FR2574966A1

FR2574966A1 - Transmetteur telephonique d'alarme

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Publication number: FR2574966A1
Application number: FR8419087A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1984-12-13
Filing date: 1984-12-13
Publication date: 1986-06-20
Also published as: FR2574966B1

Abstract

LE TRANSMETTEUR COMPREND DES MOYENS 1 POUR TRANSMETTRE UN MESSAGE A TRAVERS UNE LIGNE TELEPHONIQUEL1, L2 VERS UNE STATION DE SURVEILLANCE EN REPONSE A UNE ALARME DELIVREE PAR AU MOINS UN CONTACT D'ALARME50, ET DES MOYENS3, 6 D'ALIMENTATION A PARTIR DU COURANT EN LIGNE. IL EST CARACTERISE EN CE QUE LE CONTACT D'ALARME50 ET LES MOYENS D'ALIMENTATION3, 6 SONT CONNECTES EN SERIE ENTRE DEUX FILS DE LA LIGNE TELEPHONIQUEL1, L2. TANT QUE LE CONTACT D'ALARME EST OUVERT, AUCUNE ENERGIE N'EST PRELEVEE PAR LE TRANSMETTEUR. LORSQUE LE CONTACT D'ALARME EST FERME SUITE A UNE ALARME, LE TRANSMETTEUR PREND LA LIGNE ET NE PRELEVE DE L'ENERGIE A PARTIR DE LA LIGNE UNIQUEMENT PENDANT L'ETABLISSEMENT D'UNE COMMUNICATION ET LA TRANSMISSION D'UN MESSAGE. A LA FIN DE LA COMMUNICATION SIGNALEE PAR UN SIGNAL DE RACCROCHAGE DE LA STATION DE SURVEILLANCE, LA CONSOMMATION DU TRANSMETTEUR REDEVIENT NULLE.

Description

TRANSMETTEUR TELEPHONIQUE D'ALARME
La présente invention concerne un transmetteur téléphonique d'alarme comprenant des moyens pour transmettre un message à travers une ligne téléphonique vers une station de surveillance en réponse a une alarme délivrée par des moyens de détection d'alarme incluant au moins un contact d'alarme, et des moyens pour alimenter avec un courant dans la ligne les moyens pour transmettre.

Contrairement à la plupart des transmetteurs téléphoniques d'alarme dans lesquels l'énergie d'alimentation est fournie par le secteur électrique à 220 V, ou par une batterie de piles à 12 V, ou bien encore par une batterie tampon rechargeable par le secteur, les moyens pour alimenter du transmetteur défini ci-dessus prélèvent l'énergie d'alimentation à partir du courant dans la ligne téléphonique. Cependant, les moyens pour alimenter alimentent en permanence les moyens pour transmettre afin que le transmetteur soit toujours pret à transmettre un message en réponse à une quelconque alarme delivrée par les moyens de détection d'alarme qui sont complètement indépendants de la ligne téléphonique. Par conséquent, les moyens pour alimenter nécessitent un courant de fuite lorsque le transmetteur est à l'état de veille, en attente d'une alarme.Un tel courant de fuite permanent n'est pas acceptable, si bien qu'un tel appareil ne respecte pas les normes d'agrément exigées par l'Administration des Télécommunications.

Le but de l'invention est de fournir un transmetteur téléphonique d'alarme du type défini dans l'entrée en matière, n'offrant pas l'inconvénient évoqué ci-dessus, et donc ne nécessitant aucun courant de fuite et par suite, aucun prélèvement d'énergie à partir de la ligne téléphonique lorsque le transmetteur est à l'état de veille en dehors de toute période d'établissement de communication et de transmission de message.

