FR2577770A1 - Procede pour coller sur la premiere d'un produit semi-fini de chaussure les flancs de l'empeigne associee, et machine pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

LE PROBLEME POSE CONSISTE A AUTOMATISER, D'UNE MANIERE SIMPLE, ECONOMIQUE, MAIS FIABLE, LE POSITIONNEMENT DES ORGANES PRESSEURS DES MARGES DE L'EMPEIGNE. SUIVANT L'INVENTION, ON DISPOSE UN PRODUIT SEMI-FINI DE CHAUSSURE 4 EN UN EMPLACEMENT OPERATIONNEL D'UNE MACHINE MONTE-FLANCS 1, ON RELEVE LA COURBURE DE LA PREMIERE 2 EN EMETTANT UN SIGNAL PROPORTIONNEL A CETTE COURBURE, ON ENVOIE CE SIGNAL A UN LIEN ADDITIONNEUR 60 ALIMENTE A L'AIDE D'UN SIGNAL PROPORTIONNEL A LA POSITION DE POSITIONNEMENT, AUTOUR DUDIT EMPLACEMENT OPERATIONNEL, DES ORGANES PRESSEURS 9A, 9B PREVUS SUR LADITE MACHINE, ON COMPARE CES SIGNAUX DANS LEDIT LIEN ADDITIONNEUR 60 EN EMETTANT UN SIGNAL DE DIFFERENCE, ET ON PILOTE PAR L'INTERMEDIAIRE DE CE SIGNAL DE DIFFERENCE DES ORGANES MOTEURS DE POSITIONNEMENT DESDITS ORGANES PRESSEURS 9A, 9B.

Description

La présente invention a pour objet un procédé pour coller sur la première

d'un produit semi-fini de chaussure les flancs de l'empeigne associée, et une machine particulièrement étudiée pour l'apolication du procédé susdit, du type comprenant, sur un bâti, un support pour un produit semi-fini de chaussure dans un emplacement opérationnel, un organe distributeur d'adhésif sur la première de ce produit semi-fini, plusieurs organes presseurs positionnables de manière réglable sur le bâti autour dudit emplacement opérationnel et destinés à rabattre et à appuyer, sur une marge de ladite première enduite

d'adhésif, un bord de l'empeigne du produit semi-fini.

Les machines du type susdit sont connues dans le

secteur technique particulier sous le nom de machines monte-flancs.

Selon la technique connue, de telles machines

sont employées dans le cycle de production d'une chaussure pour distri-

buer un adhésif convenable le long de la marge d'une première d'un pro-

duit semi-fini de chaussure, au niveau de la voûte plantaire, et pour rabattre, ainsi qu'appuyer, sur la zone (de la première) traitée à

l'aide d'adhésif, les bords respectifs de l'empeigne.

Cette seconde opération e s t effectuée à l'aide d'organes presseurs qui interviennent sur l'empeigne et sur la première en guise de doigts mécaniques retenant d'un côté de la première l'empeigne en position convenable pour en rabattre et en appuyer de

l'autre côté le bord libre sur ladite première.

Il est par conséquent nécessaire que de tels or-

ganes presseurs soient positionnés convenablement autour de l'emplacement opérationnel de la machine monte-flancs pour suivre correctement le

profil de la première.

La zone de la première correspondant à la voûte plantaire présente, suivant les formes des chaussures, des rayons de courbure très variables et parfois assez prononcés, spécialement en ce

qui concerne les chaussures de femme à talon haut.

C'est pourquoi chaque fois que l'on change le type de chaussure en cours de réalisation, en particulier lorsqu'on passe à la réalisation de chaussures avec une courbure différente de la voûte plantaire, cela rend nécessaire une intervention de réglage des organes -2-

presseurs qui doivent être positionnés de manière convenable. -

Pour permettre un tel positionnement, les organes presseurs sont montés sur des supports à glissière, positionnables au

moyen de l'actionnement de volants manuels ou de moyens analogues de ré-

glage en position. L'opération de positionnement est affectée à l'opérateur de la machine monte-flancs, lequel intervient manuellement

pour effectuer, à chaque fois que cela est requis, les réglages convena-

bles. La précision de réglage est directement liée à l'expérience de l'opérateur et à l'attention avec laquelle celui-ci s'y applique. Toute intervention de réglage comporte en outre la nécessité d'arrêter la machine particulière avec un arrêt éventuel ou au moins une baisse de rendement du cycle entier de Droduction auquel la

machine est associée.

