FR2586553A1 - Appareil de suture chirurgical - Google Patents

Abstract

L'INVENTION S'APPLIQUE DANS LE DOMAINE DU GENIE MEDICAL AUX APPAREILS CHIRURGICAUX POUR LA REALISATION DE SUTURES ET COMPORTANT UN CORPS AVEC UN CHASSIS RECTANGULAIRE FERME DONT CHACUN DE SES COTES LATERAUX PORTE, A L'INTERIEUR ET A PROXIMITE DU COTE ADJACENT, UNE RAINURE. LE MAGASIN AMOVIBLE 9 POUR LES AGRAFES PORTE DES RAINURES A AGRAFES 10, DONT CELLES D'EXTREMITE 53, 54 SE PLACENT A L'INTERIEUR DES RAINURES 45, 46 DU CHASSIS 2 EN POSITION D'AGRAFAGE, SOUS L'ACTION DU POUSSOIR 11 DE LA TETE A AGRAFER 5. APPLICATION A LA POSE D'AGRAFES CHIRURGICALES DANS DES ZONES ETROITES ET D'ACCES DIFFICILE NOTAMMENT DANS LA ZONE DE RESECTION D'ORGANES FRAGILES.

Description

L'invention s'applique dans le domaine du génie médical, aux appareils

chirurgicaux pour la réalisation de sutures linéaires à l'aide d'agrafes pour raccorder des organes, en particulier, pour le raccorde- ment des intestins dans la chirurgie des nouveaux-nés et des enfants d'âge précoce, dans les interventions chirurgicales réalisées dans des conditions d'accès difficile, par exemple pour le raccordement des organes dans la profondeur du petit bassin, ou pour la suture des

vaisseaux sanguins.

On connait des appareils chirurgicaux de suture pour la réalisa-

tion de sutures linéaires, comportant un corps muni d'un crochet sur lequel se fixe une matrice avec des alvéoles, une tête à agrafer avec un magasin pour les agrafes et un poussoir, un organe de maintien des tissus et des organes d'actionnement de la tête à agrafer et du poussoir

(cf. par exemple le brevet américain nO 3 494 533).

L'extrémité libre du crochet, sur laquelle se fixe la matrice, est disposée en forme de console, et pour cette raison la structure de la partie suturante de ces appareils présente une rigidité relativement

faible dans trois directions perpendiculaires, notamment dans la direc-

tion de la suture et dans le plan qui lui est perpendiculaire. Compte tenu de ce qu'au moment de la pose de la suture la partie suturante de l'appareil subit des efforts importants par suite du serrage des parois viscérales et de la déformation simultanée d'un grand nombre d'agrafes, pour obtenir une suture de bonne qualité il faut assure la stabilité de la disposition réciproque des alvéoles de la matrice et des rainures à agrafes du magasin. La rigidité de la structure, requise pour répondre à cette importante exigence, est obtenue dans les appareils sus-mentionnés seulement au prix d'une augmentation importante des dimensions de la section transversale des éléments du crochet du châssis du corps et des

autres éléments de la partie suturante.

Les dimensions relativement importantes de la partie suturante réduisent la facilité de manoeuvre de l'appareil et rendent impossible

son utilisation dans les cavités étroites.

Par ailleurs, la largeur relativement grande de la matrice et du magasin exige un espace relativement grand pour l'installation de l'appareil en position de suture et conduit à un écart relativement grand entre la suture mécanique et la ligne de sectionnement des tissus, passant le long du bord du magasin et de la matrice et conduit, par conséquent, à la formation d'une suture épaisse. Si l'on réduit les dimensions de la section transversale du crochet et des autres éléments de la partie suturante des appareils, il se produit, au moment de la pose de suture, une déformation importante de cette partie suturante, un accroissement inadmissible du baillement de suture ou une distorsion de

la forme des anses de la suture.

Les inconvénients sus-mentionnés sont supprimés dans les appareils chirurgicaux pour l'application de sutures linéaires qui comportent un

corps à châssis fermé.

On cormait un appareil chirurgical pour la réalisation de sutures

linéaires à l'aide d'agrafes, comportant un corps a châssis rectangu-

laire fermé, une matrice portant des alvéoles et qui se fixe sur l'un des côtés du chassis et une tête à agrafer qui se fixe dans le châssis en face de la matrice et qui est mobile par rapport à ladite matrice. On place en position fixe, dans la tête 3 agrafer, le magasin amovible pour les agrafes et le poussoir des agrafes qui est dimensionné de façon à se glisser dans les rainures à agrafes du magasin. La tête à agrafer comporte un organe d'actionnement placé dans le corps de l'appareil, tandis que l'organe d'actionnement du poussoir est placé dans le corps

de la tête à agrafer (cf. par exemple le brevet américain no 4 378 901).

La rigidité élevée de la structure du corps à chassis rectangu-

laire fermé permet, dans le cas o les charges sont bien réparties sur la partie suturante au cours de la réalisation de la suture à l'aide d'agrafes nombreuses, de réduire notablement la déformation des éléments de l'appareil et d'assurer, de façon stable, la mise en correspondance des rainures à agrafes du magasin et des alvéoles de la matrice, ce qui distingue avantageusement la structure de l'appareil par rapport à celle des appareils analogues. Grâce à cet appareil, on obtient une meilleure formation des anses de suture et une augmentation de la solidité de la

suture et, par conséquent, de ses propriétés d'étanchéité et d'hémos-

tase. L'accroissement de la rigidité de la structure permet de réduire les dimensions de la section transversale de la partie suturante de l'appareil, et donc d'accroître sa facilité d'emploi dans la plaie opératoire, de diminuer l'écart entre la suture et la ligne de section-

nement des tissus et d'obtenir une suture plus fine.

Cependant, dans l'appareil sus-mentionné, les rainbres à agrafes d'extrémité du magasin, ainsi que les alvéoles d'extrémité de la matrice qui lui correspondent se situent à une certaine distance du côté latéral

du châssis. Par ailleurs, étant donné que les appareils du type men-

tionné sont conçus pour l'application de sutures à deux rangées, avec décalage transversal des rangées (sutures dites "avec disposition en quinconce des points de sutures"), l'éloignement des paires extrêmes de rainures du magasin et des alvéoles de la matrice de l'une des rangees par rapport aux paires extrêmes de rainures et d'alvéoles de l'autre rangée correspond, en règle générale, à la moitié du pas entre les points de suture dans la rangée. Cela revient à dire, que sur une assez grande étendue, à partir du côté latéral du châssis, la suture ne sera

posée que sur une seule rangée.

