FR2579478A1 - Poignee de baton de ski - Google Patents

Abstract

UNE POIGNEE DE BATON DE SKI 10 COMPORTE UNE PARTIE PRINCIPALE DE PREHENSION 11 DEFINIE PAR UN CORPS ALLONGE AYANT DES PARTIES HAUTE ET BASSE, DES FACES LATERALES OPPOSEES INTERNE ET EXTERNE, ET DES FACES OPPOSEES AVANT ET ARRIERE; UN CANAL 40 DE RECEPTION DE POUCE DE FORME GENERALE TUBULAIRE A LA PARTIE SUPERIEURE DU CORPS, UNE PARTIE POIGNEE DISPOSEE SOUS CE CANAL ADAPTEE A ETRE AGRIPPEE ENTRE LES DOIGTS ET LA PAUME D'UN SKIEUR, LE CANAL DE RECEPTION DU POUCE AYANT UNE SURFACE DE FORME GENERALE COURBE CONVEXE FORMANT BASE INTERNE DE SOUTIEN DU POUCE, QUI SE FOND DANS LA FACE ARRIERE. AINSI, LE POUCE D'UN SKIEUR ET EN PARTICULIER LES PHALANGES, LE METACARPE ET LE LIGAMENT ASSOCIE COLLATERAL CUBITAL DE L'ARTICULATION DU METACARPE ET DE LA PHALANGE SONT PROTEGES CONTRE DES BLESSURES NORMALEMENT DUES A UNE ABDUCTIONEXTENSION DU POUCE, CAUSE HABITUELLE DES BLESSURES TYPIQUES DU LIGAMENT COLLATERAL CAUSEES PAR UNE CHUTE DE SKI. DES GAINES LATERALES EXTERNES DE PROTECTION D'ARTICULATION DETERMINENT UNE ZONE PROTECTRICE DES ARTICULATIONS DE LA MAIN D'UN SKIEUR, ET UN REBORD 60 TOURNE VERS LE HAUT SOUTIENT LA SURFACE HYPOTHENAIRE S DE LA MAIN H D'UN SKIEUR.

Description

Les blessures du pouce sont très communes en ski. A côté

des blessures du genou, elles sont aujourd'hui les plus fré-

quentes en ski de piste. Dans un article pour "le Journal International de médecine sportive (volume 3, pages 50-55, 1982) les docteurs ENGKVIST, BALKFORS et LINDSJO ont rendu compte que les blessures du pouce constituaient dix sept pour cent de toutes les blessures en ski, et qu'environ les trois quart des blessures du pouce étaient des lésions du ligament

collatéral du cubitus de l'articulation de la phalange méta-

carpienne. Comparé à une population contrôlée de 1619 skieurs non blessés choisis au hazard, les auteurs découvrirent qu' aucun type de poignée de bâton de ski communément employé au

moment de la recherche/étude n'éliminait le risque de bles-

sure du pouce, mais la fréquence des blessures était plus grande en se servant d'un bâton de ski doté d'une grande

plaque en haut de la poignée. La recherche indiquait cepen-

dant, que la façon dont le skieur agrippait le bâton de ski en rapport avec la dragonne, n'avait pas d'importance. Les auteurs suggérèrent que le skieur au cours d'une chute tient son bâton de ski jusqu'au tout dernier instant avant que sa main ne heurte la neige compacte ou la glace. La poignée du bâton de ski reste alors en main et constitue l'hypomoclium qui force le pouce en abduction et extension, ce qui est la

cause du déchirement typique du ligament collatéral du cu-

bitus.

