FR2583869A1 - Dispositif de securite d'armement pour une munition telle qu'une grenade a fusil ou une roquette anti-char. - Google Patents

Abstract

L'INVENTION EST RELATIVE A UN DISPOSITIF DE SECURITE D'ARMEMENT POUR UNE MUNITION TELLE QU'UNE GRENADE A FUSIL OU UNE ROQUETTE ANTI-CHAR, DU TYPE COMPORTANT UN GENERATEUR PIEZO-ELECTRIQUE9 AGENCE POUR CHARGER UN CONDENSATEUR LORSQU'UNE PRESSION LUI EST APPLIQUEE ET UN ROTOR33 QUI, DANS UNE PREMIERE POSITION, MAINTIENT UN ELEMENT34 DE LA CHAINE PYROTECHNIQUE A L'ECART DE LADITE CHAINE PYROTECHNIQUE ET, DANS UNE DEUXIEME POSITION, MAINTIENT LEDIT ELEMENT DE LA CHAINE PYROTECHNIQUE ALIGNE AVEC LA CHAINE PYROTECHNIQUE. IL COMPREND DES MOYENS D'ENTRAINEMENT POUR AMENER PRATIQUEMENT INSTANTANEMENT LE ROTOR DE SA PREMIERE A SA DEUXIEME POSITION ET UN MECANISME TEMPORISATEUR23 AGENCE POUR, AU COURS D'UNE PREMIERE SEQUENCE DE FONCTIONNEMENT DEBUTANT AU DEPART DU COUP ET D'UNE DUREE PREDETERMINEE, MAINTENIR INERTES LESDITS MOYENS D'ENTRAINEMENT, ET LIBERER CES MOYENS D'ENTRAINEMENT A LA FIN DE LADITE PREMIERE SEQUENCE.

Description

La présente invention concerne un dispositif de sécurité d'armement pour une munition telle qu'une grenade à fusil ou une roquette anti-char, et plus particulièrement un tel dispositif du type comportant un générateur pièzo-électrique agence pour charger un condensateur lorsqu une pression lui est appliquée, et un rotor qui, dans une première position, maintient un élément de la channe pyrotechnique à l'écart de ladite channe pyrotechnique et, dans une deuxième position, maintient ledit élément de la chaine pyrotechnique aligné avec la chaîne pyrotechnique.

Un tel dispositif est connu par exemple par le brevet français 1 274 682. Il n1 assure toutefois pas toute la sécurité nécessaire.

En effet, l'agencement connu présente l'inconvénient que la munition est armée sitôt le départ du coup, de sorte qu'un fonctionnement défectueux provoquera la mise à feu de la munition à l'instant même où elle est tirée.

De plus, dans le cas où pour une raison quelconque la munition rencontre un obstacle immédiatement après avoir été tirée, elle sera également mise à feu à une distance trop faible pour assurer la sécurité du tireur.

La présente invention vise à pallier cet inconvénient en fournissant un dispositif de sécurité agencé de telle sorte que la munition n1 est en fait armée qu après avoir parcouru une certaine distance sur sa trajectoire.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de sécurité d'armement pour une munition telle qu'une grenade à fusil ou une roquette anti-char du type comportant un générateur piezo-électrique agencé pour charger un condensateur lorqu'une pression lui est appliquée et un rotor qui, dans une première position, maintient un élément de la chaine pyrotechnique à l'écart de ladite chaîne pyïothi que et, dans une deuxième position, maintient ledit élément de la channe py?-cwe-chnique aligné avec la channe pyrotechnique, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens d'entrainement pour amener pratiquement instantanément le de sa première à sa deuxième position, et un mécanisme temporisateur agencé pour, au cours d une première séquence de fonctionnement débutant au départ du coup et d'une durée prédéterminée, maintenir inertes lesdits moyens d'entratnement, et libérer ces moyens d'entratnement à la fin de ladite première séquence.

La munition ne se trouve par conséquent armée qu a la fin de la première séquence du mécanisme temporisateur dont la durée est choisie de façon à assurer la sécurité de l'utilisateur.

Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens
d'entratnement comprennent des moyens élastiques, réalisés par exemple sous
la forme d'un ressort spiral, un verrou étant prévu pour empêcher le
mouvement dudit rotor sous l'action desdits moyens élastiques et ce verrou
étant agencé pour être libéré par l'action d'une charge pyrotechnique mise à
feu à la fin de la première séquence de fonctionnement du mécanisme
temporisateur.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens
d'entralnenient comprennent des moyens de liaison mécaniques entre le
mécanisme temporisateur et le rotor, ces moyens de liaison étant débrayés
pendant la première séquence de fonctionnement dudit mécanisme, et le
mécanisme temporisateur possède une deuxième séquence de fonctionnement
pratiquement instantanée pendant laquelle lesdits moyens de liaison sont
embrayés.

Par conséquent, dans le premier cas, les moyens d'entratnement du
rotor sont indépendants mécaniquement du mécanisme temporisateur et sont
libérés par l'action d'une charge pyrotechnique.

Par contre, dans le deuxième cas, le rotor est entratné par le
mécanisme temporisateur luimeme, par l'intermédiaire de moyens de liaison
qui ne sont embrayés qu'à la fin de la première séquence de fonctionnement de
ce mécanisme.

Ce mécanisme temporisateur peut alors comprendre une roue, dentée
sur une partie de sa périphérie et sous la contrainte de moyens élastiques
ainsi qu'un mécanisme horloger, ladite roue étant disposée de manière que sa
partie dentée engrène avec le mécanisme horloger pour fournir la première
séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur et échappe au mécanisme
horloger pour fournir la deuxième séquence de fonctionnement du mécanisme
temporisateur.

La temporisation est ainsi fournie par le mécanisme horloger qui
est conçu de manière que la première séquence de fonctionnement au cours de
laquelle la munition n'est pas encore armée ait la durée désirée. La roue du
mécanisme temporisatenr échappant ensuite au mécanisme horloger, sa deuxième
séquence de fonctionnement est pratiquement instantanée.

Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, les moyens -,-'U~liafson précités comprennent un piston monté dans le rotor et pressé sous
Iocn. élastiques contre une surface de ladite roue partiellement
dentée, ladite suriûctésentant en vis-à-vis du piston une partie lisse
correspondant à la première séquence de fonctionnement du mécanisme
temporisateur, et un renfoncement apte à recevoir 1 extrémité dudit piston pendant la deuxième séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur.

