FR2709272A1 - Commande automatique du mouvement d'un hayon élévateur. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de commande hydraulique d'un hayon élévateur monté sur un véhicule, comprenant un mécanisme à parallélogramme déformable (3), commandé par un vérin de levage (4) simple effet et d'un vérin de fermeture et d'inclinaison (5) simple effet et un circuit de commande hydraulique (6) pour alimenter les chambres de travail des vérins de levage (4) et de fermeture et d'inclinaison (5), ledit circuit de commande (6) comprenant une centrale comportant une pompe (14), entraînée par un moteur (14a), et une électrovanne de descente (16) en parallèle sur la pompe (14), caractérisé en ce que la surface utile du piston du vérin de fermeture et d'inclinaison (5) est supérieure à celle du vérin de levage (4) et les chambres de travail des deux vérins de levage et d'inclinaison et de fermeture (4, 5) sont reliées ensembles et à la centrale (6) par un étrangleur (18), fonctionnant en régulateur de débit.

Description

COMMANDE AUTOMATIQUE DU MOWEMENT D'UN HAYON ELEVATEUR
La présente invention concerne un dispositif de commande hydraulique du mouvement du plateau d'un hayon élévateur monté mobile sur le châssis d'un véhicule de transport de charges.

On connaît déjà de tels dispositifs de commande qui sont prévus à l'arrière de certains types de camions, pour commander le mouvement du plateau d'un hayon élévateur. Ce mouvement comprend une première phase d'ouverture dans laquelle le dispositif de commande agit sur le plateau pour le faire pivoter de sa position de fermeture verticale, à l'arrière du véhicule, jusqu'à une position horizontale s'étendant en porte-à-faux vers l'arrière, position dans laquelle le plateau se trouve à fleur avec le plancher du véhicule. Cette position permet de faire passer une charge de l'intérieur du véhicule sur le plateau en position horizontale en vue de sa dépose sur le sol. Ensuite, au cours d'une deuxième phase du mouvement du plateau, le dispositif de commande provoque la descente du plateau, supportant la charge, en maintenant ce plateau horizontal. Le dispositif de commande du mouvement du plateau comprend à cet effet, de chaque côté du véhicule, un mécanisme à parallélogramme déformable comprenant deux bielles parallèles supérieure et inférieure lesquelles sont articulées, à l'une de leurs extrémités, sur le châssis du véhicule, autour de deux points d'articulation fixes supérieur et inférieur alignés sensiblement verticalement et, à leurs autres extrémités, sur un côté du plateau, autour de deux points d'articulation mobiles supérieur et inférieur, qui sont alignés sensiblement verticalement lorsque le plateau est en position horizontale. Naturellement, les distances entre les points d'articulation supérieurs et les points d'articulation inférieurs sont normalement les mêmes sur le châssis et sur le plateau mobile. A la fin du mouvement de descente, provoqué par le mécanisme à parallélogramme déformable, le plateau supportant la charge se trouve alors placé en position basse, tout en étant encore horizontal à un certain niveau au-dessus du sol. La troisième et dernière phase du mouvement du plateau consiste à faire pivoter ce plateau vers le bas de manière à l'incliner jusqu'à ce que son extrémité vienne en contact avec le sol. Dans cette dernière position, il est alors possible de faire glisser sans effort la charge à partir du plateau sur le sol. Naturellement, les opérations inverses se déroulent successivement lorsque l'on doit faire passer une charge du sol à l'intérieur du véhicule. Après avoir placé la charge sur le plateau en positon inclinée, on provoque, au cours d'une première phase de ce mouvement de retour, le pivotement du plateau pour le placer en position horizontale, à faible distance au-dessus du sol. Pendant la deuxième phase du mouvement, on fait pivoter vers le haut le mécanisme à parallélogramme déformable afin d'élever le plateau, toujours en position horizontale avec la charge qu'il supporte, jusqu'au niveau du plancher, et enfin, après que la charge a été introduite dans le véhicule, on provoque la fermeture du plateau, en le faisant passer de sa position horizontale à sa position verticale.

