette. Ils sont de préférence électriques.

Des moyens de limitation de pression différentielle sont connectés entre Cela chambre de levage du vérin de levage et la chambre de refoulement du vérin de correction. Dans certains cas ils empêchent la pression d'atteindre un niveau dommageable dans cette dernière chambre. Ils sont de préférence associés au distributeur de correction pour constituer un bloc de distribution hydraulique.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description détaillée qui suit. Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, en dessins annexés.

- La figure 1 est une élévation latérale d'un chargeur faisant application de l'invention.

- Les figures 2 à 5 sont des élévations illustrant des positions caractéristiques différentes.

- La figure 6 est une représentation schématique du circuit hydraulique que comporte le chargeur des figures précédentes.

- La figure 7 est une représentation schématique d'une partie du même circuit hydraulique dans une autre position.

Le dessin représente un chargeur destiné à être monté de manière amovible sur un porteur, par exemple sur un tracteur agricole muni d'axes 1 sur ses côtés latéraux et de bâtis ou potences 2. Il est possible que les bâtis ou potences 2 fassent partie intégrante du chargeur et soient fixées par un moyen quelconque au porteur au moment où il est désiré d'assembler le chargeur au porteur.

Le porteur ne faisant pas partie de l'invention est représenté sur les dessins par ces bâtis ou potences 2 et il n'a pas à être décrit plus en détail.

Le chargeur comporte un ou deux brancards 3 constitués par deux bras 3a, 3b formant un angle l'un avec l'autre. L'extrémité du bras 3a comporte une douille 4 que maintient l'axe 1 et l'extrémité du bras 3b comporte elle aussi une douille pour un axe 6 d'un outil de travail 7 qui est représentée au dessin par une pelle mais qui pourait être constitué par toute autre pièce, notamment par des fourches, élévateur de balles de paille etc...

Pour simplifier la description qui suit, il sera parlé d'une pelle.

Chaque brancard 3 est relié à la potence 2 par un vérin de levage 8 et par un vérin de correction 9 qui est situé dans le même plan que le vérin 8. Le dispositif de levage comportant ordinairement deux brancards, il existe deux vérins de levage 8 et deux vérins de correction 9.

Les bras 3b des brancards supportent un axe 10 d'articulation d'un levier 11 à l'extrémité duquel est articulée la tête d'une bielle 12 dont le pied est articulé sur la pelle 7 à distance de l'axe 6. Chaque levier 11 est commandé par un vérin 13 dénommé "vérin de bennage". Lorsque la pelle 7 doit être commandée par ses côtés latéraux, il est prévu deux bielles 12, deux leviers 11 et deux vérins de bennage 13. Ces derniers sont à double effet.

Dans l'exemple représenté, le corps 13a des vérins de bennage 13 est articulé aux brancards 3 correspondants et la tige 13b est articulée aux leviers 11.

En ce qui concerne les autres vérins, dits à simple effet, la tige 8b de chaque vérin de levage 8 est articulée à la potence 2 et le corps 8a au brancard 3, ce qui est avantageusement réalisé sur un flasque de renfort 14. Les vérins de correction 9 ont leur corps 9a articulé au flasque de renfort 14 et leur tige 9b à la potence 2. Ils sont à la fois dans le même plan et sur les mêmes axes que le vérin de levage 8. Le corps 9a constitue la chambre de refoulement unique précédemment mentionnée.

Dans ce qui suit, les vérins de bennage 13 sont dits alimentés ou vidangés côté corps lorsque du fluide est envoyé dans la chambre 13d ou vidangé de cette chambre, qui constitue la chambre d'abaissement pré- cédemment mentionnée. Ils sont dit alimentés ou vidangés côté tige lorsque du fluide est envoyé dans la chambre 13e ou vidangé de celleci, qui constitue la chambre de redressement précédemment mentionnée.

