FR2590012A1 - Pistolet semi-automatique a recul differe - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN ENSEMBLE DE MODIFICATIONS APPORTE AUX DESSINS DES PISTOLETS PERMETTANT, LORSQU'ON EXERCE UNE LEGERE POUSSEE SUR LE NEZ DU CANON, UN DEPLACEMENT EN ARRIERE PAR RAPPORT A LA CARCASSE, DU GROUPE CANON-CULASSE DE QUELQUES MILLIEMES DE METRE, EFFORT DEVENANT PENDANT LE TIR LA SEULE REACTION AU RECUL DE L'ARME. CES MODIFICATIONS PORTENT SUR : -LE REMPLACEMENT DU RESSORT RECUPERATEUR PAR UN SYSTEME DE DEUX RESSORTS SERIE, UN DE TRAVAIL 3 BUTE EN EXPANSION 5 DE FACON A CE QU'IL N'AGISSE PAS PENDANT LE LANCEMENT, ET UN DE REPOS 4 ASSURANT LA FERMETURE DE LA CULASSE 6; -LA TRANSFORMATION DES SYSTEMES A CANON FIXE 10 EN SYSTEME A COURT RECUL DE CANON; -LA MODIFICATION DE LA FORME DU CHIEN, AINSI QUE DE LA LIMITATION DE L'EXPANSION DE SON RESSORT, AFIN D'EVITER SON REARMEMENT PENDANT LA PHASE DE LANCEMENT DU PROJECTILE.

Description

La presente invention concerne un ensemble de modifications fondamentales, s'appliquant aux armes du type pistolet semi-automatiques, et dont le but est de differer, lors d'un tir, les effets nuisibles du recul, et ce jusqutau moment où le projectile aura quitte le canon de l'arme.

Actuellement, avec une arme de poing classique, de bonne qualité, lorsqu'un tireur non entrainé effectue un tir dit à sec (sans munition) en direction d'une cible située à une dixaine de metres, il constate une erreur de vises d'un petit nombre de centièmes de mettre, alors que s'il charge l'arme, le point touche pourra, sans beaucoup de peine, s'encarter d'environ un metre du point visé. La difference entre ces deux erreurs est due un peu à l'effet panique, mais surtout aux effets nuisibles du recul, alors que le projectile se trouve encore a' l'interieur du canon.

Les modifications, selon l'invention, permettent de re médier à cet inconvenient majeur.

Le principe sur lequel repose la ligne directrice de ces modifications est le suivant : Soit une arme théorique, composée d'une carcasse (poignes) sur laquelle coulisse librement le groupe canon-culasse. Lors du départ du coup, les lois de la mécanique nous apprennent que ce groupe sera propulse en arriere avec une vitesse v = m.V/M ou m est la masse du projectile,
V sa vitesse et M la masse du groupe canon-culasse. Compte tenu que la durée du lancement du projectile ne depasse pas quelques milliemes de seconde, il apparait que l'ensemble reculera pendant ce temps, pour des masses et des performances usuelles , au plus de 5 milliemes de metre avec une vitesse inferieure à 5 m/s.Si à -partir de cet instant, l'arme soudainement retrouvait son fonctionnement normal, on aurait réalisè un pistolet dont la précision globale ne réagirait pratiquement plus a l'effet du recul : Il resterait l'effet de réaction à a mise en rotation du projectile...

Sur une arme actuelle, au moins trois organes font obstacle 2 ce fonctionnement, à savoir : Le ressort recuperateur, le canon, et le systéme de mise à feu.

A titre d'exemple, une arme theorique, dérivée du Browniny 25/32 ACP a été utilisée. ( fig I).

I. Le ressort récuperateur.

Usuellement, il s'agit d'un ou de plusieurs ressorts précomprimès, couplès éventuellement avec un amortisseur.Sur l'arme étudiée, ce ressort est unique, monté sur une tige guide-ressort, placée sous le canon (2), parallélement à celui ci.ee dispositif assure deux fonctions : Transformer aprés le départ du coup l'énergie cynétique de la culasse en une force capable de la repousser en avant de façon à effectuer le cycle de rechargement, et assurer sa fermeture vis à vis des sollicitations exter eures ulterieures.

La modifications consiste à redoubler ces fonctions. On aura deux ressorts, un dit de travail (3) qui effectura la premier fonction, et l'autre de repos (4), s'appuyant sur le premier, qui effectura la seconde.