Il n'est pas de la moindre importance que du fait de l'imorécision

du réglage manuel, il n'est pas peu fréquent que l'opérateur doive inter-

venir par approximations successives donnant lieu, à chaque changement de forme des chaussures en cours de réalisation, à une période transitoire d' "ajustement " des réglages dans laquelle on obtient des produits de

qualité réduite.

Le problème à la base de la présente invention est celui d'automatiser d'une manière simple et économique, mais en même temps fiable, la phase de positionnement des organes presseurs sur une machine monte-flancs, en fonction de la courbure de la première de la chaussure à produire. Un tel problème est résolu par un procédé pour coller sur laprenière d'un produit semi-fini de chaussure les flancs de l'empeigne associée, caractérisé en ce qu'il comprend les phases suivantes: - disposer un produit semi-fini de chaussure en un emplacement opérationnel d'une machine monte-flancs, relever la courbure de la première en émettant un signal proportionnel à cette courbure,

- envoyer ce signal à un additionneur ali-

menté à l'aide d'un signal proportionnel à la position de mise enplace autour dudit emplacement opérationnel, des organes presseurs prévus sur ladite machine, - 3 -

- comparer ces signaux dans ledit addition-

neur en émettant un signal de différence, - et à piloter Dar l'intermédiaire de ce signal

de différence des organes moteurs de positionnement desdits organes pres-

seurs. Grâce par conséquent à un tel procéde, la première d'une chaussure en cours de réalisation se trouve utilisée comme "qabarit" pour positionner les organes presseurs, en fonction de la courbure de la

voûte plantaire, dans la position correcte de travail.

De manière avantageuse, le relevé de la courbure de la première s'effectue simultanément à la distribution de colle le long

des marges de la première elle-même dans la zone de la voûte plantaire.

Une machine du type précité, servant à la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, est caractérisee en ce qu'elle comprend, sur ledit bâti, un capteur de la courbure de la première, actif au niveau de la voûte plantaire de celle-ci, des organes moteurs de Positionnement desdits organes presseurs, un transducteur relié

au capteur -our transformer le signal reçu de celui-ci en un signal élec-

trique, un microprocesseur alimenté à l'aide dudit sirnal électrique four-

9 ni par le transducteur, et des organes d'interruption sur le circuit d'alimentation desdits organes moteurs, pilotés électriquement par ledit microprocesseur.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront mieux de la description detaillee qui va suivre, pour le

procéde et pour un mode de réalisation préféré d'une machine à coller sur

la première les flancs de l'empeigne d'une chaussure, conforme à l'inven-

tion, donnée à titre d'exemple non limitatif et en se référant aux des-

sins annexes sur lesquels: - les fig. 1 et 2 représentent schématiquement,

respectivement en vue en perspective et en élévation latérale, les orga-

nes principaux d'une machine conforme à l'invention, - la fig. 3 est une vue en coupe d'un détail des organes presseurs de la machine des figures precédentes, - la fig. 4 représente sous forme schématique et

en perspective une machine conforme à l'invention.

Sur les figures mentionnées, la référence l'dési-

gne dans son ensemble une machine pour coller sur la première 2 les flancs 3a et 3b de l'empeigne 3 d'un produit semi-fini 4 de chaussure, machine

- 4 --

nommée dans le domaine particulier "machine monte-flancs".

Celle-ci comprend un bâti 5, une colonne 6 sensi-

blement verticale et présentant une extrémité montée pivotante sur la base du bâti 5 et une extrémité opposée libre, deux groupes, respectivement 9a et 9b, d'organes presseurs 9 se faisant face les-uns les autres et disposés sur le bâti 5 en regard de l'extrémité libre de la colonne 6, et un

organe 10 distributeur d'adhésif sur la première 2 du nroduit semi-fini 4.

Le produit semi-fini 4 est calé sur une forme 1-1 supportée à son tour par l'extrémité libre de la colonne 6 en un emplacement opérationnel défini

entre les groupes 9a et 9b des organes presseurs 9.