A cette fin, le transmetteur téléphonique d'alarme est caractérisé en ce que le contact d'alarme et les moyens pour alimenter sont connectés en série entre deux fils de la ligne téléphonique. Ainsi, tant que le contact d'alarme est ouvert et aucune alarme n'est détectée, aucune énergie n' est prélevée par les moyens pour alimenter si bien que le transmetteur ne perturbe pas inutilement la ligne téléphonique. Lorsque le contact d'alarme est fermé suite à une alarme, le transmetteur prend la ligne et ne prélève de l'énergie à partir de la ligne uniquement pendant l'établissement d'une communication et la transmission d'un message vers la station de surveillance.A la fin de la communication signalée par un raccrochage de la station de surveillance, la consommation du transmetteur redevient nulle
Selon une caractéristique de l'invention, le transmetteur comprend des moyens pour court-circuiter le contact d'alarme en réponse à une alimentation des moyens de transmission faisant suite à une alarme effective. Les moyens pour court-circuiter jouent un rôle analogue à un contact de garde et évitent une inhibition non désirée de la transmission du message suite à une réouverture possible du contact d'alarme, si bien qu'on est assuré que le message sera transmis quel que soit l'état des moyens de détection d'alarme ultérieur à une premiere alarme.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le transmetteur comprend des moyens pour detecter un signal d'accusé de réception de message transmis par la station de télésurveillance et simulant un raccrochage de la station, et des moyens pour libérer la ligne téléphonique. en réponse au signal d'accusé de réception afin d'arrêter l'alimentation des moyens pour transmettre. Les moyens pour libérer comprennent un contact qui est connecté en série avec le contact d'alarme et qui est ouvert en réponse au signal d'accusé de réception afin que le transmetteur puisse simuler un raccrochage même lorsque le contact d'alarme est demeuré ferme.

D'autres avantages et caracteristiques de l'invention apparattront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention en référence aux dessins annexés dans lesquels
- la Fig.I est un bloc-diagramme d'un transmetteur téléphonique d'alarme selon l'invention, un circuit de commutation dans le transmetteur permettant notamment des prise et libération d'une ligne téléphonique étant détaillés
- la Fig.2 est un bloc-diagramme analogue à la Fig.1,montrant en détail un circuit d'alimentation stabilisée et un circuit de transmission et réception dans le transmetteur ; et
- la Fig.3 est un algorithme de fonctionnement du transmetteur.

Comme montré à la Fig.1, un transmetteur téléphonique d'alarme selon l'invention est organisée autour d'une unité centrale de traitement 1, telle qu'un microprocesseur en technologie CMOS, du type MC 146805 E2 de MOTOROLA. Le transmetteur comprend également et essentiellement un circuit de commutation 2, un circuit d'alimentation stabilisée 3 et un circuit de transmissison et réception de signaux 4. Les circuits 2, 3 et 4 constituent des interfaces interconnectées à l'unité centrale 1 et à une ligne téléphonique d'abonné à deux fils L1 et L2 pouvant être reliée à un poste ou une installation d'abonné téléphonique à travers un commutateur à relais connu commandé par le transmetteur.

Le circuit de commutation 2 est propre à fournir une tension à partir du courant en ligne, à des bornes d'alimentation 10+ et 10 de l'unité centrale 1 à travers le circuit d'alimentation 3 lorsqu'un contact d'alarme 50 est fermé. Le contact d'alarme est inclus dans une channe de détection d'alarme 5 connue pour détecter une effraction dans des locaux, ou un paramètre ne devant pas dépasser un seuil prédéterminé et délivré par un capteur par exemple de pression, de niveau, de teneur en gaz, de température d'une installation ou un d'appareil à télésurveiller tel que chaudière, chaufferie, congélateur, appareil de conditionnnement ou de cuisson, par exemple, ou bien encore un défaut de fonctionnement ou une effraction d'un appareil téléphonique public à prépaiement, tel qu'un canal d'introduction de pièce ou de carte bouché, un éclairage abscent, un microphone en hors service, une chaleur excessive ou un choc brutal, ou une ouverture d'un compartiment de caissette de pieces de monnaie ou un retrait de la caissette dans l'appareil téléphonique public, ou plus générallement, un événement qui doit être télésurveillé. Bien que pour des raisons de clarté on a représenté qu'un seul contact d'alarme 50 dans la Fig.l, la chaîne de détection d'alarme 5 peut comprendre plusieurs contacts connectés en parallèle avec le contact 50 et assignés respectivement à différents événements à télésurveiller dans une installation ou un appareil.