Du fait des particularités sus-mentionnées du mode de réalisation de l'appareil, lorsque la longueur du demi-périmètre de l'organe au niveau de la suture est égale à l'écart entre les côtés latéraux du châssis, les parties extrêmes de l'organe ne sont pas suturées par les agrafes, et sur une certaine étendue elles ne seront suturées que par une rangée d'agrafes. Apres l'écartement du magasin et de la matrice et l'extraction de l'appareil du champ opératoire, l'étanchéité et les qualités hémostatiques de la suture ne sont pas assurées dans les

parties extrêmes de l'organe suturé.

Dans la pratique chirurgicale courante, le dcmi-périmêtre de l'organe serré dépasse souvent l'ouverture entre les côtés latéraux du châssis de l'appareil utilisé, compte tenu du fait qu'il est fort difficile d'évaluer visuellement la dimension d'un organe creux et,

notamment, de comparer son demi-périmètre a l'état serré avec la dis-

tance entre les côtés latéraux du chassis, particulièrement quand on

travaille au fond de la plaie opératoire, dans des conditions de mau-

vaise vision du champ opératoire. Dans de telles conditions, l'inconvé-

nient sus-mentionné de l'appareil se manifeste avec encore plus d'am-

pleur, compte tenu de ce que dans les parties extrêmes de l'organe, les tissus se trouvent serrés le long de la ligne de pose de la suture, ces

tissus se déployant après l'extraction de l'appareil de la plaie opéra-

toire en augmentant ainsi la longueur de la zone non suturée.

Dans les cas o l'examen visuel du champ opératoire est aisé et l'accès à la suture est suffisamment commode, les défauts de la suture mécanique sont apparents et le chirurgien peut facilement poser sur les parties extrêmes des points de suture complémentaires à la main afin d'assurer l'étanchéité et l'hémostase de la suture. Cependant, quand l'intervention s'effectue dans des conditions d'accès difficile, dans la profondeur d'une plaie opératoire étroite, lorsque l'examen visuel de la suture est rendu difficile ou quand il s'avère pratiquement impossible de poser des points de suture complémentaires sur les parties extrêmes,

à cause des difficultés que rencontre le chirurgien pour approcher l'ai-

guille avec le fil et pour la manipuler afin de poser la suture manuel-

le, quand le court moignon de l'organe suturé "s'échappe" après l'appli-

cation de la suture mécanique et se dissimule derrière les tissus et les

organes adjacents, quand les points de suture complémentaires à l'ai-

guille et au fil sont indésirables sur des tissus frêles et facilement vulnérables, par exemple chez les enfants, l'utilisation des appareils sus-mentionnés s'avère impossible. Les parties extrêmes non suturées des organes peuvent être la cause d'une hémorragie abondante dans les suites opératoires, d'accidents septiques et autres, entraînant la mort du patient. On s'est proposé de mettre au point un appareil chirurgical permettant d'obtenir une suture linéaire à l'aide d'agrafes et qui soit fiable même dans la profondeur des plaies opératoires étroites et dans des zones d'accès difficile en assurant des points de suture sur les parties extrêmes des organes à suturer et en permettant d'introduire l'appareil dans la profondeur des plaies opératoires étroites et de l'approcher sur le site de pose de la suture dans des zones d'accès difficile et dans des conditions d'espace restreint pour la pose de

l'appareil en position de suture.

A cet effet, dans l'appareil chirurgical pour la réalisation de sutures linéaires au moyen d'agrafes, comportant un corps avec un châssis rectangulaire fermé, une matrice portant des alvéoles et qui se fixe sur l'un des côtés du châssis rectangulaire fermé, relié à deux côtés latéraux, une tête à agrafe installée dans le châssis en face de la matrice mobile par rapport à cette matrice, un magasin amovible pour les agrafes logé dans la tête à agrafer fixe par rapport à cette dernière et qui porte des rainures à agrafes, un poussoir à agrafes mobile dans la tête a agrafer et dont la forme correspond aux rainures à agrafes du magasin, et des organes d'actionnement de la tête à agrafer et du poussoir, placés dans le corps de l'appareil, selon l'invention, chaque côté latéral du châssis comporte à l'intérieur et à proximité immédiate de la matrice une rainure dont l'axe est parallèle au côté latéral correspondant du châssis rectangulaire fermé et, à l'intérieur de chacune des ces rainures, sur le côté latéral du châssis est prévu le segment correspondant de la matrice avec les alvéoles extrêmes et respectivement le segment correspondant du magasin avec les rainures à agrafes d'extrémités correspondant auxdites alvéoles dans la position du

magasin prêt pour la suture.

Il est avantageux qu'au niveau des segments qui se placent à l'intérieur des rainures sur les côtés latéraux du châssis, le magasin amovible présente une largeur approximativement égale à la largeur de

ces rainures.

Si le magasin amovible porte des saillies de guidage permettant de la positionner dans la tête à agrafer, il est avantageux que les saillies

de guidage soient réalisées dans le segment qui est limité par l'ouver-

ture entre les saillies sur les côtés latéraux du châssis, dans la

position de l'appareil correspondant à la pose d'une suture.

Il est également avantageux que le magasin amovible présente, au niveau des segments qui correspondent aux rainures latérales formées par les saillies de guidage et des segments qui se placent à l'intérieur des

rainures sur les côtés latéraux du châssis, la même largeur.

Le magasin amovible peut porter une butée en forme de saillie pour sa fixation préalable sur la tête à agrafer et par rapport aux rainures

sur les côtés latéraux du chassis.

Chaque côté lptéral du châssis porte au niveau de son segment qui

est adjacent à la matrice, une fenêtre qui communique avec la rainure.

Il est avantageux qu'une partie de chaque côté latéral porte à l'intérieur une saillie adjacente à la matrice et que la rainure soit

réalisée dans cette saillie en s'ouvrant du côté opposé à la matrice.

Dans l'appareil chirurgical pour la réalisation de sutures linéai-

res au moyen d'agrafes comportant un corps à châssis rectangulaire fermé

portant dans une partie de chaque côté latéral à l'intérieur une sail-

lie, une matrice avec des alvéoles fixées sur l'un des côtés du châssis rectangulaire fermé et qui vient se placer entre les côtés latéraux dudit châssis, une tête à agrafer installée dans le châssis en face la

matrice de façon mobile par rapport à ladite matrice, un magasin amo-

vible pour les agrafes, installé dans la tête à agrafer en position fixe par rapport à cette dernière et qui porte les rainures à agrafes, un poussoir des agrafes, mobile dans la tête à agrafer et réalisé de façon

à correspondre aux rainures à agrafes du magasin, des organes d'actionne-

ment de la tête à agrafer et du poussoir installés dans le corps de l'appareil, selon l'invention, le magasin amovible porte à chaque extrémité une rainure correspondant à la saillie sur le côté latéral du châssis, les rainures à agrafes extrêmes du magasin sont situées dans les zones formant la rainure et les alvéoles d'extrémité dans la matrice correspondent avec ces rainures, les segments d'extrémité de la matrice et les alvéoles d'extrémité s'engageant dans la saillie correspondante sur le côté latéral du châssis. Chaque saillie est située sur la partie du côté latéral correspondant, adjacente à la matrice et le magasin amovible porte une butée en forme de saillie permettant sa fixation préalable dans la tête à agrafer et/ou par rapport aux rainures ou aux

saillies sur les côtés latéraux du châssis.

