FR2596365A1

FR2596365A1 - Receptacle pour la presentation d'articles

Info

Publication number: FR2596365A1
Application number: FR8604423A
Authority: FR
Inventors: Bernard Humbert
Original assignee: Kodak Pathe SA
Current assignee: Kodak Pathe SA
Priority date: 1986-03-27
Filing date: 1986-03-27
Publication date: 1987-10-02
Also published as: AU7967387A; FR2596365B1; AU604262B2; BR8707652A; CA1282045C; JPH01502901A; JP2528490B2; EP0299982A1; WO1987005882A1; US4850488A; EP0299982B1; SG62890G

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN EMBALLAGE DU TYPE "BLISTER". LE RECEPTACLE SUIVANT L'INVENTION COMPREND UNE COQUILLE TRANSPARENTE 1 FIXEE SUR UNE CARTE 2 POUR CONTENIR UN ARTICLE 3 QUI PORTE UN CODE A BARRES 4. LA LECTURE DE CE CODE, A TRAVERS LA COQUILLE, EST BROUILLEE PAR DES CANNELURES 5 FORMEES SUR LA COQUILLE 1, EN REGARD DU CODE. ON EMPECHE AINSI TOUTE CONFUSION ENTRE LE CODE 4, RENDU ILLISIBLE, ET UN AUTRE CODE A BARRES FORME AILLEURS SUR LE RECEPTACLE. APPLICATION A LA MISE SOUS BLISTER DE BOITES DE FILM PHOTOGRAPHIQUE OU CINEMATOGRAPHIQUE DE PRISE DE VUES, MUNIES D'UN CODE A BARRES D'IDENTIFICATION.

Description

RECEPTACLE POUR LA PRESENTATION D'ARTICLES.

La présente invention est relative à un réceptacle pour la présentation d'articles et, plus particulièrement, à un tel réceptacle du type "blister", conçu pour recevoir des articles porteurs d'informations à lecture optoélectronique. De nombreux articles sont actuellement conditionnés sous des formes qui facilitent leur distribution dans le commerce. Les techniques modernes de distribution font 10 largement appel à cet égard aux emballages du type "blister". L'article à vendre est alors placé dans un logement telle qu'une coquille, "bulle", ou alvéole en matière plastique transparente, ledit logement étant fixé sur une carte, plaque ou plaquette rigide ou semi-rigide, 15 en carton par exemple, pour enfermer complètement

l'article. La carte est elle-même percée d'un trou pour permettre l'accrochage de l'ensemble sur un présentoir.

Les clients d'un magasin équipé de tels présentoirs peuvent ainsi examiner et reconnaître l'article grâce à la transparence du logement. Diverses caractéristiques de l'article tel que son prix et, éventuellement, sa date de péremption, ses usages et caractéristiques techniques, etc... figurent sur la carte. Tous ces renseignements sont ainsi immédiatement accessibles à la clientèle qui 25 n'a pas à déranger un vendeur. Cette présentation accélère la prise de décision d'achat par le client. Le client peut se servir lui-même en décrochant simplement l'article ainsi conditionné de son présentoir. Ces caractéristiques attractives font que l'emballage du type 30 "blister" est aujourd'hui très largement utilisé dans le commerce de distribution: il offre les avantages d'une distribution de masse sans avoir les inconvénients de la

présentation en vrac.

Les articles présentés dans de tels réceptacles 35 peuvent avoir été l'objet d'un emballage antérieur par le fabricant. Il peut s'agir, par exemple, de cartouches ou de chargeurs de films photographiques de prise de vues, qui sont normalement présentés dans des boîtes en carton sur lesquelles apparaissent diverses caractéristiques relatives aux films et destinées à l'information du client. La boite en carton comporte aussi, bien souvent, des informations codées exploitées par le fabricant pour l'identification automatique de l'article. A cet effet 10 les fabricants utilisent souvent des codes à barres qui se prêtent à une lecture automatique à l'aide de moyens optoélectroniques tels que des "'scanners" à barrettes de

photodiodes ou des crayons "optiques", par exemple.