Comme montré à la Fig.l, le circuit de commutation 2 comprend deux contacts 20 et 21 commandés par deux relais bistables 22 et 23, un interrupteur manuel 24 et un bouton-poussoir 25 à rappel par ressort et double contact. L'interrupteur 24, le contact 21 et le contact d'alarme 50 sont reliés en série selon cet ordre à partir de l'un des fils de ligne, tels que le fil L2. Les contacts 20 et 50 sont connectés en parallèle entre le contact 21 et une borne 62 d'un redresseur à double alternance à quatre diodes 6 ayant une borne 61 opposée à la borne 62, reliée à l'autre fil de ligne L1.

L'un, 251, des contacts du bouton-poussoir 25 est connecté en parallèle avec les contacts 21 et 50 en série. Un autre contact 252 du bouton-poussoir 25 est interconnecté entre une borne 2+ portée à une tension continue +V et une entrée dite de mise en état de veille 11 de l'unité centrale 1. Les relais bistables 22 et 23 comprennent deux enroulements 220 et 22F, et 230 et 23F ayant des premières bornes reliées à la borne 2+ et des secondes bornes reliées respectivement à des sorties 120, 12F, 13 et
respectivement F O 13F de l'unité centrale 1. Une tension nulle aux sorties 120 et 13o provoque, via les enroulements 220 et 230, le basculement des contacts 20 et 21 à l'état ouvert, respectivement. A contrario, une tension nulle aux sorties 12F et 13F provoque, via les enroulements 22F et 23F, le basculement des contacts 20 et 21 à l'etat fermé, respectivement.

En référence à la Fig.2, le circuit d'alimentation stabilisée 3 et le circuit de transmission et réception 4 sont reliés à deux autres bornes opposées de tension redressée 6+ et 6 du redresseur 6. En pratique, la borne 6+ est portée à la tension de batterie à -48 volts du central téléphonique de rattachement de la ligne L1-L2, et la borne 6 est à une tension nulle reférée à la terre.

Le circuit d'alimentation stabilisée 3 comprend un régulateur de courant 30 ayant une borne 300 reliée à la borne 6+. Le régulateur 30 comporte un limiteur de courant à transistor permettant la transmission de trains d'impulsions correspondant à des chiffres de numéro d'appel à travers la ligne L1-L2 lorsque le central de rattachement n'accepte qu'une numérotation en code par impulsions. Des chiffres en code binaire sont délivrés par une sortie 14 de l'unité 1 et codé en trains d'impulsions par un circuit de codage et génération d'impulsions 31 relié à une entrée 301 du régulateur 30. Lorsque le redresseur 6 est alimenté, un courant régulé à une sortie 302 du régulateur 30 charge un condensateur 32 en dérivation dont la tension est limitée par une diode de Zener dans le régulateur 30.Puis gracie à un transistor monté en ballast dans un régulateur de tension 33 interconnecté entre les bornes 302 et 10+, un second condensateur 34 ayant une capacité plus faible que celle du condensateur 32 est chargé et applique une tension stabilisée entre les bornes 10+ et 10 de l'unité centrale 1. La tension stabilisée est typiquement égale à +5 volts et est appliquée notamment à la borne 2+ commune au contact 252 et aux enroulements 220, 22p, 230 et 23F
Cependant, tant que la valeur de tension désirée à +V = +5 volts n'est pas obtenue, c'est-à-dire pendant le passage de l'état ouvert à l'état fermé du contact d'alarme 50 et la charge des condensateurs 32 et 34, l'unité centrale 1 ne doit pas fonctionner.A cette fin, le circuit 3 -comprend un circuit de surveillance de tension 35 recevant une tension de référence et comprenant un comparateur de tension 35 à amplificateur operationnel ayant une entrée 351 reliée à la sortie 331 du régulateur de tension 33 et une borne d'alimentation 352 reliée à la sortie 302 du régulateur de courant 30. Tant que la tension à l'entrée 351 est inférieure à la tension de référence, une sortie du comparateur 35 transmet un signal de remise à zéro RAZ à une entrée 15 de l'unité centrale 1 à travers un circuit de mise en forme 36 afin que l'unité 1 ne soit pas opérationnelle. Le signal
RAZ reste à l'état "0" tant que la tension d'alimentation +V = +5 volts n'est pas obtenue entre les bornes 10+ et 10 de l'unité 1.