La réalisation des côtés du châssis qui sont latéraux par rapport à la matrice avec des rainures transversales sur leur face interne à proximité immédiate de la matrice, et l'installation dans ces rainures transversales des segments de la matrice qui portent les alvéoles d'extrémité ainsi que du magasin avec les rainures à agrafes extrêmes permet, tout en assurant une grande rigidité à la structure du châssis fermé et des dimensions relativement faibles à la section transversale des éléments constructifs de la partie suturante, de garantir la pose de points de suture sur les parties extrêmes des organes serrés entre le magasin et la matrice et limités par les côtés latéraux du châssis. La longueur de l'organe, objet de la suture, installé entre les côtés

latéraux du châssis et serré entre le magasin et la matrice, est infé-

rieure à la longueur de la suture que l'on applique, même dans les cas o la longueur du demi-périmètre de la section transversale de l'organe à l'état libre dépasse nettement l'ouverture entre les côtés latéraux du châssis. Cela accroit notablement la fiabilité de l'appareil en cours d'utilisation et élargit ses capacités fonctionnelles en assurant une bonne manoeuvrabilité dans la plaie opératoire et en garantissant l'étanchéité et les propriétés hémostatiques de la suture mécanique ainsi réalisée. Grâce aux particularités constructives sus-mentionnées, l'appareil peut être utilisé pour les interventions réalisées dans des conditions d'accès difficile, ainsi que pour la suture des organes à tissu frêle et à fines parois, par exemple, dans la chirurgie des enfants d'âge précoce ou dans la chirurgie vasculaire, la qualité des sutures posées s'en voyant améliorée. La fenêtre débouchante ménagée dans chaque côté latéral du chassis dans la zone adjacente à la matrice, assure la fiabilité et la stabilité de la structure des anses de la suture dans les parties extrêmes de la suture, même à la suite d'une longue utilisation de l'appareil dans la pratique chirurgicale, du fait que cette fenêtre réduit nettement le risque le colmatage des alvéoles extrêmes de la matrice et des segments contigus des rainures transversales des côtés latéraux du châssis, améliore le contrôle visuel et facilite le lavage et le nettoyage de cette partie de l'appareil après l'intervention chirurgicale. Cela revêt une très grande importance, car le colmatage des alvéoles extrêmes de la matrice et des zones contiguës des rainures transversales ne permettrait pas d'assurer la qualité requise et la stabilité de la structure des anses de la suture, et ce particulièrement dans les cas oO l'on a

recours à des agrafes de petites dimensions, par exemple avec un diamé-

tre du fil métallique de l'agrafe inférieur à 0,2 mm, pour la suture des

organes à fines parois ou dans la pratique chirurgicale chez les enfants.

Ainsi donc, les particularités constructives de l'appareil selon

l'invention, permettent d'élargir ses capacités fonctionnelles, d'ac-

croitre la qualité, la stabilité et la fiabilité de la pose des sutures

mécaniques même à la suite d'une utilisation prolongée de l'appareil.

D'une façon générale, l'appareil selon l'invention permet de réduire le taux des accidents post-opératoires et de simplifier le travail du chirurgien. D'autres buts, avantages et caractéristiques apparaîtront à la

lecture de la description de plusieurs modes de réalisation, faite à

titre non limitatif et en référence au dessin annexé représentant:

- à la fig. 1 l'appareil chirurgical selon l'invention en éléva-

tion; - à la fig. 2 le même appareil en coupe suivant la ligne II-II de la figure 1; - à la fig. 3 le même appareil en coupe suivant la ligne IIIIII de la figure 2; - à la fig. 4 le même appareil en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3; - à la fig. 5 le même appareil en coupe suivant la ligne V-V de la figure 3; - à la fig. 6 le même appareil en coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 3; - à la fig. 7 en coupe partielle, une partie du même appareil selon l'invention, à châssis non démontable; - à la fig. 8 en coupe partielle, une partie du même appareil avec la tête à agrafer en position de travail; - à la fig. 9 le même appareil, en partie et en coupe, suivant la ligne IX-IX de la figure 3; à la fig. 10 le même appareil en coupe suivant la ligne X-X de la figure 8; - à la fig. 11 le même appareil en coupe suivant la ligne XI-XI de la figure 3;

- à la fig. 12 schématiquement, une suture linéaire à l'aide d'agra-

fes sur un organe disposé entre les côtes latéraux du ____ __ _ --châssis de l'appareil; - à la fig. 13 une autre variante de réalisation de l'appareil chirurgical suivant l'invention, avec le chassis et la tête à agrafer vus en coupe suivant l'axe de l'appareil; - à la fig. 14 le même appareil la figure 13; - à la fig. 15 le même appareil la figure 14; - à la fig. 16 le même appareil la figure 14; - à la fig. 17 le même appareil de la figure 14; - à la fig. 18 schématiquement, - à la fig. 19 en coupe suivant la ligne XIV-XIV de en coupe suivant la ligne XV-XV de en coupe suivant la ligne XVI-XVI de en coupe suivant la ligne XVII-XVII

une suture linéaire à l'aide d'agra-

fes sur un organe disposé entre les côtés latéraux du châssis de l'appareil;

autre variante de réalisation de l'appareil chirurgi-

cal suivant l'invention, avec le châssis et la tête à agrafer, vus en coupe suivant le plan axial du châssis; - à la fig. 20 le même appareil en coupe suivant la ligne XX-XX de la figure 19; - à la fig. 21 le même appareil en coupe suivant la ligne XXI-XXI de la figure 19; - à la fig. 22 une autre variante de réalisation de l'appareil chirurgical suivant l'invention, avec le châssis et la tête à agrafer, vus en coupe suivant le plan axial

du châssis.

L'appareil chirurgical pour l'application de sutures linéaires à l'aide d'agrafes selon l'invention et du type décrit, est utilisé avec le plus d'efficacité pour réaliser des sutures dans des sites corporels

d'accès difficile et dans la profondeur de plaies opératoires étroites.

L'appareil comporte un corps 1 (figures 1, 2) qui forme un châssis rectangulaire fermé 2, dont l'un des côtés 3 porte une matrice 4. Une tête à agrafer 5 est reliée au châssis 2 et est installée en face de la matrice 4 avec la possibilité de se déplacer à partir de et vers la

matrice 4.

