FR2595925A1 - Bijou comme une bague, boucle d'oreille ou analogue a pierre interchangeable - Google Patents

Abstract

BIJOU COMME UNE BAGUE, BOUCLE D'OREILLE, AGRAFE, BROCHE, PENDENTIF OU ANALOGUE, COMPRENANT UN CORPS OU SUPPORT ET UNE OU DES PIERRES FINES OU PRECIEUSES FORMANT UN CHATON A MONTAGE AMOVIBLE SUR LEDIT CORPS. A LA SERTISSURE 15 DE L'UNE OU DES PIERRES SONT ASSOCIES DES MOYENS DE BARRETTES DISPOSES SUR LA FACE 26 DE LA SERTISSURE QUI EST LA FACE INTERNE DU BIJOU MONTE ET QUI DEFINISSENT DES FENETRES 23 AVEC LESQUELLES SONT PROPRES A COOPERER DES MOYENS DE CROCHETS OU ANALOGUES 22 DE FORME ET DIMENSIONS CONJUGUEES MENAGES SUR DES PARTIES 16, 17 MONTEES A PIVOTEMENT SUR LE CORPS OU SUPPORT 11 DE BIJOU. APPLICATION: MODIFICATION DE L'ASPECT DU BIJOU.

Description

L'invention a pour objet un bijou comme une bague, une boucle d'oreille, ou analogue à pierre interchangeable.

On connatt déjà des bijoux garnis d'une ou de pierres fines ou précieuses dans lesquels ladite ou lesdites pierres sont montées de manière amovible sur un corps de bijou. Ces réalisations connues sont à structure relativement complexe pour que la fixation de la pierre, - dont le prix peut représenter une partie importante de celui du bijou,-soit fixée de manière store sur ce dernier. I1 en résulte parfois des diffi cultés pour monter et/ou démonter une pierre sur le support destiné à la recevoir. En outre, lorsque le mécanisme de fixation est relativement important l'aspect esthétique du bijou peut en être altéré.

Compte tenu de l'intérêt et de l'attrait que présente la possibilité de modifier l'apparence d'un bijou en changeant la ou les pierres qu'il comprend, la Demanderesse s'est donnée pour but de fournir un bijou dont la ou les pierres peuvent être changée(s) de façon particulièrement simple tout en conservant un montage sûr et qui ne nuise pas à l'aspect esthétique du bijou.

Compte tenu du fait que la possibilité de changer la ou les pierres d'un bijou permet, notamment, de modifier la couleur de celle(s)-ci, d'une part et que, d'autre part, il est alors intéressant pour des raisons d'élégance de pouvoir assortir les pierres d'un ensemble différent de bijoux, la
Demanderesse s'est complémentairement donnée pour but de fournir un dispositif de montage de la ou des pierres d'un bijou qui puisse être mis en oeuvre aussi bien sur des bagues, que des boucles d'oreilles, des agrafes, des broches, pendentifs ou analogues.

Un bijou selon l'invention, comprenant un corps ou support et une ou des pierres fines ou précieuses formant un chaton à montage amovible sur ledit corps, est caractérisé en ce qu'à la sertissure de l'urnou des pierres sont associés des moyens de bavettes disposés sur la face de ladite serti s sure qui est la face interne du bijou monté et qui définissent des fenêtres avec lesquelles sont propres à coopérer des moyens de crochet ou analogues de formes eut dimensions conjuguées ménagés sur des parties montées à pivotement sur le corps ou support de bijou.

Dans une forme de réalisation préférée, le chaton est du type serti clos et les moyens de barrettes sont fixés sur le jonc de métal précieux formant la sertissure.

Dans une forme de réalisation particulièrement préférée, le chaton est prévu pour reposer par le bord du serti clos sur la périphérie d'une ouverture de forme conjuguée de celle de la sertissure, mais de dimensions légèrement inférieures à celle-ci, et les parties pivotantes sont montées de part et d'autre de ladite ouverture avec les moyens de crochets ou analogues au-dessous du chaton, de sorte que dans la condition en laquelle le chaton est fixé au bijou, l'aspect de ce dernier est celui d'un bijou ordinaire à chaton non amovible.

Dans une forme de réalisation, les parties montées à pivotement du bijou sont munies d'organes de guidage de leur mouvement, lesdits organes n'étant pas apparents dans la condition en laquelle le chaton est fixé au bijou, de sorte que la solidité et la sécurité de la fixation en sont accrues, sans porter atteinte à l'aspect esthétique du bijou qui est celui d'un bijou usuel.

