FR2567397A1 - Appareil orthopedique pour le genou - Google Patents

Abstract

CET APPAREIL ORTHOPEDIQUE COMPREND DEUX ARTICULATIONS DISPOSEES SUR LES COTES OPPOSES DU GENOU ET DONT CHACUNE COMPREND DES BARRES LATERALES SUPERIEURES 12A, 13A S'ETENDANT LE LONG DE LA CUISSE ET DES BARRES LATERALES INFERIEURES S'ETENDANT LE LONG DU MOLLET, AINSI QUE DES MOYENS DE SUSPENSION INFERIEURS ET DES MOYENS DE SUSPENSION SUPERIEURS SERVANT A FIXER RESPECTIVEMENT LES BARRES INFERIEURES ET LES BARRES SUPERIEURES SUR LE MOLLET ET SUR LA CUISSE. LE PROBLEME A RESOUDRE CONSISTE A ADAPTER UN TEL APPAREIL AUX MODIFICATIONS DE FORME ET DE LOCALISATION QUI PEUVENT APPARAITRE DANS LES MASSES MUSCULAIRES. SUIVANT L'INVENTION, LES MOYENS DE SUSPENSION SUPERIEURS COMPRENNENT, OUTRE UN COLLIER PROXIMAL, UN COLLIER FEMORAL SURCONDYLAIRE 30 QUI EST RELIE AUX BARRES LATERALES SUPERIEURES 12A, 13A AU-DESSOUS DU PRECEDENT ET QUI COMPREND UNE PIECE SEMI-RIGIDE ET FLEXIBLE 34 EN FORME DE U DONT DEUX BRAS 34B VIENNENT AU CONTACT DES FACES ANTERIEURE ET POSTERIEURE DE LA CUISSE, TANDIS QUE LA PARTIE INTERMEDIAIRE 34C EST RELIEE PAR DES MOYENS 36 A L'UNE 13A DES BARRES LATERALES EN VUE D'UN MOUVEMENT DE PIVOTEMENT UNIVERSEL LIMITE ET QU'UNE COURROIE FLEXIBLE RELIE LES EXTREMITES DES BRAS 34B A L'AUTRE BARRE LATERALE 12A. L'INVENTION TROUVE UNE APPLICATION AVANTAGEUSE DANS LE TRAITEMENT DES BLESSURES DES ATHLETES.

Description

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Le brevet US 4 361 142 décrit un appareil ortho-

pédique pour le genou qui comprend une paire d'articulations de genou 13 et 14 qui sont disposées sur les côtés opposés du genou du malade, chacune de ces articulations comprenant des barres latérales 15 et 16 qui s'étendent respectivement le long de la cuisse et du mollet. Les barres latérales supérieures sont en partie maintenues le long de la cuisse à l'aide d'un collier fémoral proximal qui est constitué par une pièce ou plaque interfaciale proximale rigide ou semi-rigide 17 qui est conformée de manière à épouser le contour frontal (antérieur) de la

cuisse et est reliée à demeure à ces barres latérales supérieures 15.

Une courroie de suspension 20 s'étend en arrière de la jambe et est reliée de manière réglable à cette plaque 17 (en utilisant des tampons du produit connu sous le nom commercial de Velcro ou d'autres moyens de liaison réglables) de manière à compléter ce collier proximal faisant le

tour de la cuisse de l'utilisateur.

Une seconde courroie de suspension 21 s'étend

entre les barres latérales supérieures 15, au-dessous de ce collier pro-

ximal, mais, comme le montre la figure 1 du brevet, elle ne s'étend qu'autour de la partie arrière ( postérieure) de la cuisse. Cette courroie 21, avec un tampon 26, a pour r6le de compléter l'action de suspension du

collier proximal, et en particulier de maintenir les barres latérales su-

périeures dans des positions convenables contre les côtés de la jambe de l'utilisateur. Il est également prévu deux autres emplacements ou zones

de suspension qui sont disposés au-dessous du genou (ou en position dis-

tale par rapport à celui-ci), l'un d'eux étant constitué par un collier tibial distal qui est formé d'un élément inter-facial 18 et d'une courroie , tandis que l'autre est constitué par un collier tibial plus proximal (plus rapproché) formé essentiellement d'une pièce inter-faciale 19 et de

courroies 23 et 24.

