FR2579416A1 - Abreuvoir a niveau constant pour porcelets - Google Patents

Abstract

L'ABREUVOIR, FORME D'UNE AUGE 8, SURMONTEE D'UN RESERVOIR 3, COMPORTE SUR SA FACE ARRIERE DEUX MONTANTS VERTICAUX 12 FIXES A LA BASE ET AU SOMMET DU RESERVOIR 3. LES PARTIES ENTRE LA BASE ET LE SOMMET SONT LIBRES DE TOUS COTES ET UN ETRIER 15 EST MONTE COULISSANT SUR LESDITES PARTIES DES MONTANTS QUI SE PROLONGENT VERS LE BAS ET AUX EXTREMITES INFERIEURES DESQUELS EST FIXEE L'AUGE 8. L'ETRIER 15 COMPORTE UNE PLAQUE HORIZONTALE 16 DONT LES COINS AVANT SONT PERCES DE TROUS DANS LESQUELS PASSENT LES MONTANTS. DES PORTIONS DE CYLINDRES 17 PROLONGENT LESDITS TROUS VERS LE BAS ET LEURS FACES ARRIERE SONT LARGEMENT ECHANCREES A PARTIR DE LEURS EXTREMITES INFERIEURES. LA PLAQUE 16 COMPORTE SUR SON COTE ARRIERE UNE PATTE 19 DIRIGEE VERS LE BAS, TRAVERSEE PAR UNE VIS 20 DONT L'EXTREMITE COMPORTE UN TAMPON DE SERRAGE 21 AU NIVEAU DES ECHANCRURES, PERMETTANT DE SERRER LES MONTANTS 12 ENTRE LA CLOISON 2 ET LES FACES AVANT DES PORTIONS DE CYLINDRES 17.

Description

La présente invention concerne un abreuvoir à niveau constant pour animaux en période de croissance et, plus particulièrement, un tel abreuvoir pour porcelets.

Selon certaines méthodes d'élevage et d'engraissement des porcs, la nourriture et l'eau sont distribuées pendant des périodes déterminées, puis complètement interdites entre ces périodes. Selon d'autres méthodes, les animaux peuvent boire à volonté et quand ils le désirent. On peut alors avoir recours à des abreuvoirs à niveau constant dont le principe est bien connu. A titre indicatif, des abreuvoirs à niveau constant sont décrits dans les documents
FR-A-2 227 819 et FR-A-2 484 779.

Les auges doivent, bien entendu, être fixées à une hauteur telle qu'elles permettent aux animaux d'y boire facilement, tout en évitant qu'ils y mettent leurs pattes. Dans un élevage de jeunes animaux, tels que des porcelets sevrés qui grandissent rapidement, la hauteur de l'auge doit donc être fréquemment modifiée. Un nourrisseur à hauteur d'auge réglable est décrit dans le document FR-A-2 114 422. Il comprend un chevalet et une mangeoire qui peut s'accrocher à différentes hauteurs sur le chevalet. Cependant, l'utilisation d'un chevalet est malcommode et encombrante.

Un objet de la présente invention consiste à prévoir un abreuvoir à niveau constant, que l'on fixe sur le bord supérieur d'une paroi de la cage et dont l'auge puisse être facilement réglée en hauteur, à mesure de la croissance des porcelets, afin que ceux-ci ne puissent en souiller l'intérieur.

Selon une caractéristique de l'invention, l'abreuvoir est formé d'une auge surmontée d'un réservoir dont elle est solidaire, d'un montant solidaire du réservoir et d'un étrier en U pourvu d'une vis de serrage sur la première branche du U et destiné à être fixé à cheval sur le bord du support, l'étrier comportant dans la base du U un trou dans lequel passe ledit montant, le bord interne de la base de la seconde branche du U étant tangent audit trou, le serrage de la vis rapprochant du support le trou et la seconde branche de manière que le montant soit serré entre le support et la seconde branche.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'abreuvoir comporte sur sa face arrière deux montants verticaux symétriques par rapport à son plan médian, les montants étant fixés à la base et au sommet du réservoir, les parties des montants entre ladite base et ledit sommet étant libres de tous côtés, ledit étrier étant monté coulissant sur ladite partie des deux montants, les montants se prolongeant vers le bas à partir de la base du réservoir, l'auge étant fixée aux extrémités inférieures desdits montants.

Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit étrier comporte une plaque horizontale dont les coins avant sont percés de trous dans lesquels passent lesdits montants, le bord avant de la plaque étant concave selon un rayon de courbure sensiblement égal au rayon du cylindre formant le réservoir, des portions de cylindres, solidaires de la plaque horizontale, prolongeant lesdits trous vers le bas, les faces arrière desdits cylindres étant largement échancrées à partir de leur extrémité inférieure, la plaque horizontale comportant de plus, sur son côté arrière, une patte dirigée vers le bas, ladite patte étant traversée par une vis dont l'extrémité comporte un tampon de serrage qui se trouve au niveau des échancrures desdites parties de cylindres.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'un des montant est creux et assure une communication étanche entre la partie inférieure de l'auge et la partie supérieure du réservoir.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue de côté d'un abreuvoir selon l'invention, fixé sur une cloison,
la Fig. 2 est une vue d'une partie de l'arrière du réservoir de la Fig. 1,
la Fig. 3 est une vue en coupe horizontale selon la ligne
III-III de la Fig. 1, et
la Fig. 4 est une vue en coupe horizontale selon la ligne IV-IV de la Fig. 1.

A la Fig. 1, l'abreuvoir 1 est montré fixé sur le bord supérieur d'une cloison 2. L'abreuvoir 1 comprend dans sa partie supérieure un réservoir 3 de forme cylindrique. Le réservoir 3 est fermé à son extrémité inférieure par un fond 4 dont l'arrière du pourtour comporte deux pattes 5 et 6 percées chacune d'un trou vertical. Les segments rejoignant le centre du fond 4 et le centre des pattes 5 et 6 font un angle d'environ 900. Le fond 4 comporte une ouverture décentrée vers l'arrière qui communique avec une buse verticale 7 munie d'un moyen de fermeture. La buse 7 se trouve au-dessus de l'auge 8 de l'abreuvoir.

Le réservoir 3 est fermé à sa partie supérieure par un couvercle 9 muni d'un dispositif d'ouverture et de fermeture étanche classique 10. De même que le fond 4, le couvercle 9 comporte deux pattes telles que 11 percées de trous qui se trouvent respectivement à la verticale des trous des pattes 5 et 6. Alors que les trous des pattes inférieures 5 et 6 traversent celles-ci de part en part, les trous des pattes supérieures sont des trous borgnes ouverts vers le bas et celui de la patte 11 communique par son fond avec l'intérieur du réservoir 3.

Des montants 12 et 13 passent dans les trous des pattes inférieures 5 et 6 et leurs extrémités supérieures sont emboîtées de façon étanche dans les trous borgnes des pattes supérieures du couvercle 9. Les pattes 5 et 6 et les pattes supérieures telles que 11 sont suffisamment longues pour que les montants 12 et 13 soient légèrement écartés de la paroi du réservoir 3. Les montants 12 et 13 sont des tubes cylindriques ouverts à leurs deux extrémités et leurs extrémités inférieures, qui se trouvent à une certaine distance du fond 4, sont emboîtées de façon étanche dans deux tubes cylindriques verticaux 14 solidaires de la paroi arrière de l'auge 8. Les tubes cylindriques 14 sont fermés à leur extrémité inférieure.Cependant, le fond de celui des tubes 14 qui est sur la même verticale que le trou borgne de la patte 11 communiquant avec l'intérieur du réservoir 3 communique avec l'intérieur de l'auge 8. Les montants 12 et 13 étant des tubes ouverts à leurs deux extrémités, il y a communication entre la partie supérieure du réservoir 3 et l'auge 8 par l'un d'eux. Les emboîtements du montant 12 assurant cette fonction, dans le trou borgne de la patte 11 et dans le tube 14 solidaire de l'auge 8, doivent être étanches à l'air.

Un étrier 15 est monté coulissant sur les montants 11 et 12.

L'étrier 15 comporte une plaque horizontale 16, Fig. 3, qui a sensiblement la forme d'un trapèze isocèle. Le bord avant de la plaque 16, correspondant au grand côté du trapèze, est concave selon un rayon de courbure sensiblement égal au rayon du cylindre formant le réservoir 3. Les coins avant de la plaque 16 comportent chacun un trou dans lequel passe l'un des montants 12 et 13. Des portions de cylindres 17 et 18 prolongent lesdits trous vers le bas à partir de la plaque 16. Les portions de cylindres 17 et 18 ne forment qu'une seule pièce avec la plaque 16. Les faces arrière des portions de cylindres 17 et 18 sont largement échancrées à partir de leurs extrémités inférieures, de façon à laisser découvertes les faces arrière des sellions de montants 12 et 13 dont les faces avant sont en contact avec les surfaces des portions 17 et 18.