L'étude mise en avant dans la publication ci-dessus men-

tionnée indiquait surtout qu'aucun type ordinaire de poignée de bâton de ski en usage au moment de l'étude n'éliminait le risque de blessure du pouce au cours d'une chute, et que la

façon dont le skieur agrippait la poignée, n'avait pas d'im-

portance. Tandis que les poignées de bâton de ski avec une

grande plaque au sommet provoquaient une fréquence de bles-

sures supérieure à ce qu'on attendait, il était intéressant de remarquer que cette conception de poignée était supposée tenter de diminuer le risque de blessures ligamentaires lors

de chute contre la partie supérieure du bâton de ski. Il ap-

parait donc aujourd'hui que les conceptions spécifiques de poignée de bâton de ski n'ont pas empêché les blessures du pouce, ni diminué leur fréquence, mais certainement l'article met l'accent sur la nécessité et la possibilité d'améliorer la conception des poignées de bâton de ski, pour diminuer le

risque des blessures du pouce en ski de descente.

En accord avec ce qui précède, un premier objectif de la présente invention est de diminuer et/ou éliminer les blessu-

res du pouce comme résultat de chutes pendant le ski de des-

cente en apportant une nouvelle poignée de bâton de ski qui

essentiellement emboîte entièrement le pouce du skieur et em-

pêche une blessure normalement attribuée à l'abduction/ extension du pouce qui est la cause habituelle des blessures typiques du ligament collatéral causées par une chute du skieur. Selon l'invention encore, la nouvelle poignée de bâton de ski comporte une partie de préhension principale définie par un corps allongé rectiligne, possédant des parties hautes et basses, des faces latérales internes et externes opposées,

et des faces avant et arrière opposées; un canal pour rece-

voir le pouce de forme générale tubulaire disposé sur la par-

tie supérieure du corps, le corps allongé définissant une partie de préhension manuelle disposée en-dessous du canal de réception du pouce et étant adaptée à se loger et à être agrippée entre les doigts du skieur et sa paume, et le canal

de réception du pouce ayant une surface arquée de forme géné-

rale convexe formant base interne de support du pouce, laquel-

surface se fond dans la face arrière; ainsi le pouce d'un skieur est particulièrement les phalanges, le métacarpe et le

ligament collatéral du cubitus de l'articulation de la pha-

lange métacarpienne sont protégés contre une blessure nor-

malement attribuée à l'abduction/extension du pouce au cours

d'une chute à ski.

Un autre objet encore de la présente invention est de proposer un nouveau bâton de ski comme il est dit ci-dessus dans lequel le canal de réception du pouce présente une entrée par l'arrière dans laquelle le pouce du skieur est inséré

dans le canal de réception du pouce, et une ouverture fronta-

le par laquelle le pouce du skieur est visible lorsqu'il est logé à l'intérieur du canal de réception du pouce, bien qu'au

choix l'ouverture du pouce puisse être obturée par une paroi.

Cependant, un autre but de cette invention est de propo-

ser une nouvelle poignée de bâton de ski du genre défini ci-

dessus dans laquelle le canal de réception du pouce est dé-

fini par des parois latérales internes et externes qui se rejoignent à un sommet supérieur enfermant et protégeant ainsi complètement le pouce entier, bien que les parois laté- rales puissent être séparées l'une de l'autre par une fente le long du sommet pour permettre au pouce de passer entre les parois latérales du canal de réception du pouce, lorsque ces parois fléchissent lorsque la main du skieur est soumise à une chute relativement sévère et à un choc consécutif avec

le sol, la neige, la neige compacte et/ou la glace.

Un autre but encore de l'invention est d'apporter une nouvelle poignée de bâton de ski du type présenté ci-dessus

comprenant une gaine de protection d'articulation de structu-

re unitaire, ou en variante sous la forme d'une gaine sail-

lant vers le bas, une gaine saillant vers le haut, ou une combinaison de ces dernières, deux gaines présentant des bords extrêmes qui définissent en association avec la poignée

manuelle une zone dans laquelle les articulations sont lo-

gées et protégées lorsque la poignée est agrippée par la main

du skieur.