La tête à agrafer 5 comporte une tige 6 (figures 1, 3) logée dans une rainure 7 du corps 1, et un corps 8 (figure 4). Le corps 8 porte en position fixe un magasin amovible 9 pour les agrafes et comportant un corps 9' en forme de parallélépipède rectangulaire et des rainures à agrafes 10(figure 3), il porte également un poussoir mobile à agrafes 11 réalisé de telle façon que ses lamelles 12 correspondent aux rainures à

agrafes 10 du magasin 9.

Le corps 9' du magasin 9 comporte deux rainures latérales 13 (figure 4) qui coopèrent, lors de la mise en place du magasin dans la tête 5, avec des saillies 14 sur les faces internes du corps 8 de la

tête à agrafer 5. Pour permettre sa fixation à la suite de son instal-

lation dans la tête à agrafer 5, le magasin 9 porte une butée 15 en forme de saillie (figure 5), qui vient en butée contre la paroi 16 d'une

fente 17 dans la tête à agrafer 5.

Le poussoir 11 (figure 2) comporte une tige 18 (figure 6), logée dans la rainure 7 (figure 2) du corps 1 sous la tige 6 de la tête à agrafer 5. Afin de permettre d'introduire le poussoir 11 dans la tête à

agrafer 5, cette dernière porte une fente 19 (figure 3).

La tige 6 (figure 2) de la tête à agrafer 5 est munie d'une queue creuse 20 È filetage extérieur 21 et à filetage intérieur 22. Sur le filetage extérieur 21 est vissé un écrou 23 qui constitue l'organe d'actionnement de la tête à agrafer 5 et qui vient se fixer dans le

corps 1 au moyen d'une gorge annulaire 24 qui coopère avec une sail-

lie 25 du corps 1.

Le filetage intérieur 22 de la queue 20 est rendu solidaire par vissage d'une vis 26 qui constitue l'organe d'actionnement du pous- soir 11. La vis 26 comporte une gorge annulaire 27 qui coopère avec la tige 18 du poussoir par l'intermédiaire d'une dent 28 (figure 6) prévue

à l'extrémité de la tige 18. La vis 26 est munie d'une poignée amovi-

ble 29 (figure 1).

Des côtés 30, 31 du châssis 2, qui sont situés sur les côtés de la matrice 4, réunissent le côté 3 du châssis et le côté opposé 32 du châssis 2, en lui assurant une rigidité importante. Le châssis 2 peut être réalisé en une seule pièce (figure 7), ou bien l'un de ses côtés latéraux, par exemple le côté 30, est réalisé sous la forme d'une barre 33 (figure 1) qui peut être installée de façon amovible. Dans un second mode de réalisation, le châssis 2 est réalisé en forme de U dans sa partie 34 (figures 3, 8) et les extrémités libres 35, 36 des côtés 3 et 32 de la partie 34 sont maintenues par des butées 37, 38 (figure 9) de la barre démontable 33. A cette fin, la barre 33 porte une fenêtre 39 dans laquelle s'introduit l'extrémité 35 du côté 3, tandis qu'au point de la jonction avec l'extrémité 36, du côté opposé 32 du chassis, la

barre 33 porte deux rainures latérales 40, 41, dans lesquelles s'enga-

gent les bras d'une fourche 42 de l'extrémité libre 36 du côté 32. Pour fixer la barre 33, les extrémités libres 35, 36 des côtés (figures 3, 8) présentent des saillies de fixation 43, 44. Le démontage de la barre 33 est permis par le fait que la partie en U du châssis 2 est élastique par rapport au côté latéral 31, qui est relié rigidement aux côtés 3 et 32

du chassis 2.

En exerçant une presslon sur l'extrémité libre 35 du côté 3 et sur la barre 33 vers le bas et a la rencontre de l'extrémité 36 du côté 32, on obtient que la butée 38 (figures 8, 9) de la barre 33 se dégage de la saillie de fixation 44 en libérant la barre 33, ce qui permet de la dégager des côtés 3 et 32. Les côtés latéraux 30, 31 (figure 10) du chassis 2 sont serrés par le corps 8 de la tête à agrafer 5 dans sa position de travail, et servent à guider la tête à agrafer 5 au cours de

son déplacement, de sa position initiale à sa position de travail.

Grâce à la grande rigidité de la structure du châssis rectangu-

laire fermé 2 du corps 1 (figure 3), on obtient que la disposition alignée des alvéoles 4' de la matrice 4 et des rainures 10 du magasin 9

se maintienne même lorsque s'exercent, sur la partie suturante, d'impor-

tantes charges par suite du serrage des organes et de la déformation simultanée d'un grand nombre d'agrafes au moment de la pose de la suture. La section transversale du côté 3, ainsi que de la matrice 4, des côtés latéraux 30, 31 du châssis 2 et toute la partie suturante, peuvent ainsi présenter des dimensions minimales, ce qui garantit la

fiabilité d'emploi de l'appareil dans le champ opératoire et la possibi-

lité de poser des sutures élastiques fines avec un bourrelet tissulaire

minimal.

Les côtés latéraux 30, 31 du châssis 2 présentent, sur leur face

interne, des rainures longitudinales 45, 46, situées à proximité immé-

diate de la matrice 4. L'axe de chacune des rainures 45, 46 est paral-

lèle au côté latéral correspondant du châssis 2 (figure 4). Des seg-

ments 47, 48 (figure 11) de la matrice 4 comportant des alvéoles extrê-

mes 49, 50 sont montés à l'intérieur des rainures longitudinales 45, 46.

Des segments 51, 52 (figure 10) du magasin 9 munis des rainures a agrafes d'extrémité 53, 54 dans la position de service de la tête à agrafer 5 correspondant à la limite de suture, sont également montés dans les rainures longitudinales 45, 46 des côtés latéraux du châssis 2

(figures 7, 8).

La structure sus-mentionnée du châssis rectangulaire fermé 2 du corps 1 et de la tête à agrafer 5 avec le magasin 9 permet de suturer des organes dans la profondeur de plaies opératoires étroites et dans des sites d'accès difficile et garantit la pose des points de suture à

agrafes 55 (figure 12) dans les parties extrêmes des parois des orga-

nes 56 serrées entre la matrice et le magasin, même dans les cas o le demi-périmètre de la coupe transversale de l'organe 56 à l'état libre dépasse la distance entre les côtés latéraux 30, 31 du châssis 2. Cette disposition permet d'utiliser l'appareil selon l'invention dans des

conditions d'accès difficile.

Le magasin amovible 9 (figure 10) présente, au niveau des seg-

ments 51, 52 comportant les rainures à agrafes extrêmes 53, 54 et placés à l'intérieur des rainures 45, 46 sur les faces internes des côtés latéraux 30, 31 du châssis 2, une largeur qui est approximativement égale à la largeur des rainures 45, 46, la largeur du magasin 9 dans les

zones correspondant aux rainures latérales 13 et aux segments extrê-

mes 51, 52 étant la même. Les parois latérales du magasin 9, dans les

segments sus-mentionnés, se situent dans un plan unique (figures 10, 8).