Comme cela se trouve indiqué dans le brevet, les colliers de suspension ont pour rôle d'immobiliser les barres latérales

supérieures et inférieures 15 et 16 par rapport à la jambe, afin de main-

tenir les articulations latérale et médiane de l'appareil orthopédique en position voulue le long des côtés opposés du genou de l'utilisateur. Bien que les articulations orthopédiques qui sont décrites dans le brevet se soient avérées efficaces pour fournir les résultats voulus lorsque les barres latérales 15 et 16 sont suffisamment immobilisées par rapport à la -2- cuisse et au mollet, il est apparu certaines difficultés dans l'Qbtention de cette immobilisation, et pour éviter le "pistonnage" ou déplacement longitudinal de l'appareil, lorsque le malade se déplace. Ce problème est

d'autant plus sensible avec des malades qui sont actifs sur le plan phy-

sique et qui ont une musculature développée au niveau des jambes,

et, compte tenu du fait que cet appareil orthopédique convient particuliè-

rement au traitement des blessures subies par les athlètes, on peut

considérer qu'une proportion notable des malades relève de ce cas.

Bien que le brevet US 4 361 142 décrive trois

zones de suspension, on peut considérer que la courroie fémorale inférieu-

re 21 et le tampon 26 constituent de manière convenable une quatrième zone

de suspension. L'efficacité de cette quatrième zone pourrait être amélio-

rée si la courroie 21 se prolongeait entièrement autour de la cuisse étant donné que ce prolongement aiderait à éviter un mouvement de pivotement

sagital des barres latérales 15 autour de leurs extrémités supérieures.

On a cependant maintenant constaté qu'un tel prolongement de la courroie

21 ne parvient pas encore, d'une manière générale, à fournir une immobili-

sation acceptable de ces barres latérales 15, en raison des variations importantes de forme et de localisation de la masse musculaire située directement au-dessus du genou et vers le plan médian du corps lorsqu'on fléchit et étend la jambe. De telles variations apparaissant dans la masse musculaire, notamment dans les muscles du groupe du quadriceps, exercent sur l'appareil orthopédique des efforts qui peuvent entratner un mouvement de "pistonnagàlongitudinal et en définitive un déplacement de l'appareil

vers le bas le long de la jambe de l'utilisateur, décalant ainsi les arti-

culations de cet appareil par rapport à l'alignement convenable voulu

avec l'articulation du genou de l'utilisateur. On constate qu'un tel dépla-

cement vers le bas se trouve réduit si la courroie de la quatrième zone de suspension est extrêmement souple, et plus particulièrement si elle est constituée d'une matière élastique; on a toutefois constaté que, dans ce cas, la structure présente un défaut d'aptitude à éviter un mouvement de

pivotement des barres latérales supérieures 15 et un mouvement antérieur-

postérieur indésirable de leurs extrémités inférieures et des articulations

orthopédiques auxquelles celles-ci sont reliées.

C'est pourquoi l'invention s'est posée pour problè-

me de découvrir les causes dupistonnage et du déplacement à la fois

antérieur-postérieur et longitudinal d'un tel appareil orthopédique.

L'invention repose alors sur la constatation que ces inconvénients peuvent - 3 - être évités, ou tout du moins fortement réduits, si on monte sur l'une des barres latérales supérieures de l'appareil un collier sur-condylaire comportant une pièce de support semi-rigide et incurvée susceptible d'un mouvement de basculement limité. Un tel mouvement de basculement permet à ce collier de s'adapter ou se régler en fonction des variations appa-

raissant dans les masses musculaires (notamment dans le groupe du quadri-

ceps) lorsqu'on fléchit et étend la jambe. Etant donné que cette pièce de support est semi-rigide, elle limite les mouvements de pivotement des barres latérales autour de leurs extrémités supérieures, ce qui évite

ainsi les mouvements antérieurs/postérieurs des articulations orthopédi-

ques au cours de la flexion et de l'extension. On dispose ainsi d'un appa-

reil orthopédique comportant un système de suspension amélioré qui main-

tient d'une manière beaucoup plus efficace les articulations orthopédiques en alignement avec l'articulation du genou et élimine, ou tout du moins réduit fortement, le"pistonnage" e ceci indépendamment des variations apparaissant dans la localisation et la forme des masses musculaires

lorsqu'on fléchit et étend la jambe.