Avec les buts ci-dessus et d'autres encore qui apparaî-

tront dans la suite, la nature de l'invention sera mieux com-

prise par référence à la description détaillée suivante, aux

revendications annexées et aux nombreuses vues illustrées des

dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation latérale d'une

nouvelle poignée de bâton de ski, et illustre un canal de pro-

tection et de logement du pouce, et une paire de gaines laté-

rales de protection d'articulation;

- la figure 2 est une vue en perspective frontale et il-

lustre clairement le mode de protection par la poignée de bâ-

ton de ski du pouce, des articulations, et des doigts; - la figure 3 est une vue en perspective latérale de la

poignée de bâton de ski, et illustre la manière dont la surfa-

ce hypothénaire d'une main de skieur est soutenue par un rebord inférieur de la poignée; - la figure 4 est une vue en perspective arrière d'une poignée de bâton de ski, et illustre des détails du canal de réception du pouce, les gaines de protection d'articulation, et la forme profilée de la partie de poignée pour s'adapter aux doigts du skieur; - la figure 5 est une vue en élévation latérale de la poignée de bâton de ski opposée à celle illustrée dans la figure 1, et illustre d'autres détails de la poignée de bâton de ski comportant le canal de réception du pouce, les gaines de protection d'articulation, et le rebord de soutien de la surface hypothénaire; - la figure 6 est une vue en coupe transversale prise d'une manière générale selon la ligne 6-6 de la figure 5, et

illustre plus particulièrement la structure en coupe trans-

versale du canal de réception du pouce et la zone de logement d'articulation entre la partie agrippée par la main, et les gaines de protection d'articulation; - la figure 7 est une vue en coupe transversale prise d'une manière générale selon la ligne 7-7 de la figure 6, et illustre le mode selon lequel une face arrière de la partie agrippée par la main se fond avec une surface déterminant une base convexe du canal de réception du pouce;

- la figure 8 est une vue en plan par dessus de la poi-

gnée de bâton de ski, et illustre une paroi réalisant un joint lisse entre le canal de réception du pouce et la zone

de logement d'articulation.

Une nouvelle poignée de bâton de ski, est désignée d'unE

façon générale par la référence numérique 10 et est de prefé-

rence réalisée à partir d'une seule pièce homogène moulée

par compression ou moulée par injection, en caoutchouc, plas-

tique ou en matériau similaire. Le seul critère pour le ma-

tériau est qu'il soit assez ferme pour conserver la forme ou configuration générale de la poignée de bâton de ski 10, avec cependant un certain degré de flexibilité limitée, dans des

buts qui seront mieux présentés ci-dessous.

La poignée de bâton de ski 10 illustrée dans les dessins est une poignée de bâton de ski pour la main droite et donc

sa description suivante est bien sûr applicable également à

une poignée de bâton de ski identique (non représentée) qui serait construite, disposée et conçue pour une utilisation par la main gauche d'un skieur. Pour décrire avec précision la poignée de bâton de ski 10, le mot "avant" désigne le sens que prend normalement la poignée de bâton de ski 10 en cours d'utilisation par un skieur qui descend la pente droite, et

l"'arrière"est son inverse.

Ainsi, le sens "avant" dans les figures 5 et 7 des des- sins, par exemple, est vers la gauche, et le sens "arrière"

est vers la droite.

Les mots "interne" et "externe" sont employés pour dési-

gner les surfaces latérales les plus à l'intérieur et les

plus à l'extérieur de la poignée de bâton de ski 10, par ré-

férence de même à la position d'utilisation d'un skieur qui

tient son bâton en main dans le sens direct de la descente.

Tant que la poignée droite de bâton de ski 10 des dessins est concernée, la face latéraie "interne", côté ou surface, est

le côté présenté dans la figure 5; et le côté latéral "ex-

terne", face ou surface est le côté présenté dans la figure 1.

La poignée de bâton de ski 10 comprend une portion prin-

cipale de préhension 11 (figures 2, 4 et 5 à 7) réalisée

comme un corps de forme générale droite avec une partie su-

périeure de corps 12 et une partie inférieure de corps 13 la dernière comportant un alésage de forme générale cylindrique

14 avec une extrémité obturée ou face 15 et une partie termi-

nale tubulaire 16 (figure 6). Un bout 17 d'un bâton métalli-

que tubulaire 18 est inséré dans l'alésage 14 et y adhère de

préférence par collage.