Les rainures latérales 13 (figures 4, 5) du magasin 9 sont formées par des saillies de guidage 57, 58 réalisées dans la zone comprise entre les côtés latéraux 30, 31 (figure 8) du châssis 2 dans la position correspondant à la position de pose de suture. La butée 15 (figure 5) du magasin 9 est réalisée sur l'une des saillies 57. Cette butée 15 du magasin 9, qui vient en contact avec la paroi 16 du corps 8 de la tête à agrafer 5, assure la fixation préalable du magasin 9 par rapport à la tête à agrafer 5 et par rapport aux rainures 45, 46 (figure 3) des côtés latéraux du chassis 2. Un tel mode de réalisation du magasin permet de remplacer facilement lemagasin vide par un magasin chargé d'agrafes dans le cas o les conditions de l'intervention chirurgicale exigent la pose de plusieurs sutures mécaniques dans la profondeur de la plaie opératoire, sans avoir à retirer le châssis 2 du corps 1, par exemple dans le cas de la pose de deux sutures linéaires dans des conditions d'accès difficile et avec la nécessité de sectionner ultérieurement les

tissus de l'organe entre les deux sutures. Pour cela, après l'applica-

tion de la première suture, on remplace le magasin dans la tête à agrafer 5, que l'on sépare du châssis 2 du corps 1 et que l'on retire du

champ opératoire, alors que le châssis 2 du corps 1 continue de mainte-

nir l'organe suturé par la première ligne de suture et reste dans la profondeur de la plaie opératoire. Apres la mise en place du magasin chargé 9 dans la tête à agrafer 5, la butée 15 positionne de façon fiable le magasin 9 par rapport à la tête à agrafer 5 et aux rainures 45, 46 des côtés latéraux du chassis 2 au moment de l'introduction de la tête à agrafer 5 dans la plaie opératoire et de sa jonction au chassis 2

du corps 1.

Dans les segments contigus à la matrice 4, les côtés latéraux 30,

31 (figure 3) du châssis 2 comportent des fenêtres 59, 60 qui communi-

quent avec les rainures longitudinales 45 46. Ces fenêtres assurent un

accès commode sur les alvéoles extrêmes 49, 50 (figure 11) de la matri-

ce 4, situées dans les rainures longitudinales 45, 46 des côtés latéraux du châssis 2. Cela empêche pratiquement le colmatage des segments

extrêmes 47, 48 de la matrice 4, disposés dans les rainures longitudi-

nales 45, 46 des côtés latéraux 30, 31 du châssis 2, ainsi que le colma-

tage des rainures 45, 46 elles-mêmes, améliore leurs possibilités de lavage et de décolmatage. Ces fenêtres facilitent également le contrôle visuel de l'état des surfaces des éléments sus-mentionnés de l'appareil dans sa zone active. On assure ainsi la fiabilité du fonctionnement de l'appareil dans les conditions de son utilisation clinique de longue durée. Sur une partie de chaque côté latéral intérieur 30, 31, est prévue une saillie 61, 62 en contact avec la matrice 4, chacune des saillies 61,

62 portant une rainure longitudinale correspondante 45, 46 (figure 3).

Dans la position de départ de la tête à agrafer 5 (figure 3), les

segments 51, 52 du magasin 9 comportant les rainures à agrafes extrê-

mes 53, 54, sont disposés en dehors des rainures longitudinales 45, 46.

Afin de permettre l'introduction des segments extrêmes 51, 52 du maga-

sin 9 dans les rainures longitudinales 45, 46 des saillies 61, 62 des

côtés latéraux 30, 31 du châssis rectangulaire fermé 2 lors du déplace-

ment de la tête à agrafer 5 à partir de sa position de départ, les

rainures 45, 46 sont ouvertes dans le sens opposé à la matrice 4.

Pour immobiliser en rotation la tige 6 (figure 1) de la tête à agrafer 5, par rapport au corps 1, en position de suture, cette tige porte des saillies 63 qui viennent s'engager dans des fentes 64 sur les

parois latérales de la rainure 7 du corps 1.

Dans l'une des variantes de réalisation de l'appareil, selon l'invention, chaque côté latéral 65, 66 (figure 13, 14) du châssis rectangulaire fermé 2 porte une saillie 67, 68. Chacune des saillies 67, 68 est située sur le segment du côté latéral correspondant 65, 66, adjacent à la matrice 69. Le côté 3 qui porte la matrice 69, et le côté 32 de la partie en U du châssis 2 présentent respectivement à leur extrémité libre une fourche 70 (figure 15) et une fourche 71. Le côté

amovible du châssis 2 porte des rainures latérales 72, 73, dans les-

quelles viennent se loger les bras de la fourche 70, et des rainures 74,

75 dans lesquelles viennent se loger les bras de la fourche 71.

La matrice 69 (figure 16) est réalisée de telle façon que ses parties d'extrémité 76, 77 comportant des alvéoles extrêmes 78, 79, entourent les saillies correspondantes 67, 68 sur le côté latéral 65, 68

du chassis 2.

Un magasin amovible 80 (figure 17) porte à chaque extrémité une

rainure 81, 82, correspondant à la saillie 67, 68 sur le côté laté-

ral 65,66 du châssis 2. Des rainures à agrafes d'extrémité 83, 84 sont prévues sur des segments 85, 86 du magasin 80, qui comportent des rainures d'extrémité 81, 82 et correspondent aux alvéoles extrêmes 78,

79 (figure 16) de la matrice 69.

Grâce à ce mode de réalisation de l'appareil, de même que dans la variante de réalisation correspondant aux figures 1, 2, 10 et 11, la longueur de la suture réalisée au moyen des agrafes 87 posées sur un organe 88 (figure 18) dépasse la distance comprise entre les côtés latéraux 65, 66 du châssis 2. Cela permet l'application de façon sure de points de suture au moyen d'agrafes sur les parties extrêmes des parois viscérales, serrées au moment de la suture entre le magasin et la matrice, assure la possibilité de réaliser des sutures de bonne qualité sur les organes dans des conditions d'accès difficile et accroît la

fiabilité d'emploi de l'appareil.