On peut avantageusement prévoir que, lorsque le piston est dans sa
position correspondant à la première séquence de fonctionnement du mécanisme
temporisateur, une partie de sa surface est en prise avec une surface
correspondante formée dans une partie fixe du dispositif.

Cet agencement présente l'avantage de fournir une sécurité
complémentaire puisque, pendant la première séquence de fonctionnement du
mécanisme temporisateur, le piston empêche tout mouvement relatif entre le
rotor et les parties fixes du dispositif.

Selon un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention
comporte également une sécurité ne pouvant être supprimée que par une
pression dirigée vers l'avant dans le sens de déplacement de la munition, par
exemple par l'impact d'une balle dans le cas d'une grenade à fusil, ou par la
pression des gaz de propulsion dans le cas d'une roquette.

Un tel dispositif peut comprendre un piston agencé pour être, lors
du départ du coup, déplacé vers l'avant par rapport à la direction de
trajectoire, entre une position de sécurité et une position de
fonctionnement, et des moyens commandés par ledit piston pour bloquer le
rotor et/ou le mécanisme temporisateur lorsque ie piston est dans sa position
de sécurité.

Selon le cas, les moyens de blocage peuvent agir soit sur le rotor,
soit sur le mécanisme temporisateur, lorsque c'est ce dernier qui assure
ltentratnement du rotor comme cela a été exposé ci-dessus.

Ces moyens de blocage commandés par le piston peuvent comprendre
une partie de la surface périphérique dudit piston agencée pour coopérer avec
une surface de blocage correspondante formée sous le rotor et/ou sur un
organe du mécanisme temporisateur, lesdites surfaces étant désaccouplées ~ILorsqltrls, piston est dans sa position de fonctionnement.

Le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre un verrou
dont une surface est agencée pour coopérer avec une surface de came formée
sur le rotor et/ou sur un organe du mecanisme temporisateur pour empêcher la
rotation de ce dernier, et des moyens pour désaccoupler lesdites surfaces
lors du départ du coup.

Dans ce cas, les moyens pour désaccoupler la surface du verrou et
la surface de came du rotor et/ou de l'organe du mécanisme temporisateur
comprennent avantageusement des surfaces coopérantes sur le piston
sur l'avant et sur le verrou, lesdites surfaces coopérsnt s étant agencées
pour empêcher un déplacement du verrou 1 lors piston est en position de
dés4Jco%îéeî
sécurité, et étant désaccouplées ue le piston est dans sa position de
fonctionnement pour permettre un déplacement du verrou sous l'action du
mécanisme temporisateur.

Le déplacement vers l'avant du piston peut être réalisé par le générateur piézo-électrique qui est alors agencé pour être, lors du départ du coup, déplacé vers l'avant, et pour entraîner le piston dans son déplacement.

Dans ce dernier cas, le générateur piézo-électrique peut en outre être agencé de manière à être déconnecté du circuit électrique lorsqu'il est dans sa position arrière, ce qui empêche évidemment tout fonctionnement indésirable de l'amorce.

Plus particulièrement, le générateur piézo-électrique peut être assujetti dans un corps par l'intermédiaire d'organes de fixation cisaillables lors du départ du coup pour permettre le mouvement vers l'avant du générateur piézo-électrique.

De préférence, le dispositif selon l'invention comprend une autre sécurité qui ne peut être relâchée que par un déplacement vers l'arrière par rapport au sens de mouvement de la munition, et plus particulièrement par une force d'inertie.

A cet effet, le dispositif comprend une masselotte mobile vers l'arrière lors du départ du coup sous l'effet de l'inertie, contre l'action de moyens élastiques, entre une position de sécurité et une position de fonctionnement, et des moyens pour empêcher la rotation du rotor lorsque la masselotte est dans sa position de sécurité.

Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens pour empêcher la rotation du rotor lorsque la masselotte est dans sa position de sécurité comprennent des surfaces coopérantes sur la masselotte et sur le rotor, lesdites surfaces coopérantes étant désaccouplées lorsque la masselotte est dans sa position de fonctionnement.

Selon un autre mode de réalisation, lesdits moyens pour empêcher la rotation du rotor lorsque la masselotte est dans sa position de sécurité, comprennent un moyen élastique disposé entre la masselotte et le rotor, une partie dudit moyen élastique étant pressé dans un renfoncement du rotor sous l'effet de l'élasticité et étant libre de se dégager dudit renfoncement lorsque la masselotte est dans sa position de fonctionnement.

Le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre un organe mobile tel qu'une bille agencé pour fermer par inertie, lors d'un choc, un contacteur de mise à feu à lamelle.

Ce mode de mise à feu peut être soit le mode normal, dans le cas par exemple d'une grenade à fusil, soit un mode d'auto-destruction dans le cas d'une roquette dont le contacteur de coiffe aurait eu une défaillance.

Une sécurité supplémentaire peut alors comprendre des moyens pour empêcher ledit organe mobile de venir au contact de la lamelle lorsque le dispositif est en position de sécurité.

Dans un mode de réalisation, les moyens pour empêcher ledit organe mobile de venir au contact de la lamelle, comprennent une saillie formée sur une partie de la périphérie du rotor, ladite saillie étant placée sur la trajectoire de l'organe mobile dans son logement lorsque le rotor est dans sa position de sécurité et étant interrompue de manière à laisser libre la trajectoire de l'organe mobile lorsque le rotor est dans sa position de fonctionnement.

Dans un autre mode de réalisation, les moyens pour empêcher lesdits organes mobiles de venir au contact de la lamelle, comprennent un organe de blocage maintenu en position par la masselotte lorsque cette dernière est en position de sécurité, et agencé pour s'effacer sous l'action de l'organe mobile lorsque la masselotte est en position de fonctionnement.

Afin de pouvoir vérifier de l'extérieur l'état du dispositif de sécurité selon l'invention, ce dernier peut comprendre au moins une fenêtre ménagée dans un bottier fixe, et une bande liée en un point de la périphérie du rotor, ladite bande présentant deux repères dont l'un est en vis-à-vis de la fenêtre lorsque le rotor est dans sa première position et dont l'autre est en vis-à-vis de la fenêtre lorsque le rotor est dans sa deuxième position.

Ledit élément de la chaîne pyrotechnique peut, dans un mode de réalisation de l'invention, être un relais pyrotechnique, une amorce pyrotechnique étant montée fixe dans le bottier du dispositif.

Dans ces conditions, l'amorce peut être reliée au circuit électrique par des contacts fixes.