Ainsi, l'appareil orthopédique considéré est du

type comprenant une paire d'articulations qui sont destinées à être dis-

posées sur les côtés opposés (côté médian et côté latéral) du genou de l'utilisateur, chacune de ces articulations comportant une barre latérale supérieure qui s'étend vers le haut le long de la cuisse de l'utilisateur et une barre latérale inférieure qui s'étend vers le bas le long de son mollet. L'articulation proprement dite est de préférence du même type que celle décrite dans le brevet US précité; de manière plus précise, chaque

articulation est agencée de manière à présenter des axes de rotation ins-

tantanés changeant constamment pendant que les barres latérales supérieu-

res et inférieures se déplacent entre l'extension et la flexion. Le système

de suspension de cet appareil comprend des éléments de suspension infé-

rieure servant à maintenir les barres latérales inférieures contre le mollet et des éléments de suspension supérieure servant à soutenir les barres latérales supérieures contre la cuisse. Ce système de suspension peut d'une manière générale être considéré comme une suspension à quatre points, ce qui la distingue notamment de la suspension à deux points (ou

deux zones) située au-dessus du genou.

Suivant l'invention, cet appareil orthopédique se trouve caractérisé par le fait que la suspension supérieure comprend (a) un collier proximal qui est relié aux extrémités supérieures ou proximales - 4 - des barres latérales supérieures et est agencé de manière à s'étendre

autour de la cuisse de l'utilisateur, et (b) un collier fémoral sur-

condylaire qui est également relié à ces barres latérales supérieures,

mais est disposé de manière distale (de manière plus éloignée) par rap-

port à ce collier proximal. Ce dernier collier fémoral sur-condylaire comprend une pièce semi-rigide, mais flexiblede forme générale en U (lorsqu'on la regarde en plan) et présentant des bras postérieur et antérieur qui s'étendent en forme d'arche ou de voate vers le haut et vers l'extérieur (latéralement) à partir d'une partie intermédiaire venue de matière avec eux. Cette partie intermédiaire de la pièce inter-faciale semi-rigide est reliée à l'une des barres latérales supérieures (la barre latérale médiane d'une manièrei qui permet un mouvement de basculement ou pivotement universel limité. Des courroies flexibles, mais pratiquement non élastiques, relient les extrémités des bras de cette pièce à la seconde barre latérale supérieure (la barre latérale), les jonctions entre les courroies et cette barre latérale étant des jonctions pivotantes (dans un plan sagittal), tandis que ces mêmes courroies sont reliées de manière réglable et amovible aux bras de la pièce semi-rigide en forme de U. Avantageusement, la jonction pivotante entre cette pièce en forme de U et la barre latérale supérieure médiane est constituée par un doigt de pivotement qui est fixe à son extrémité intérieure (médiane) à cette barre et à son extrémité extérieure (latérale) à la pièce en forme

de U. La tige de ce doigt peut s'étendre à travers une ouverture plus lar-

ge ménagée dans cette pièce et se terminer par une tête plus large qui sert à retenir la pièce sans limiter ses mouvements de pivotement dans un plan sagittal, un plan transversal longitudinal et un plan transversal correspondant à une coupe horizontale. La tige du doigt est filetée et s'engage de manière réglable dans un trou taraudé qui est ménage dans la barre latérale médiane. Un écrou de verrouillage immobilise ce doigt dans une position axiale de réglage déterminee,tandis que, dans une réalisation particulière de l'invention, un ressort de compression se trouve interposé entre la barre latérale médiane et la piece en forme de U

de manière à permettre un mouvement transversal limité du collier sur-

condylaire et à exercer une force élastique qui repousse ce collier laté-

ralement.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion ressortiront de la description qui va suivre, donnée uniquement

-5-

à titre d'exemple et faite en se réfrt aux deins anexs,surlqel -

- la figure 1 représente une vue en perspective d'un appareil orthopédique pour le genou conforme à l'invention, - la figure 2 représente une vue en perspective partielle du collier sur-condylaire de cet appareil,

- la figure 3 représente une vue en coupe trans-

versale sensiblement horizontale prise suivant la ligne 3-3 de la figure 2,

- la figure 4 représente une vue en coupe trans-

versale longitudinale prise suivant la ligne 4-4 de la figure 3, - la figure 5 représente une vue en élévation latérale et partielle, vue suivant la ligne 5-5 de la figure 3, - la figure 6 est une vue sagittale quelque peu schématique de la jambe, illustrant la position relative du collier femoral sur-condylaire par rapport aux autres éléments du système de suspension, - la figure 7 est une vue en élévation latérale et partielle représentant une variante du collier sur-condylaire de l'appareil orthopédique, - la figure 8 représente une vue en coupe prise suivant la ligne 8-8 de la figure 7, - la figure 9 est une vue en coupe analogue à

celle de la figure 8, mais représentant le ressort à l'état comprimé.