Comme l'illustrent les figures 6 et 7, le circuit hydraulique comporte une centrale hydraulique 19 munie classiquement d'une pompe P puisant un fluide de travail hydrauiique tel que de l'huile dans un réservoir géneral R appelé usuellement bâche. Cette pompe constitue la source de fluide sous pression précédemment mentionnée. Cette centrale comporte
Un distributeur de bennage B à trois positions qui commande les vérins de bennage 13. Ses trois positions BR, BO et BA permettent respectivement le redressement, l'immobilisation et l'abaissement de l'outil 7. Ses sorties de redressement et d'abaissement d'outil précédemment mentionnées sont constituées par les entrées de conduits 17 et 18, respectivement.

Un distributeur de levage L commande de même les vérins de levage 8, ses trois positions LL, LO et LA correspondant au levage, au maintien et à l'abaissement des brancards 3. Sa sortie de levage précédemment mentionnée est constituée par l'entrée d'un conduit 15.

Ces deux distributeurs sont respectivement commandés par l'intermédiaire de manettes 19a et 19b. Cette centrale est habituellement prévue sur le porteur.

Le circuit hydraulique comportè en outre, conformément à la présente invention, un bloc hydraulique de distribution 20 porté par le chargeur.

Ce bloc contient un tiroir 21 commandé électriquement par un solénoïde 21a alimenté à partir de la batterie 21d du porteur à travers un interrupteur 21b à une seule position stable qui coupe le courant. Ce tiroir constitue le distributeur de correction précédemment mentionné. Ce solénoïde, cette batterie et cet interrupteur constituent les moyens de commande électrique précédemment mentionnés.

Deux clapets tarés de sécurité 22 et 23 sont disposés comme l'illustrent les figures 6 et 7. Ils constituent les moyens de limitation de pression différentielle précédemment mentionnés.

Le tiroir 21 comporte deux positions, soit une position de repos stable O représentée en figure 6 et une position de travail représentée en figure 7.

En position de repos 0, le tiroir 21 isole les deux canaux 17a, 18a indépendamment l'un de l'autre et établit une communication interne entre les canaux 15a et 16a. Cette disposition permet d'utiliser les vérins de correction 9 simultanément avec les vérins de levage et d'abaissement du brancard, ce qui augmente la force de levage du chargeur.

La position de travail I illustrée par la figure 7 est obtenue en actionnant l'interrupteur 21b qui fournit l'énergie électrique à distance depuis la batterie du porteur au solénoïde 21a, déplaçant ainsi le tiroir 21 pour l'amener en position I en comprimant le ressort 21c. Ce ressort constitue les moyens de rappel automatique précédemment mentionnés. Dans cette position, le tiroir 21 supprime la communication entre les canaux 15a et 16a décrits dans le cas précédent et dans le même temps, met en communication les canaux 15a avec 18a d'une part et 16a avec 17a d'autre part.

Ainsi est établi d'une part, le transfert du fluide hydraulique entre la chambre 13e du vérin de bennage 13 et le vérin de correction 9 qui emprunte le conduit 17, les canaux 17a, 16a ainsi que le conduit 16 et d'autre part le tranfert de l'huile entre la chambre 13d côté corps des vérins de bennage 13 et le vérin de levage 8 qui emprunte le conduit 18, les canaux 18a, 15a ainsi que le conduit 15.

Les clapets tarés de sécurité 22 et 23 sont à fonctionnement dit différentiel, c'est-à-dire que leur ouverture ne peut se faire que si la pression hydraulique à contrôler est supérieure à l'action du tarage du ressort et delta pression hydraulique présente dans le circuit du côté de ce même ressort, ou en cas de l'absence de celle-ci à l'action unique du ressort dont la valeur du tarage a été calculée pour éviter des perturbations dans le fonctionnement du circuit hydraulique dues aux erreurs de manoeuvre.

Le clapet 22 met en communication le conduit 16a et le circuit 15a en cas de surpression dans le conduit 16a. Le clapet 23 met en communication le conduit 15a et le conduit 16a en cas de surpression dans le conduit 15a.

Dans l'un et l'autre cas, le fonctionnement de ces clapets ne nécessite pas la mise en oeuvre d'un drain relié à la bâche.