Bien entendu, lorsqu'un tel article est reconditionné 15 sous "blister" pour une distribution sur présentoir, les codes à barres portés par l'article restent parfaitement lisibles à travers la coquille transparente qui enveloppe l'article. Très souvent, le distributeur de l'ensemble réceptacle 20 "blister"-article utilise lui-même un autre code à barres pour gérer ce produit, depuis son entrée en stock jusqu'à sa vente à la clientèle. Ce code à barres, imprimé sur la carte de support de la coquille transparente, par exemple, est utilisé par le personnel du point de vente pour retrouver le code d'identification de l'ensemble. Le personnel est alors confronté à des produits qui portent deux codes à barres différents, l'un concernant l'article pris isolément, l'autre concernant l'ensemble réceptacle/article. Des erreurs de gestion très préjudiciables peuvent résulter de la lecture du code à barres porté par l'article à la place de celui correspondant à l'ensemble réceptaclearticle. Pour éviter toute confusion, il faut alors masquer le code à barres de l'article à l'aide, par exemple, d'une 35 étiquette autoadhésive collée sur ce code à barres, avant le reconditionnement sous "blister" de l'article, ce qui exige des manipulations supplémentaires coûteuses. La présente invention a donc pour but de réaliser un réceptacle du type "blister", pour la présentation d'articles portant un code à barres, qui empêche toute confusion entre ce code et un autre code à barres porté par le réceptacle lui-même, sans que cette sécurité n'exige des manipulations supplémentaires de l'article. 10 On atteint ce but de l'invention avec un réceptacle comprenant une partie transparente recouvrant des informations à lecture optoélectronique portées par un article contenu dans le réceptacle, caractérisé en ce que la partie transparente présente, en regard de la plage de 15 l'article qui porte les informations à lecture optoélectronique, des déformations propres à brouiller la lecture de ces informations, à travers cette partie transparente. Au dessin annexé, donné seulement à titre d'exemple: 20 - la figure 1 est une vue en plan d'un réceptacle suivant l'invention pour la présentation d'un article porteur d'un code à barres; et - la figure 2 est une vue de face du réceptacle représenté à la figure 1. qui fait apparaître l'article ainsi présenté et le code à barres porté

par cet article.

On se réfère aux figures 1 et 2 o il apparait que le réceptacle suivant l'invention se compose essentiellement de deux parties, une enveloppe 1 en une matière transparente et une carte ou plaquette de support 2, en carton fort par exemple. L'enveloppe transparente 1 prend la forme d'une coquille qui constitue un logement pour un article 3 dont la surface extérieure porte un code à barres 4. A titre d'exemple, évidemment non limitatif, 35 l'article 3 est une boite parallélépipédique contenant une cartouche ou un chargeur de film photographique ou

cinématographique de prises de vues.

La coquille est fixée sur la carte 2 par collage, soudage, agrafage ou par tout autre moyen convenable. En particulier, il est commode de réaliser la coquille par thermoformage d'une feuille en matière plastique transparente alors que la carte est elle-même recouverte d'un film de matière plastique, ces matières plastiques

étant choisies pour être thermosoudables entre elles.

Le réceptable garni de l'article 3 peut être suspendu à un crochet sur un présentoir, grâce à une boutonnière 6

percée dans la carte 2.

Si l'ensemble constitué par le réceptacle et l'article est lui-même identifié par un code à barres imprimé, par 15 exemple sur la carte de support 2 de l'ensemble, on doit masquer le code 4 porté par l'article. Suivant une technique courante, le code à barres 4 porté par l'article est masqué, avant mise sous "blister", à l'aide par exemple d'une étiquette autoadhésive dont les dimensions sont choisies pour couvrir la plage codée. On empêche ainsi la lecture de ce code à barres à la place de celle d'un autre code à barres qui identifie

l'ensemble constitué par le réceptacle et l'article.