L'invention sera bien comprise par la description qui suit, faite à titre d'exemple et en référence au dessin annexé dans lequel
- la figure 1 est une vue en élévation d'une bague selon l'invention ;
- la figure 2 en est une vue de dessus
- la figure 3 est une vue de profil du chaton de la bague montrée sur les figures 1 et 2
- la figure 4 est une vue du chaton mais à 900 de celle de la figure 3 ;
- la figure 5 montre, à plus grande échelle, deux demi-vues en coupe selon la ligne 5-5 de la figure 1, la partie droite illustrant la condition dans laquelle le chaton est séparé du corps de la bague et la partie gauche la condition dans laquelle le chaton est monté sur ledit corps ;;
- la figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 1, mais pour une boucle d'oreille
- la figure 7 est une vue partielle de dessus de la boucle montrée sur la figure 6 et à échelle agrandie.

On se réfère d'abord aux figures 1 à 5 qui montrent une première forme de réalisation d'un bijou selon l'invention.

Celui-ci est réalisé en tant qu'une bague 10 comportant un corps 11 en forme d'anneau, par exemple en or-gris, percé d'une ouverture 12 à contour elliptique de grand axe parallèle à celui de la bague et qui est prévue pour être garnie d'un chaton amovible 13. Celui-ci est constitué par une pierre fine ou précieuse 14 montée dans un jonc 15 formant un serti clos en un métal précieux qui peut être de couleur contrastée par rapport à celle du matériau formant l'anneau 11, par exemple en or jaune dans la réalisation décrite et représentée.

Sur les faces latérales de l'anneau 11 sont rapportées, selon l'invention, deux joues annulaires 16 et 17, par exemple en le même métal que celui constitutif du serti clos 15, et qui sont montées à pivotement à la partie inférieure du corps ou anneau 11, le plus simplement par l'intermédiaire d'une patte de petite dimension 18 coopérant avec une nervure ou une surépaisseur 19 de la périphérie interne dudit corps ou anneau.

Au voisinage de sa zone diamétralement opposée à la patte 18 chacune des joues 16 et 17 est conformée suivant une autre patte 20 ou 21, respectivement, dont l'extrémité distante de celle d'attache à la joue présente un léger retour 22. Ce dernier est de forme et de dimension conjuguées de celles d'une fenêtre 23 ménagée par chacune de deux barrettes en U 24 et 25 rapportées sur la sertissure 15 aux extrémités de l'axe de grande dimension du chaton sur la face du jonc 15 qui est la face interne de la bague montée.

La mise en place et/ou l'extraction du chaton sur et/ou hors de l'anneau 11 résulte immédiatement de ce qui précède.

Si l'on suppose que dans une condition initiale le chaton est fixé sur la bague 10 et que l'on veuille changer l'aspect du bijou en modifiant, par exemple, la couleur de la pierre 14 dont elle est munie, on fait pivoter par légère traction les deux joues 16 et 17 autour de leurs articulations 18-19 sur l'anneau, par exemple en écartant lesdites joues de l'anneau en s' aidant d'un corps plat, ou plus simplement à l'aide d'un ongle pour amener lesdites joues dans la position montrée sur la partie droite de la figure 5, l'effort exercé ayant pour effet d'extraire le retour 22 de chaque patte 20, 21 de la fenêtre 23 des barrettes 24, 25 dans laquelle il était engagé.Le mouvement de pivotement des joues est limité par butée de la face interne du retour 22 contre le bord interne de l'anneau 11 comme bien visible sur la partie droite de la figure 5 et, en fin de mouvements le chaton comportant la pierre 14, la sertissure 15 et les barrettes 24, 25 est extrait de l'ouverture 12 dans laquelle il était en partie logé.

Pour la mise en plate d'un nouveau chaton, on introduit les barrettes 24 et 25 dans l'ouverture 12 jusqu'à ce que ledit chaton vienne reposer par la face inférieure 26 de la sertissure 15 sur la face supérieure 27 de l'anneau 11 à la périphérie de l'ouverture 12. Dans cette condition, les fenêtres 23 des-barrettes 24, 25 sont en regard des pattes 20 et 21 et un mouvement de pivotement des joues 16 et 17 dans le sens de la flèche f montrée sur la partie droite de la figure 5 amène les retours 22 à coopérer avec lesdites fines tres 23 assurant ainsi l'immobilisation simple mais sure du chaton sur la bague dont l'aspect est celui d'une bague usuelle.

