FR2566358A1 - Dispositif de suspension pour voiture d'enfant - Google Patents

Abstract

LE DISPOSITIF, DESTINE A EQUIPER AU MOINS UN PIETEMENT, JAMBE, PIED OU ANALOGUE 1 PORTANT AU MOINS UNE ROUE 2 A UNE EXTREMITE ET RELIE AU RESTE DU CHASSIS DE LA VOITURE A SON AUTRE EXTREMITE, EST CARACTERISE PAR LE FAIT QUE LE PIETEMENT 1 EST D'UN SEUL TENANT ET PRESENTE UNE PARTIE SUPERIEURE 3 DE LIAISON AU CHASSIS ET UNE PARTIE INFERIEURE 4 PORTANT LA ROUE 2, CES DEUX PARTIES 3, 4 ETANT RELIEES ENTRE ELLES PAR UNE CHARNIERE TRANSVERSALE 5 VENUE DE MATIERE AVEC ELLES ET DES MOYENS DE SUSPENSION 9, DEFORMABLES ELASTIQUEMENT, ETANT PREVUS SUR L'UNE AU MOINS DESDITES PARTIES ET AGISSANT ENTRE ELLES. APPLICATION NOTAMMENT AUX POUSSETTES.

Description

L'invention est relative aux voitures d'enfant et, plus précisément, à un dispositif de suspension pour ces voitures.

Actuellement, ou bien ces voitures ne comportent pas de dispositif de suspension, ce qui les rend inconfortables car les vibrations et chocs, lors du roulage, sont transmis pratiquement intégralement à la nacelle supportant l'enfant, ou bien elles comportent un tel dispositif~de suspension.

Les dispositifs de suspension actuels, s'ils sont effi caces, présentent divers inconvénients qui résultent tous du fait que ces dispositifs comportent plusieurs pièces séparées.

En général, ces dispositifs comportent un ressort agissant entre les deux éléments mobiles formant pied, des moyens de montage du ressort et des moyens d'articulation ou analogue entre ces deux éléments. Cette structure affecte le prix de revient de la voiture, tant la fabrication qu'au montage et elle est la source de difficultés lors de lSutilisation (encrassement, rupture, etc.

L'invention a pour butée de fournir un dispositif de suspension qui évite les inconvénients ci-desss.

A cet effet, le dispositif de suspension selon l'inventison pour voiture d'enfant, destiné à equiper au moins un piètement, jambe, pied ou analogue portant au moins une roue ou analogue à une extrémité et relié au reste du châssis de la voiture à son autre extremite est caractérisé par le fait que le piètement est d'un seul tenant et présente une partie supérieure de liaison au chassis et une partie inférieure portant la roue, ces deux parties étant reliées entre elles par une charnière transversale venue de matière avec elles, et des moyens de suspension, déformables élastiquement, étant prévus sur l'une au moins desdites parties, ces moyens étant de- préférence également venus de matière et agissant entre lesdites parties.

Avantaaeusement; le piètement est réalisé- en matière plastique injec te, roLomouleeZ soufflée, en fibres moulées, par exemple en polypropylène.

La charnière est généralement constituée par un amincissement ou "pincement" transversal de la matiere.

La charnière peut constituer le seul moyen de liaison permanente entre lesdites deux parties du piètement.

Les moyens de suspension déformables élastiquement sont par exemple constitués par au moins une bande, déformable longitudinalement, assujettie par ses deux extrémités respectivement auxdites deux parties du piètement. Ils peuvent éga- lement être constitués par deux parois, portées respectivement par lesdites deux parties du piètement et sollicitées l'une contre l'autre pour la déformation élastique d'au moins l'une d'elles, lors des mouvements de suspension du piètement. Ils peuvent encore être constitués par la matière elle-même de la charnière.

Suivant une autre caractéristique, le piètement est cons titu par un profilé creux, ouvert ou fermé, notamment en forme de gouttière, dont les flancs ou parois sont fendus pour que ne subsiste qu'une partie transversale de liaison formant charnière.

Suivant une autre caractéristique, le piètement est plein et présente une découpe ou fenêtre définissant la charnière.

Suivant une autre caractéristique encore, le dispositif comporte des moyens de butée au moins en fin de course dsen- foncement de la suspension. Ces moyens de butée sont de préférence également venus de matière avec le reste du piètement.

