FR2575368A1 - Appareil orthopedique du pied - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN APPAREIL CONCU SPECIALEMENT DE FACON A S'ADAPTER DANS UNE CHAUSSURE NORMALE. IL EST CONSTITUE D'UNE SEMELLE ORTHOPEDIQUE 1 A LAQUELLE ON AJOUTE UN AVANT PIED FACTICE 2 DESTINE, D'UNE PART A AGIR COMME BUTEE POUR EVITER LE GLISSEMENT DU PIED VERS L'AVANT, D'AUTRE PART A COMBLER LE VIDE A L'AVANT DE LA CHAUSSURE ET REMEDIER AINSI A TOUT ECRASEMENT OU DEFORMATION DE LA CHAUSSURE. UN RESSORT PLAT 3 EST INCORPORE A L'INTERIEUR DE LA SEMELLE AFIN D'EVITER UN RELEVEMENT DE L'AVANT DU PIED FACTICE. A CETTE SEMELLE EST FIXEE UNE TIGE 4 DE FAIBLE EPAISSEUR, RENFORCEE PAR UN (OU DEUX) CONTREFORT(S) 5, PERMETTANT LE MAINTIEN DE LA CHEVILLE ET (OU) DU MOLLET. L'APPAREIL EST LACE 6 SUR LE PIED. L'INVENTION EST DESTINEE AUX HANDICAPES ATTEINTS D'UNE MALADIE (POLIO-PARAPLEGIE, ETC.), D'UNE DEFORMATION CONGENITALE (PIED-BOT), OU D'UNE ATROPHIE DUE A UN ACCIDENT.

Description

La présente invention concerne un appareil orthopédique du pied, destiné à être adapté dans une chaussure normale.

Les personnes présentant une atrophie ou déformation du pied, suite à une maladie (polio-paraplégie, etc...) un accident ou une malformation congénitale (pied-bot), sont contraintes au port d'une (ou d'une paire de) chaussure (s) orthopédique (s), appareil onéreux, peu esthétique, peu confortable et d'un poids trop conséquent, entraînant une démarche lourde et parfois une claudification dfle au poids même de la chaussure ; on note également que le manque d'esthétique de ces chaussures provoque chez les handicapés des troubles psychiques et des complexes d'inférieurités.

La présente invention est un appareil constitué
i) D'une semelle orthopédique, à laquelle on ajoute un avant pied factice, d'une longueur variable, suivant la différence de pointure entre le pied valide et l'autre. Cet avant pied, outre le fait d'éviter un écrasement de l'avant de la chaussure, permet à la personne handicapée de porter deux chaussures de même pointure et assure un meilleur confort puisqu'il agit comme butée et empêche ainsi au pied de glisser vers l'avant de la chaussure. A la partie inférieure avant de la semelle, on incorpore un ressort plat, qui, lors de la marche, agit de façon à éviter le relèvement de l'avant pied factice, donne de la souplesse à la démarche et remplace ainsi le rôle qui devrait être rempli par les orteils.

2) D'une tige, renforcée d'un (ou deux) contrefort (s), maintenant la cheville (et, ou, le mollet), évitant ainsi tout virement du pied, soit latéralement, soit en équin. Cette tige est fixée à la semelle lors de la fabrication. L'appareil présenté est lacé sur le pied, la cheville (et, ou, le mollet) et permet ainsi un meilleur maintien de la partie malade ou déformée du corp du fait de sa pose à même cette partie, amoindrissant, voire éliminant les déformations ou modifications progressives corporelles ; son confort, par rapport à une chaussure orthopédique, est exceptionnel.

Sur le plan esthétique, l'avantage est considérable ; muni de son appareil, la personne handicapée pourra le recouvrir d'une chaussette, pour le dissimuler, et sera en mesure de l'adapter dans une chaussure de fabrication industrielle. Enfin, le coût de fabrication de cet appareil est inférieur d'environ 50 à 80% au coût de fabrication d'une paire de chaussures orthopédiques.

La figure I représente la semelle orthopédique.

La figure 2, la tige qui sera rapportée à la semelle lors du montage
La figure 3 représente une coupe de la partie avant de la semelle orthopédique.

La figure 4 représente l'appareil dans sa forme définitive.

L'appareil comporte un avant pied (1) (2 sur la coupe) empêchant le glissement du pied vers l'avant, un ressort (3), évitant une déformation de la semelle, un contrefort latéral (4) (et, ou dorsal) (5), incorporé à la tige qui sera fixée solidement, lors de sa fabrication, à la semelle orthopédique, créant ainsi l'appareil dans sa forme définitive.

L'appareil est muni d'un dispositif classique, permettant le laçage: (6) oeuillets (7) lacets (8) languette de protection
La realisation du présent appareil s'effectue suivant les procédures classiques de réalisation de chaussures orthopédiques ; suivant le handicap prise de mesures du pied ou moulage. La matière constituant cet appareil peut être soit, du cuir ou du tissus, (renforce d'un ou deux contreforts rigides) cousu et collé pour la tige, rapporté à une semelle de liège, soit réalisé en matière plastique rigide, obtenu par injection ou moulage. Précisons toutefois que l'épaisseur de la tige ne doit pas dépasser une mesure moyenne comprise entre 2 à 5 mm, de façon à prévoir l'adaptation dans une chaussure.

Claims (5)

1. Revendications

   I) Appareil orthopédique du pied caractérisé par le fait qu'il s'a- dapte dans une chaussure de fabrication industrielle, compte tenu de la fabrication de la tige dont l'épaisseur sera d'une mesure moyenne de 2 à 5 mm.
2. 2) Appareil selon la revendication I, caractérisé en ce que la semelle orthopédique (Fig.l) comporte un avant pied (i) dont les buts sont d'éviter le glissement du pied vers 1!lavant, agissant ainsi comme butêe > et d'éviter la déformation et l'écrasement de la chaussure en comblant le vide engendré par la différence de pointure entre les deux pieds.
3. 3) Appareil selon# l'une des revendications precédentes caractérisé en ce que la semelle orthopédique (fig.3) comporte un ressort (3) évitant le relèvement de l'avant pied factice (2) et donnant de la souplesse à la démarche.
4. 4) Appareil suivant les revendications précédentes caractérisé en ce que la tige (Fig.2) est fixée solidement, et de façon rigide, à la semelle (Fig.1), permettant un maintien parfait du pied.
5. 5) Appareil suivant les revendications précédentes caractérisé en ce que cette tige (Fig.2), muni d'un (ou de) contrefort (s) de maintien(s) (4.5.) sera lacée sur la partie malade.

   Q) Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière plastique rigide, en tissus renforcé ou en cuir renforcé (Fig.4).