Dans un autre mode de réalisation, ledit élément de la chatne pyrotechnique est l'amorce électrique, des contacts électriques étant prévus entre le rotor et le bottier du dispositif au moins dans la position armée du rotor.

Dans ce cas, au moins un contact tournant peut être prévu à la périphérie du rotor pour relier l'amorce au circuit électrique de mise à feu.

Cet agencement à contact tournant permet de maintenir éventuellement l'amorce en court-circuit tant que le dispositif est en position de sécurité.

Avantageusement, l'amorce est déconnectée du circuit de mise à feu lorsque le rotor est dans sa première position.

Lorsque le générateur piézo-électrique est monté mobile, comme cela a été exposé ci-dessus, le circuit électrique peut être rendu solidaire d'une broche, isolée lorsque le générateur est dans sa position arrière et en contact avec le générateur piézo-électrique lorsque le générateur est dans sa position avant.

Une seconde sécurité électrique peut être réalisée en prévoyant des moyens pour court-circuiter l'amorce lorsque le dispositif est dans sa position de sécurité et pour la connecter en série avec le condensateur et un interrupteur de mise à feu lorsque ledit dispositif est dans sa position armée.

Selon un autre mode de réalisation, le dispositif comprend au moins une lamelle conductrice élastique, électriquement reliée à un des pôles de l'amorce et susceptible d'être mise en contact, soit avec un organe électriquement relié à l'autre pôle de l'amorce, soit avec un organe électriquement relié au condensateur, selon la position d'un levier commandé par ledit rotor.

On décrira maitenant, à titre d'exemples non limitatifs, des modes de réalisations particuliers de l'invention, en référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe axiale, selon la ligne I-I de la figure 2, d'un premier mode de réalisation de l'invention mis en oeuvre dans une grenade à fusil,
- la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne Il-Il de la figure l,
- la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2,
- la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 2,
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 2,
- la figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 1,
- la figure 7 est un schéma électrique de ce premier mode de réalisation,
- la figure 8 est une vue en coupe axiale, similaire à la figure 1, d'un second mode de réalisation de l'invention appliqué à une roquette du type monocharge,
- la figure 9 est une vue de gauche du dispositif de la figure 8 dans laquelle un certain nombre d'organes ont été supprimés pour permettre une meilleure lisibilité du dessin,
- la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 9,
- la figure 11. est une vue en coupe selon la ligne XI-XI de la figure 9,
- la figure 12 est une vue en coupe selon la ligne XII-XII de la figure 9,
- la figure 13 est une vue en coupe axiale d'un organe de sécurité non représenté sur les autres figures du dessin,
- la figure 14 est également une vue en coupe axiale d'un organe de sécurité non représenté aux dessins,
- la figure 15 est une vue en coupe selon la ligne XV-XV de la figure 14,
- la figure 16 est une vue en coupe axiale, similaire à la figure 1, d'un troisième mode de réalisation de l'invention appliqué à la charge arrière d'une roquette du type à charge tandem,
- la figure 17 est une vue de gauche de la figure 16 similaire à la figure 9,
- la figure 18 est une vue en doupe selon la ligne XVIII-XVIII de la figure 19,
- la figure 19 est une vue en coupe selon la ligne XIX-XIX de la figure 17,
- la figure 20 est une vue en coupe axiale, selon la ligne XX-XX de la figure 21, d'un quatrième mode de réalisation de l'invention appliqué à la charge avant de la même roquette à charge tandem,
- la figure 21 est une vue de gauche de la figure 20,
- la figure 22 est une vue en coupe selon la ligne XXII-XXII de la figure 21,
- la figure 23 est une vue en coupe selon la ligne XXIII-XXIII de la figure 21,
- la figure 24 est une vue en coupe similaire à la figure 20 selon un autre plan diamétral,
- la figure 25 est un schéma électrique de la sécurité de la roquette monocharge, et
- la figure 26 est un schéma électrique des sécurités de la roquette à charge tandem,
La figure 1 représente partiellement une grenade à fusil avec ses organes de sécurité 1 disposés entre le piège à balle 2 et l'enveloppe 3 de la charge.

Les organes de sécurité 1 comprennent essentiellement un ensemble de charge 4, un circuit électrique 5, un dispositif temporisateur 6, un ensemble de sécurité mécanique 7, et un couvercle 8.

L'ensemble de charge 4 comprend une pastille piézo-é3ectrique 9 disposée contre une enclume métallique 10, la pastille 9 et l'enclume 10 étant disposées dans une pièce 11 en forme de coupelle isolante.

L'enclume 10 et la coupelle 11 sont toutes deux prolongées par des manchons concentriques 12 et 13 respectivement.

La coupelle 11 est disposée dans une pièce de support 14 maintenue sur un épaulement 15 du boîtier 16 du dispositif par une collerette cisaillable 17 bloquée axialement du fait du vissage du piège à balle 2 sur le boîtier 16.

Une broche 18 solidaire du circuit électrique 5 est engagée dans le manchon 13 de la coupelle isolante 11 et un espace libre 19 est prévu entre le fond de la pièce de support 14 et une paroi transversale 20 du bottier 16, traversée par un trou 21 dans lequel est engagé le manchon 13.

Enfin, un poussoir 22 en appui contre la surface de fond de la pièce de support 14 est relié d'une manière qui sera décrite ci-après aux organes de sécurité mécaniques 7.

Lorsqu 'une balle est tirée dans le piège à balle 2, elle provoque simultanément la compression de la pastille piézo-électrique 9, ce qui a pour effet de faire apparaître des charges positives dans l'enclume 10 et le manchon 12, et le cisaillement de la collerette 17, ce qui a pour effet de provoquer le déplacement vers l'avant dans le sens de la flèche F1 de l'ensemble constitué par la pastille 9, l'enclume 10, la coupelle 11 et le support 14. Dans ce mouvement, la surface extérieure du manchon 13 coulisse dans le trou 21 et la broche 18 coulisse à l'intérieur des manchons 13 puis 12. Lorsque la broche 18 vient au contact du manchon 12, les charges positives portées par l'enclume 10 sont transmises au circuit électrique 5 dont elles provoquent la charge.

Ce circuit 5 sera décrit ultérieurement en référence à la figure 7.

Le mécanisme temporisateur 6 est essentiellement constitué d'une roue partiellement dentée 23 montée rotative autour d'un axe 24 porté par un corps de mécanisme 25, et un mouvement horloger 26 également monté sur le corps 25 (figure 6).