On a décrit les variantes de réalisation de l'appareil chirurgical selon l'invention comportant la rainure 7 (figure 1) du corps i ouverte

dans la direction perpendiculaire au plan du châssis 2, mais les parti-

cularités caractéristiques de l'appareil selon l'invention permettent d'obtenir les avantages sus-mentionnés même dans le cas o la rainure 89 (figure 19) du corps 1 s'ouvre dans le plan du châssis 2. Dans ce cas, l'extrémité libre 36 du côté 32 du châssis 2 est réalisée avec une fente 90, dont des parois 91, 92 (figure 20) sont dans l'alignement des

parois latérales 93, 94 de la rainure 89 du corps 1. Dans le but d'aug-

menter la rigidité de la position respective des parois 91, 92 de la fente allongée 90, l'axe amovible 33 (figure 21) comporte des butées 95, 96, qui s'opposent aux déplacements des parois minces 91, 92 dans le

sens perpendiculaire au plan du chassis 2. Les rainures longitudina-

les 45, 46 des côtés latéraux 30, 31 du châssis 2, dans lesquelles sont disposés les segments d'extrémité de la matrice 4 et du magasin 9, sont placées dans les saillies 61, 62 des côtés latéraux 30, 31, de la même façon que dans la variante de réalisation de l'appareil, représentée à

la figure 3.

On peut également réaliser l'appareil avec le corps 1, portant la rainure 89 (figure 19) ouverte dans la direction du plan du châssis 2 (le dessin schématique ne représente pas cette variante) de manière analogue à la variante représentée à la figure 14. Dans ce cas, les côtés 65, 66 (figure 14) du châssis 2 portent des saillies 67, 68 qui sont entourées par les segments extrêmes 76, 77 (figure 16) de la matrice 69 comportant les alvéoles extrêmes 78, 79, et dans la position de fonctionnement, par les segments extrêmes 85, 86 (figure 17) du

magasin 80 comportant les rainures à agrafes extrêmes 83, 84.

La figure 22 représente une variante de réalisation de l'appareil selon l'invention, dans laquelle les côtes latéraux 97, 98 du chassis 2 du corps 1 portent des rainures longitudinales 99, 100 qui se prolongent sur toute la longueur des cotés latéraux 97, 98. On peut réaliser de même une variante alternative à celle sus-mentionnée (non représentée

dans le dessin schématique) dans laquelle les saillies 67, 68 (figu-

re 14) sur les côtés latéraux du châssis 2 du corps 1, qui sont entou-

rées par les segments extrêmes de la matrice 69 (figure 16) comportant les alvéoles extrêmes 78, 79 et les segments extrêmes du magasin 80 (figure 17) avec les rainures à agrafes extrêmes, se prolongent sur

toute la longueur des c6tés latéraux du châssis 2.

Dans toutes les variantes de réalisation représentees de l'appa-

reil selon l'invention, les magasins amovibles peuvent être réalisés en matière plastique, auquel cas ils sont jetés apres usage, ou en métal et

autres matériaux s'ils sont susceptibles d'être réutilisés.

Le fonctionnement de l'appareil selon l'invention va maintenant

être explicité.

Avant la mise en oeuvre, on place la tête à agrafer 5 et le pous-

soir 11 en position de départ (figures 1, 2) et l'on sépare la barre amovible 33 de la partie en U du châssis 2. On installe dans la tête È agrafer 5 le magasin 9, dont les rainures à agrafes 10 sont chargées d'agrafes (non représentées sur le dessin). Apres la préparation de l'organe 56 pour la résection, par exemple de l'intestin situé dans la profondeur du petit bassin, on introduit sous l'anse intestinale le côté 3 du châssis 2 et on le fixe par la matrice 4 et le magasin 9. On installe la barre amovible 33 sur les extrémités libres 35, 36 des côtés 3 et 32 de la partie en U 34 du châssis 2 en fermant le chassis 2

et en enserrant l'organe 56 entre les côtés latéraux 30, 31 du chas-

sis 2. Les dimensions relativement réduites du côté 3, de la matrice 4 et des côtés latéraux 30, 31 du châssis 2, ainsi que de la section transversale de toute la partie suturante de l'appareil, permettent d'installer facilement ce dernier sur le site de pose de la suture. Par rotation de l'écrou 23, on rapproche le magasin 9 de la matrice 4 jusqu'à l'épaisseur de suture (figure 9) correspondant à l'épaisseur des parois de l'organe 56. Les parties extrêmes des parois serrées de l'organe 56 sont ainsi arrêtées par les cotés latéraux 30, 31

(figure 12) du châssis 2, même dans le cas o le périmètre de l'or-

gane 56 à l'état libre dépasse la distance comprise entre les côtés latéraux 30, 31 du châssis 2. Par rotation de la poignée 29 (figures 1, 2) de l'organe d'actionnement du poussoir 11, on expulse les agrafes (qui ne sont pas représentées sur le dessin) du magasin 9, et à l'aide de la matrice 4, on réaliser la suture des parois de l'organe 56. En outre, on excise en suivant la surface latérale de la matrice 4 et du magasin 9 la partie de l'organe suturé 56 à enlever ou écarter par

rotation de l'écrou 23 le magasin 9 de la matrice 4 et on retire l'appa-

reil de la plaie opératoire. Du fait que les alvéoles extrêmes 49, 50

(figure 11) de la matrice 4, ainsi que les rainures à agrafes extrê-

mes 53, 54 (figure 10) du magasin 9 en position de travail de la tête à agrafer 5 viennent se placer dans les rainures longitudinales 45, 46 des

côtés latéraux 30, 31 du châssis fermé 2, la suture mécanique 55 (figu-

re 12) recouvre complètement l'intervalle de l'organe suturé 56.

S'il s'avère indispensable, dans les conditions de l'intervention chirurgicale, de poser deux sutures linéaires au moyen d'agrafes 55 en

assurant par la suite le sectionnement des tissus entre les deux sutu-

res, par exemple pour l'occlusion des deux extrémités de l'anse intesti-

nale, après la pose de la première suture, on ramène par rotation de l'écrou 23 la tête à agrafer 5 avec le magasin 9 dans leur position de départ. On retire du chassis 2 du corps 1 la tête à agrafer 5 avec le magasin 9, le poussoir 11 et les organes d'actionnement de la tête à agrafer 5 et du poussoir 11 et on les extrait du champ opératoire, en laissant dans la profondeur de la plaie opératoire le châssis 2 du corps 1, l'organe 56 suturé par la première rangée de suture restant dans la baie du châssis 2. On remplace hors du champ opératoire le

magasin vide par un magasin chargé d'agrafes, en introduisant le maga-

sin 9 (figure 5) dans le corps 8 de la tête à agrafer 5, libérée du châssis 2 et de son côté latéral 30, jusqu'à la butée de la saillie 15 contre la paroi 16 de la fente 17 dans la tête à agrafer 5. On introduit par la suite la tête à agrafer 5 dans la plaie opératoire et on l'enfonce dans la baie du châssis 2 du corps 1. On déplace le châssis 2 par