La contrainte consistant en le fonctionnement -de l'unité centrale 1 avec de l'énergie prélevée uniquement dans la ligne téléphonique impose une consommation faible sous +V = 5 volts du transmetteur n'excédant pas quelques milliampères, typiquement 18 mA, afin que le transmetteur puisse fonctionner quels qùe soient les signaux de supervision transmis dans la ligne. Pour ces raisons, l'unité centrale 1 et les autres composants électroniques du transmetteur sont fabriqués en technologie CMOS.

Le circuit de transmission et réception 4 est destiné à permettre des échanges de signaux et messages entre l'unité centrale de traitement 1 d'une part et le central de rattachement et une station centrale de surveillance permanente d'autre part à travers le réseau téléphonique commuté. En pratique, la station de surveillance peut être appelée par plusieurs transmetteurs téléphoniques d'alarme selon l'invention qui sont identifies par des numéros d'identification respectifs à cinq chiffres.

Comme montré à la Fig. 2, le circuit 4 comprend un transformateur de rapport 1, 41 un circuit de couplage bidirectionnel 42 du genre transformateur différentiel, un circuit de détection de tonalités 43 et un circuit de codage et génération de fréquences 44. Le transformateur 41 a un enroulement 411 ayant une borne reliée à la borne 6+ du redresseur 6 à travers un condensateur de découplage 45 et un autre enroulement 412 ayant une borne reliée à une borne de transmission et réception 420 du circuit de couplage 42. Une sortie 421 du circuit 42 est reliée à une entrée 16 de l'unité centrale 1 à travers le circuit de détection 43.Le circuit 43 détecte des signaux de supervision transmis par le central lors de la prise de ligne et de l'établissement de communication, tels que la tonalité d'invitation à numéroter un numéro d'appel et la tonalité de retour d'appel,- et des signaux transmis par la station de surveillance, tels qu'une tonalité typiquement à 2100 Hz invitant le transmetteur à transmettre un message ou à libérer la ligne téléphonique. Toutes ces tonalités sont mises en forme logique par le circuit 43 et reconnues par l'unité centrale 1. Une sortie 17 de l'unité 1 est reliée à une entrée 422 du circuit de couplage 42 à travers le circuit de codage et génération de fréquences 44.Le circuit 44 code en code à multifréquence des chiffres et caractères alphanumériques délivrés par la sortie 17 de l'unité centrale et relatifs au numéro d'appel de la station de surveillance lorsque le central de rattachement accepte une numérotation en code à multifréquence, et à un message à transmettre vers la station de surveillance. Le codage des chiffres et caractères dans le circuit 44 est obtenu au moyen d'un générateur à multifréquence et d'une batterie de filtres passe-bande correspondants.