La roue 23 comporte une denture 27 sur une partie A-B de sa périphérie alors que l'autre partie de sa périphérie comporte une encoche 28 dont la fonction sera décrite ci-après.

Le mécanisme horloger 26 comprend un ressort spiral 29 monté entre la roue 23 et un point fixe 30, un train de rouage 31 en prise avec la denture 27 lorsque cette dernière lui fait vis-à-vis, et un dispositif à échappement muni de son ancre 32.

Sur le même axe 24, est monté un rotor 33 portant une amorce électrique 34 à la même distance de l'axe 24 qu'un relais pyrotechnique 35 assurant la continuité de la chaîne pyrotechnique jusqu'à la charge contenue dans l'enveloppe 3.

Un piston 36 est logé dans un trou 37 du rotor où il est maintenu en appui sur la roue 23 à l'aide d'un ressort hélicoïdal 38 en appui d'une part au fond du trou 37 et d'autre part sur un épaulement 39 du piston 36 (figure 5).

Par ailleurs, dans la position de sécurité représentée au dessin, l'extrémité du piston 36 opposé à la roue 23 est maintenue par cette dernière dans un renfoncement 40 formé dans le couvercle 8. En effet, dans cette position de sécurité et dans toutes les positions de la roue 23 dans lesquelles sa denture 27 engrène avec le train de rouage 31, la roue 23 présente en vis-à-vis du piston 36 une surface lisse. La roue 23 présente toutefois un renfoncement 41 disposé de telle sorte que l'extrémité du piston 36 soit poussée dans ce renfoncement sous l'action du ressort 38 lorsque la roue 33 arrive, dans sa rotation dans le sens de la flèche F2 provoqué par le ressort 29, dans la position où la denture 27 échappe au train de rouage 31.

Dans cette position, le rotor 33 est donc déverrouillé du couvercle 8 et est embrayé avec la roue 23.

Par ailleurs, un verrou 42 est monté à rotation autour d'un axe 43 et présente une surface de came 44 qui, en position de sécurité, est engagée dans le renfoncement 28 de la périphérie de la roue 23.

Le verrou 42 est maintenu dans cette position où il empêche la roue 23 de tourner par un renfoncement 45 dans lequel est engagée la surface cylindrique 46 d'un piston 47 dont l'extrémité peut être actionnée par le poussoir 22. Un ressort hélicoldal 48 maintient l'extrémité du piston 47 en contact avec le poussoir 22.

Le piston 47 présente par ailleurs, en arrière de la surface 46, une zone de diamètre diminué 49, de sorte que, lorsqu'il est poussé vers l'avant dans le sens de la flèche F3 sous l'action du poussoir 22 lors du départ du coup, il libère le verrou 42 qui est alors entraîné en rotation par la roue 23 sous l'action du ressort 29.

Le verrou 42 et le rotor 33 présentent par ailleurs des surfaces coopérantes 50 et 51 respectivement, similaires aux surfaces 28 et 44, de sorte que, lorsque le verrou 42 pivote sous l'action de la roue 23, il libère également le rotor 33.

Le corps 25 comporte également un trou 52 dans lequel une masselotte 53 peut coulisser vers l'arrière contre l'action d'un ressort hélicoïdal 54, disposé entre le fond de la masselotte 53 et un bouchon 55 solidaire du corps.

Une épingle élastique 56 est logée dans un renfoncement du corps 25 en appui élastique, d'une part sur la surface de la masselotte 53 en position de sécurité, et d'autre part dans un renfoncement 57 du rotor 33 également en position de sécurité.

Dans sa position de sécurité, la masselotte maintient également une butée 58 dans la position représentée à la figure 4 où elle empêche une bille 59 disposée dans un logement 60 du corps 25 de se déplacer vers l'avant.

Lorsqu'au départ du coup, la masselotte 53 est repoussée vers l'arrière contre l'action du ressort 54 par la force d'inertie, elle est piégée du fait du plan incliné 61 du bouchon 55 et, dans cette position, elle relâche sa pression sur l'épingle 56 qui libère par conséquent la sécurité du rotor en sortant du renfoncement 57 sous l'effet de son élasticité.

Simultanément, la butée 58 est libérée, de sorte que la bille 59 pourra ultérieurement se déplacer vers l'avant en repoussant cette butée.

On décrira maintenant le circuit électrique du dispositif représenté aux figures 1 à 6.

En commençant par l'amorce 34, on voit sur la figure 2 que celle-ci comporte un contact périphérique de masse 61 relié, lorsque le rotor est en position de sécurité, au bottier 16 du dispositif.

L'amorce 34 comporte également un pôle positif central 62 relié électriquement à une lamelle de court-circuit 63 disposé à la périphérie du rotor 33.

On constate sur la figure 2 que le contact de masse de l'amorce est déconnecté pendant que le rotor tourne de sa position de sécurité à sa position d'armement, mais que, dans cette dernière position, ce contact est reconnecté par l'intermédiaire du plot de masse 64 monté sur le couvercle 8.

Par contre, le contact 63 est en contact avec l'extrémité 65a d'un conducteur 65 dont l'autre extrémité 65b est montée de façon électriquement isolée sur une broche 66 reliée à la masse du circuit électrique 5.

La broche 66 est par contre électriquement reliée à une lamelle 67 disposée en vis-à-vis de l'extrémité élastique 65b du conducteur 65.

Par ailleurs, un organe de court-circuit 68 est maintenu en appui contre l'extrémité du piston 47 par un ressort hélicoldal 69 disposé entre le fond de l'organe 68 et le couvercle 8.

L'organe 68 est muni d'une languette 70 maintenue en contact avec le conducteur 65 sous l'action du ressort 69 lorsque le piston 47 est dans sa position de sécurité. Par contre, lorsque le piston 47 est repoussé à l'avant sous l'action du poussoir 22, il repousse également l'organe 68 contre l'action du ressort 69 et supprime le contact entre la languette 70 et le conducteur 65.

Enfin, le circuit électrique 5 comporte un condensateur 71 agencé pour être chargé par la pastille piézo-électrique 9 par l'intermédiaire d'une diode 72. La référence 73 désigne la résistance de fuite du condensateur 71 (figure 7).

La figure 7 représente également de façon schématique en 74 la connection de la pastille 9 au circuit électrique par l'intermédiaire de la broche 18 et en 75 le court-circuit de l'amorce 34 par l'intermédiaire du contact tournant 63.