rapport à la première rangée de suture agrafée, de façon que la matri-

ce 4, qui est fixée sur le côté 3 du châssis 2 puisse se placer sous l'organe à suturer 56 en s'écartant de 3 à 5 mm de la première suture linéaire. On rapproche ensuite le magasin 9 de la matrice 4 jusqu'à l'intervalle de suture et on pose, parallèlement à la première rangée d'agrafes, une seconde ligne de suture mécanique de la même façon que décrit ci-dessus. A l'aide du bistouri, en le déplaçant le long de la face latérale du magasin 9 et de la matrice 4, on sectionne la paroi de l'organe 56. Par rotation de l'écrou 23, on écarte le magasin 9 de la matrice 4 et on retire l'appareil de la plaie opératoire. La fixation du magasin amovible 9 dans la tête à agrafer 5 au moyen de la butée 15 du magasin 9 permet d'introduire, de façon fiable, la tête à agrafer 5 avec le magasin 9 dans la baie du châssis fermé 2 lorsque l'on agit dans la profondeur de la plaie opératoire, dans des conditions d'accès difficile. Cette particularité de l'appareil selon l'invention permet, dans les conditions d'accès difficiles mentionnées précédemment, de poser deux lignes de suture parallèles sans avoir à retirer de dessous de l'organe 56, suturé par la première rangée de suture, le côté 3 avec la matrice 4 du châssis 2 pour remplacer le magasin vide 9 dans l'appareil par un magasin chargé d'agrafes, et sans avoir à introduire une seconde fois le côté 3 avec la matrice 4 sous l'organe suturé 56 avant de poser la seconde rangée de suture. Grâce à ces dispositions, on réduit le risque de traumatisation de l'organe à

suturer et des tissus adjacents et on élargit les possibilités d'appli-

cation des appareils de ce type, ce qui est très importante pour la

pratique chirurgicale.

Pour utiliser l'appareil à châssis rectangulaire fermé monobloc (figure 7) , on introduit l'organe à suturer, par exemple l'auricule cardiaque, dans l'espace entre la matrice 5, le magasin 9 et les côtés latéraux 30, 31 du châssis 2 dans le sens perpendiculaire au plan du châssis 2. Si la partie à supprimer de l'organe à suturer constitue un conglomérat massif, qu'il s'avère impossible d'introduire entre la matrice 4 et le magasin 9, par exemple lorsqu'il s'agit de suturer le

pharynx dans un cas de cancer du larynx, on déconnecte avant l'apvlica-

tion de l'appareil, le corps 1 de tout le reste de l'appareil. La baie du chassis 2 du corps 1 est ainsi libérée de la tête à agrafer 5 avec le magasin 9 et le poussoir 11. En faisant passer à travers la large baie du châssis 2, le conglomérat tumoral à supprimer, on rapproche le côté 3 du site de pose de la suture, disposé entre le menton qui le surmonte et la cage thoracique, et on joint au corps 1 la tête à agrafer 5 assemblée avec tous les autres éléments de l'appareil selon l'invention. Toutes les autres étapes de fonctionnement de l'appareil à châssis fermé monobloc 2 du corps 1 sont identiques à celles avec l'appareil comportant un châssis 2 à côté latéral amovible. L'étroitesse des côtés

latéraux 30, 31 du châssis 2, du côté 3 et du magasin 9 permet l'instal-

lation commode de l'appareil, suivant l'invention, en position de suture, sans traumatiser l'organe à suturer 56 et les tissus adjacents, la réalisation d'une suture fine avec un petit bourrelet tissulaire. Par ailleurs, les particularités constructives caractéristiques de la partie suturante de l'appareil évitent le risque d'une défaillance de la suture mécanique sur les parties extrêmes de l'organe suturé, en assurant ainsi

une bonne hémostase.

Selon le procédUd critci-dessus, on peut utiliser également l'appareil à châssis rectangulaire fermé 2 (figures 3, 8), sans en retirer le côté latéral 30, constitué par la barre amovible 33. Ce mode de réalisation de l'appareil selon l'invention permet d'effectuer le remplacement du magasin 9 dans la tête à agrafer 5 avec le châssis 2 fermé, sans avoir à séparer le châssis 2 et la tête à agrafer 5 des autres éléments, en différentes parties. A cette fin, il faut amener la tête à agrafer 5 à sa position de départ, la soulever au-dessus du châssis 2 en agissant sur la tête 5 dans une direction perpendiculaire au plan du chassis et dans le sens provoquant le retrait de la baie hors du châssis 2 jusqu'à ce que le côté latéral 30 du châssis 2 n'empêche plus l'extraction du magasin 9 ou son introduction dans la tête à agrafer 5. La tige 18 (figure 2) du poussoir 11, et la tige 6 de la tête à agrafer 5 restent dans ce cas dans la rainure 7 du corps 1. Apres la mise en place du magasin 9 chargé d'agrafes dans le corps 8 de la tête à agrafer 5, on abaisse le corps 8 avec le magasin 9 dans la baie du

chassis 2 et l'appareil est prêt à fonctionner.

Le fonctionnement de l'appareil revendiqué dans sa variante de réalisation présentée sur les figures 13-17 ne se distingue pratiquement

pas du fonctionnement de l'appareil, réalisé dans sa variante correspon-

3G dant aux figures 1, 2, 10, 11. La seule différence qui existe dans ce cas, consiste en la disposition réciproque des segments extrêmes du magasin avec les rainures à agrafes extrêmes et de la matrice avec les alvéoles extrêmes et, par conséquent, en la disposition réciproque des agrafes extrêmes de la suture mécanique (figures 18 et 12) par rapport

aux côtés latéraux du châssis.

Le fonctionnement de l'appareil pour les variantes de réalisation représentées sur les figures 19-22 avec la rainure 89 (figure 19) du corps 1 ouverte dans le sens qui coîncide avec le plan du châssis, ne

* se distingue pratiquement pas du fonctionnement de la variante initiale-

ment décrite. Il convient seulement de noter que, dans cette variante de l'appareil, le remplacement du magasin ne peut être réalisé que dans le

cas o l'on retire la barre 33 de la partie en U 34 du châssis 2.

Ainsi, les particularités constructives de l'appareil selon l'invention assurent simultanément une grande rigidité de la partie

suturante de l'appareil et des dimensions réduites de la section transver-

sale du mors de butée, des côtés latéraux du châssis et de toute la partie suturante avec possibilité de poser des sutures agrafées dont la longueur dépasse la longueur du demi-périmètre des organes serrés pour la suture. On obtient ainsi la fiabilité et la stabilité de la suture chirurgicale avec de bonnes propriétés d'étanchéité et d'hémostase dans le cas o la longueur du demi-périmètre de l'organe à suturer est inférieure à la distance entre les côtés latéraux du châssis, et on est assuré d'obtenir une bonne qualité de la suture également dans le cas o la longueur du demi-périmètre de l'organe à suturer à l'état libre est

égale ou supérieure à la distance entre les côtés lateraux du châssis.