Comme montré à la Fig. 2, l'unité centrale 1 est reliée à une mémoire morte reprogrammable -7 du type REPROM ou analogue, à travers un circuit de décodage et d'adressage 71 et un circuit de démultiplexage de données 72 connus. Ces circuits sont également fabriqués en technologie CMOS. En particulier, la mémoire 7 contient le logiciel des instructions pour l'unité centrale, le numéro d'appel de la station de surveillance, et des mots de message à transmettre et à imprimer dans la station de surveillance tels que le numéro d'identification du transmetteur et un mot de fin de message, tel que le caractère #. Entre ces deux mots, le message contient de préférence un mot de spécification d'alarme caractérisant l'un des évènements surveillés ayant déclenché l'alarme.A cet égard, un bus d'entrée 18 de l'unité centrale 1 est reliée à la chaîne de détection d'alarme 5. Chaque fil du bus 18 est susceptible de transmettre un signal d'alarme codé en un mot binaire de spécification propre dans l'unité 1, puis codé en code à multifréquence dans le circuit 44. Selon une autre variante, le circuit de codage 44 contient un synthétiseur vocal afin de transmettre au moins pour partie le message sous forme de signaux à audiofréquences.

On décrit maintenant différentes phases d'une communication téléphonique de départ à partir du transmetteur. L'algorithme de ces phases est présenté schématiquement à la Fig.3.

On suppose que le transmetteur est initialement mis en service par fermeture manuelle de l'interrupteur 24, puis mis à l'état de veille, comme montré à la Fig.l, grâce à une sollicitation du bouton-poussoir 25. Le contact 21 est fermé et les contacts 20, 251, 252 et 50 sont ouverts.

Lorsqu'un événement à surveiller apparaît, le contact 50 de la chaîne de détection d'alarme est fermé. La fermeture du contact 50 simule un décrochage et provoque le bouclage de la ligne téléphonique à travers le circuit d'alimentation 3 dans lequel les condensateurs 32 et 34 sont en charge. Après que la tension d'alimentation aux bornes 10 et 10 de l'unité centrale 1 soit stabilisée à fV = 5 volts, ce qui est signalé par l'état "1" à l'entrée 15 de l'unité centrale 1, le comparateur de tension 35 autorise le déclenchement de l'unité centrale 1 pour accomplir un programme de transmission de message décrit ci-après.

Une première tache de l'unité 1- est de court-circuiter le contact d'alarme fermé 50 en activant l'enroulement 22F du relais 22 par l'entrée 12F ce qui fermele contact 20. La fermeture du contact 20 évite une possible inhibition de la transmission ultérieure du numéro d'appel et du message en cas de réouverture du contact d'alarme 50. Simultanément, l'unité centrale 1 enregistre dans une mémoire interne RAM la spécification de l'alarme indiquée par l'un des fils du bus 18.

Après une temporisation de quelques millisecondes, la prise de ligne précédente par le transmetteur déclenche dans le central une transmission de la tonalité d'invitation à numéroter qui est détectée et décodée par le circuit de détection 43. Cette détection reproduite à l'entrée 16 de l'unité centrale 1 invite celle-ci à lire le mot de numéro d'appel de la station de surveillance dans la mémoire REPROM 7 et à le délivrer selon le cas, soit à la sortie 14 vers le circuit de codage 31, soit à la sortie 17 vers le circuit de codage 44. Après une temporisation d'attente de quelques secondes, le circuit 43 détecte la tonalité de retour d'appel transmis par le central.

La station de surveillance signale ensuite l'établissement de la communication ou décrochage par un signal de réponse d'appel à la fréquence de 2100 Hz pendant une durée d'une seconde. Ce signal est détecté et décodé par le circuit 43 qui incite l'unité centrale 1 à constituer le message. Le message est composé, comme déjà dit, du mot d'identification du transmetteur, du mot de spécification d'alarme récemment enregistré en mémoire RAM et du mot de fin de message. Le message délivré par la sortie 17 de l'unité centrale 1 est codé en code à multifréquence dans le circuit de codage 44 et transmis vers la station de surveillance.

La station de surveillance après avoir détecté le mot de fin de message accuse réception du message en transmettant un second signal à 2100 Hz pendant une seconde, puis raccroche. En réponse à la détection du second signal à 2100 Hz signalée à l'entrée 16, l'unité centrale 1 procède à la libération de la ligne L1-L2. La libération de ligne simulant un raccrochage est déclenchée par la sortie 130 de l'unité 1 qui active l'enroulement 230 du second relais 23 pour ouvrir le contact 21. I1 est à noter qu'une libération par une ouverture du contact 20 ne serait pas possible si le contact 50 est demeuré fermé. Le transmetteur n'est plus alors alimenté par le courant en ligne suite au débouclage de la ligne L1-L2.