La figure 1 représente un appareil orthopédique pour genou 10 porté sur la jambe droite 11 d'un malade, cet appareil comportant une paire d'articulations de genou 12 et 13 qui sont disposées

sur les côtés opposés de la jambe du malade avec les articulations ortho-

pediques proprement dites 14 et 15 disposées en alignement avec l'articu-

lation du genou de l'utilisateur. Les ensembles d'articulation 12 et'13 comprennent également des barres latérales supérieures 12a et 13a qui sont disposées sur le côté latéral (externe) et le côté médian (interne) le long de la cuisse lla, ainsi que des barres latérales inférieures 12b et 13b qui s'étendent sur le côté latéral et le côté médian le long du mollet Ilb. Les articulations proprement dites 14 et 15 présentent des axes de rotation

instantanés changeant constamment au fur et à mesure que les barres latéra-

les supérieures et inférieures se déplacent entre l'extension et la flexion,

le tout se trouvant décrit de manière détaillée dans le brevet US 4 361 142.

Les ensembles d'articulation 12 et 13 présentent essentiellement la même 6- structure et le même fonctionnement que celles présentées dans le brevet

nmUrré ci- us, àl'e*qicn i d ifs eistit da le tm ce sus-

pension et qui seront décrites par la suite. On peut donc se reporter à

ce brevet US 4 361 142 en ce qui concerne les détails de ces articulations.

A leurs extrémités supérieures ou proximales, les barres latérales supérieures 12a et 13a sont reliées à demeure, à l'aide de rivets 16 ou autres moyens de fixation convenables, a une pièce ou plaque interfaciale rigide ou semi-rigide 17 qui est conformée de manière

à épouser le contour de la cuisse antérieure 11a. Une courroie de suspen-

sion 18, réalisée en cuir ou autre matière flexible résistant à la traction, durable et pratiquement non extensible, relie les extrémités de cette pièce inter-faciale incurvée 17, en s'étendant autour de la partie postérieure

de la cuisse l1a. Une extrémité de cette courroie peut être fixée de maniè-

re permanente à la pièce inter-faciale 17 (ou à l'une des barres latérales supérieures 12a et I3a). L'extrémité opposée de cette courroie devrait être reliée à cette même pièce inter-faciale 17 d'une manière amovible et réglable, à l'aide de tampons du matériau connu sous le nom commercial Velcro,18a,qui sont fixes aux parties qui se chevauchent de cette courroie et cette pièce inter-faciale. Combinées, cette pièce inter- faciale 17 et cette courroie 18 constituent un collier proximal qui s'étend autour de la cuisse inférieure de l'utilisateur et immobilise les extrémités proximales

des barres latérales supérieures 12a et 13a par rapport à la partie supé-

rieure de la jambe.

La suspension prévue pour le mollet 11b est essen-

tiellement la même que celle représentée et décrite dans le brevet US 4 361 142. De manière plus précise, les extrémités distales des barres

latérales inférieures 12b et 13b sont reliées à une pièce ou plaque inter-

faciale rigide ou semi-rigide 19 qui est conformée de manière à épouser le

contour du mollet antérieur et est fixée à ces extrémités distales des bar-

res latérales par des rivets 20 ou autres moyens de fixation-conveirbes.

Une courroie de suspension 21 analogue à la courroie 18 s'étend autour de la surface postérieure du mollet, avec une extrémité de cette courroie fixée de manière permanente à la pièce Inter-faciale 19, tandis que son

autre extrémité s'attache de manière amovible à l'aide de tampons du maté-

riau connu sous le nom commercial Velcro,21aou d'autres moyens de fixation

appropriés. La pièce inter-faciale 19 et la courroie 20 constituent ensem-

ble un collier distal qui immobilise les extrémités distales des barres la-

térales inférieures 12b et 13b par rapport à la partie inférieure de la 7

jambe de l'utilisateur.

