FR2567595A1 - Noeud de jonction pour des panneaux de construction de meubles - Google Patents

Abstract

A.NOEUD DE JONCTION POUR DES PANNEAUX DE CONSTRUCTION DE MEUBLES. B.NOEUD CARACTERISE ESSENTIELLEMENT EN CE QU'IL EST OBTENU A PARTIR D'UN LISTON 1 PRISMATIQUE-QUADRANGULAIRE, QUI CONSTITUE LE NOYAU DU NOEUD, DONT LES FACES PRESENTENT UNE LARGEUR QUI COINCIDE AVEC L'EPAISSEUR DES PANNEAUX 2, 3, UNE LONGUEURQUI COINCIDE AVEC LA LARGEUR DE CES DERNIERS, ET DONT L'EXTREMITE ANTERIEURE EST PROLONGEE PAR UN APPENDICE PYRAMIDAL 4 A FACES TRIANGULAIRES ET EQUILATERALES. C.L'INVENTION S'APPLIQUE A UN NOEUD DE JONCTION POUR DES PANNEAUX DE CONSTRUCTION DE MEUBLES.

Description

"Noeud de jonction pour des panneaux de construction
de meubles".

La présente invention concerne un noeud de jonction entre des panneaux destinés à former des meubles, qui est conçu particulièrement pour obtenir une forme particulière des bords frontaux du meuble, qu'il était jusqu'à présent impossible d'obtenir de façon parfaitement uni fore.

Les meubles du genre rayonnage, auxquels se réfère le noeud selon l'invention, sont constitués, comme il est bien connu 5 par des panneaux verticaux et horizontaux entre lesquels sont formés des "noeuds'l de jonction, en T ou en croix.

Le noeud selon l'invention est conçu spécialement pour relier des panneaux en croix, plus précisément pour relier quatre panneaux indépendants alignés deux à deux dans des directions perpendiculaires.

Aussi bien pour les panneaux verticaux que pour les panneaux horizontaux ou les étagères, il existe une infinité de- solutions sur le marché, en ce qui concerne le moulurage de leur bord frontal, de façon à agir sur l'aspect esthétique de l'ensemble
Dans ce sens et en partant de bords totalement plans, les panneaux peuvent Ctre dotés de bords semi- circulaires, de bords cannelés, de bords proéminents à profils angulaires, etc.

En ce qui concerne plus précisément les panneaux dont le bord frontal est doté d'un profil qui a la forme d'un dièdre généralement droit, il existe un problème dans les zones de confluence entre les panneaux, c'est-à-dire aux noeuds de Jonction, car cette configuration des bords des panneaux oblige à former dans ces zones de jonction des échancrures de plus ou moins grande importance.

En effet, il existe des meubles dans lesquels, au point de confluence d'un panneau vertical avec une étagère, par exemple, en plus de la forme de dièdre des bords de ces éléments, il existe, dans cette zone de liaison, une cannelure également en forme de dièdre, ce qui rompt l'alignement entre les bords. Ce problème est beaucoup plus accentué dans le cas précis, sur lequel est centrée fondamentalement l'invention, dans lequel il existe quatre panneaux qui confluent au même noeud.

C'est pourquoi, en tenant compte de ce qui vient d'être exposé, le noeud proposé par l'invention a été conçu spécialement pour que la confluence des quatre panneaux en question, lorsque leurs bords ont la forme d'un dièdre droit, s'effectue de façon à établir une continuité parfaite entre ces bords, avec une absence totale d'échancrures entre eux.

A cet effet, à la base de l'invention, ce noeud est constitué à partir d'un liston prismatiquequadrangulaire, dont le côté coincide avec l'épaisseur des panneaux et dont l'extrémité antérieure est prolongée par un appendice pyramidal à faces équilatérales. De son côté, chaque panneau, en correspondance avec sa zone d'adaptation au noeud, en plus du bord rectangulaire d'adaptation au corps général du liston, est doté, sur son bord en forme de dièdre, d'une prolongation longitudinale qui forme avec le bord latéral en question un angle de 1350, dont la face qui correspond au bord en forme de dièdre présente également une forme triangulaire équilatérale en accord avec les dimensions de la face correspondante de l'appendice pyramidal du liston, à laquelle elle doit s'adapter.