Les parties extrêmes de l'organe à suturer se révèlent être suturées dans tous les cas, ce qui a été confirmé par des essais au cours desquels ont été spécialement choisies des parties viscérales (poumons, intestins, auricule cardiaque) dépassant par la longueur de leur demi-périmètre la distance entre les côtés latéraux du chassis. Les avantages de l'appareil selon l'invention qui viennent d'être énumérés permettent de l'utiliser pour des plaies opératoires étroites et

profondes, dans des sites d'accès difficile o l'espace pour les manipu-

lations de l'appareil et des autres instruments pour la pose de sutures manuelles supplémentaires après la suture mécanique de l'organe est toujours très limité, ou bien quand la pose de sutures supplémentaires manuelles est absolument indésirable, par exemple quand il s'agit de suturer des tissus frêles, pouvant facilement être coupés par l'aiguille

ou le fil ou de suturer des organes préalablement soumis à la radiothé-

rapie; ou bien encore quand, après la pose de la suture mécanique, l'excision de la partie viscérale à enlever et l'écartement du magasin

et de la matrice, le moignon de l'organe suturé "s'échappe" immédiate-

ment, et qu'il s'avère fort difficile de le découvrir dans-les tissus adjacents pour le contrôler, ou enfin quand l'insuffisance de la suture

mécanique peut entraîner une hémorragie importante.

La structure de l'appareil selon l'invention augmente la qualité

des sutures qu'il permet de réaliser, élargit les capacités fonction-

nelles des appareils à suturer les organes et augmente la fiabilité de leur application dans les différents domaines de la chirurgie, aussi bien chez les enfants que chez les adultes. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de

réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nom-

breuses variantes accessibles à l'homme de l'art sans que l'on ne

s'écarte de l'esprit de l'invention.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1.- Appareil chirurgical pour la réalisation de sutures linéaires au moyen d'agrafes, comportant un corps avec un châssis rectangulaire fermé, une matrice portant des alvéoles, fixée sur l'un des côtés du châssis rectangulaire fermé à deux côtés latéraux, une tête à agrafer installée dans le châssis en face de la matrice mobile par rapport à la matrice, un magasin amovible pour les agrafes, logé dans la tête à agrafer, fixe par rapport à cette dernière et qui porte des rainures à agrafer, un poussoir à agrafes installé de façon mobile dans la tête à agrafer et qui est réalisé de manière à correspondre aux rainures à agrafes du magasin et des organes d'actionnement de la tête à agrafer et du poussoir qui se logent dans le corps, caractérisé en ce que chaque côté latéral (30, 31) du châssis (2) comporte, à l'intérieur et à proximité immédiate de la matrice (4), une rainure (45, 46) dont l'axe est parallèle au côté latéral correspondant (30, 31) du châssis (2), chacune de ces rainures (45, 46) sur le côté latéral (30, 31) du châssis (2) comportant à l'intérieur le segment correspondant de la

matrice (4) avec les alvéoles extrêmes (49, 50) et le segment correspon-

dant du magasin (9) avec les rainures à agrafes d'extrémité (53, 54) dans la position du magasin (9) correspondant à la position de pose

d'une suture.

2.- Appareil chirurgical selon la revendication 1, caractérisé en ce que le magasin amovible (9) présente une largeur sensiblement égale à la largeur des rainures (45, 46) sur les côtés latéraux (30, 31) du châssis (2) au niveau des segments qui se placent à l'intérieur de ces

-rainures (45, 46), dans la position correspondant à la pose de suture.

3.- Appareil chirurgical selon la revendication 1, caractérisé en ce que le magasin amovible (9) comporte des saillies de guidage (57, 58) permettant de le positionner dans la tête à agrafer (5) et qui sont

réalisées dans la zone délimitée par l'ouverture entre les côtés laté-

raux (30, 31) du châssis (2), dans la position correspondant à la

position de suture.

4.- Appareil chirurgical selon la revendication 3, caractérisé en ce que le magasin amovible (9) présente la même largeur dans les zones correspondant aux rainures latérales (13) qui sont formées par les

saillies de guidage (57, 58), et dans les zones qui se placent à l'inté-

rieur des rainures (45, 46) sur les côtés latéraux (30, 31) du châs-

sis (2). -

5.- Appareil chirurgical selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que chaque côté (30, 31) du châssis (2) comporte dans la zone contiguë à la matrice (4) une fenêtre (59, 60) qui communique

avec la rainure (45, 46).

6.- Appareil chirurgical selon l'une des revendications 1 à 5,

caractérisé en ce qu'une partie de chaque côté latéral (30, 31) comporte

à l'intérieur une saillie (61, 62) adjacente à la matrice (4), la rai-

nure (45, 46) étant réalisée dans cette saillie (61, 62) et s'ouvrant du

côté opposé à la matrice (4).

7.- Appareil chirurgical pour la réalisation de sutures linéaires au moyen d'agrafes, comportant un corps avec un châssis rectangulaire fermé dont chaque côté latéral porte à l'intérieur une saillie, une

matrice avec des alvéoles fixées sur l'un des côtés du châssis rectangu-

laire fermé et qui vient se placer entre les côtés latéraux, une tête à agrafer installée dans le châssis en face de la matrice de façon mobile par rapport à ladite matrice, un magasin amovible pour les agrafes, installé dans la tête à agrafer de façon fixe par rapport à cette dernière et qui porte des rainures à agrafes, un poussoir à agrafes, mobile dans la tête à agrafer et réaliser de façon à correspondre aux rainures à agrafes du magasin, des organes d'actionnement de la tête a agrafer et du poussoir, installés dans le corps, caractérisé en ce que le magasin amovible (80) porte à chaque extrémité une rainure (81, 82), correspondant à la saillie (67, 68) sur le côté latéral (65, 66) du châssis (2), en ce que les rainures à agrafes d'extrémité (83, 84) du magasin (80) sont situées dans les zones formant la rainure (81, 82) et

en ce que les alvéoles d'extrémité (78, 79) dans la matrice (69) correspon-

dent avec ces rainures, les segments d'extrémité de la matrice (69) et

les alvéoles d'extrémité (78, 79) s'engageant dans la saillie correspon-

dante (67, 68) sur le côté latéral (65, 66) du châssis (2).

8.- Appareil chirurgical selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque saillie (67, 68) est située sur la partie du côté latéral

correspondant (65, 66), adjacente à la matrice (69).

9.- Appareil chirurgical selon l'une des revendications 1 à 3 et 6

à 8, caractérisé en ce que le magasin amovible (9) porte une butée (15) en forme de saillie permettant sa fixation préalable dans la tête à agrafer (5) et/ou par rapport aux rainures (45, 46), ou des saillies (61,

62) sur les côtés latéraux (30, 31) du châssis (2).