L'organe distributeur 10 comprend un vérin hydro-

pneumatique porté par le bâti 5 avec sa tige 12 mobile suivant une direc-

tion perpendiculaire à la colonne 6 au-dessus de l'extrémité libre de celle-ci. A l'extrémité libre de cette tige 12 se trouve fixée une chape 13 sur laquelle est articulée un bras 14 oscillant.

Le bras 14 présente une première extrémité 15 re-

pliée en direction de la colonne 6 et munie en bout d'une roulette 16, et une seconde extrémité 17 constituant un secteur denté ayant son centre de

courbure sur l'axe d'articulation du bras 14.

Sur l'extrémité 15 du bras 14 se trouve fixée une

paire de distributeurs 20 d'adhésif, chacun présentant une buse 21 orien-

tée vers la colonne 6.

L'adhésif employé est en général un fil de matière

plastique thermofusible emmagasiné sur une bobine 22 montée sur le bâti 5.

Le secteur denté situé à l'extrémité 17 du bras 14 engrène avec une roue dentée 18 calée sur l'arbre d'un transducteur 19

de positionnement angulaire, connu sous le nom de "codeur" suivant la ter-

minologie anglaise.

Le transducteur 19 est relié électriquement à l'en-

trée d'un microprocesseur 60 par l'intermédiaire d'un câble 61.

Chaque groupe 9a, 9b des organes presseurs 9 comprend une console 25 solidaire du bâti 5, un socle 26 articulé sur la console 25 et oscillant sur celle-ci au moyen d'un axe 27, et trois séries de vérins F fluide montées sur le socle 26, une série étant superposée à l'autre. Les vérins à fluide de chaque série sont respectivement indiqués par 30, 31 et 32 et tous ces vérins présentent des tiges 33, 34 et 35 orientées vers l'intérieur de l'emplacement opérationnel défini

plus haut, à savoir vers l'extrémité libre de la colonne 6.

- 5 - A la tige 33 de chaque vérin de la première série se trouve fixé un tampon 37 élastique destiné à appliquer l'empeigne 3

sur la forme 11.

Sur la tige 34 de chaque vérin 31 de la seconde série se trouve fixée de manière oscillante une équerre 39 présentant

une première aile 40 parallèle à la première et destinée à rabattre le.

bord 3a (3b) de l'empeigne par-dessus la première,et dont une seconde aile est soumiseà l'action de la tige 35 du vérin hydropneumatique correspondant

32 de la troisième série de vérins.

Chaque socle 26 présente, du côté opposé à l'axe

27, une partie 42 faisant saillie et munie de trous 43 à boutonnière.

A cette partie 42 se trouve reliée, au moyen d'une

cheville 44 traversant les trous 43, la tige 45 d'un vérin hydropneumati-

que 46 à double effet dont le corps 47 est solidaire de la console 25 et qui constitue un organe moteur respectif du mouvement de positionnement

desdits organes presseurs 9.

Le vérin à fluide 46 présente un circuit

d'alimentation 48 sur lequel est disposée une électrovanne 49 d'interrup-

tion de fluide.

Sur l'axe 27 se trouve calé un bras 50 solidaire en rotation du socle 26 et dont une extrémité 51 est conformée en secteur denté. L'extrémité 51 en forme de secteur denté enarène avec une roue dentée 52 calée sur l'arbre d'un transducteur correspondant 53

apte à relever les positionnements angulaires.

Chaque transducteur 53 est à son tour relié, au

moyen d'un câble 54, à une seconde entrée du microprocesseur 60.

Au moyen d'un câble 55, ce microprocesseur 60 est relié à l'électrovanne 49 pour en piloter le fonctionnement comme on

le comprendra mieux par la suite.

La première phase du procédé conforme à l'inven-

tion se déroule en disposant un produit semi-fini de chaussure 4, avec l'empeigne 3 prémontée sur la première 2 et dont on désire le collage des flancs 3a, 3b sur la première en correspondance avec la voûte plantaire,

en un emplacement opérationnel d'une machine monte-flancs.