Le long de son petit côté, la plaque 16 est prolongée par une patte verticale 19 dirigée vers le bas. La largeur de la plaque 16 est telle que la distance entre la patte 19 et le plan des faces avant des portions de cylindres 17 et 18 soit supérieure à la somme de la section des montants 12 et 13 et de la section de la cloison 2. La patte 19 est traversée par un trou taraudé dans lequel passe une vis 20 munie d'une poignée. L'extrémité avant de la vis 20 comporte un tampon de serrage 21. Le tampon de serrage 21 est au niveau des échancrures des portions de cylindres 17 et 18. Ainsi, quand on place l'étrier à cheval sur le bord supérieur de la cloison 2 et qu'on serre la vis 20, la cloison 2 est prise entre le tampon 21 et les parties des faces arrière des montants 12 et 13 qui se trouvent dans les échancrures des portions de cylindre 17 et 18, comme le montre la Fig.

4.

Les montants 12 et 13 sont, par la même occasion, bloqués contre les parois avant des portions de cylindres 17 et 18 qui se trouvent en face des échancrures et l'étrier 15 ne peut donc plus coulisser sur les montants 12 et 13. L'étrier 15 sert donc, à la fois, à fixer l'abreuvoir 1 sur la cloison 2 et à bloquer la hauteur de celui-ci et, par conséquent, la hauteur de l'auge par rapport au sol.

Pour faire varier la hauteur de l'auge à mesure de la croissance des animaux, il suffit donc de desserrer la vis 20, de faire coulisser l'étrier 15 sur les montants 12 et 13 jusqu'à ce que l'auge soit à la hauteur désirée et de resserrer la vis 20.

Bien entendu, l'amplitude de coulissement de l'étrier 15 sur les montants 12 et 13 est prévue telle que l'abreuvoir de l'invention soit adaptable à différentes hauteurs de cloisons qui varient d'un constructeur à l'autre.

L'invention n'est pas limitée aux abreuvoirs. Il est clair qu'elle peut également s'appliquer aux nourrisseurs liquides et même à des distributeurs d'aliments secs, etc.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1) Abreuvoir à niveau constant et à hauteur d'auge réglable, formé d'une auge (8) surmontée d'un réservoir (3) dont elle est solidaire, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un montant solidaire du réservoir 3 et un étrier en U pourvu d'une vis de serrage sur la premièe branche du U et destiné à être fixé à cheval sur le bord du support, l'étrier comportant dans la base du U un trou dans lequel passe ledit montant, le bord interne de la base de la seconde branche du U étant tangent audit trou, le serrage de la vis rapprochant du support le trou et la seconde branche de manière que le montant soit serré entre le support et la seconde branche.

2) Abreuvoir selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte sur sa face arrière deux montants verticaux (12, 13) symétriques par rapport à son plan médian, les montants (12, 13) étant fixés à la base et au sommet du réservoir (3), les parties des montants entre ladite base et ledit sommet étant libres de tous côtés, ledit étrier (15) étant monté coulissant sur lesdites parties des deux montants (12, 13), les montants (12, 13) se prolongeant vers le bas à partir de la base du réservoir (3), l'auge (8) étant fixée aux extrémités inférieures desdits montants (12, 13).

3) Abreuvoir selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étrier (15) comporte une plaque horizontale (16) dont les coins avant sont percés de trous dans lesquels passent les montants (12, 13), le bord avant de la plaque (16) étant concave selon un rayon de courbure sensiblement égal au rayon du cylindre formant le réservoir (3), des portions de cylindres (17, 18), solidaires de la plaque horizontale (16), prolongeant lesdits trous vers le bas, les faces arrière desdites portions de cylindres (17, 18) étant largement échancrées à partir de leurs extrémités inférieures, la plaque horizontale (16) comportant de plus, sur son côté arrière, une patte (19) dirigée vers le bas, ladite patte (19) étant traversée par une vis (20) dont l'extrémité comporte un tampon de serrage (21? qui se trouve au niveau des échancrures desdites portions de cylindres (17,

18).

4) Abreuvoir selon une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le montant (12) est creux et assure une communication entre la partie inférieure de l'auge (8) et la partie supérieure du réservoir (3).