Il est également prévu un collier supplémentaire

qui est constitué par une pièce ou plaque inter-faciale 22 et des cour-

roies 23 et 24 et qui s'étend autour du mollet 11b, entre le genou de l'utilisateur et le collier distal 19-21. L'une 23,de ces courroies est fixée à l'une des barres latérales 13b par un rivet 25 (ou autre élément de fixation), tandis que l'autre courroie 24 est fixée à la barre latérale inférieure 12b par un rivet 26. Les extrémités de chacune de ces courroies s'attachent de manière amovible et réglable à l'aide de moyens de fixation appropriés, des tampons en Velcro, tels que décrits ci-dessus et également dans le brevet US 4 361 142, pouvant aussi être utilisés dans ce cas. En variante, comme le montre la figure 1, on peut utiliser des boucles 27 (seule la boucle de la courroie 24 est visible sur cette figure, bien qu' une boucle analogue soit également prévue pour la courroie 23). Si on le désire, l'une des courroies, ou les deux, peuvent s'étendre à travers des fentes 28 ménagées dans la pièce inter-faciale rigide ou semi-rigide 22 de manière à permettre un réglage limité de cette ou ces courroies par rapport à cette pièce. Lorsque l'appareil orthopédique se trouve fixé de manière convenable sur la jambe de l'utilisateur, le collier constitué par

la pièce inter-faciale 22 et les courroies 23 et 24 immobilise les extré-

mités supérieures ou proximales des barres latérales inférieures 12b et 13b, en aidant a éviter un mouvement de pivotement antérieur-postérieur de ces

barres latérales. De la sorte, le collier distal 19-21 et le collier inter-

médiaire 22-23-24 constituent ensemble une suspension à-deux points ou deux zones permettant de maintenir les barres latérales inférieures 12b et 13b dans des positions convenables par rapport au mollet du malade et de

résister aux efforts qui pourraient avoir tendance à provoquer un déplace-

ment antérieur-postérieur indésirable des articulations 14 et 15, ainsi qu'aux efforts qui auraient tendance à provoquer un pistonnag de l'appareil

orthopédique dans son ensemble.

On a constaté qu'il est nécessaire de prévoir un collier fémoral surcondylaire 30 pour pouvoir constituer, en commun avec les autres colliers, un système de suspension à quatre points ou quatre

zones pour l'appareil orthopédique 10. Bien que la fonction d'un tel col-

lier soit dans l'ensemble la même que celle des colliers 22, 23 ou 24, à savoir limiter l'action de pivotement des barres latérales (dans ce cas, le mouvement de pivotement des barres latérales supérieures 12a et 13a

autour de leurs extrémités proximales), des facteurs anatomiques ont ten-

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dance à détruire l'efficacité d'un collier ordinaire en cet emplacement.

Les modifications qui apparaissent à la fois dans la masse des muscles et dans leur positionnement lorsque la jambe s'étend ou fléchit créent une

surface mouvante autour de laquelle doit s'étendre un collier sur-

condylaire, de tels mouvements ayant tendance à provoquer, plutôt qu'à limiter, des mouvements de pivotement antérieur -postérieur des extrémités inférieures ou distales des barres latérales supérieures 12a et 13a, et donc des articulations 14 et 15 auxquelles celles-ci sont reliées, par

rapport au fémur 31 et à son condyle fémoral 32 (figure 6). Une modifica-

tion importante dans la masse musculaire implique l'intervention du groupe musculaire du quadriceps dont à la fois la dimension et la forme varient dans la zone du condyle fémoral distal 32 juste à proximité du tubercule abducteur, la masse musculaire de cette zone s'élargissant lorsque la

jambe s'étend et se réduisant lorsqu'elle fléchit. Une telle masse muscu-

laire se trouve indiquée par son contour 33 sur la figure 6.

Le collier sur-condylaire 30 comprend une pièce

semi-rigide, mais flexible,34 de forme générale en U, ainsi qu'une cour-

roie flexible 35 qui relie les extrémités de cette pièce 34 à la barre latérale 12a au-dessous du collier proximal 17-18. Comme le montrent plus précisément les figures 2 à 5, la pièce inter-faciale en forme de U,34,

comprend un bras antérieur 34a, un bras postérieur 34b et une partie in-

termédiaire ou de liaison 34c venue de matière avec ces derniers. Un doigt de pivotement 36 s'étend dans un trou plus large 37 qui est ménagé dans la partie intermédiaire 34c, tandis que la tête 38 de ce doigt se trouve retenue à l'intérieur de ce trou par deux plaquettes de maintien 39 et qui sont fixées par des rivets 41 sur les côtés opposés de la pièce 34. Il est prévu dans la plaque 39,un trou 39a qui est suffisamment petit