Le ressort de travail (3) sera un ressort de meme type que celui usuellement utilisé, mais comportera une butée d' expansion formée d'un coulissant (5) rentrant en appui sur une variation brutale du diamètre de la tige guide-ressort (I), un raccordement conique permettant le passage de celle-ci au travers de la culasse (6) lors de son mouvement de recul.Par construction, cette butée sera reglée de telle façon que le ressort de travail (3) ne pourra plus agir lorsque la culasse sera à moins d'environ 5 milliemes de metre de son point de fermeture, ce qui le neutralisera pendant touts la phase du lancement du projectile.

Le ressort de repos (4), sera un ressort mou, s'appuyant sur l'autre et dont la fonction est d'assurer le maintien de la fermeture de la culasse.

Lors du depart du coup, tandis que le projectile s'élance dans le canon, le ressort de repos(4) se comprimera avec une force nettement inferieure à celle de précontrainte du ressort de travail (3) et celui-ci ne bougera pas. Le projectile parti, le ressort de repos arrivera en butée ( spires jointives ou butée coaxiale (7) ) et il contraindra alors le ressort de travail (3) à se retracter à son tour à la vitesse de recul de la culasse (6), ce qui engendrera la décélération de celle ci. A partir de ce moment, la suite du cycle s'effectura suivant le mode classique, du moins jusqu'au moment ou la culasse s'étant presque refermée, le ressort de travail cessera toute action,et la fermeture totale s'effecture alors sur de celle-ci.

En complement, bien évidemment, au cas ou l'arme compor t un amortisseur, celui-ci ne devra pas pouvoir entrer en action, avec efficacité, avant la mise en service du ressort de travail.

II. Le canon.

Deux systèmes principaux se partagent la marché : Les armes dites m culasse libre et cales à culasse calée la culasse libre.

Dans une arme de ce type, comme son nom l'indique, la culasse est libre de reculer dans sa glissiere sans qu'aucun dispositif autre qu'un ressort ne s'y oppose, le canon étant fixé à la carcasse par un verrouillage mécanique Lors du dé- part du coup. l'étui d'une part gonfle dans la chambre du canon, assurant de ce fait l'étanchéitè de la culasse, et deautre part repoussa avec son culot la tête de la culasse de fac on à lui imprimer une vitesse qui sera en finale celle donnée par la formule déjà citée.Pendant cette action, au fur et à mesure que la culasse recule, l'etui glisse dans la chambre de façon à maintenir le contact de son culot avec la tête de culasse, ce qui a deux conséquences immédiates i La basa de l'étui va sortir partiellement de la chambre alors qu'il est encore soumis à la pression ses gaz, et d'autre part, ce glissement va engendrer un effort de frottement considerabla qui tendra à tracter violemment le canon vers l'arriére. La premiére consequence a pour effet de limiter ce systéme à des armes de puissance moyenne, tandis que l'autre fait apparaitre un recul dont la force peut atteindre plusieurs milliers de Newton.

La modification consiste à rendre le canon flottant, c est à dire à lui donner un degré de libertè longitudinale d' amplitude limitée, le canon étant au repos positionné vers , avant par un ressort (8). Cette modification transforme l'arme à culasse libre d'origine en une arme à court recul de canon, la culasse étant seulement semi-calée par gonflement de l'etui.

Ce systéme outre qu'il diminue l'effort d'extraction et la longueur emmergeante de l'étui pendant le lancement du projec tile, évite surtout que cet- effort ne soit transmis à la carcasse (9), mais par contre majore 13 distance et la vitesse parcourue par la culasse pendant le lancement: Cette majoration est due au fait que dans le systéme d'origine, la masse de la culasse devrait être majorée d'une certaine quantité dépendant de la transmission Js l'effort d'extraction à la masse de la carcasse et même au bras du tireur, majoration qui ne sera plus au vieux u de celle de la nasse du canon.

Ceci peut amener à augmenter a a farce du resso recuperateur de travail.

Sur l'arme théorique choisie, à l'origine, la fixation du canon s'effectue par le coulissement avec un jeu trés faible du canon dans la culasse, ce qui ne lui laisse qu' un degré de liberté longitudinale celui-ci étant bride par un groupe de tenons-mortaises (10), les tenons faisant saillie sous le canon, les mortaises étant fraisées dans la carcasse. (En pointillée (lu)). La modification consiste à éliminer les cloisons intermédiaires des mortaises ainsi que le tenon arriéra ou canon de façon à ce qu il puis coulisser longitudinalement sur quelques milliémes de metre, le canon au repos étant maintenu en position avant au moyen d'un un ressort (8) prenant appui sur la carcasse (9) par l'intermediaire de la tige guide-ressort du ressort recuperateur (I).