Les moyens de commande utilisés pour assurer le mouvement du plateau mobile d'un hayon élévateur sont généralement du type hydraulique. Ils comportent deux vérins assumant des fonctions séparées, à savoir un vérin de levage provoquant la montée du plateau mobile en position horizontale, et un vérin de fermeture provoquant le pivotement du plateau de sa position horizontale à sa position verticale de fermeture. Ces deux vérins sont le plus généralement du type à simple effet par mesure d'économie et ils sont alimentés en huile sous pression à partir d'une centrale électro-hydraulique comportant un réservoir d'huile, une pompe reliée au réservoir pour refouler de l'huile sous pression dans les chambres de travail des vérins, et une électrovanne de descente branchée en parallèle sur la pompe pour assurer le retour de l'huile au réservoir pendant les mouvements d'ouverture et de descente du plateau mobile qui sont provoqués uniquement par le poids du plateau et celui de la charge lorsqu'elle est placée sur le plateau. Un tel dispositif de commande hydraulique est décrit par exemple dans le brevet FR-A-2 491 015.

La présente invention concerne des perfectionnements apportés à un dispositif de commande hydraulique du type précité dans le but de simplifier sa structure et de faciliter sa manoeuvre.

A cet effet, ce dispositif de commande hydraulique du mouvement du plateau d'un hayon élévateur monté mobile sur le châssis d'un véhicule d'un transport de charges, comprenant, de chaque côté du véhicule, un mécanisme à parallélogramme déformable comprenant une bielle supérieure, articulée, à l'une de ses extrémités, sur le châssis du véhicule, autour d'un point d'articulation fixe supérieur pouvant pivoter vers le haut, autour de ce point d'articulation fixe, sous la commande d'un vérin de levage à simple effet, et articulée, à son autre extrémité, sur le plateau mobile, autour d'un point d'articulation mobile, et un vérin de fermeture et d'inclinaison à simple effet articulé, à l'une de ses extrémités, sur le châssis du véhicule, autour d'un point d'articulation fixe inférieur et, à son autre extrémité, sur le plateau mobile, autour d'un point d'articulation mobile, les distances entre les deux points d'articulation fixes sur le châssis du véhicule et entre les deux points d'articulation mobiles sur le plateau mobile étant normalement les mêmes, et un circuit de commande hydraulique pour alimenter en huile sous pression les chambres de travail des vérins de levage et de fermeture et d'inclinaison, ce circuit de commande hydraulique comprenant une centrale électro-hydraulique comportant une pompe, entraînée par un moteur, et une électrovanne de descente branchée en parallèle sur la pompe, est caractérisé en ce que la surface utile de compression du piston du vérin de fermeture et d'inclinaison est supérieure à celle du vérin de levage et les chambres de travail des deux vérins sont reliées ensembles et à la centrale électro-hydraulique par l'intermédiaire d'un étrangleur, fonctionnant en régulateur de débit.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels:
- la figure 1 est une vue simplifiée en coupe verticale schématique d'un dispositif de commande hydraulique du plateau mobile d'un hayon élévateur suivant l'invention, le plateau étant représenté dans sa position de fermeture verticale.

- les figures 2, 3 et 4 sont des vues schématiques partielles semblables à celle de la figure 1, et montrant le plateau mobile respectivement dans sa position horizontale haute, dans sa position horizontale basse et dans sa position finale inclinée vers le sol.

- la figure 5 est un schéma hydraulique complet du circuit de commande hydraulique des vérins de levage et de fermeture et d'inclinaison.

- les figures 6, 7, 8 et 9 sont des vues en coupe verticale schématiques, partielles, illustrant une variante d'exécution pratique du vérin commandant la fermeture et l'inclinaison du plateau mobile, ce plateau étant représenté respectivement en position verticale de fermeture, en position horizontale haute, en position horizontale basse et en position inclinée sur le sol.

- la figure 10 est une vue en coupe axiale d'une forme d'exécution du vérin double d'inclinaison et de fermeture utilisé dans la variante de réalisation illustrée sur les figures 6 à 9.