Suivant une autre caractéristique, les deux parties du piètement sont de même section droite et alignées coaxialement, la charnière, les moyens de suspension et, le cas échéant, les moyens de butée étant logés à l'intérieur du contour de ladite section commune.

Eventuellemet, la liaison entre les deux parties du piètement peut etre recouverte par un capot ou manchon, souple ou rigide.

On comprendra bien l'invention à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés dans lesquels
Pig 1 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention dans un premier mode de réalisation;
Fig.2 est une coupe verticale, avec arrachement, d'une partie du dispositif de la figure 1;
Fig.3 est une vue analogue à la figure 1 et relative à un deuxième mode de réalisation;
Fig.4 est une coupe verticale d'une partie du dispositif de la figure 3;
Fig.5 est une vue analogue aux figures 1 et 3 et relative à un troisième mode de réalisation; et
Figez est une coupe verticale d'une partie du dispositif de la figure 5.

On décrira tout d'abord les éléments communs-aux trois modes de réalisation représentés sur les figures 1 -à 6o
Sur ces figures, on a représenté un piètement, jambe, pied ou analogue 1 d'une voiture d'enfant, par exemple une poussette. Le piètement est en général incliné sur la verticale, par exemple d'un angle pouvait aller de quelques degrés à 600.

A son extrémité inférieure, le piètement 1 porte des moyens de roulage ou analogue représentés par une roue 2, simple (Figure 1) ou double (Figures 3 et 5).

A son extrémité supérieure, le piètement 1 est relié au reste du châssis de la voiture (non représenté)
Le piètement 1 comporte ainsi une partie supérieure 3 de liaison avec le reste du châssis de la voiture, et une partie inférieure 4 portant la roue 2.

Les deux parties 3, 4 sont de meme section droite et alignées coaxialement.

Suivant l'invention, le piètement 1 est d'un seul tenant et les deux parties 3, 4 sont reliées entre elles par une charnière transversale 5 venue de matière avec elles.

Les deux parties 3, 4 sont ainsi couples l'une à l'autre par la charnière 5 constituée dans la même matière quelles et réalisée lors de la fabrication du piètement 1 en une seule pièce.

L'articulation des parties 3, 4 l'une par rapport à l'autre est assurée' par la structure même de la matière formant-la charnière. Le cas échéant, on peut prévoir un amineissement ou "pincement" de ladite matière
Avantageusement, le piètement 1 est en matière plastique injectée,roto- moulée, soufflée, en fibres moulées, - par exemple en polypropylène.

La charnière 5 coopère avec des moyens de suspension, déformables élastiquement, qul sont prévus sur l'une au moins des parties 3, 4 et qui, de préférence, sont également venus de matière avec le reste du piètement.- Ces moyens élastiques de suspension sont agencés pour être actifs au moins dans le sens de l'enfoncement de la suspension
Dans les trois modes de realisation, qui seront décrits ci-après quant à leurs particularités, quand un à-coup vertical se produit, en raison d'une inégalité du sol, le piètement 1 fléchit autour de l'articulation; transversale 5, en-défor- mant élastiquement les moyens de suspension, ce qui absorbe l'à-coup et évite la transmission dDun choc à la nacelle portée par le châssis.

Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, le piètement 1 est constitué par un profile creux en forme de gout tière. Comme représenté, la gouttière peut être en forme de U, auquel cas la charnière 5 est prévue sur l'âme centrale plane 6 du profilé, ou bien elle est de forme courbe, par exemple en
C, auquel cas, comme montré en traits mixtes sur la figure 2, le profilé comporte un enfoncement 61 en forme de V pour présenter à son sommet-la charnière transversale rectiligne 5.

Pour que le mouvement d'articulation soit possible autour de la charnière 5, les flancs du profilé sont chacun entaillés ou fendus par une découpe 7 qui part du bord longitudinal 8 correspondant du profilé jusqu'a l'extrémité associée de la charnière 5.

Dans l'exemple des figures 1 et 2, la découpe 7 est une simple fente, sans enlèvement de matière, et l'âme 6, par sa face extérieure, est dirigée vers le haut. De la sorte, quand la suspension est enfoncee, les bords de la découpe 7 s'éloignent alors que, au repos, ils sont en butée.

Les moyens de suspension sont constitués par deux bandes longitudinales ondulees 9 qui sont éloignées de la charnière 5 et dont les extrémités sont solidaires respectivement des parties 3 et 4, à distance des bords de la découpe 7.