pour retenir la tête 38, mais suffisamment large pour autoriser un mouve-

ment de basculement universel limité de la pièce inter-faciale 34, ainsi que représenté en trait interrompu sur les figures 4 et 5. De manière plus précise, cette pièce 34 peut subir un mouvement de basculement limité suivant un plan transversal longitudinal (figure 4), ainsi qu'un mouvement limité suivant un plan sagittal (figure 5). De plus, les bras et la partie intermédiaire de la pièce inter-faciale 34 sont susceptibles de subir des flexions afin de s'adapter à une variation de profil de la jambe au cours

de l'extension et de la flexion.

La tige 42 du doigt de pivotement 36 est filetée et elle se trouve maintenue à l'intérieur d'un trou fileté 43 qui est -9- ménagé dans la barre supérieure médiane 13a. Comme le montre la figure 4, l'extrémité de cette tige est fendue de manière à permettre de pousser ou

tirer axialement cette tige afin d'assurer un réglage de la distance exis-

tant entre la pièce inter-faciale 34 et la barre latérale supérieure 13a.

Un écrou de verrouillage 44 est porté par cette tige et vient au contact de cette même barre latérale 13a de manière à immobiliser le doigt de pivotement et la pièce inter-faciale dans leurs positions choisies de réglage. Ce même doigt de pivotement 36 doit être disposé au voisinage

immédiat du tubercule abducteur (projection médiane sur le condyle fémo-

ral) et il doit s'étendre transversalement suivant une direction sensi-

blement parallèle aux axes de rotation instantanés variables du genou. Le bras antérieur 34a adopte la forme d'une arche ou d'une voOte vers le haut (en direction proximale) et sur le côté, au-dessus de la rotule 46 (figure 6), tandis que, d'une manière analogue, le bras postérieur 34b

adopte également la forme d'une arche ou d'une voûte vers le haut (direc-

tion proximale) et latéralement au-dessus des tendons du jarret. La cour-

roie 35 peut être réalisée en plusieurs tronçons, avec un tronçon central a relié de manière pivotante, par un rivet 47 ou autre moyen de jonction, à la barre supérieure latérale 12a, ainsi que deux sections externes 35b qui sont reliées par des rivets 48 aux extrémités des bras 34a et 34b (figure 3). On peut prévoir tout moyen convenable à cet effet

pour relier ensemble, de manière amovible et réglable, ces sections cen-

trale et externes de la courroie 35. Dans l'exemple donné, il est prévu

deux boucles 50, la section centrale 35a de la courroie portant les élé-

ments en forme de crochet 50a de ces boucles, tandis que les sections externes 355 de la courroie en portent les parties en forme de boucle ou

d'anneau 50b.

Un coussin ou tambour éastiq.e 52, réalisé en

caoutchouc mousse ou autre matériau analogue, s'étend par-dessus la sur-

face latérale de la partie intermédiaire 34c de la pièce en forme de U 34. Ce tampon sert à amortir l'effort qui est appliqué par le collier contre le tubercule abducteur (projection médiane sur le condyle fémoral) lorsqu'on fléchit ou étend la jambe. Un autre tampon 53 peut également être fixé, à l'aide du rivet 47, sur le côté médian de la courroie 35 (et sur le côté médian de la barre supérieure latérale (12a), afin

d'améliorer le confort de l'utilisateur.

La courroie 35, non seulement maintient les bras

antérieur et postérieur de la pièce en forme de U en contact avec la cuis-

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se, mais encore elle limite l'extension du mouvement de basculement de cette pièce 34. Lorsque l'appareil orthopédique se trouve fixé d'une façon convenable sur l'utilisateur, cette pièce inter-faciale 34 peut basculer dans une mesure limitée et suivant une direction quelconque, si ce n'est que la bande non extensible 35 détermine les limites extrêmes du mouvement antérieur du bras 34a et du mouvement postérieur du bras 34b.On

dispose donc d'un collier sur-condylaire 30 qui est susceptible de s'adap-

ter aux variations qui apparaissent dans la masse et la localisation des muscles de la cuisse, notamment des muscles du groupe du quadriceps, tout en assurant simultanément une stabilisation des extrémités distales des barres latérales supérieures 12a et 13a à l'encontre de tout mouvement antérieur-postérieur par rapport au condyle fémoral de l'articulation du genou. De plus, la pièce inter-faciale flexible 34 peut elle-même voir sa

forme se modifier, notamment en ce qui concerne un fléchissement antérieur-

postérieur des bras 34a et 34b, afin de permettre de telles modifications

dans la forme et la localisation des muscles.