Dans la position de sécurité représentée aux dessins, on constate tout d'abord une interruption de la chaîne pyrotechnique due au fait que l'amorce 34 ne se trouve pas en vis-à-vis du relais 35.

Par ailleurs, le rotor est doublement verrouillé d'une part par le verrou 42 et d'autre part, par l'épingle 57.

L'effacement de ces deux verrouillages nécessite deux forces d'origines différentes et de sens inverses.

En ce qui concerne le verrouillage par le verrou 42, c'est l'arrivée de la balle dans le piège qui provoque le cisaillement de la collerette 17. La force nécessaire est donc dirigée de l'arrière vers l'avant dans le sens de la flèche F1.

En ce qui concerne le verrouillage par l'épingle 57, son avalement résulte des effets d'inertie sur la masselotte 53 qui libère l'épingle. La direction de la force est donc de l'avant vers l'arrière.

On notera en outre le verrouillage par le piston 36, mais il s'agit là d'un verrouillage annexe, puisque sa libération résulte du déplacement du piston 47 qui n'est donc pas indépendant du verrouillage par le verrou 42.

On dispose par ailleurs d'une double sécurité électrique au niveau de l'amorce qui est d'une part déconnectée du circuit de mise à feu, et d'autre part, court-circuitée sur elle-même.

Enfin, la bille 59 est bloquée par la butée 58 qui l'empoche de venir au contact de la lamelle 65b et la pastille 9 n'est pas reliée au circuit éJectrique.

On peut en outre prévoir une sécurité visuelle représentée à la figure 2 sous la forme d'une bande souple 76 et de fenêtres 77 ménagées en vis-à-vis de la bande dans le boîtier 16. Une extrémité de la bande est reliée en 78 au rotor 33 qui l'entraîne dans son mouvement. La bande 76 comporte des zones de couleurs différentes de manière à présenter devant les fenêtres 77 une certaine couleur lorsque le rotor est dans sa position de sécurité et une autre couleur lorsque le rotor est dans sa position armée.

Au départ du coup, la pastille piézo-électrique est comprimée, et les charges électriques en résultant sont recueillies dans le condensateur 71.

Par ailleurs, l'avancée du piège à balle due au cisaillement de la collerette 17 provoque l'enfoncement du piston 47 par l'intermédiaire du poussoir 22. Cet enfoncement provoque d'une part la suppression du court-circuit 70 et, d'autre part, la libération par le verrou 42 de la roue 23 et du rotor 33. Simultanément, la masselotte 53 s'avale et libère le rotor 33 de l'épingle 56 tout en supprimant la butée 58 du trajet de la bille 59.

Toutefois, le piston d'embrayage 36 demeure en prise avec le couvercle 8 de sorte que le rotor demeure bloqué.

Sur la trajectoire, la roue 23 sollicitée par le ressort 29 commence à tourner dès que l'accélération de départ du coup devient suffisamment faible, et fait pivoter le verrou 42.

Le mouvement de la roue 23 se déroule alors en deux séquences.

La première séquence est la séquence temporisée au cours de laquelle la denture 27 reste en prise avec le train de rouage 31.

A la fin de cette phase, l'encoche 41 de la roue vient en vis-à-vis du piston 36 qui, sous l'action du ressort 38, se retire du renfoncement 40 du couvercle 8 et vient se pièger dans l'encoche 41. Le rotor est alors embrayé sur la roue.

La distance de sécurité d'armement correspond au temps que dure cette séquence.

La deuxième séquence de fonctionnement de la roue 23 est la séquence instantanée. En effet, dès que la dernière dent de la denture 27 échappe au train de rouage 31, l'ensemble roue et- rotor effectue instantanément, sous l'action du ressort 29, la course nécessaire pour amener l'amorce 34 en vis-à-vis du relais pyrotechnique 35.

C'est au cours de cette deuxième séquence que le court-circuit de l'amorce est supprimé et que l'amorce est connectée sur le circuit de mise à feu du fait que le plot de l'amorce vient au contact du conducteur 65 et que le contact de masse de l'amorce vient en butée sur le plot 64.

La bille 59 étant libérée vient au contact de la lamelle 65b qui la maintient du fait de sa raideur.

A l'impact, la bille 59 pousse par inertie la lamelle 65b au contact de la lamelle 67. Le circuit électrique est alors fermé et le condensateur se décharge dans l'amorce provoquant ainsi le fonctionnement pyrotechnique de la grenade.

Les trois autres modes de réalisation de l'invention décrits ci-après, présentant un certain nombre de points communs avec le mode de réalisation décrit en référence aux figures 1 à 7, seront décrits moins en détail. Sur les dessins, les mêmes références seront utilisées pour désigner des organes remplissant la même fonction en dépit de quelques différences de forme extérieures. Les organes déjà décrits en référence au premier mode de réalisation ne seront pas décrits à nouveau, mais on s'attachera au contraire à souligner les différences entre les différents modes de réalisation.

On décrira maintenant de cette manière le second mode de réalisation décrit en référence aux figures 8 à 15 et à la figure 25.

La pastille piézo-électrique 9 et son enclume 10 sont maintenant montées fixes par rapport au boîtier 16 du dispositif qui est ici monté sur une roquette anti-char monocharge.

Un piston 101 est disposé en arrière de la pastille 9 et est muni d'une surface d'appui 102 destinée à comprimer la pastille 9 lorsque le piston 101 est repoussé vers l'avant dans le sens de la flèche F1 sous l'effet de la pression dégagée par les gaz de combustion.

Pour pouvoir se déplacer vers l'avant, le piston 101 doit provoquer la rupture de collerettes de cisaillement 103 formées sur des goupilles de cisaillement 104 et sur le poussoir 22. On remarquera que, dans le cas présent, le poussoir 22 est enfoncé par le déplacement vers l'avant du piston 101.

Les charges engendrées par la compression de la pastille 9 sont maintenant transmises au condensateur 71 monté sur le circuit 5 par l'intermédiaire d'une broche fixe 105 (figure 12).

Comme précédemment, le poussoir 22 agit sur le piston 47 contre l'action du ressort 48. On notera toutefois que les surfaces de blocage 28 sur la roue 23, et 51 sur le rotor 33, coopérent directement avec des surfaces correspondantes 105 et 106 respectivement formées à la périphérie du piston 47. Lorsque le piston 47 est enfoncé par le poussoir 22, la surface 105 se dégage de la surface 28 en libérant la roue 23, et la surface 106 se dégage de la surface 51 en libérant le rotor 33.