Sur cette machine 1, le produit semi-fini 4 est

monté en même temps que la forme 11, sur l'extrémité libre de la colon-

ne 6. -6-

Dans la seconde phase du procédé conforme à l'in-

vention, on relève la courbure de la première 2 en correspondance avec la

voûte plantaire.

Pour ce faire, sur la machine 5, on rend actif l'organe distributeur 10 d'adhésif. La tige 12 est déplacée dans le sens

de l'éloignement par rapport au bâti 5 et ce faisant déplace en transla-

tion le bras 14.

La roulette 16 située à l'extrémité 15 du bras 14 est déplacée sur la première 2 en parcourant le

tracé A de la figure 1, en correspondance à la voûte plantaire.

Simultanément, les distributeurs 20 montés sur le

bras 14 distribuent de l'adhésif le long des marges de la première 2, sui-

vant des parcours parallèles au tracé A.

En raison de la courbure de la première 2, pen-

dant le mouvement de translation imprimé par l'intermédiaire de la tige

12, le bras 14 est obligé d'osciller autour de son propre axe de pivote-

ment. On obtient en conséquence un déplacement angulaire du secteur denté

situé à l'extrémité 17 de celui-ci, un déplacement angulaire correspon-

dant se trouvant transmis au transducteur 19 par l'intermédiaire de la

roue dentée 18.

En fonction du déplacement angulaire relevé, le

transducteur 19 produit un signal électrique qui est envoyé, par l'inter-

médiaire du câble 61, au microprocesseur 60.

Les phases restantes du procédé conforme à l'invention prévoient le positionnement des organes presseurs 9 en en

pilotant les organes moteurs respectifs de positionnement par l'intermé-

diaire du relevé de courbure précédemment exécuté.

Sur la machine 1, un tel positionnement est con-

trôlé par le microprocesseur 60 qui, en fonction du signal reçu à partir duiransducteur 19, commande à l'ouverture ou à la fermeturel'électrovanne 49 en interrompant plus ou moins le circuit d'alimentation de chaque

vérin à fluide 46 à double effet.

N'importe quel déplacement de la tige 45 du vérin respectif 46 se traduit par une oscillation du socle 26, en bloc avec

l'axe 27, sur la console respective 25.

Le bras 50 tourne en bloc avec l'axe 27 et, avec celui-ci,est mise en rotation la roue dentée 52 du transducteur 53. Le transducteur 53 produit également un signal électrique qui est acheminé, au moyen du càble respectif 54, jusou'au

microprocesseur 60.

Un tel signal mesure le déplacement angulaire du socle 26 par rapport à la console 25 et par conséquent la position de po- sitionnement des organes presseurs 9 par rapport à la première 2 d'une

chaussure en cours de réalisation. -

Le microprocesseur 60 constitue un addition-

neur qui, alimenté à l'aide des signaux électriques envoyés par les trans-

ducteurs 19 et 53, en compare les valeurs et produit un signal de diffé-

rence. En cas de différence non nulle entre les valeurs

relevées, le microprocesseur 60 intervient sur l'électrovanne 49 en ac-

tionnant les vérins à fluide 46 afin de corriger de manière au-

tomatique le positionnement des deux groupes 9a, 9b d'organes presseurs.

D'une façon tout à fait analogue, les transduc-

teurs 19 et 53 des déplacements angulaires oeuvent être remplacés par des transducteurs linéaires. Dans un tel cas, les extrémités 17 et 51 sont munies de trous respectifs à boutonnière à la place des secteurs dentés,

chaque trou à boutonnière étant relié à un équipage mobile du transduc-

teur linéaire respectif.

L'invention résoud ainsi le oroblème posé et four-

nit de nombreux avantages.

Parmi ceux-ci, s'avèrent particulièrement impor-

tantes la rapidité et la précision de positionnement des organes presseurs, ainsi que la possibilité de vérifier de manière automatique l'exactitude

d'un tel positionnement pour chaque chaussure réalisée.

Avantageusement, la structure de la machine monte-

flancs conforme à l'invention permet d'automatiser les opérations décri-

tes ci-dessus sans tomber dans une complication ni structurelle, ni de fonctionnement, typique des systèmes d'automatisation traditionnels, et

entre autres en particulier celle des appareillages à commande numéricque.