Cette pièce inter-faciale 34 du collier sur-

condylaire 30 peut être réalisée dans n'importe quel matériau semi-rigide convenable, bien qu'une matière plastique légère s'avère particulièrement avantageuse. On obtient des résultats positifs en utilisant une matière mousse de chlorure de polyvinyle, dense et modérément expansée, distribuée sous le nom commercial "Sintra" par Alusuisse Metals, Inc., Fair Lawn, New Jersey, mais on peut utiliser d'autres matériaux en feuille présentant des propriétés analogues. Une telle mousse de PVC présente un noyau de mousse, mais une peau externe à forte densité et lisse et elle s'avère particulièrement avantageuse grâce à sa résistance à la traction et à son aptitude à être refaçonnée lorsqu'on la chauffe. Par conséquent, lorsqu'on adapte l'appareil orthopédique sur un malade, on peut chauffer le collier

sur-condylaire et ajuster sa forme de manière à ce qu'elle épouse le pro-

fil de la jambe de l'utilisateur. Il faudrait procéder à un tel réglage avec la jambe en extension étant donné que c'est au cours de l'extension que les muscles du quadriceps subissent la dilatation la plus importante

dans la région sur-condylaire.

Le collier sur-condylaire 30' des figures 7 à 9 est analogue à la structure déjà décrite, si ce n'est que la tête 38' du doigt 36' se trouve disposée à l'intérieur d'une cavité 55 qui est ménagée à l'intérieur du tampon 52' et qu'un ressort hélicoldal de compression 56 se trouve interposé entre l'écrou de verrouillage 44' (ou la barre latérale

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médiane 13a) et le collier 30'.. De même que dans la réalisation précé-

dente, la distance maximale existant entre la partie intermédiaire de la pièce 34 et la barre latérale 13a peut se régler en faisant tourner la

tige filetée du doigt à l'intérieur du trou fileté de la barre latérale.

Toutefois, comme le montre la figure 8, il peut se produire un déplacement médian du collier le long de la tige 42' du doigt 36' jusqu'à ce que le ressort 56 se trouve entièrement comprimé. De la sorte, outre le mouvement de basculement déjà décrit en relation avec le collier , le collier sur-condylaire 30' des figures 7 à 9 est également suscep-

tible d'un déplacement médian limité, et, lorsque les efforts qui provoquent ce déplacement sont annulés, d'un retour dans sa position

d'origine sous l'effet du ressort de compression 56.

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R E V E N D I CA T I 0 N S

1. Appareil orthopédique pour le genou, du type comprenant une paire d'articulations (12, 13) qui sont agencées de manière à être disposées sur les côtés opposés du genou de l'utilisateur, chacune de ces articulations (12, 13) comportant une barre latérale supé- rieure (12a, 13a) qui peut s'étendre vers le haut le long de la cuisse (11a) de l'utilisateur, et une barre latérale inférieure (12b, 13b) qui peut s'étendre vers le bas le long du mollet(11b)de l'utilisateur, cette articulation (12, 13) présentant des axes de rotation instantanés changeant

constamment au fur et à mesure que ces barres latérales supérieures et in-

férieures (12a, 12b, 13a, 13b) se déplacent entre l'extension et la fle-

xion, l'appareil comportant en outre des moyens de suspension inférieure (19-21-22-23-24) permettant de fixer les barres latérales inférieures (12b, 13b) le long des côtés opposés du mollet (11b) de l'utilisateur, ainsi que des moyens de suspension supérieure (17-18-30) permettant de fixer les barres latérales supérieures (12a, 13a) le long des côtés opposés de la cuisse (11a), caractérisé en ce que les moyens de suspension supérieure (17-18-30) comprennent (a) un collier proximal (17- 18) qui est relié aux extrémités proximales des barres latérales supérieures (12a, 13a) et qui