La roue 23 et le mécanisme horloger non représenté sont similaires à ceux du mode de réalisation décrit ci-dessus.

La figure 9 montre toutefois que la roue 23 est munie d'un renfoncement 107 recevant, en position de sécurité, une extrémité d'un levier 108 monté pivotant autour d'un axe 109 sur le corps 25.

L'autre extrémité du levier 108 est agencée pour coopérer d'une manière qui sera décrite ci-après avec une lamelle conductrice élastique 110.

Dans le présent mode de réalisation, le rotor 33 porte, non pas l'amorce électrique, mais un relais 111, l'amorce 112 étant montée fixe dans le corps 25 du dispositif. En position de sécurité, une partie pleine du rotor 33 est disposée entre l'amorce 112 et l'élément suivant 113 de la chaîne pyrotechnique, alors que dans la position d'armement, après pivotement du rotor dans le sens de la flèche F2 (figure 9), le relais 111 est amené entre l'amorce 112 et l'élément 113.

On remarquera par ailleurs sur la figure 13 que la masselotte 53 coopère directement avec la surface d'un renfoncement 114 formée dans le rotor 33 pour bloquer ce rotor avant que cette masselotte ait été entraînée vers l'arrière sous l'effet des forces d'inertie du ressort 54.

Une lamelle élastique 115 est prévue pour verrouiller la masselotte 53 dans sa position effacée.

Les figures 14 et 15 montrent que le piston d'embrayage 36 possède une section 116 de plus grand diamètre, susceptible de s'engager dans un trou 117 de diamètre correspondant, formé dans le corps 25 et prolongé par une lumière 118 de largeur correspondant au diamètre courant du piston 36.

Par conséquent, tant que le piston 36 est maintenu contre l'action du ressort 38 dans sa position rétractée par la surface de la roue 23, la partie 116 du piston 36 qui se trouve en prise avec les parois du trou 117 empêche la rotation du rotor 33.

Par contre, lorsque la roue 23 présente son renfoncement en vis-à-vis de l'extrémité du piston 36, cette dernière pénètre dans le renfoncement sous l'effet du ressort 38, ce qui a pour effet de libérer la partie 116 du piston 36 et de permettre l'entraînement du rotor 33 par la roue 23 dans la deuxième séquence de mouvement de cette dernière, c'est-à-dire dans sa séquence non temporisée.

Le circuit électrique représenté à la figure 25 comprend de facon connue un contact de coiffe 119 fonctionnant par déformation lors de l'impact de la munition.

il comprend également un contact d'autodestruction 120 que l'on décrira maintenant en référence à la figure 10.

Ce contact comprend comme précédemment la bille 59 disposée dans un logement 60 du corps 25. Toutefois, la bille 59 est, dans le cas présent, maintenue en position de sécurité par une saillie 121 du rotor 33 l'empêchant de venir au contact d'une lamelle déformable 122. Après rotation du rotor, la saillie 121 est effacée de sorte que la bille 59 peut, lors d'un impact, venir presser la lamelle 122 contre une partie de masse 123, ce qui a pour effet de fermer le contact 120.

Enfin, la lamelle 110 est, en position de sécurité, maintenue par le levier 108 au contact d'une borne 124, de façon à court-circuiter l'amorce 112 et à la déconnecter du circuit de mise à feu. Par contre, lorsque la roue a tourné dans le sens de la flèche F2 et a entraîné le levier 108, la lamelle 110 vient par élasticité s'appliquer contre la borne 125, ce qui a pour effet de supprimer le court-circuit de l'amorce 112 et de connecter cette amorce au circuit de mise à feu.

On retrouve pour l'essentiel, dans le présent mode de réalisation, les étapes de fonctionnement du mode de réalisation précédent.

En position de sécurité, le rotor est assujetti par deux verrouillages dont l'un, assuré par le piston 47, peut être supprimé par une action dirigée vers l'avant alors que l'autre, assuré par la masselotte 53, peut être supprimé par une action dirigée vers l'arrière.

Par ailleurs, du point de vue électrique, l'amorce 112 est, en position de sécurité, à la fois court-circuitée sur elle-même et déconnectée du circuit de mise à feu.

Au départ du coup, le condensateur 71 est chargé, la roue 23 commence son mouvement temporisé et les deux sécurités principales du rotor sont effacées. Le rotor ne peut toutefois pas tourner du fait qu'il est assujetti au piston 36 immobilisé dans la lumière 117, 118 du corps 25.

Ce ntest qu'à la fin du mouvement temporisé de la roue 23 que le rotor est totalement libéré et entraîné avec la roue 23 pour amener le relais 111 en vis-à-vis de l'amorce 112.

C'est également sous 1' effet de la rotation de la roue 23 que la lamelle 110 se déplace de la borne 124 à la borne 125.

A l'impact, l'un des deux contacts 119 et 120 est fermé, assurant la mise à feu de la munition. On retrouve par conséquent dans le présent mode de réalisation le fonctionnement en deux séquences, à savoir une première séquence temporisée au cours de laquelle la munition ne peut pas être mise à feu, suivie par une séquence instantanée correspondant à la rotation du rotor et à l'armement de la munition.

Les dispositifs représentés d'une part aux figures 16 à 19 et d'autre part, aux figures 20 à 24 sont les dispositifs de sécurité arrière et avant respectivement d'une roquette anti-char à charge tandem. Les références des organes des figures 20 à 24 correspondant à des organes d'autres modes de réalisation ont été affectés d'un "prime" afin d'éviter les confusions.

La figure 26 représente le schéma électrique commun aux deux dispositifs de sécurité.

La figure 16 ne se distingue de la figure 8 que par des détails de réalisation et ne sera donc pas décrite plus en détail.

En fait, la différence essentielle entre la sécurité arrière de la charge tandem et la sécurité de la monocharge réside dans les contacts électriques rendus nécessaires par la présence de deux amorces et par l'existence dans la sécurité avant d'un verrou pyrotechnique comme cela sera exposé ci-après.

On remarquera tout d'abord que le levier 108 possède à son extrémité opposée à celle se trouvant en contact avec la roue 23 deux surfaces d'extrémité 201 et 202 coopérant avec des lamelles conductrices élastiques 203 et 204 respectivement, dont les fonctions seront décrites ci-après.

Par ailleurs, quatre broches 205 reliées au circuit électrique 206 de la sécurité arrière sont reliées à un conducteur souple à quatre fils 207 en vue de la connection des circuits électriques des sécurités arrière et avant.