En accord avec la construction qui vient d'être décrite de façon sommaire, les quatre panneaux s'adaptent par leurs bords correspondants aux faces du liston, et ils sont fixés sur celui-ci par un moyen quelconque, tandis que les prolongations de leurs. bords frontaux s'adaptent à leur tour à lsappendice pyramidal du liston en question, en occultant ce dernier, et les bords mentionnés confluent avec une continuité parfaite de leurs aretes centrales, dont deux sont la prolongation continue des deux autres, en se croisant sur le sommet de l'appendice pyramidal.

Bien que, jusqu'à présent, il a été fait mention d'un noeud de jonction destine à quatre panneaux, c est-à-dire deux panneaux horizontaux situés dans le même plan et deux autres panneaux verticaux et également situés dans le même plan, il convient de faire ressortir de façon particulière le fait que la construction spéciale du noeud de jonction selon l'invention permet, avec le même type de panneau, c'est-à-dire avec des panneaux dotés d'une structure identique à celle qui a été mentionnée plus haut, de réaliser la liaison de seulement deux panneaux, c 'est-à-dire, plus précisément, la liaison d'un panneau perpendiculairement à un autre panneau, et évidemment aussi la liaison de deux panneaux perpendiculaires à un panneau intermédiaire.

D t autres caractéristiques et avantages de L'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés, dans lesquels
- la figure 1 représente une vue en perspec tive et en éclaté, d'un noeud de jonction destiné à des panneaux de construction de meubles, réalisé en accord avec l'objet de la présente invention.

- la figure 2 représente le meme ensemble que celui de la figure précédente, convenablement monté et sous la forme d'une vue en élévation de face
- la figure 3 représente une section de l'ensemble illustré en figure 2, le long de la ligne de coupe A-B de cette figure.

- la figure 4 représente une autre section de l'ensemble représenté en figure 2, dans ce cas le long de la ligne de coupe C-D de cette figure.

- la figure 5 représente un détail en élévation frontale d'un détail de la liaison en équerre entre deux panneaux seulement, dans laquelle on peut voir que ces panneaux présentent la même construction que lorsque l'on désire réaliser un noeud comme celui des figures 1 à 4.

- la figure 6 représente, finalement, une vue en plan du détail représenté dans la figure précédente, le long de la ligne de coupe E-F de cette figure.

Dans les figures mentionnées, on peut observer que, pour relier quatre panneaux sur un noeud ou sur une arête antéropostérieure de confluence dans le meuble, il a été prévu selon l'invention l'utilisation d'un liston 1, de forme prismatique-quadrangulaire, dont le côté colncide avec l'épaisseur des panneaux 2 et 3 à relier et dont la longueur coIncide avec la largeur de ces panneaux, ce liston étant terminé à son extrémité frontale par un appendice pyramidal 4, évidemment quadrangulaire, et dont les faces sont parfaitement équilatérales.

D'autre part, les panneaux 2 et 3, qui, en accord avec le champ d'application pratique de l'invention, doivent présenter leur bord frontal 5 doublement biseauté, pour former un dièdre droit, sont dotés sur ce bord et en correspondance avec leur extrémité de liaison au noeud, d'une prolongation longitudinale 6 croissante à partir de l'arête 7 qui correspond au cominencement de ce bord biseauté, de façon à former dans cette prolongation une face 8, triangulaire équilatérale, qui forme avec le bord général 9 du panneau un angle de 1350, pour que ce bord 9 du panneau puisse s'adapter parfaitement à l'une des faces latérales du liston 1, tandis que la face triangulaire 8 puisse s'adapter également à la face triangulaire correspondante de l'appendice pyramidal 4 de ce liston.Cette structure se répète de forme absolument identique, tant en ce qui concerne les deux panneaux verticaux 2 que les deux panneaux horizontaux 3, de façon que lorsque tous ces panneaux 2-3 confluent sur le piston 1, leurs prolongation 8 s'adaptent parfaitement à l'appendice pyramidal 4 et le cachent complètement, en assurant entre leurs bords avant 5 une continuité parfaite, que l'on peut voir en figure 2, continuité qui est établie sur leurs aretes centrales 10, qui se croisent au point li qui correspond au sommet de l'appendice pyramidal 4, ee qui fait que l'on ne voit que les arêtes de liaison 12 établies entre le point central B1 en question et les arêtes de liaison entre les panneaux 13, qui correspondent à leur tour aux arêtes générales du liston 1.