Sur la figure 1 est représenté schématiquement un plancher 1 d'un véhicule de transport de chargeas, tel qu'un camion, à l'arrière duquel est monté mobile un plateau 2 d'un hayon élévateur représenté en position verticale de fermeture. Le mouvement du plateau mobile 2 est provoqué par un dispositif de commande hydraulique agissant sur un mécanisme à parallélogramme déformable 3 et comportant deux vérins à simple effet bien que rien ne s'oppose à utiliser des vérins à double effet, à savoir un vérin de levage 4 et un vérin de fermeture et d'inclinaison 5, et un circuit hydraulique comprenant une centrale électro-hydraulique 6 pour l'alimentation des chambres de travail des vérins 4 et 5 en huile sous pression. Le mécanisme à parallélogramme déformable 3 comporte une bielle supérieure 7 qui est articulée, à l'une de ses extrémités, sur le châssis du véhicule, autour d'un axe d'articulation fixe, supérieur 8, horizontal et transversal, et, à son autre extrémité, sur un petit côté 2a du plateau 2, ayant sensiblement la forme d'un triangle rectangle en section transversale, autour d'un axe d'articulation mobile 9, horizontal et transversal. Le mécanisme à parallélogramme déformable 3 comprend également une bielle inférieure qui est constituée en fait par le vérin de fermeture et d'inclinaison 5. Le corps de ce vérin est articulé, à son extrémité, sur le châssis du véhicule, autour d'un axe d'articulation fixe 11, horizontal et transversal, situé sensiblement à la verticale en dessous de l'axe d'articulation supérieur 8 de la bielle supérieure 7, et la tige de piston de ce vérin 5 est articulée, à son extrémité, sur le petit côté 2a du plateau mobile 2, autour d'un axe d'articulation mobile 12, horizontal et transversal. La distance entre les axes d'articulation fixes supérieur 8 et inférieur 11 est sensiblement égale à la distance entre les axes d'articulation mobiles 9 et 12 sur le plateau 2.

La centrale électro-hydraulique 6 comprend un réservoir d'huile 13, une pompe 14, entraînée par un moteur 14a, aspirant l'huile dans le réservoir 13 et la refoulant sous pression vers les chambres de travail des deux vérins à simple effet 4 et 5. A la sortie de la pompe 14 est branché un clapet anti-retour 15 autorisant uniquement le passage de l'huile vers les vérins et une électrovanne de descente 16 est branchée en parallèle sur la pompe 14 et le clapet anti-retour 15. La sortie de la centrale électro-hydraulique 6, à laquelle sont reliés en commun le clapet anti-retour 15 et l'électrovanne 16, est raccordée à une canalisation unique 17 s'étendant jusqu'aux chambres de travail des deux vérins 4 et 5 reliées ensemble par une même canalisation qui est ellemême raccordée à la canalisation de sortie de la centrale 6 par l'intermédiaire d'un étrangleur 18 faisant office de régulateur de débit. Par tailleurs, comme on peut le voir sur la figure 1, les vérins de levage 4 et de fermeture et d'inclinaison 5 sont choisis de telle façon que le piston du vérin de fermeture et d'inclinaison 5 ait une surface de compression utile supérieure à celle du piston du vérin de levage 4, pour une raison qui sera exposée par la suite.

On décrira maintenant le fonctionnement théorique du dispositif de commande suivant l'invention, en partant de la position de la figure 1. Dans cette position, correspondant au plateau mobile 2 en position verticale de fermeture, les deux vérins 4 et 5 sont tous les deux dans leurs positions totalement étendues, dans lesquelles leurs pistons et leurs tiges sont repoussés au maximum vers leurs extrémités droites. Les chambres de travail des vérins 4 et 5 ont chacune un volume maximal et l'huile contenue dans ces chambres est maintenue dans ces chambres du fait qu'elle ne peut pas s'écouler vers le réservoir 13, par suite de la présence du clapet anti-retour 15 branché en aval de la pompe 14 et de la fermeture de l'électrovanne de descente 16. Le vérin de levage 4 maintient la bielle supérieure 7 inclinée vers le haut et vers l'arrière, l'axe d'articulation mobile 9 étant alors situé au niveau du plancher 1, de même que l'autre axe d'articulation mobile 12 situé à l'extrémité de la tige de piston du vérin 5, laquelle est totalement sortie.