Le fonctionnement du dispositif est le suivant dans le cas où le porteur est un tracteur agricole
Lorsque les vérins de levage 8 sont en position de contraction, la pelle 7 se trouvant au niveau du sol, I'opérateurest prêt pour la charger. Ce qui s'effectue en alimentant côté tige les vérin de bennage 13 par le distributeur B de la centrale hydraulique 19 et en faisant avancer le tracteur. Il incline alors la pelle pour qu'elle fasse avec le sol l'angle A1 représenté par la figure 2. Pour cela il envoit dans du fluide les vérins de bennage du fluide par le conduit 17. Cela provoque à l'inverse le retour du fluide contenu dans le vérin de bennage 13 côté corps vers la centrale hydraulique 19 par le conduit 18.

Il y a lieu de noter que pendant cette opération, le tiroir 21 est en position 0. Après avoir éventuellement incliné la pelle comme indiqué ci-dessus l'opérateur fait soulever le brancard de sorte que pendant toute la montée de celui-ci l'angle de la pelle 7 soit maintenu constant par rapport à l'horizontale comme l'illustre la figure 2.

Pour cela l'opérateur commande à la fois le distributeur 19b de la centrale hydraulique 19 et l'interrupteur 21b ce qui -a pour effet d'exciter le solénoIde 21a et d'amener le tiroir 21 du bloc hydraulique 20 sur sa position de travail I.

Le fluide hydraulique est alors dirigé à la fois vers le vérin de levage 8 et le corps 13d du vérin de bennage 13 ce qui a pour effet de provoquer l'extension simultanée de ceux-ci.

Un transfert de fluide dans le sens opposé est effectué automatiquement entre la chambre 13e du vérin de bennage 13 et le vérin de correction 9.

Il résulte de ce qui précède que le redressement constant de l'outil, afin qu'il conserve son assiette durant l'élévation du brancard, est effectif et de surcroit insensible à la charge manipulée quelle qu'elle soit, de par l'équilibrage qui a été créé dans le circuit.

Il est à noter que l'opération qui vient d'être décrite assure le maintien de l'angle d'inclinaison A1 de l'outil par rapport à l'horizontale pendant toute la durée de l'extension des vérins de levage 8, car l'opérateur appuie de façon permanente sur l'interrrupteur 21b.

Or, il peut s'avérer nécessaire, une fois le chargement de la pelle effectué, d'améliorer le remplissage de celle-ci en particulier lors de la manipulation de produits "coulants" tels que des céréales ou des liquides en vrac.

En effet, lors des manoeuvres de déplacement entre le point de chargement et celui de vidange de la pelle, le produit ayant tendance à s'ébouler en avant de la pelle, il peut en résulter une perte plus ou moins importante du produit vers le sol.

Le dispositif permet à l'opérateur d'éviter de manière simple cet inconvénient comme l'illustre la figure 3. Il suffit à l'opérateur de ne pas appuyer sur l'interrupteur 21b lors du début de l'opération de levage D. Le tiroir 21 reste alors dans la position de repos 0 et de ce fait empêche le maintien automatique de l'angle Al. Lorsque l'augmentation de la valeur de l'angle d'inclinaison de l'outil par rapport à l'horizontale est jugée suffisante par l'opérateur, il conserve cette nouvelle valeur A2 de l'angle d'inclinaison pendant la fin de l'opération de levage, et sans arrêter celle-ci, en -appuyant sur l'interrupteur 21b, ce qui provoque à nouveau l'opération de transfert décrite plus haut.Pour vider la pelle 7, l'opérateur actionne la manette 19a de la centrale hydraulique 19 pour qu'elle envoie du fluide hydraulique par le conduit 18 et par conséquent sur le côté corps des vérins de bennage 13, ce qui fait allonger les vérins en faisant pivoter la pelle vers le bas. Le fluide hydraulique se trouvant côté tige des vérins de bennage retourne à la centrale hydraulique 19 par le conduit souple 17.

Pendant cette opération, le tiroir 21 est en position de repos 0, ce qui élimine les éventuelles interférences entre les fonctions de bennage et de levage.