La partie principale ou corps de préhension 11 présente

une face avant ou surface 20 (figure 5 et 7), une face arriè-

re ou surface 21 (figures 5 et 7) et des surfaces ou faces latérales internes et externes 22, 23, respectivement (figures 3 à 6). La face latérale interne 22 (figure 3) est le côté gauche du bâton de ski droit 10 illustré dans les dessins, tandis que la face ou surface latérale externe 23 (figure 4)

est le côté droit de la poignée de bâton de ski droit 10.

Les faces ou surfaces 21, 23 (figure 4) se fondent progressi-

vement l'une dans l'autre pour réaliser une surface de forme

générale continue sans ligne abrupte de démarcation interpo-

sée. Les faces 21, 22 (figure 3) définissent aussi conjointe-

ment entre elles une paroi latérale allongée 25 avec une épaisseur de section transversale se réduisant progressivement dans une direction qui s'écarte latéralement à l'extérieur à partir de la partie de corps principal 11 en direction d'un bord généralement vertical 26 (figures 3 et 4). La face avant et les parties avant (non numérotées) des faces 21, 22, sont ondulées, comme l'illustrent mieux les figures 4 à 7 des

dessins, pour former généralement quatre rainures de circon-

férence ou cannelures 31 à 34 (figure 5 à 7) pour accueillir les doigts Fl1, F4 d'une main de skieur H, comme cela est

décrit dans les figures 2 et 3, et comme il découle semblable-

ment des figures 5 à 7. Les rainures ou cannelures de circon-

férence 31 à 34 se fondent progressivement doucement dans les faces latérales internes et externes 22 et 23 respectivement, comme cela est mieux illustré dans les figures 4 et 5 des dessins. Un canal de protection et de réception du pouce de forme générale tubulaire 40 est disposé en dessus et à la tête de la partie du corps supérieur 12, comme l'illustrent mieux les figures 6 et 7 des dessins. Le canal de protection et de réception du pouce 40 comprend une surface de forme générale arquée et convexe qui est une base interne soutenant le pouce 41 (figure 7) qui épouse la face ou surface arrière 21, et acueille et soutient un pouce T d'une main de skieur H (figures 2 et 3). Le canal de protection de de réception

du pouce 40 est encore défini par une paroi interne détermi-

nant un canal 42 et une paroi externe déterminant un canal

43 se réunissant à un point culminant 44 (figure 6). La sur-

face 41 et les parois 42, 43 du canal de protection et de

réception du pouce 40 accueillent totalement, logent et pro-

tègent le pouce du skieur T, en particulier les phalanges, le

métacarpe et le ligament collatéral du cubitus de l'articula-

tion de la phalange métacarpienne, protégeant ainsi le pouce contre une blessure normalement dûe à l'abduction/extension qui est la cause habituelle de blessures typiques du ligament collatéral lors dela chute d'un skieur et que son/sa main

heurte le sol, la neige, la neige dure et/ou la glace, etc...

Ainsi, tandis que le pouce T est visible par un orifice fron-

tal 45 (figure 2) ducanal de protection et de réception du

pouce 40, un bord 46 (figure 7) définissant l'orifice fron-

tal suffit, à l'avant du bout du pouce T pour empêcher une blessure lors d'une chute. Cependant, le pouce T peut être facilement retiré du canal 40 par son ouverture 47. Ainsi, aussi bien lors d'un choc faible ou sévère de la main H d'un skieur contre le sol, la neige dure, etc... le pouce T est

entièrement protégé par le canal de protection et de récep-

tion du pouce 40, tout en pouvant facilement en être retiré.

La poignée de bâton de ski 10 comprend en outre une pa-

roi 50 (figures 3 et 4) qui s'étend vers le bas à partir de la paroi 43 et se fond progressivement dans la face arrière 21 et la face latérale externe 23, à une zone de jonction intermédiaire, comme on le voit aisément dans les figures 4

des dessins. La paroi 50 sert en plus à soutenir et à proté-

ger le côté externe du pouce T, mais, et ceci est plus impor-

tant, constitue un renfort pour le canal 40 et en particulier

pour sa paroi 43 pour prévenir un fléchissement vers l'inté-

rieur ou un effondrement sous un choc sévère avec le sol.