Dans le cas ou on désire réaliser une arme de précision, il peut être judicieux de prevoir un jeu antre le canon et la culasse de plusieurs milliémes de mètre et de le combler, une fois le canon monté, à l'aide d'une chemise enfilée depuis l' avant, fixée sur la culasse et coulissant sans aucun jeu appréciable sur le canon.

La culasse calée.

eux familles principales se partagent 1 ensemble des réalisations: Le court recul de canon et les systèmes à canon fixe.

Une arme est dite operant par court recul de canon lorsqu'au depart du coup, la culasse et le canon se trouvent liès au moyen d'un dispositif mecanique puis qu'aprés une certaine distance de recul, une came réagissant sur la carcasse, libère le lien reliant le canon à la culasse, permettant à cette derniére de continuer seule son parcourt arriere, le procédé s'inversant à la fermeture.Ce type de fonctionnement, bien evidemment ne presente pas les defauts constatés avec le systéme à culasse libre et la seule chose à surveiller et de s' assurer qu'il n'y a pas de deverrouillage prematurè ( systéme mixte calé-libre ), ce qui aurait la double désavantage de provoquer une reaction sur la carcasse par l'action de la came, suivi d'une secousse due à l'arret du mouvement du canon, amplifiée par l'extraction de l'étui sous charge.

Les armes à culasse calée ou semi-calée à canon fixe sont celles déduites des systèmes utilisés sur les armes epaule.Du point de vu de l'action du recul, elles presentent le mAme defaut que les systèmes a culasse libre et ne sont pas en général susceptibles d'amalioration.

III. Le système de mise à feu.

Lrs differents systèmes de mise à feu, à l'exception des electriques, presentent tous la particularitè de necessiter Je bander un ressort lors du recul de la culasse, ressort qui servira ensuite à fournir l'anergie necessaire à la percussion de la cartouche suivante.

Trois systèmes sont utilisés : Le percuteur linéaire et les chiens internes et externes.

Le percuteur linéaire se compose d'une masse prolongée d'un percuteur, actionnée par un ressort, le tout coulissant dans un tunel foré dans la culasse, dans le prolongement arrivera du canon. Lors du mouvement arrière de la culasse, cette masse comprimera le ressort contre une butée fixée sur la carcasse, ce qui provoquera une réaction similaire à celle du ressort recuperateur.-Lors du retour en avant de la culasse, elle restera bloquée dans sa position la plus en arriére sous l'action de la gachette, position où elle restera ensuite jusqu'à ce qu'elle en soit libérée par l'action du tireur sur la détente lors du tir suivant.

Ici la modification consistera à utiliser un ressort suffisamment court pour qu'il ne commence à se comprimer d1 une façon notable qu'aprés que la culasse ait reculé de quelques millièmes de métra.

Les systèmes à chien consistent à placer à l'arrière de l'arme un chien, actionné par un ressort, pivotant autour d'un axe fixé sur la carcasse, de telle façon quten position redressée il vienne an contact avec la ête du percuteur, et qu'en position abaissée il puisse passer en dessous de la culasse lors de son mouvement arriére.Sur une action du doigt du tireur sur la détente, ce chien préalablement abaissé, se redressera et percutera la cartouche, puis au cours du mouvement arriéra de la culasse, il sera ensuite réabaissé, comprimant son ressort, et restera ensuite dans cette position jusqu'à ce que le tireur actionna : nouveau la detente.Sur enormement de modeles, ce chien est agencè de telle façon que lorsque la culasse commence à reculer, ce soit la base de la culasse qui entre en contact avec le chien de façon que son réarmement se fasse sur les premiers milliémes de mètre de recul de la culasse.Cette disposition, qui amene un dur mécanique freinant le recul de la culasse lorsqu'elle est encore soumise à la poussée des gaz a un coté bénéfique du point de vue du rapport masse/puissance, mais présente le gràve inconvénient de provoquer un choc brutal dans 11 arrière de l'arme avant que le projectile n'ait eu le temps de quitter le canon.

La modification consistera evidemment à differer ce réarmement de quelques milliémes de mètre.