Les bandes 9 sont assujetties sur la faceintérieure ou extérieure des flancs du profilé. Elles sont par exemple dans la même matière que le profilé et sont soit rapportées par collage, soudage, fixation mécanique ou autre, soit d'un seul tenant avec le profilé et donc venues de matière avec lui. Ces bandes sont prévues à partir des bords longitudinaux libres du profilé sur une partie seulement de la longueur de la découpe 7.

Quand la suspension est enfoncée, les zones de liaison des bandes 9 avec les parties 3, 4 s'éloignent grace à l'augmentation de la longueur active des bandes permise par les ondulations.

La fin de course de suspension est assurée soit par l'él- tat rectiligne des bandes, soit par leur résistance à la déformation.

Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, le profilé formant le piètement 1 a sensiblement la même forme que celui des figures 1 et 2, mais il est disposé de manière'que son âme centrale 6 soit dirigée vers le bas.

La charnière 5 est constituée de la même manière que dans les figures 1 et 2 mais cette fois, du fait que, lors de l'enfoncement de la suspension; les parties 3, 4 basculent autour de leur charnière 5 dans le sens opposé à celui du mode de réalisation cidessus, la découpe 10 est en forme de V, avec enlèvement de matière, ce qui permet le rapprochement de ses bords lors de ce mouvement. Comme précédemment, les découpes 10 partent des bords longitudinaux 8 du profilé et s'étendent jusqu'aux extrémités de la charnière 5.

Les moyens de suspension sont institués par deux parois 11 en forme de demi-coquille, placées à l'intérieur du profilé, aux extrémités adjacentes des parties 3, 4. Les demi-coquilles sont solidaires respectivement de ces parties, le long des flancs et de l'âme du profilé, et elles sont en contact mutuel dos-à-dos. Elles sont par exemple dans la même matière que le profilé et sont soit rapportées par tout moyen approprié, comme les bandes 9 des figures 1 et 2, soit d'un seul tenant avec le profilé et donc venues de matiere avec lui.

Quand la suspension est enfoncée, les bords de la découpe 10 en V se rapprochent et les demi-coquilles 11 se déforment élasiquement par enfoncement dans la direction longitudinale du profilé.

La fin de course de suspension est assurée par la venue en butée des bords de la découpe 10, ou encore par la résistance des demi-coquilles à l'enfoncement.

A titre de variante des deux modes de réalisation des figures 1 à 4, le profilé peut être fermé, c'est-à-dire de forme tubulaire; dans ce cas, il comporte une seconde âme 6", montree schématiquement en traits mixtes aux figures 2 et 4, opposée à l'âme 6 et reliant les bords longitudinaux 8qui ne sont alors plus libres; dans cette variante la découpe 7 ou 10 se poursuit alors sur cette seconde âme 6" pour permettre les mouvements relatifs des parties 3, 4.

Dans le mode de réalisation des figures 5 et 62 le piètement est plein et est par exemple constitué par une barre de section carrée ou rectangulaire. Le profil des extrémités adjacentes des parties 3, 4 est obtenu soit par usinage, soit lors du moulage.

Sur une face transversale inclinée du piètement 1 est prévue une languette de raccordement formant la charnière 5 de liaison entre les parties 3, 4. Les faces intérieures terminales des parties 3, a en regard sont définies par un évidement 12 prismatique dont l'arête est constituée par la charnière 5.

Dans cette réalisation, la charnière 5 est suffisamment épaisse pour pouvoir également jouer le rôle d'amortisseur élastique.

La fin de course d'enfoncement de la suspension est defi- nie par la venue en butée desdites faces intérieures terminales des parties 3, 4 définissant l'évidement 12.

La position de repos du piètement est définie par exem ple par un bec 13 de la partie 4 qui vient coopérer avec un épaulement 14 de la partie 3. Le bec 13 est avantageusement d'une seule pièce avec la partie d mais en variante, comme montré par la ligne de liaison en traits mixtes 15, il pourrait être rapporté sur celle-ci.

Suivant une autre variante, équivalente au mode de réa- lisation des figures 1 et 2, la charnière 5 pourrait être prévue sur la face transversale du profilé tournée vers le haut, auquel cas le profilé pourrait être simplement fendu dans un plan jusqu'à la charnière 5, des bandes élastiques ou analogues telles que les bandes 9 reliant les deux parties 3, 4 et le bec 13 et l'épaulement 14 étant alors superflus.