Pour transmettre une autre alarme, le transmetteur doit être transmis en état de veille, selon le sous-programme montré en haut à droite dans la Fig.3. Une mise en état de veille est bien entendu précédée par une mise en service, le cas échéant, en fermant l'interrupteur 24. La mise en état de veille est initialisée en appuyant sur le bouton-poussoir 25 qui, d'une part, ferme momentanément le contact 251 pour alimenter brièvement l'unité centrale 1 par le courant en ligne, et d'autre part, ferme le contact 252 pour commander le processus de mise à l'étant de veille dans l'unité alimentée 1, via l'entrée 11. L'unité centrale 1 active d'abord brièvement l'enroulement 23F par la sortie 13F pour fermer le contact 21.Puis après une temporisation prédéterminée T, l'unité 1 active l'enroulement 220 par la sortie 120 pour ouvrir le contact 20. La temporisation T est de préférence égale à 20 secondes environ pour permettre, si nécessaire, une fermeture brève du contact d'alarme 50 et une inhibition d'alarme suite par exemple à l'ouverture d'une porte, puis à la fermeture d'une porte par une serrure de sûreté ouvrant à nouveau le contact 50.

Comme montré à la Fig.3, lorsque le transmetteur ne reçoit pas la tonalité d'invitation à numéroter ou la tonalité de retour d'appel du central de rattachement, ou bien le premier ou second signal à 2100 Hz de la station de surveillance après les temporisations respectives, l'unité centrale 1 simule-un décrochage en activant l'enroulement 230 et ouvrant le contact 21. Le défaut de réception précédent peut être dû à une occupation de la station de surveillance correspondant au remplacement de la tonalité de retour d'appel par une tonalité d'occupation de demandé, ou à un fonctionnement défectueux de la station de surveillance, tel qu'une anomalie de fonctionnement du générateur du signal à 2100 Hz, ou, le cas échéant, à un fonctionnement défectueux du central de rattachement ou d'un autre organe de la liaison entre -le transmetteur et la station de surveillance. Dans ce cas, l'unité procède à un nouvel appel de la station de surveillance. Cet appel est réitéré un nombre prédéterminé de fois, typiquement égal à deux, jusqu a réception du second signal à 2100 Hz après transmission du message.

Selon une autre variante, la mémoire REPROM 7 contient plusieurs mots de numéro d'appel assignés respectivement à plusieurs stations de surveillance, typiquement en nombre égal à quatre. En cas d'impossibilité d'établir une liaison avec une première station, l'unité centrale réitère la procédure d'appel successivement pour chacune des stations de surveillance jusqu'à une réception du second signal à 2100 Hz dit d'accuse de réception par l'une des stations de surveillance. Le cycle des appels successifs des stations peut être répété un nombre de fois prédéterminé, typiquement égal à deux.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Transmetteur téléphonique d'alarme comprenant des moyens (1) pour transmettre un message à travers une ligne téléphonique (L1, L2) vers une station de surveillance en réponse à une alarme délivrée par des moyens de détection d'alarme (5) incluant au moins un contact d'alarme (50), et des moyens (3, 6) pour alimenter avec un courant dans la ligne les moyens pour transmettre, caractérisé en ce que le contact d'alarme (50) et les moyens pour alimenter (3, 6) sont connectés en série entre deux fils de la ligne téléphonique (L1, L2).

2 - Transmetteur conforme à la revendication 1,-carsetérisé en ce que les moyens pour alimenter (3, 6) comprennent des moyens (34, 35) pour stabiliser une tension d'alimentation des moyens pour transmettre à une valeur- prédéterminée (+V) en réponse à une fermeture du contact d'alarme (50).