La réalisation illustrée sur les figures 6 et 7 est semblable à celle décrite ci-dessus, sous réserve que le bijou est une boucle d'oreille dont le corps, par exemple en or gris, est muni sur ses deux faces latérales de joues en forme de C dont l'une est montrée en 31. Chacune des joues est articulée à pivotement au voisinage d'une extrémité 32 et est munie, comme montré sur la figure 7, d'une patte 33 analogue à la patte 20 et d'un retour 34 analogue au retour 22 de la forme de réalisation précédente. Dans cette réalisation, toutefois, on prévoit complémentairement d'assurer le guidage à pivotement des joues comme 31 à l'aide d'un pion 35 solidaire de ladite joue et monté à coulissement dans un évidement en regard du corps ou anneau 30.Ce dernier est percé d'une ouverture 36 dans laquelle est propre à être introduite la partie inférieure d'un chaton 37 lequel présente, sur la face intérieure de sa sertissure 38, - du type serti clos -, des barrettes analogues aux barrettes 24, 25 de la réalisation précédente.

Dans un bijou tel que celui représenté sur les figures 6 ou 7, c'est-à-dire une boucle ou bague d'oreille, on prévoit en outre un bras articulé 40 dont une extrémité 41 est montée à pivotement sur un mécanisme de fermoir 42, en soi connu, et dont l'autre extrémité présente un méplat 43 qui, avec une face plane en regard du corps 30 sert au clipsage du bijou sur le lobe de l'oreille.

Par un choix approprié des dimensions des ouvertures 12 et 36, de même que par un choix correspondant des formes et dimensions des chatons 13 ou 37, l'invention permet de rapporter le chaton 13 d'une bague sur le corps 30 d'une boucle d'oreille, ou vice et versa et, ainsi, permet l'association dans un souci d'élégance de cabochons identiques ou analogues sur des bijoux différents.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Bijou comme une bague, boucle d'oreille, agrafe, broche, pendentif ou analogue, comprenant un corps ou support et une ou des pierres fines ou précieuses formant un chaton à montage amovible sur ledit corps, caractérisé en ce qu'à la sertissure (15,38) de l'une ou des pierres sont associés des moyens de barrettes (24,25) disposés sur la face (26) de la sertissure qui est la face interne du bijou monté et qui définissent des fenêtres (23) avec lesquelles sont propres à coopérer des moyens de crochets ou analogues (22,34) de forme et dimensions conjuguées ménagés sur des parties (16, 17-31) montées à pivotement sur le corps ou support (11,30) de bijou.

2. Bijou selon la revendication 1, caractérisé en ce que le chaton (13,37) est du type serti clos et en ce que les moyens de barrettes (24,25) sont fixés sur le jonc formant la sertissure (15).

3. Bijou selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que le chaton (13,37) est prévu pour reposer par le bord du serti clos sur la périphérie d'une ouverture (12,36) de forme conjuguée de celle de la sertissure (15,38) mais de dimensions légèrement inférieures à celle-ci, les parties pivotantes (16, 17-31) étant montées de part et d'autre de ladite ouverture (12,36) avec les moyens de crochets ou analogues au-dessous du chaton (13,37) dans la condition dans laquelle ce dernier est fixé au bijou.

4. Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parties montées à pivotement (16, 17-31) le sont par coopération d'une patte (18) avec une nervure ou analogue (19) du corps (11).

5. Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parties montées à pivotement (31) sont munies d'organes de guidage (35) propres à coulisser dans le corps (30) du bijou.

6. Bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les parties mobiles pivo tantes (16, 17-31) sont conformées suivant des joues en forme d'anneau ou de partie d'anneau.

7. Chaton propre à entrer dans la constitution d'un bijou selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une pierre fine ou précieuse (14) et une sertissure (15,38) et en ce qu'à ladite sertissure sont associés des moyens comme des barrettes (24, 25) disposés sur la face de la sertis sure opposée à celle de présentation de la ou desdites pierres (14) et qui définissent des fenêtres avec lesquelles sont propres à coopérer des moyens de crochets (22, 34) ou analogues de forme et de dimensions conjuguées ménagés sur des parties montées à pivotement du corps ou support de bijou.