Dans le mode de réalisation des figures 3 à 6, ainsi que dans celui des figures 1 et 2 dans le cas où les bandes sont placées à l'intérIeur du profilé, la charnière, les moyens élastiques de suspension et les moyens de butée sont placés à l'intérieur du contour de la section droite commune des deux parties 3, 4 du piètement, ce qui élimine toute saillie ou aspérité vers l'extérieur.

Eventuellement, la zone de liaison.entre les parties 3, 4 du piètement peut être recouverte-rar un capot ou manchon, souple ou rigide, représenté schématiquement seulement sur la figure 6 en 16 Le rôle de ce capot ou manchon est de protéger cette liaison contre l'intrusion de matieres étrangères et de la rendre invisible

Claims (14)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif de suspension pour voiture d'enfant, notamment pour poussette, destiné à équiper au moins un piètement, jambe, pied ou analogue (1) portant au moins une roue (2) ou analogue à une extrémité et relié au reste du châssis de la voiture à son autre extrémité, caractérisé par le fait que le piètement (1) est d'un seul tenant et présente une partie supérieure (3) de liaison au châssis et une partie inférieure (4) portant la roue (2), ces deux parties (3, 4) étant reliées entre elles par une charnière transversale (S) vénue de matière avec elles, et des moyens de suspension (9, 11, 5) déformables élastiquement, étant prevus surl'une au moins desdites parties et agissant entre elles.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de suspension sont également venus de matière avec lesdites parties (3, 4) du piètement (1).

3.- Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que le piètement (1) est en matière plastique in- jectée, rotcmoulée, soufflée, en fibres moulees, notamment en polypropvlène.

4.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, ca ractérisé par le fait que la charnière (5) présente un amincissement ou "pincement" de la matière.

5.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérise par le fait que la charnière (5) constitue le seul moyen de liaison permanente entre lés-parties (3, a) du piètement (1).

6.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que les moyens de suspension sont constitués par au moins une bande (9), déformable longitudinalement, notamment à ondulations, assujettie par ses extrémités respectives aux deux parties (3, 4) du piètement (1) et située à distance de la charnière (5)

7.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que les moyens de suspension sont cons titués par deux parois (11) portées respectivement par les parties (3, 4) du piètement (1) et sollicitées l'une contre l'autre pour la déformation élastique d'au moins l'une d'elles lors des mouvements de suspension.

8.- Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que lesdites parois (11) sont constituées par deux demi-coquilles placées en contact dos-à-dos.

90- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que les moyens de suspension sont cons titués par la charnière (5) elle-même.

10.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que les deux parties (3, 4) du piètement (1) sont constituées par un profilé creux, ouvert ou fermé, dont les flancs ou parois sont fendus par une découpe (7, 10) pour que ne subsiste qu'une partie transversale de liaison formant la charnière (S).

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que les deux parties (3, 4) du piètement (1) sont constituées par une barre pleine présentant une découpe ou fenêtre (12) définissant la charnière (5)

12.- Dispositif selon l'une des revendications 10 et 11, caracterisé par le fait que la découpe (10, 12) est en V ayant son sommet sur la charnière (5).

13.- Dispositif selon 11 une des revendications 1 à 12, caractérise par le fait qu'il comporte des moyens de butée au moins en fin de course d'enfoncement de la suspension.

14.- Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fa :' t que les moyens de butée sont venus de matière avec les parties (3, d) du piètement (1).

15 Dispositif selon l'une des revendications 10 à 12 et l'une des revendications 13 et 14, caractérisé par le fait que les moyens de butée sont constitues par les bords de la découpe (lO; 12)

16.- Dispositif selon l'une des revendications 13 et 14, caractérisé par le fait que les moyens de butée sont constitués par les moyens de suspension eux-mêmes en fin de course

17.- 'Dispositif selon lune des revendications 1 à 16, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de butée au repos.

18:- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé par le fait que la charnière, les moyens de suspension etr s'ils existent, les moyens de butée sont situés à l'intérieur du contour de la section droite commune des deux parties (3, 4) du piètement, de manière à ne présenter aucune saillie ou aspérité vers l'extérieur.

19.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé par le fait qu'il comporte un capot ou manchon (16), souple ou rigide, recouvrant la zone de liaison entre les parties (3, 4) du piètement (1).