Ainsi, la paroi 40 est essentielleemnt une "poutre" qui em-

pêche les parois 42, 43 et le sommet 44, d'être ployé vers l'intérieur par un effort sous les forces d'un choc violent, assurant ainsi que le pouce du skieur n'est pas blessé par des forces d'un choc extrêmement violent contre le sol lors

d'un accident de ski.

La poignée de bâton de ski 10 comporte en outre un moyen désigné généralement par la référence numérique 60 (figures

3, 4, 5, 7 et 8) à la partie inférieure du corps 13 pour sou-

tenir la surface de la main H du skieur. Le moyen 60 est de manière générale défini par une languette, rebord ou paroi qui ceinture virtuellement entièrement la partie basse du corps 13 et fait saillie vers l'arrière à partir de la face arrière 21, vers l'extérieur à partir de la face 23, vers

l'avant à partir de la face 20 et latéralement et vers l'in-

térieur, à partir de la face 22. Le rebord de soutien hypo-

thénaire 60 a sa dimension la plus étroite à la face interne 22 et sa dimension la plus large au niveau immédiat de la face arrière 21 et de la face latérale externe 23, procurant

ainsi une vaste zone de surface pour la surface S hypothénai-

re de la main H et une surface de soutien plus étroite pour le doigt F4 (figure 2 et 4) et pour les autres doigts F1 à

F3 soutenus sur cette surface attenante à la face interne 22.

Ainsi, le bord entier de la base (non numéroté) de la main H dans la position représentée dans les figures 2 et 3 est soutenu par le rebord ou surface 60 à peu près complètement selon le périmètre complet de la partie basse 13 de la partie

de préhension principale 11 de la poignée de bâton de ski 10.

Donc, le rebord 60 offre une protection de soutien sous ja- cente pour pratiquement toute la base de la main H, y compris l'auriculaire F4 et la surface hypothénaire S. Les doigts Fl à F4 et leurs phalanges (non numérotées) sont aussi protégés par un moyen d'enveloppe ou de gaine 70, sous la forme d'enveloppe, gaines ou parois 71, 72, qui s' étendant vers le haut et vers le bas, qui sont relativement flexibles latéralement et vers l'avant, respectivement. Les gaines 71, 72 présentent des rebords respectifs adjacents

peu écartés l'un de l'autre 73, 74. La gaine 71 est essen-

tiellement une suite de la paroi 43 (figure 4) tandis que la gaine 72 est de même un prolongement du rebord 60. Les gaines 71, 72, définissent en association avec les faces 21, 23 une zone ou chambre 75 (figures 2 et 4) qui reçoit et protege les doigts F1 à F4 et leurs articulations. Les doigts F1 à F4 peuvent être aisément retirés de la zone 75 bien qu'ils y soient protégés par les gaines 71, 72. Cependant, sous des efforts de choc sévère, il est souhaitable que la main du skieur H puisse être retiree latéralement plutôt que vers 1' arrière, de la poignée de bâton de ski, et dans ce but les gaines 71, 72 sont assez flexibles pour que l'interstice

(non numéroté) entre les bords 73, 74 puisse fléchir momenta-

nément pour permettre à la main de le franchir. Quoique cela ne soit pas illustré, le canal de protection et de réception du pouce 40 peut être doté aussi d'un évidement similaire à celui séparant les bords 73, 74, en otant le sommet 44 entr les parois 42, 43 de l'avant à l'arrière dans son intégralité

Cette opération réaliserait alors une fente ou un canal al-

lant de l'avant à l'arrière du canal de protection et de ré-

ception du pouce 40, que pourrait traverser le pouce lors du fléchissement des parois 42, 43 sous des efforts violents

de choc lors d'une chute à ski.