Le circuit électrique 206 comporte, outre le condensateur 71 et la diode 72, un deuxième condensateur 208 susceptible d'être chargé par la même pastille piézo-électrique 9 par l'intermédiaire d'une deuxième diode 209.

Enfin, l'amorce 210 de la sécurité arrière est maintenant une amorce à retard afin d'assurer que la mise à feu de la charge arrière se produit postérieurement à la mise à feu de la charge avant.

Les autres organes de la sécurité arrière sont similaires à ceux du dispositif de sécurité décrit en référence aux figures 8 à 15.

Par contre, le dispositif de sécurité de la charge avant décrit en référence aux figures 20 à 24 diffère sensiblement des modes de réalisation décrits ci-dessus.

Tout d'abord le rotor 33' qui porte comme précédemment un relais pyrotechnique 111' destiné à venir en vis-à-vis de l'amorce 301 ne possède pas de mécanisme temporisateur propre, cette fonction étant assurée par le mécanisme temporisateur de la sécurité arrière.

Un ressort spiral 302 est donc prévu pour déplacer le rotor 33' dans le sens de la flèche F2 de manière à l'amener de sa position de sécurité représentée aux dessins à sa position d'armement.

Comme précédemment, le rotor 33' dispose d'une double sécurité. La première sécurité, qui exige pour son effacement une force dirigée vers l'arrière, est assurée par la masselotte 53' coopérant avec un renfoncement 114' du rotor. Par contre, la deuxième sécurité exigeant pour sa suppression une force dirigée vers l'avant, est maintenant assurée à l'aide du verrou pyrotechnique représentée à la figure 23.

Ce verrou est essentiellement constitué d'un composant pyrotechnique 303 coopérant avec un piston 304 dont une partie de la surface latérale est engagée en position de sécurité dans un renfoncement 305 du rotor 33'. La mise à feu du composant 303 provoque le déplacement du piston 304 dans le sens de la flèche F4 et, par conséquent, la libération du rotor 33'. Les figures 21 et 22 représentent une lamelle conductrice élastique 306 qui, lorsque la masselotte 53' est en position de sécurité, est maintenue par cette dernière en contact avec un plot 307 de manière à court-circuiter l'amorce 301 et qui, lorsque la masselotte 53' est avalée sous l'effet des forces d'inertie, vient au-dessus de cette dernière du fait de son élasticité en verrouillant la masselotte et en ouvrant le contact de court-circuit.

Enfin, la figure 24 représente le circuit électrique 308 de la sécurité avant relié par le conducteur souple 207 au circuit électrique 206 de la sécurité arrière.

Le fonctionnement mécanique de la sécurité arrière est identique à celui de la sécurité de la roquette monocharge décrite précédemment.

Toutefois, lorsque le levier est dans sa position de sécurité représentée à la figure 17, les extrémités 201 et 202 du levier 108 maintiennent respectivement la lamelle 203 en contact avec un plot de masse 211 court-circuitant le composant pyrotechnique 303 et le déconnectant du circuit électrique, et la lamelle 204 en contact avec un plot 212 déconnectant les amorces 210 et 301 du circuit électrique. Le court-circuit des amorces est assuré à l'aide de la lamelle 306.

Lorsque le levier 108 pivote sous l'action de la roue 23, la lamelle 203 vient au contact du plot 213, connectant ainsi les amorces 210 et 301 au circuit électrique, et la lamelle 204 vient au contact du plot 214 supprimant le court-circuit et connectant le composant pyrotechnique 303.

Ainsi, le composant 303 est mis à feu à la fin de la séquence temporisée du mécanisme temporisateur libérant ainsi le rotor 33' de la sécurité avant.

La mise à feu successive des amorces 301 et 210 s'effectue comme précédemment par fermeture par l'un des deux contacts 119 et 120.

Diverses variantes et modifications peuvent bien entendu être apportées à la description qui précède sans sortir pour autant ni du cadre, ni de l'esprit de l'invention.

Claims (28)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de sécurité d'armement pour une munition telle qu une grenade à fusil ou une roquette anti-char, du type comportant un générateur piézo-électrique (9) agencé pour charger un condensateur (71) lorsqu'une pression lui est appliquée et un rotor (33) qui, dans une première position, maintient un élément (34, 111) de la chaîne pyrotechnique à l'écart de ladite chaîne pyrotechnique et, dans une deuxième position, maintient ledit élément de la chaîne pyrotechnique alignée avec la chaîne pyrotechnique, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens d'entraînement (36, 302) pour amener pratiquement instantanément le rotor de sa première à sa deuxième position, et un mécanisme temporisateur (23, 26) agencé pour, au cours d'une première séquence de fonctionnement débutant au départ du coup et d'une durée prédéterminée, maintenir inertes lesdits moyens d'entraînement, et libérer ces moyens d'entraînement à la fin de ladite première séquence.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens d'entraînement comprennent des moyens de liaison mécaniques (36) entre le mécanisme temporisateur et le rotor, lesdits moyens de liaison étant débrayés pendant la première séquence de fonctionnement dudit mécanisme, et que le mécanisme temporisateur possède une deuxième séquence de fonctionnement pratiquement instantanée pendant laquelle lesdits moyens de liaison sont embrayés.

3 - Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ledit mécanisme temporisateur comprend une roue (23), dentée sur une partie de sa périphérie et sous la contrainte de moyens élastiques (29), et un mécanisme horloger (26), ladite roue étant disposée de manière que sa partie dentée engrène avec le mécanisme horloger pour fournir la première séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur, et échappe au mécanisme horloger pour fournir la deuxième séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur.

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens de liaison comprennent un piston (36) monté dans ledit rotor et pressé sous l'action de moyens élastiques (38) contre une surface de ladite roue partiellement dentée, ladite surface présentant en vis-à-vis du piston une partie lisse correspondant à la première séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur, et un renfoncement (41) apte à recevoir l'extrémité dudit piston pendant la deuxième séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur.

5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que, lorsque le piston est dans sa position correspondant à la première séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur, une partie de sa surface est en prise avec une surface correspondante (40, 118) formée dans une partie fixe du dispositif (8, 25).

6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comprend un piston (47) agencé pour être, lors du départ du coup, déplacé vers l'avant, par rapport à la direction de la trajectoire, entre une position de sécurité et une position de fonctionnement, et des moyens commandés par ledit piston pour bloquer le rotor et/ou le mécanisme temporisateur lorsque le piston est dans sa position de sécurité.