Lorsque l'on désire descendre au sol une charge se trouvant dans le véhicule, l'opérateur commande tout d'abord le pivotement du plateau mobile 2 pour le faire passer de sa position verticale à sa position horizontale, en porte-à-faux vers l'arrière, ainsi qu'il est représenté sur la figure 2. Pour ce faire, il commande l'ouverture de l'électrovanne de descente 16, tout en maintenant bloqué le vérin de levage 4, par des moyens appropriés, qui seront décrits en détail plus loin. Du fait de l'ouverture de l'électrovanne de descente 16, l'huile contenue dans la chambre de travail du vérin de fermeture et d'inclinaison 5 peut s'écouler à travers l'électrovanne 16, vers le réservoir 13 si bien que la chambre de travail du vérin 5 se vide en grande partie, le piston étant repoussé progressivement vers l'extrémité gauche du vérin 5, sous la seule action du poids du plateau mobile 2. A la fin du mouvement d'ouverture, les différents éléments se trouvent dans les positions représentées sur la figure 2.

L'opérateur peut alors faire passer une charge de l'intérieur du plancher 1 sur le plateau 2 en position horizontale.

La deuxième phase du mouvement est constituée par la descente du plateau horizontal, à partir de sa position haute représentée sur la figure 2 jusqu'à sa position basse représentée sur la figure 3. Ce mouvement de descente est obtenu en débloquant le vérin de levage 4 de telle façon que l'huile se trouvant dans sa chambre de travail puisse à son tour s'écouler à travers 1'électrovanne de descente 16, toujours ouverte, vers le réservoir 13. Au cours du mouvement de descente et par suite de la présence de l'étrangleur 18 correctement réglé, l'écoulement de l'huile vers le réservoir 13 est freiné, et il en résulte la création, en amont dudit étrangleur 18, d'une certaine pression de l'huile, pression qui est appliquée dans les chambres de travail des deux vérins 4 et 5. Du fait que la surface utile de compression du piston du vérin de fermeture et d'inclinaison 5 est supérieure à celle du vérin de levage 4, la force FI exercée par le vérin 5 sur l'axe d'articulation 12 se traduit par un couple, autour de l'axe d'articulation supérieur 9, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire qui s'oppose au couple, dans le sens des aiguilles d'une montre, résultant du poids de la charge et de celui du plateau 2. Le rapport des dimensions relatives aux surfaces utiles des vérins 4 et 5 est choisi de telle façon que la force FI soit suffisante pour permettre d'assurer le maintien du plateau 2 en position horizontale pendant son mouvement de descente, et également pendant son mouvement de montée comme on le verra plus loin.

A la fin du mouvement de descente (figure 3) la bielle supérieure 7 et le vérin de fermeture et d'inclinaison 5, parallèles l'un à l'autre, sont inclinés vers le bas et le plateau 2 se trouve toujours maintenu en position horizontale, à une faible distance au-dessus du sol.

La dernière phase du mouvement du plateau mobile 2 est l'inclinaison de celui-ci vers le sol, ainsi qu'il est représenté sur la figure 4 afin de permettre de faire glisser sur le sol la charge portée par le plateau. Au cours de ce mouvement le vérin de levage 4 est bloqué, par tous moyens appropriés, par exemple par des butées de fin de course sur le vérin, alors qu'au contraire le vérin de fermeture et d'inclinaison 5 est toujours débloqué. De ce fait, son piston peut effectuer un mouvement additionnel vers l'extrémité gauche du corps du vérin, c'est-à-dire jusqu'au fond de celui-ci, ce qui a pour effet que la tige de piston est totalement rétractée à la fin de ce mouvement. L'axe d'articulation mobile 9 qui est porté par la bielle supérieure 7, restant fixe, la rétraction totale de la tige du vérin 5 provoque un pivotement du plateau mobile 2 dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir de sa position horizontale telle que représentée sur la figure 3 jusqu'à sa position inclinée et en contact avec le sol, ainsi qu'il est représenté sur la figure 4.