Malheureusement cette sécurité exige une opération supplémentaire sur chaque article. Pour des articles de grande diffusion tels que des boîtes de film de prise de vues, une telle opération peut s'avérer globalement très coûteuse. Suivant l'invention, on remédie à cet inconvénient en 30 utilisant une coquille 1 munie, au moins en regard de la plage de l'article reçu dans cette coquille qui porte un code à barres, de déformations propres à brouiller la

lecture de ce code à barres à travers ces déformations.

Ainsi un opérateur muni d'un crayon "optique", par 35 exemple, qui tente de retrouver une information de gestion (telle qu'un code d'identification de l'ensemble boite de film-réceptacle) en passant le crayon optique sur le code 4, lit une information brouillée dont l'incohérence le prévient de son erreur. L'opérateur va alors rechercher sur le réceptable un autre code à barres, non brouillé celui-là, o il pourra "lire"

l'information recherchée.

Suivant un mode de réalisation de l'invention, le brouillage est obtenu à l'aide de cannelures cylindriques 10 5 parallèles aux barres du code 4 pour un maximum d'efficacité. Ces cannelures sont venues de moulage ou de thermoformage en même temps que toute la coquille 1 et, par conséquent, n'entraîne aucun frais supplémentaire de réalisation. L'image du code à barres, transmise par ces 15 cannelures, est déformée par un effet de lentille cylindrique qui fait varier au moins localement l'écartement et la largeur des barres du code. Celui-ci est alors rendu illisible, ce qui évite tout risque de

confusion avec le code à barres attaché à l'ensemble 20 articleréceptacle.

Le réceptacle suivant l'invention présente l'avantage de réaliser le brouillage du code attaché à l'article, sans aucune opération supplémentaire. Il est donc économique de ce point de vue. La solution retenue est aussi très efficace, comme on a pu le vérifier notamment avec des codes à barres des types connus sous les sigles

EAN ou UPC.

Bien entendu, l'invention s'étend à de nombreuses variantes du réceptacle décrit ci-dessus. Les cannelures 30 pourraient s'étendre sur une surface de la coquille plus étendue, pour des raisons purement esthétiques ou pour assurer le brouillage du code à barres, quelle que soit l'orientation de la boîte 3, et donc du code 4, sous la coquille. Les déformations pourraient prendre également 35 d'autres formes que celles de cannelures, pour autant qu'elles permettent d'obtenir l'effet recherché, à savoir

le brouillage du code à barres.

L'invention s'étend, d'une manière générale, à tout réceptacle présentant au moins une partie transparente à travers laquelle il est possible de lire, à l'aide de moyens optoélectroniques. une information relative à l'article contenu dans le réceptacle et qui ne doit pas

être exploitée quand l'article est ainsi présenté.

L'invention s'étend notamment à tout réceptacle du type "blister", quelle que soit la forme de la partie transparente du réceptacle, conditionnée elle-même par

celle de l'article protégé ou par toute autre considération d'ordre pratique ou esthétique.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Réceptacle pour la présentation d'articles.

comprenant une partie transparente recouvrant des informations à lecture optoélectronique portées par un article contenu dans le réceptacle, caractérisée 10 en ce que la partie transparente présente, en regard de la plage de l'article qui porte les informations à lecture optoélectronique, des déformations propres à brouiller la lecture de ces informations à travers

cette partie transparente.

2 - Réceptacle conforme à la revendication 1, pour un article porteur d'informations à lecture optoélectronique enregistrées suivant un code à barres, caractérisé en ce que la partie transparente est formée d'une feuille qui porte des déformations en 20 forme de cannelures, en regard de la plage de

l'article qui porte le code à barres.

3 - Réceptacle conforme à la revendication 2 caractérisé en ce que les cannelures sont rectilignes et

parallèles aux barres du code.

4 - Réceptacle conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il porte

lui-même un autre code à barres, agencé de manière à

être lisible.

- Application du réceptacle conforme à l'une quelconque 30 des revendications 1 à 4, à la présentation d'un

article constitué par une boîte de film photographique ou cinématographique de prise de vues, qui

porte un code à barres.