7 - Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que lesdits moyens commandés par le piston comprennent une partie (105, 106) de la surface périphérique dudit piston agencée pour coopérer avec une surface de blocage (51, 28) correspondante formée sur le rotor et/ou sur un organe du mécanisme temporisateur, lesdites surfaces étant désaccouplées lorsque le piston est dans sa position de fonctionnement.

8 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il comprend un verrou (42) dont une surface (50, 44) est agencée pour coopérer avec une surface de came (51, 28) formée sur le rotor et/ou sur un organe du mécanisme temporisateur pour empêcher la rotation de ce dernier, et des moyens pour désaccoupler lesdites surfaces lors du départ du coup.

9 - Dispositif selon l'ensemble des revendications 6 et 8, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour désaccoupler la surface du verrou et la surface de came du rotor et/ou de l'organe du mécanisme temporisateur comprennent des surfaces coopérantes (45, 46) sur le piston et le verrou, lesdites surfaces coopérantes étant agencées pour empêcher un déplacement du verrou lorsque le piston est en position de sécurité et étant désaccouplées lorsque le piston est dans sa position de fonctionnement pour permettre un déplacement du verrou sous l'action du mécanisme temporisateur.

10 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé par le fait que le générateur piézo-électrique est agencé pour être, lors du départ du coup, déplacé vers l'avant, et pour entraîner le piston dans son déplacement.

11- - Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le générateur piézo-électrique est assujetti dans un corps par l'intermédiaire d'organes de fixation (15) cisaillables lors du départ du coup pour permettre le mouvement vers l'avant du générateur piézo-électrique.

12 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait qu'il comprend une masselotte (53) mobile vers l'arrière lors du départ du coup sous l'effet de l'inertie, contre l'action de moyens élastiques, entre une position de sécurité et une position de fonctionnement, et des moyens pour empêcher la rotation du rotor lorsque la masselotte est dans sa position de sécurité.

13 - Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour empêcher la rotation du rotor lorsque la masselotte est dans sa position de sécurité comprennent des surfaces (114) coopérantes sur la masselotte et sur le rotor, lesdites surfaces coopérantes étant désaccouplées lorsque la masselotte est dans sa position de fonctionnement.

14 - Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que lesdits moyens pour empêcher la rotation du rotor lorsque la masselotte est dans sa position de sécurité comprennent un moyen élastique (56) disposé entre la masselotte et le rotor, une partie dudit moyen élastique étant pressé dans un renfoncement (57) du rotor sous l'effet de l'élasticité et étant libre de se dégager dudit renfoncement lorsque la masselotte est dans sa position de fonctionnement.

15 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé par le fait qu'il comprend un organe mobile tel qu'une bille (59) agencé pour fermer par inertie, lors d'un choc, un contacteur de mise à feu à lamelle, et des moyens pour empêcher ledit organe de venir au contact de la lamelle lorsque le dispositif est en position de sécurité.

16 - Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait que les moyens pour empêcher ledit organe mobile de venir au contact de la lamelle comprennent une saillie (121) formée sur une partie de la périphérie du rotor, ladite saillie étant placée sur la trajectoire de l'organe mobile dans son logement lorsque le rotor est dans sa position de sécurité, et étant interrompue de manière à laisser libre la trajectoire de l'organe mobile lorsque le rotor est dans sa position de fonctionnement.

17 - Dispositif selon la revendication 15 et l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé par le fait que les moyens pour empêcher ledit organe mobile de venir au contact de la lamelle comprennent un organe de blocage (58) maintenu en position par la masselotte lorsque cette dernière est en position de sécurité, et agencée pour s'effacer sous l'action de l'organe mobile lorsque la masselotte est en position de fonctionnement.

18 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une fenêtre (17) ménagée dans un boîtier fixe, et une bande (76) liée en un point de la périphérie du rotor, ladite bande présentant deux repères dont l'un est en vis-à-vis de la fenêtre lorsque le rotor est dans sa première position et dont l'autre est en vis-à-vis de la fenêtre lorsque le rotor est dans sa deuxième position.

19 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens d'entraînement comprennent des moyens élastiques (302), et qu'un verrou (304) est prévu pour empêcher le mouvement dudit rotor sous l'action desdits moyens élastiques, ledit verrou étant agencé pour être libéré par l'action d'une charge pyrotechnique (303) mise à feu à la fin de la première séquence de fonctionnement du mécanisme temporisateur.

20 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 et 19, caractérisée par le fait que lesdits moyens élastiques sont constitués par un ressort spiral.

21 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé par le fait que ledit élément de la chaîne pyrotechnique est un relais pyrotechnique (111) et qu'une amorce pyrotechnique (112) est montée fixe dans le boîtier du dispositif.

22 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé par le fait que ledit élément de la chaîne pyrotechnique est une amorce électrique (34), des contacts électriques étant prévus entre le rotor et le boîtier du dispositif au moins dans la position armée du rotor.

23 - Dispositif selon la revendication 22, caractérisé par le fait qu'au moins un contact tournant (63) est prévu à la périphérie du rotor pour relier l'amorce au circuit électrique de mise à feu.

24 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 20, caractérisé par le fait que l'amorce est déconnectée du circuit de mise à feu lorsque le rotor est dans sa première position.

25 - Dispositif selon la revendication 21 et l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisé par le fait que le circuit électrique est solidaire d'une broche (18), isolée lorsque le générateur est dans sa position arrière, et en contact avec le générateur piézo-électrique lorsque le générateur est dans sa position avant.

26 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 25, caractérisé par le fait que des moyens (68, 110, 204) sont prévus pour court-circuiter l'amorce lorsque le dispositif est en position de sécurité, et pour la connecter en série avec le condensateur et un interrupteur de mise à feu lorsque le dispositif est en position armée.

27 - Dispositif selon l'ensemble des revendications 6 et 26, caractérisé par le fait qu'il comprend un organe de court-circuit (68) maintenu en position de court-circuit par des moyens élastiques (69), et agencé pour être écarté de sa position de court-circuit par ledit piston déplaçable vers l'avant contre l'action desdits moyens élastiques lorsque ledit piston est déplacé vers l'avant lors du départ du coup.

28 - Dispositif selon 1' ensemble des revendications 24 et 26, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une lamelle conductrice élastique (110, 204) électriquement reliée à un des pôles de l'amorce et susceptible d'être mise en contact soit avec un organe (124, 218) électriquement relié à l'autre pôle de l'amorce, soit avec un organe (125, 214) électriquement relié au condensateur selon la position d'un levier commandé par ledit rotor.