Pour le transfert d'une charge du sol à l'intérieur du véhicule, les opérations précédentes se déroulent dans l'ordre inverse. Une fois la charge placée sur le plateau 2 en position inclinée sur le sol (figure 4), l'opérateur met en marche la pompe 14 qui refoule alors de l'huile sous pression vers les deux vérins 4 et 5. Le piston du vérin de fermeture et d'inclinaison 5 est d'abord repoussé du fait des rapports de surface entre les vérins 4 et 5, ce qui fait passer le plateau 2 dans sa position horizontale représentée sur la figure 3 et ensuite les deux vérins 4 et 5 sont alimentés en huile sous pression, ce qui entraîne le mécanisme à parallélogramme déformable 3 vers le haut, si bien que le plateau 2 passe de sa position horizontale basse (figure 3) à sa position horizontale haute (figure 2).

Pendant ce mouvement de montée du plateau 2 horizontal la force FI exercée sur le plateau 2 par le vérin de fermeture et d'inclinaison 5 est toujours nettement supérieure à la force qui est nécessaire au levage. Une fois que la charge a été dégagée du plateau 2 et introduite dans le véhicule, l'opérateur peut refermer le hayon élévateur en faisant pivoter le plateau 2 de sa position horizontale (figure 2) à sa position de fermeture verticale (figure 1). Comme le vérin de levage 4 se trouve alors bloqué en position de fin de course de montée, seul le piston du vérin de fermeture 5 se déplace, la tige de ce piston sort progressivement et provoque alors le pivotement du plateau 2, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, jusqu'à la position de fermeture verticale (figure 1).

La figure 5 représente un schéma détaillé du circuit hydraulique commandant le fonctionnement des vérins 4 et 5. On retrouve sur cette figure 5 certains des éléments constitutifs représentés schématiquement sur la figure 1 et qui sont affectés des mêmes références numériques. Par rapport au schéma de la figure 1 la centrale électro-hydraulique 6 comprend, en plus, un régulateur de la pression 19 branché en parallèle sur la pompe 14 et un filtre 21 branché entre la pompe 14 et le réservoir 13. Par ailleurs, au vérin de levage 4 sont associés un régulateur de débit 22 et un clapet de sécurité 23 branché entre la chambre de travail du vérin de levage 4 et l'étrangleur 18. De la même façon un régulateur de débit 24 et un clapet de sécurité 25 sont branchés en série entre l'étrangleur 18 et la chambre de travail du vérin de fermeture et d'inclinaison 5. Les clapets de sécurité 23 et 25 sont des dispositifs normalement fermés, commandés électromagnétiquement et qui assurent le maintien en position des vérins, en empêchant normalement l'huile contenu dans les chambres de travail de ces vérins de s'écouler en retour en direction du réservoir 13. Ces clapets de sécurité sont prévus pour parer notamment à un éclatement éventuel de la tuyauterie.

Les régulateurs de débit 22, 24 peuvent être constitués par un organe tel qu'un étrangleur qui réduit l'orifice de passage de l'huile tel que pointeau, gicleur, etc. Ils peuvent être aussi constitués par un organe qui réduit le passage de l'huile proportionnellement à la pression. Un tel régulateur est généralement logé dans la vis de fixation du clapet de sécurité du vérin. Dans la centrale électro-hydraulique le régulateur de pression 19 intervient en cas de surpression, en tant que soupape qui permet un retour au réservoir de l'huile refoulée par la pompe 14.