Comme cela sera évident pour le technicien en la matière, la machine conforme à l'invention pourrait en outre être équipée d' outillages traditionnels, nar exemple pour pré-monter et monter le bout et 1 a olante d'une chaussure, en obtenant ainsi en une seule

opération le montage de la chaussure entière à l'exclusion de l'emboî-

tage pour le montage de l'emboîtage, en obtenant ainsi en une seule opération le montage de l'emboitage et du flanc, ou bien pour le montage simultané du bout, du contrefort, du flanc et du

talon de la chaussure en une seule opération.

L'expression "machine monte-flancs" est par conséquent destinée à s'étendre, dans le présent contexte, à une machine

incorporant éventuellement les appareillages précités.

-9-

Claims (5)

REVENDICAT I 0 N S

1. Procédé pour coller sur lapremière d'un produit semi-fini de chaussure les flancs de l'empeigne associée, caractérisé en ce qu'il comprend les phases suivantes: - disposer un produit semi-fini de chaussure (4)en un emplacement opérationnel d'une machine monte-flancs (1),

- relever la courbure de la première (2) en émet-

tant un signal proportionnel à cette courbure, - envoyer ce signal à un additionneur (60)

alimenté à l'aide d'un signal proportionnel la position de mirse en pla-

ce, autour dudit emplacement opérationnel,d'organes presseurs (9a, 9b) prévus sur ladite machine (1),

- comparer ces signaux dans ledit addition-

neur (60) en émettant un signal de différence, - et piloter par l'intermédiaire de ce signal de différence des organes moteurs (30, 31, 32) de positionnement desdits

organes presseurs (9a, 9b).

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé

en ce que la phase de relevé de la courbure de la première s'effectue si-

multanément à une phase de distribution d'adhésif le long des marges res-

pectives de la première elle-même dans la-zone de la voûte plantaire.

3. Machine monte-flancs pour coller sur la premiè-

re d'un produit semi-fini de chaussure les flancs de l'empeigne associée, du type comprenant, sur un bâti (5), un support (6-11) pour un produit semi-fini de chaussure (4) dans un emplacement opérationnel, un organe (10) distributeur d'adhésif sur la première (2) de ce produit semi-fini (4), plusieurs organes presseurs (9) positionnables de manière réglable

sur le bâti (5) autour dudit emplacement opérationnel et destines rabat-

tre et à appuyer, sur une marge de ladite première (2) enduite 3? d'adhésif, un bord (3a, 3b) de l'empeigne (3) du produit semi-fini (ó!, caractérisée en ce qu'elle comprend, sur ledit bâti (5),un capteur (12 à 18) de la courbure de la première (2), actif au niveau de la voûte plantaire de celle-ci, des organes moteurs (46) de positionnement desdits organes presseurs (9a, 9b), un transducteur (19) relié au releveur (12 à 18) pour transformer le signal reçu de celui-ci en un signal électrique, un microprocesseur (60) alimenté à l'aide dudit signal électrique fourni

par le transducteur (19), et des organes (49) d'interru-tion sur un cir-

cuit (48) d'alimentation desdits organes moteurs (-6), pilotés électrique-

ment par ledit microprocesseur (60).

- 10 -

4. Machine selon la revendication 3, caractérisée en ce que ledit capoteur (12 à 18) de la courbure de la première (2) constitue une partie de l'organe (10) distributeur d'adhésif et comprend un bras (14) oscillant sur ledit bâti (5) et mobile par rapport à la

première (2) d'une chaussure en cours de réalisation, ce bras (14) pré-

sentant une extrémité (15) en contact de glissement sur la première (2) et munie de distributeur (20) d'adhésif, et une extrémité opposée (17)

reliée audit transducteur (19).

5. Machine selon la revendicat-on 3, caractérisée

en ce que lesdits organes presseurs (9a, 9b) sont montés de manière os-

cillante sur le bâti (5) et en ce qu'elle comprend au moins un second transducteur (53) relié auxdits organes presseurs (9a, 9b) et audit

microprocesseur (60) afin de com2arer le signal produit par le transduc-

teur (19) associé au capteur (12 à 18) de la courbure de la première (2) avec le signal produit par ce second transducteur (53),en fonction du positionnement induit sur lesdits organes presseurs (9a, 9b) par les

organes moteurs (46).