Dans tout las cas, la premier mesure à adopter, sera de modifier la forme du chien de façon que pendant tout les premiers milliémes de mètre de son mouvement de recul, ce soit sa tête et non pas sa base qui vienne en contact avec l'arri ére de la culasse, au besoin, il peut même être necessaire de modifier un peu cette derniére de façon à minimiser la rotation du chien autour de son axe pendant le lancement du projectile.Pour le reste, c'est à dire principalement le ressort, la realisation dependra du type de chien considéra.

Les armes à chiens internes sont celles dans lesquelles le chien n'est pas accessible au tireur, un capot faisant partie integrante de l'arrière de la culasse le recouvrant entierement en permanence. La modification sur ce type d'arme consistera, en plus de celle portant sur le chien, à buter la detente du ressort de chien de façon que celui-ci parcourt ses derniers milliémes de mètre avant de rencontrer l'arrière de la culasse uniquement sûr sa seule inertie.Avec cette disposition, lorsque la culasse commencera à reculer, le chien se comportera d'abord comme une masse flottante, puis lorsqu' il aura rattrapé le jeu de son ressort, il pourra s'abaisser c la façon ia plus classique.Ici la fait que le chien puisse être libre de flotter lorsqu'il est à l'abattu ast sans importance, puisqu'il s'agit d'une position de stockage chambre ide.

Les armes à chiens, externes sont celles ou le tireur a acces 3 cet organe 3 Tin de pouvoir le manoeuvrer directe ment.Cette disposition autorise le trieur à abaisser la chien puis à le réarmer manuallement sur une chambre chargée, sans risque ea faire partir le coup ce qui permet le port de l' arme chargée, une cartouche dans le canon, chien abaissé, le rearmement pouvant se faire d'une seule main suivant qu'il s agit d'une ms a simple ou double action soit avec l'action du pouce soit de la detente.La modification sur ce type d'arma consistera, en plus de celle déjà vue portant sur le chien9 a remplacer son ressort par un système identique à celui utilisé pour le ressort racuperateur : Un ressort de travail qui se bute a quelques m milliémes de mètre de la face arrière de la culasse, et un ressort de repos, monte en saris sur 1' autre, qui maintiendra le chien an position abattue, en con tact permanent sur l'arriéra de la culasse, de telle fagon qu'un choc donné sur la crâte du chien ne puisse faire partir le coup.

Lorsque cet ensemble de modifications est terminé, systéme de percussion au repos, l'ensemble canon-culasse doit pouvoir reculer par rapport à la carcasse de quelques millièmes de mètre sur une pousse d'environ dix newtons appliquée sur le nez du canon et ce sera l'unique force de réaction au recul ressenti par le tireur pendant que le projectile sera encore dans le canon.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS

   I) Pistolet semi-automatique caractérisé par le fait que le ressort récupérateur est constituè de deux ressorts de puis- sance dissemblable, que le canon est monta flottant. et que le systéme de mise à feu une fois detendu, ne doit pas se rearmer d'une façon significative avant que la culassa n' ait reculé de quelques milliemes de metre.
2. 2) Pistolet semi-automatique caracterisé, selon la revendication I, par le fait que le ressort recupera@eu@ est composé de deux ressorts, le premier (3) de puissance@ @@ de travail limité en expansion par une butée (3) de celle @agen qu'il n'agisse pas lorsque la culasse est à moins @e quelquss milliemes de metre de son point de farmature, et la deuxi@me (4) dit de repos, juste assez puissan. pour mainten@r la culasse (6) fermée sur l'espace d'inaction du premier.
3. 3) Pistolet semi-automatique caracterisé, seion la revendication I, par le fait que le canon est monté flottant, clest à dire qu'il peut se déplacer longitudinelement, par rapport à la carcasse, de qualques millieses de metre.
4. 4) Pistolet semi-automatique caractarisé, selon le revendication I, par le fait que le ressort de travail s--j systema de mise à feu devra être soit trop court, soit sut n expansion, de telle sorte qu'il ne se recomprime qu'apres les premiers milliemes de metre de recul de la culasse.
5. 5) Pistolet semi-automatique caracterisé, selon la revendication I, par le fait que l'arriere de la culasse et le chien, lorsqu'il est à l'abattu, auront leur point de contact, pendant les premiers milliemes de metre de recul de la culasse, sur la partie haute du chien, de façon à minimiser l'amplitude de sa rotation autour de son axe.