Dans la variante d'exécution pratique représentée sur les figures 6 à 10 le vérin de fermeture et d'inclinaison 5, constituant la bielle inférieure du mécanisme à parallélogramme déformable 3, est un vérin double. Autrement dit le vérin 5 comporte un premier corps 26 du vérin d'inclinaison fermé à son extrémité gauche, pour délimiter la chambre de travail du vérin d'inclinaison qui communique avec la centrale électrohydraulique 6 par l'intermédiaire d'un orifice d'admission d'huile 27, ce corps 26 étant articulé sur le châssis, à son extrémité gauche, autour de l'axe 11. Dans ce corps 26, est logé à coulissement un piston 28 solidaire d'une tige de piston 29 s'étendant axialement à l'extérieur du corps 26, à travers l'extrémité droite de ce corps. Cette tige de piston 29 est tubulaire et elle constitue le corps du vérin de fermeture dans la paroi latérale duquel est prévu un orifice d'admission d'huile 31. Le corps tubulaire du vérin de fermeture 29 est fermé, à son extrémité droite, par un bouchon 32 qui est traversé par une tige axiale 33 formant un piston, et, à son extrémité gauche, par le piston 28 dont il est solidaire. La tige axiale 33 s'étend à l'intérieur du corps 29 et elle peut être avantageusement repoussée vers la gauche, par un moyen élastique comme par exemple un ressort de compression 34, en direction du piston 28. Ledit ressort de compression 34 est monté pour prendre appui sur le bouchon 32 et sur une rondelle 35 fixée sur l'extrémité interne gauche de la tige 33. Cette tige 33 est articulée, à son extrémité externe droite, sur le plateau 2, autour de l'axe 12.

Les figures 6 à 9 illustrent le fonctionnement du vérin double de fermeture et d'inclinaison 5 représenté sur la figure 10. Sur la figure 6 le plateau 2 se trouve en position de fermeture verticale et le vérin double 5 est totalement étendu. Autrement dit, le piston 28 est repoussé au maximum vers la droite, de même que le corps 29, et la tige formant piston 33 est également repoussée au maximum vers la droite, en comprimant le ressort 34. Les pistons 28 et 33 sont maintenus dans ces positions par l'huile remplissant les chambres de travail des deux corps 26 et 29. Pour provoquer l'ouverture et le passage du plateau mobile 2 en position horizontale, il suffit de permettre à l'huile se trouvant dans le corps 29 de s'écouler à l'extérieur, en débloquant l'orifice d'admission 31, l'orifice d'admission 27 du vérin d'inclinaison restant bloqué. A ce moment, le ressort de compression 34 repousse progressivement la tige de piston 33 vers la gauche, ce qui a pour effet de faire basculer le plateau en position horizontale ainsi qu'il est représenté sur la figure 7. Le mouvement de descente du plateau 2 en position horizontale s'effectue en débloquant le vérin de levage (non représenté sur les figures 6-9) agissant sur la bielle supérieure 7, comme dans le cas de la forme d'exécution décrite en référence aux figures 1-5. Bien entendu, le mouvement d'inclinaison final du plateau sur le sol est obtenu par le déblocage de l'orifice d'admission d'huile 27, opération qui est avantageusement effectuée en même temps que le déblocage du vérin de levage 4 ; si bien que l'huile se trouvant dans la chambre de travail du corps 26 du vérin d'inclinaison peut s'échapper vers le réservoir, le piston 28 étant alors repoussé vers la gauche du corps 26 sous l'effet du poids de la charge et du plateau 2 pivotant autour de l'axe 9.

L'utilisation d'un vérin double pour commander la fermeture et l'inclinaison du plateau présente plusieurs avantages. En premier lieu, il permet de régler indépendamment l'une de l'autre la vitesse d'inclinaison qui déstabilise la charge placée sur le plateau 2, et la vitesse de fermeture de ce plateau. Il permet également de limiter l'angle d'inclinaison du plateau 2 par des butées mécaniques de fin de course liées au vérin de fermeture et d'inclinaison 5 et d'isoler la commande de fermeture du plateau, à travers l'orifice 31, des autres commandes. Par ailleurs, la dimension du vérin peut être aisément adaptée à l'effort à fournir et ce vérin permet de séquencer automatiquement les mouvements de levage et d'inclinaison en fin de course basse. Cet agencement à vérin double permet aussi de loger le ressort de rappel 34 dans le vérin de fermeture, ce qui facilite le basculement du plateau en position verticale de fermeture, permettant ainsi d'engager son ouverture. Enfin, on obtient une construction compacte du fait qu'on utilise le corps 29 du vérin de fermeture en tant que piston du vérin d'inclinaison.