peut s'étendre autour de la cuisse (11a) de l'utilisateur, et (b) un col-

lier fémoral sur-condylaire (30, 30') qui est relié aux barres latérales supérieures (12a, 13a) dans une position qui est distale par rapport au collier proximal (17-18), ce collier fémoral sur-condylaire (30; 30') comprenant une pièce semi-rigide et flexible (34) présentant une forme générale en U et comportant deux bras (34a, 34b) qui peuvent venir au contact des surfaces antérieure et postérieure de la cuisse juste audessus du genou, ainsi qu'une partie intermédiaire (34c) qui est disposée entre ces bras et est venue de matière avec eux, des moyens (36; 36') reliant cette partie intermédiaire (34c) à l'une des barres latérales (13a) de manière à permettre un mouvement de pivotement universel limité

par rapport a celles-ci, et une courroie flexible (50) reliant les extrémi-

tés des bras (34a, 34b) à l'autre barre latérale supérieure (12a).

2. Appareil orthopédique selon la revendication 1,

caractérisé en ce que les barres latérales supérieures (12a, 13a) compren-

nent une barre médiane. (13a) et une barre latérale (12a), la partie intermédiaire (34c) de la pièce en forme de U (34) étant reliée de manière pivotante à la barre médiane (13a) à l'aide desdits moyens de liaison (36; 36'), tandis que la courroie (50) relie les extrémités des

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bras (34a, 34b) à la barre latérale externe (12a).

3. Appareil orthopédique selon l'une quelconque

des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les bras (34a, 34b) de

la pièce en forme de U (34) sont incurvés et en forme d'arche ou voûte vers le haut et en s'éloignant de la partie intermédiaire (34c). 4. Appareil orthopédique selon la revendication 3, caractérisé en ce que la pièce en forme de U (34) est réalisée en un matériau en feuille à base de chlorure de polyvinyle, présentant un noyau

de mousse et des surfaces de peau extérieure lisses.

5. Appareil orthopédique selon l'une quelconque

des revendications 1 & 4, caractérisé en ce que les moyens (36; 36') de

liaison de la partie intermédiaire (34c) de la piece en forme de U (34) avec la première barre latérale supérieure (13a) comprennent un doigt de pivotement allongé qui présente une tête plus large (38; 38') et une tige filetée (42; 42'), ladite partie intermédiaire (34c) présentant un trou plus large (37, 55) qui reçoit ladite tige en permettant un mouvement de basculement universel limité de la pièce en forme de U (34) autour de ce doigt (36, 36'), ladite tête (38; 38') retenant cette pièce (34) sur ce

doigt (36; 36').

6. Appareil orthopédique selon la revendication , caractérisé en ce que la première barre latérale supérieure (13a) pré- sente un trou taraL5 (43) dans lequel se visse la tige (42, 42') du doigt de pivotement (36; 36'), cette tige (42, 42') pouvant tourner par rapport à cette barre latérale (13a) afin de régler la distance existant entre le

collier sur-condylaire (30; 30') et cette barre latérale (13a).

7. Appareil orthopédique selon l'une quelconque

des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que des moyens de verrouilla-

ge (44; 44') sont vissés sur la tige (42, 42') de manière à venir au con-

tact de la première barre latérale (13a) en vue de maintenir cette tige

dans une position sélectionnée de réglage.

8. Appareil orthopédique selon l'une quelconque

des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'un coussin élastique (52)

s'étend par-dessus la surface de ladite partie intermédiaire (34c) en

étant tourné du coté opposé à la première barre latérale supérieure (13a).

9. Appareil orthopédique selon l'une quelconque

des revendications i à 8, caractérisé en ce que la courroie flexible (50)

est essentiellement non extensible et relie de manière amovible au moins un bras (34a, 34b) de la pièce en forme de U (34) à l'autre barre latérale (12a).

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10. Appareil orthopédique selon la revendication

9, caractérisé en ce que ladite courroie (50) est reliée de manière pivo-

tante à l'autre barre latérale (12a) afin de permettre un mouvement de

pivotement de cette courroie dans un plan sagittal.

11. Appareil orthopédique selon la revendication 6, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (34c) de la pièce en forme de U (34) peut coulisser axialement le long de la tige (42') du doigt (40), entre ladite tête (38') et la première barre latérale (13a), un ressort de compression (56) s'étendant autour de cette tige (42') entre la première barre latérale (13a) et la partie intermédiaire (34c) afin de repousser la pièce en forme de U (34) en direction de la tête (38')

du doigt (36).