3 - Transmetteur conforme à la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens pour alimenter (3, 6) comprennent des premiers moyens (30) pour réguler le courant dans~la ligne (L1,

L2), des seconds moyens (33) pour réguler la tension aux bornes d'un premier condensateur (32) en dérivation à une sortie (302) des premiers moyens pour réguler (30), un second condensateur (34) ayant une capacité inférieure à celle de premier condensateur (32) et connecté en dérivation à une sortie (331) des seconds moyens pour réguler (33) pour appliquer une tension d'alimentation stabilisée aux moyens pour transmettre (1), et des moyens (35, 36) pour comparer-une tension en sortie (331) des seconds moyens pour réguler (33) et une tension de référence afin de déclencher le fonctionnement des moyens pour transmettre (1) lorsque la tension aux bornes du second condensateur (34) excède la tension de référence.

4 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (22F' 20) pour court-circuiter le contact d'alarme (50) en réponse à une alimentation des moyens pour transmettre (1) faisant suite à une alarme effective.

5 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (43) pour détecter une tonalité d'invitation à numéroter et une tonalité de retour d'appel, des moyens (31, 44) pour transmettre un numéro d'appel de la station de surveillance en code par impulsions ou en code à multifréquence à travers la ligne (L1, L2) en réponse a la tonalité d'invitation à numéroter, et des moyens (44) pour transmettre un message en code à multifréquence vers la station de surveillance en réponse à la tonalité de retour d'appel.

6 - Transmetteur conforme à la revendication 5, caractérisé en ce que le message est effectivement transmis'en réponse à un signal de réponse de la station appelée (2100 Hz) détecté par les moyens pour détecter (43) et succèdant à la tonalité de retour d'appel.

7 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le message contient au moins un mot d'identification du transmetteur et un mot de fin de message, et de préférence un mot de spécification d'alarme

8 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (43) pour détecter un signal d'accusé de réception de message (2100

Hz) transmis par la station de surveillance simulant un raccrochage de la station, et des moyens (230, 21) pour libérer la ligne téléphonique (L1, L2) en réponse au signal d'accusé de réception afin d'arrêter l'alimentation des moyens pour transmettre (1).

9 - Transmetteur conforme à la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens pour libérer comprennent un contact (21) connecté en série avec le contact d'alarme (50), qui est ouvert en réponse au signal d'accusé de réception.

10 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (25, 3, 6) pour alimenter les moyens pour transmettre (1) pendant une durée prédéterminée pendant laquelle le contact d'alarme (50) peut être fermé et aucun appel de la station ntest effectué, et des moyens (220, 20, 23Fs 21) pour ouvrir un contact (20) en parallèle avec le contact d'alarme (50) et pour fermer un contact (21) en série avec le contact d'alarme (50) en réponse à l'alimentation pendant la durée prédéterminée.

11 - Transmetteur conforme à la revendication 10, caractérisé en ce que les moyens pour alimenter pendant la durée prédéterminée comprennent un contact (251) de bouton-poussoir (25) en parallèle avec le contact d'alarme (50) et le contact (21) en série avec celui-ci.

12 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend un interrupteur (24) dans l'un des fils de la ligne (L2).

13 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 a 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (1, 2, 4) pour réiterer un appel de la station de surveillance jusqu'à obtenir une communication avec la station de surveillance en réponse à une fermeture du contact d'alarme (50).

14 - Transmetteur conforme à la revendication 13, caractérisé en ce que la réitération de l'appel de la station de surveillance est effectuée au moins 2 fois quand le transmetteur ne détecte pas un signal d'accusé de réception (2100 Hz) transmis par la station de surveillance suite à la transmission d'un message par le transmetteur.

15 - Transmetteur conforme à la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que l'appel de la station de surveillance est remplacé par un cycle réitéré d'appels de plusieurs stations de surveillance jusqu'à obtenir une communication avec l'une des stations.

16 - Transmetteur conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que plusieurs contacts d'alarme sont connectés en parallèle avec ledit contact d'alarme (50).