Selon une autre variante non représentée sur les dessins, moins avantageuse que la précédente en raison de l'encombrement qui peut en résulter, on peut remplacer le vérin double corps 5 par deux vérins simple effet montés en série, le premier pour contrôler la fermeture et le second l'inclinaison de la plate-forme, l'extrémité du second étant solidarisée de façon rigide au corps du premier, dans le même axe longitudinal. Bien entendu, le vérin de fermeture peut être avantageusement muni d'un ressort du même type que le ressort 34 qui équipait dans la version précédente la tige 33 du corps 29 du vérin double 5.

On comprend bien que le fonctionnement général de ce nouvel ensemble de vérins accouplés soit identique au fonctionnement décrit dans la variante du vérin double et ce, dans la mesure où au moins la surface utile de compression du vérin d'inclinaison est identique à celle (28) du vérin double 5 de la figure 10, procurant l'inclinaison.

Il est évident que cette deuxième variante suppose que la longueur maximale résultant de l'empilage des deux vérins, tiges rentrées, ne soit pas supérieure à la longueur de la bielle supérieure 7, c'est-à-dire à la distance comprise entre les points d'articulation 8 et 9.

I1 est bien entendu que toute solution qui utiliserait des vérins à double effet pour remplir des fonctions de levage, d'inclinaison et/ou de fermeture dans les conditions de l'invention, ne sortirait pas du cadre de la protection.

On décrira enfin une dernière variante du hayon selon l'invention, non représentée sur les dessins, particulièrement avantageuse en ce qu'elle apporte encore d'autres avantages à ceux qui viennent d'être mentionnés.

Dans cette exécution particulière, on a remplacé les deux bielles latérales supérieures 7 (figures 1 à 9) normalement articulées en 9 à la plate-forme 2 selon un axe transversal et horizontal habituellement rigidifié par un tube dont la section dépend de la charge à soulever, par un caisson central unique ; le caisson à la forme générale d'une gouttière obtenue par pliage en U renversé d'une tôle d'acier de 2 mm d'épaisseur partiellement fermé pour former ledit caisson. Les pans latéraux dudit caisson qui sont espacés d'environ 50 cm sont coupés en sifflet pour dégager tous les mouvements de monte et baisse. La plate-forme 2 est articulée à l'une des extrémités du caisson selon des solutions que l'homme du métier connaît bien et l'autre extrémité est articulée au châssis du véhicule au point de rotation 8 déjà détaillé ci-dessus.

Le vérin de levage 4, qui est monté selon la même triangulation que dans les variantes précédentes, est disposé à l'intérieur du caisson ce qui contribue à sa protection et accessoirement à l'esthétique générale.

Les vérins de fermeture et d'inclinaison 5 sont situés de part et d'autre du caisson quoiqu'ils auraient pu se trouver à l'intérieur de celui-ci moyennant quelques aménagements tout à fait à la portée de l'homme de l'art moyen.

Selon une telle structure, le hayon à bielle-caisson est considérablement allégé par rapport au montage classique à deux bielles et tube de torsion puisque le gain de poids peut atteindre 50 % ce qui est fort attrayant pour des petits ensembles montés sur des véhicules légers.