En accord en outre avec cette invention, l'orifice 46 du canal de protection et de réception du pouce 40 peut être obturé par une paroi (non representé) de sorte que le pouce entier T puisse être protégé d'efforts dirigés vers l'avant,

directement sur lui, ou vers l'arrière.

La poignée de bâton de ski 10, une fois en main, comme

l'illustrent les figures 2 et 3 va modérer, diminuer ou au-

trement écarter la plus part des blessures typiques du liga- ment collatéral provoquées par une chute à ski. A cause de l'abri offert au pouce T par le canal 40 de protection et de

réception, le pouce est particulièrement le ligament colla-

téral du cubitus de la jointure de la phalange du métacarpe scnt protégés contre des blessures qui pourraient autrement résulter d'une abduction/extension du pouce lors de chutes à ski "normales" avec des poignées de bâton de ski "ordinaires" ou "conventionnelles". Ainsi, une diminution appréciable des

blessures du pouce est apportée par la nouvelle poignée ori-

ginale du bâton de ski 10 de la présente invention.

Bien que l'on ait décrit et illustré ici un mode de ré-

alisation préféré de l'invention, il doit être entendu que

des modifications mineures peuvent être apportées au disposi-

tif sans s'écarter de l'esprit ni du champ de l'invention,

comme la définissent les revendications annexées.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Poignée de bâton de ski (10) caractérisée en ce qu'

elle comprend une partie principale de préhension (11), dé-

finie par un corps allongé rectiligne avec des parties de corps supérieure (12) et inférieure (13), des faces latérales opposées interne (22) et externe (23) et des faces opposées avant (20)et arrière (21); un canal de réception du pouce

généralement tubulaire (40), disposé à ladite partie supé-

rieure du corps, ledit corps allongé définissant une partie de préhension manuelle disposée sous ledit canal de réception du pouce et étant adaptée pour recevoir et être agrippée entre les doigts et la paume d'un skieur, et ledit canal de réception du pouce présentant une surface interne de base, généralement recourbée et convexe soutenant le pouce (41), qui épouse ladite face arrière, par lesquels les pouce (T) d'un skieur et en particulier ses phalanges, son métacarpe et le ligament collatéral cubital de l'articulation du métacarpe

et de la phalange sont protégés contre des blessures normale-

ment dues à l'abduction/extension du pouce qui est la cause

habituelle de la blessure typique du ligament collatéral, ré-

sultat d'une chute à ski.

2. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1, ca-

ractérisée en ce que ledit canal de réception du pouce pré-

sente un orifice d'entrée par l'arrière (47) par lequel le pouce d'un skieur est inséré dans ledit canal de réception

du pouce.

3. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1, dans laquelle ledit canal de réception du pouce comprend un orifice d'entrée par l'arrière (47), par lequel le pouce d'un skieur est introduit dans ledit canal de réception du pouce, et un orifice avant (45) par lequel le pouce du skieur est visible lorsqu'il est placé dans ledit canal de réception du pouce.

4. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1, dans laquelle ledit canal de réception du pouce comporte un orifice d'entrée par l'arrière (47) par lequel le pouce d'un skieur est introduit dans ledit canal de réception du pouce, et une

paroi frontale obturant un bout avant dudit canal de récep-

tion du pouce.

5. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1, dans laquelle ledit canal de réception du pouce comporte un orifice d'entrée par l'arrière (47) par lequel le pouce d'un skieur est inséré dans ledit canal de réception du pouce, et ledit canal de réception du pouce est défini en outre par une paire de parois latérales espacées interne (42) et externe

(43) qui possedent des bords supérieurs de flexibilité suffi-

sante pour permettre au pouce d'un skieur de les traverser pour se libérer de ladite ouverture de réception du pouce dans une abduction/extension du pouce sévère en cours d'une chute

de ski.

6. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1, dans laquelle ledit canal de réception du pouce est encore défini par une paire de parois latérales espacées interne (42) et externe (43) et ladite paroi latérale externe de canal de réception du pouce se fond progressivement vers le bas dans une surface de jonction avec ladite face arrière et ladite

face latérale externe.

7. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1 dans

laquelle ladite face arrière se raccorde à ladite partie infé-

rieure du corps dans un moyen (60) pour soutenir la surface

hypothénaire (S) de la main (H) d'un skieur.

8. Poignée de bâton de ski selon la définition de la revendication 1, dans laquelle ladite face arrière et ladite

face latérale externe se raccordent à ladite partie inférieu-

re du corps dans un moyen pour soutenir la surface hypothénai-

re (S) et les doigts (F), respectivement, de la main (H) d'un skieur.

9. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1,

comprenant une gaine latérale externe de protection d'articu-

lation (71), s'étendant vers le bas, latéralement et vers 1'

avant à partir dudit canal de réception du pouce.

10. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1,

comprenant une gaine latérale externe de protection d'articu-

lation (72), s'élevant latéralement et vers l'avant à partir

de ladite partie inférieure du corps.

11. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1,

comprenant une gaine latérale externe de protection d'articu-

lation (72) s'étendant vers le haut, latéralement et vers 1'

avant à partir de ladite partie basse du corps, une gaine la-

térale externe de protection d'articulation (72) s'étendant

vers le haut, latéralement et vers l'avant à partir de la-

dite partie basse du corps, lesdites gaines ayant des bords adjacents séparés de flexibilité suffisante pour permettre à la main d'un skieur de les franchir pour s'en dégager lors

d'une chute sévère à ski.

12. Poignée de bâton de ski selon la revendication 1,

comprenant un moyen à ladite partie inférieure de corps défi-

nissant un rebord tourné vers le haut (60) selon lesdites fa-

ces latérales externes, arrière et avant, pour soutenir la

surface hypothénaire (S), de la main (H) d'un skieur.

13. Poignée de bâton de ski selon la revendication 2

dans laquelle ledit canal de réception du pouce (40) est dé-

fini encore par une paire de parois latérales externes et in-

ternes séparées (42, 43) et ladite paroi latérale externe du canal. de réception de pouce se fond progressivement vers le bas dans une surface de jonction intermédiaire entre ladite

face arrière et ladite face latérale externe.

14. Poignée de bâton de ski selon la revendication 3, dans laquelle ladite face arrière se fond à ladite partie basse du corps dans le moyen (60) de soutien de la surface

hypothénaire (S) de la main (H) d'un skieur.

15. Poignée de bâton de ski selon la revendication 13,

comprenant un moyen à ladite partie basse du corps définis-

sant un rebord regardant vers le haut (60) selon lesdites faces latérales externes arrière et avant, pour soutenir la

surface hypothénaire (S) de la main du skieur (H). -

16. Poignée de bâton de ski selon la revendication 13,

comprenant une gaine latérale externe de protection d'arti-

culation (72) qui s'étend vers le haut à la fois latéralement et vers l'avant à partir de ladite partie basse de corps, une gaine latérale externe de protection d'articulation (72) qui s'étend vers le haut à la fois latéralement et vers l'avant à partir de ladite partie basse du corps, et lesdites gaines

ont des bords adjacents de flexibilité suffisante pour per-

mettre à la main d'un skieur de la franchir pour s'en dégager

lord d'une chute sévère à ski.

17. Poignée de bâton de ski selon la revendication 13,

comprenant une gaine latérale externe de protection d'arti-

culation qui s'élève à la fois latéralement et vers l'avant

à partir de ladite partie basse de corps.

18. Poignée de bâton de ski selon la revendication 13, comprenant une gaine latérale externe de protection d'articu- lation (70) qui s'étend vers le bas à la fois latéralement

et vers l'avant à partir dudit canal de réception du pouce.

19. Poignée de bâton de ski selon la revendication 11, comprenant un moyen à ladite partie basse du corps définissant un rebord regardant vers le haut (60) selon lesdites faces latérales externes, arrière et avant pour soutenir la surface

hypothénaire (S) de la main d'un skieur (H).