Le dispositif décrit dans ce qui précède permet de pallier à toute fausse manoeuvre. En effet, il peut arriver comme l'illustre la figure 4 que le chargeur se trouve en position haute, de sorte que les vérins de levage 8 et de correction 9 sont en position d'extension maximale et, en outre que la pelle 7 soit inclinée au maximum pour venir en contact avec une butée de fin de course.

Si l'opérateur veut descendre le brancard, une surpression importante tend à s'exercer dans les vérins de correction 9 puisque, dans la position considérée, les vérins de bennage 13 sont également proches de la position de contraction maximale. Dans ce cas, lorsque la tige 13b des vérins de bennage 13 arrive en fin de course, la pression dans le conduit de transfert 17 augmente à concurrence de la valeur du tarage du clapet 22.

Ainsi le volume du fluide sortant du côté corps des vérins de correction 9 est plus grand que celui pouvant entrer côté tige des vérins de bennage 13. Le surplus de fluide hydraulique est conduit vers le canal 15a en soulevant la bille du clapet 22 puis retourne à la centrale hydraulique 19 par le conduit souple 15 en commun avec le fluide hydraulique en provenance du corps des vérins de levage 8.

Une autre situation pouvant conduire à des erreurs de manoeuvre est illustrée par la figure 5. A cette figure, la pelle et les brancards sont en position basse. La pelle 7 est en position complètement retournée et, par conséquent, les vérins de bennage 13 sont en position d'extension maximale. Si l'opérateur veut faire lever le brancard, les vérins de correction 9 ne peuvent plus recevoir du fluide en provenance des vérins de bennagel3 suivant le conduit de transfert 17 puisque le côté tige de ces derniers est vide.

Aussi, pour compenser le vide qui se crée au fur et à mesure de l'extension des vérins de correction 9 sous l'influence des vérins de levage 8, du fluide sous pression, en provenance de la centrale hydraulique 19 circulant dans le conduit 15 pour alimenter les vérins de levage 8, est conduit du canal 15a vers le canal 16a en soulevant la bille du clapet taré 23 pour alimenter en parallèle le corps des vérins de correction 9. Ainsi le remplissage des vérins de correction est assuré. Il convient de noter que les conditions d'erreur de manoeuvre décrites ci-dessus, ne font intervenir les clapets de sécurité 22 et 23 que si l'opérateur conserve la correction hydraulique d'assiette.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1/ Chargeur à correction hydraulique adaptable sur porteur automoteur, et comportant au moins un vérin de levage (8) pour lever au moins un brancard pivotant (3), ce dernier portant un outil (7) également pivotant dont l'assiette est commandée par un vérin de bennage à double effet (13), ce chargeur comportant en outre au moins un vérin de correction d'assiette (9) articulé sur le brancard et un système de transfert entre vérins (16, 16a, 21, 17a, 17) transférant le fluide de travail de ce vérin de correction au vérin de bennage (13) pour que ce dernier assure une correction automatique d'assiette, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre un système d'alimentation directe (15, 15a, 21, 18a, 18) alimentant le vérin de bennage (13) en parallèle avec le vérin de levage (8) lors du levage avec correction automatique d'assiette, le vérin de correction (9) étant un vérin à simple effet comportant une chambre de refoulement unique (9a), l'action de correction d'assiette du verin de bennage (13) étant commandée par transfert de fluide entre ce vérin et cette chambre unique (9a) tant au levage qu'à l'abaissement du brancard (3).