En outre, ce type de hayon est particulièrement rigide procurant l'immense avantage d'être quasiinsensible au positionnement excentré de la charge sur la plate-forme 2.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de commande hydraulique du mouvement du plateau (2) d'un hayon élévateur monté mobile sur le châssis d'un véhicule de transport de charges, comprenant, centralement ou de chaque côté du véhicule, un mécanisme à parallélogramme déformable (3) comprenant une bielle supérieure (7), articulée, à l'une de ses extrémités, sur le châssis du véhicule, autour d'un point d'articulation fixe supérieur (8) pouvant pivoter vers le haut, autour de ce point d'articulation fixe (8), sous la commande d'un vérin de levage (4), et articulée, à son autre extrémité, sur le plateau mobile (2), autour d'un point d'articulation mobile (9), et un vérin de fermeture et d'inclinaison (5) articulé, à l'une de ses extrémités, sur le châssis du véhicule, autour d'un point d'articulation fixe inférieur (11) et, à son autre extrémité, sur le plateau mobile (2), autour d'un point d'articulation mobile (12), les distances entre les deux points d'articulation fixes (8, 11) sur le châssis du véhicule et entre les deux points d'articulation mobiles (9,12) sur le plateau mobile (2) étant normalement les mêmes, et un circuit de commande hydraulique (6) pour alimenter en huile sous pression les chambres de travail des vérins de levage (4) et de fermeture et d'inclinaison (5), ce circuit de commande hydraulique (6) comprenant une centrale électro-hydraulique comportant une pompe (14), entraînée par un moteur (14a), et une électrovanne de descente (16) branchée en parallèle sur la pompe (14), caractérisé en ce que la surface utile de compression du piston du vérin de fermeture et d'inclinaison (5) est supérieure à celle du vérin de levage (4) et les chambres de travail des vérins de levage et d'inclinaison et de fermeture (4,5) sont reliées ensembles et à la centrale électro-hydraulique (6) par l'intermédiaire d'un étrangleur (18), fonctionnant en régulateur de débit.

2 - Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé en ce que le vérin de fermeture et d'inclinaison (5) est un ensemble rigide de deux vérins montés en série selon le même axe longitudinal, l'extrémité de la tige du vérin d'inclinaison étant solidarisée au corps du vérin de fermeture pour constituer la bielle inférieure du mécanisme à parallélogramme déformable (3).

3 - Dispositif suivant la revendication 1 caractérisé en ce que le vérin de fermeture et d'inclinaison (5) est un vérin double c'est-à-dire qu'il comporte un premier corps (26) faisant partie du vérin d'inclinaison, fermé à une première extrémité pour délimiter la chambre de travail du vérin d'inclinaison communiquant avec la centrale électro-hydraulique par l'intermédiaire d'un orifice d'admission (27), un piston (28) logé à coulissement dans le premier corps (26) et solidaire d'une tige de piston tubulaire (29) s' étendant axialement à l'extérieur du premier corps (26), à travers son autre extrémité, cette tige de piston tubulaire (29) constitue le corps du vérin de fermeture dans la paroi duquel est prévu un orifice d'admission (31), le corps tubulaire (29) du vérin de fermeture est fermé, à son extrémité opposée au piston (28), par un bouchon (32) qui est traversé par une tige axiale (33) formant piston.

4 - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 2 ou 3 caractérisé en ce que la tige axiale (33) du vérin de fermeture est repoussée par un moyen élastique (34) à l'intérieur dudit vérin.

5 - Dispositif suivant la revendication 4 caractérisé en ce que le moyen élastique (34) est un ressort de compression prenant appui d'une part sur le bouchon (32) de fermeture du vérin et d'autre part sur une rondelle (35) fixée sur l'extrémité interne de la tige (33) traversant ledit bouchon (32) de fermeture du vérin.

6 - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications caractérisé en ce que les vérins (4, 5) sont du type simple effet.

7 - Hayon élévateur commandé par un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les deux bielles latérales supérieures (7) du mécanisme à parallélogramme déformable (3) sont remplacées par un caisson central unique.

8 - Hayon élévateur selon la revendication 7 caractérisé en ce que le caisson central à la forme générale d'une gouttière obtenue par pliage d'une tôle en U renversé partiellement fermé, à l'intérieur duquel le vérin de levage (4), au moins, peut être monté.