Evidemment, et comme il a été dit plus haut, les différents panneaux 2 et 3 sont destinés a être fixés au liston 1 qui constitue le noyau du noeud, en utilisant n'importe quel système conventionnel.

De cette façon, en accord avec l'invention, on obtient une continuité parfaite entre le bord avant des quatre panneau, bien que ce bord présente la configuration d'un dièdre, qui améliore notablement l'aspect esthétique de l'ensemble.

Avec une construction identique des panneaux, c'est-à-dire avec des panneaux dont le bord avant 5 est biseauté doublement pour former un dièdre droit, et avec la même prolongation longitudinale 6 croissante à partir de l'arête 7 qui correspond au commencement de ce bord biseauté, pour former également la face 8 triangulaire équilatérale, on peut obtenir la liaison simple entre deux panneaux, c'est-à-dire un panneau vertical et un autre panneau horizontal, comme il est représenté aux figures 5 et 6, dans lesquelles les panneaux sont dotés respectivement des numéros de référence 2' et 3', car la prolongation extrême du bord avant du panneau horizontal, par exemple, s'adaptera exactement sur le bord frontal du panneau vertical 2', en établissant une continuité parfaite entre les deux panneaux qui, comme dans le cas précédent, permet d'obtenir un aspect esthétique optimum de l'ensemble.

De façon analogue, on pourrait prévoir deux panneaux horizontaux 3' confluant à la même hauteur sur le panneau vertical 2' et, dans ce cas, la représentation de la figure 4 serait également valable, avec la seule exception constituée par le fait que l'élément qui porte la référence 1, et qui dans la description précédente de cette figure correspondait au liston ou noyau du noeud, sera constitué dans le présent cas par le panneau vertical proprement dit 2', car la section des deux éléments, réalisée à la hauteur de l'arête frontale et centrale 10 des panneaux horizontaux, est absolument coincidente.

I1 n'est pas considéré nécessaire de prolonger cette description pour que tout expert en la matière puisse comprendre la portée de l'invention et tous les avantages qui en dérivent.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux dispositifs ou procédés qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemple non limitatif sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Noeud de jonction pour des panneaux de construction de meubles, applicable particulièrement à des panneaux pourvus sur le bord frontal et visible d'un double biseautage qui forme un dièdre droit, caractérisé essentiellement en ce qu'il est obtenu à partir d'un liston (1) prismatique-quadrangulaire, qui constitue le noyau du noeud, dont les faces présentent une largeur qui coincide avec l'épaisseur des panneaux (2, 3), une longueur qui coincide avec la largeur de ces derniers, et dont l'extre- mité antérieure est prolongée par un appendice pyramidal (4) à faces triangulaires et équilatérales, étant prévu que chacun des panneaux (2, 3) qui doit être relié sur le noeud, présente sur son bord frontal (5) en forme de dièdre, à son extrémité de liaison, une prolongation qui commence à la hauteur de l'arête de liaison de ce bord en forme de dièdre au bord latéral du panneau (2, 3) et qui est croissante vers l'arête centrale libre, en constituant une face triangulaire équilatérale qui forme avec le bord du panneau un angle de 1350, le tout de façon à ce que, lorsque ces panneaux sont reliés sur les faces latérales du liston (1) intermédiaire, les prolongations de leur bord frontal s'adaptent à leur tour aux faces de l'appendice pyramidal, an le cachant, et en donnant lieu à une continuité parfaite entre les bords (5) biseautés doublement, dont les arêtes centrales se croisent en correspondan-ce avec le sommet de l'appendice en question.