2/ Chargeur selon la revendication 1 caractérisé par le fait le vérin de bennage (13) forme une chambre de redressement d'outil (13e) et une chambre d'abaissement d'outil (13d), - une source de fluide hydraulique de travail sous pression, (P) étant prévue pour permettre à des distributeurs d'alimenter les dits vérins, - un distributeur de levage (L) étant prévu avec une sortie de levage (15) et présentant trois positions qui sont une position de levage (LL) dans laquelle il alimente le verin de levage (8) par cette sortie pour lever le brancard, une position de maintien (LO) dans laquelle il maintient ce fluide dans ce vérin pour maintenir l'élévation du brancard et une position d'abaissement dans laquelle il permet la vidange de ce vérin pour laisser ce brancard s'abaisser, - un distributeur de bennage (B) étant prévu avec trois positions et avec deux sorties qui sont une sortie de redressement d'outil (17) pour alimenter la chambre de redressement d'outil (13e) et une sortie d'abaissement d'outil (18) pour alimenter la chambre d'abaissement d'outil (13d), ces positions étant une position de redressement (BR) dans laquelle ce distributeur alimente cette sortie de redressement en fluide sous pression pour redresser l'outil (7), une position d'abaissement (BA) dans laquelle alimente cette sortie d'abaissement pour abaisser l'outil et une position d'isolation (BO) dans laquelle il bloque ces deux sorties pour permettre notamment l'immobilisation de l'outil, - le système d'alimentation directe de correction (15, 15a, 21, 18a, 18) réalisant une connection entre la sortie de levage (15) du distributeur de levage (L) et la chambre d'abaissement (13d) du vérin de bennage (13) pour que cette chambre soit alimentée en fluide sous pression par ce distributeur en même temps que le vérin de levage (8), - le système de tranfert entre vérins (16, 16a, 21, 17a, 17) établissant la connection de la chambre de refoulement unique (9a) du vérin de correction (9) à la chambre de redressement (13e) du vérin de bennage.

3/ Chargeur selon la revendication 2 caractérisé par le fait que les deux articulations (8c, 8d) du vérin de correction (9) sont disposées sur les deux mêmes lignes transversale que les deux articulations du vérin de levage (8)..

4/ Chargeur selon la revendication 2 caractérisé par le fait que l'ensemble des deux dits systèmes de tranfert entre vérins (16, 16a, 21, 17a, 17) et d'alimentation directe de correction (15, 15a, 21, 18a, 18) comporte un distributeur de correction commandable commun (21) présentant une position de repos (O) et une position de travail (I), cette dernière établissant lesdites connections entre la sortie (15) du distributeur de levage (L) et la chambre d'abaissement (13d) du vérin de bennage (13) et entre la chambre de refoulement unique (9a) du vérin de correction (9) et la chambre de redressement (13e) du vérin de bennage, pour assurer le maintien automatique de l'assiette de l'outil (7), la position de repos de ce distributeur supprimant ces connections pour permettre de faire varier cette assiette.

5/ Chargeur selon la revendication 4 caractérisé par le fait que la position de repos (O) du distributeur de correction (21) établit une connection (15, 15a, 21, 16a, 16) entre la sortie de levage (15) du distributeur de levage (L) et la chambre de refoulement unique (9a) du vérin de correction (9) afin que ce vérin ajoute alors sa force à celle du vérin de levage (L) pour lever le brancard (3).

6/ Chargeur selon la revendication 4 caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (21C) de rappel automatique rappelant le distributeur de correction (21) dans sa position de repos (0) pour que celle ci soit sa seule position stable, et des moyens de commande (21d, 21b, 21a) pour amener et maintenir ce distributeur dans sa position de travail (I) lorsqu'on désire une correction automatique d'assiette.

7/ Chargeur selon la revendication 4 caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de limitation de pression différentielle (22, 23) connectés entre la chambre de levage (8a) du vérin de levage (8) et la chambre de refoulement unique (9a) du vérin de correction (9), de manière que toute pression excessive dans l'une de ces chambres puisse être absorbée par transfert de fluide à l'autre et qu'un drain relié à la bache ne soit pas nécessaire pour absorber une telle pression excessive.

8/ Chargeur selon la revendication 7 caractérisé par le fait qu'il comporte un bloc de distribution hydraulique (20) incluant le distributeur de correction (21) et les dits moyens de limitation de pression différentielle (22, 23).

9/ Chargeur selon la revendication 4 caractérisé par le fait que le distributeur de correction (21) est muni de moyens de commande électriques (21a, 21b, 21d).