FR2557741A1 - Contact electrique a faible force d'insertion et son procede de realisation - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN CONTACT ELECTRIQUE A FAIBLE FORCE D'INSERTION. IL COMPREND UN PREMIER TRONCON 12 DE CONTACT COMPORTANT DES LAMES ESPACEES 22 QUI PARTENT EN PORTE-A-FAUX D'UNE PARTIE ANNULAIRE 24 PAR LAQUELLE LE TRONCON 12 EST RELIE A UN TRONCON 16 FORMANT LOGEMENT DESTINE A RECEVOIR UN CONDUCTEUR 41. LES LAMES 22 SONT BOMBEES VERS L'EXTERIEUR ET LEURS EXTREMITES DISTALES SONT DESTINEES A ENTRER EN CONTACT LES UNES AVEC LES AUTRES. LES PARTIES BOMBEES DES LAMES 22 SONT POUSSEES ELASTIQUEMENT VERS L'INTERIEUR LORS DE L'INTRODUCTION DANS UNE DOUILLE COMPLEMENTAIRE 14. DOMAINE D'APPLICATION : CONNECTEURS ELECTRIQUES MICROMINIATURISES.

Description

L'invention concerne un contact électrique à lames multiples, et plus

particulièrement un contact à faible force d'insertion conçu pour une utilisation

répétée, sans perte d'efficacité de contact.

Le développement de la technologie des ordina- teurs s'accompagne d'un besoin, qui en découle, de contacts microminiatures ayant de faibles forces d'insertion, permettant des connexions-déconnexions répétées. De tels

contacts sont nécessaires dans un nombre toujours crois-

sant d'applications à la fois civiles et militaires.

En raison des énormes quantités de tels contacts qu'une seule installation peut utiliser, il existe également un besoin toujours croissant de contacts qui assurent une communication électrique souhaitée tout en possédant

une grande longévité et en étant bon marché.

L'invention concerne un contact perfectionné à faible force d'insertion, à broche à lames qui satisfait tous les critères souhaités indiqués cidessus. La forme

de réalisation de contact décrite ci-après est particu-

lièrement adaptée à une fabrication en dimensions micro-

miniatures sans aucune perte d'efficacité de contact ni de fiabilité, après des opérations répétées d'insertion et de retrait par rapport à une douille de contact utilisée en complément dans une connexion électrique. Une forme de réalisation du contact selon l'invention comporte une partie de contact à lames multiples réalisée d'une seule pièce avec un logement ou manchon conducteur pour être raccordée,de façon sûre à l'extrémité d'un conducteur électrique. La partie de contact à lames multiples est conçue pour fléchir élastiquement vers l'intérieur pendant l'insertion dans le logement ou la douille d'un élément

de connecteur complémentaire.

L'utilisation de contacts électriques compor-

tant des parties de contacts souples, à insérer, est

bien connue, de même que l'utilisation de contacts deman-

dant de faibles forces d'insertion.

Ainsi, le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 4 166 667 décrit un connecteur pour plaquettes à circuits utilisant des contacts comportant des corps de section en C qui se déforment pendant leur introduction dans des ouvertures électriquement conductrices d'une plaquette

à circuits.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 4 076 356 décrit une broche d'interconnexion pour plaquettes à circuits imprimés, comportant un tronçon flexible de section globalement en C, dont les surfaces extérieures présentent des arêtes de pression surélevées

destinées à porter contre les bords intérieurs, électrique-

ment conducteurs, des ouvertures des plaquettes à circuits

dans lesquelles une telle broche est introduite.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 4 191 440 décrit un connecteur électrique destiné à connecter des conducteurs à des plaquettes à circuits au moyen de contacts à broches comportant des tronçons flexibles de section en C et des extrémités effilées

destinées à être introduites dans des ouvertures métal-

lisées de plaquettes à circuits.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 4 017 143 décrit un contact électrique sans soudure comportant un corps flexible, compressible, de section en C, destiné à être logé dans les trous métallisés d'une

plaquette à circuits.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 3 783 433 décrit des contacts analogues à ceux décrits dans le brevet N 4 017 143 précité, mais qui comportentdescorps flexibles ayant, en section, diverses configurations, ainsi que des cliquets destinés à verrouiller les contacts en position fixe par rapport à une plaquette à circuits

les recevant.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 3 992 076 décrit un contact pour plaquette à circuits comportant des lames à ressort en porte-à-faux qui peuvent être insérées dans des trous de réception d'une plaquette isolante. De la soudure est utilisée pour assurer le contact électrique entre les contacts qui sont fixés définitivement en place, et un circuit imprimé sur la

surface de la plaquette. Les lames de ce contact ne con-

viennent pas à l'établissement du contact électrique et du verrouillage souhaités avec les bords intérieurs de la plaquette isolante, même lorsque ces derniers bords

sont revêtus d'une matière électriquement conductrice.

Il n'est pas suggéré de contacts analogues à ceux de

la présente invention dans le brevet N 3 992 076 précité.

L'invention a donc pour objet un contact

de réalisation perfectionnée, établissant un contact élec-

trique souhaité avec une douille complémentaire et réali-

sant un contact redondant pour établir la conductivité

électrique souhaitée entre ce contact et la douille for-

mant une connexion électrique.

L'invention a également pour objet un contact électrique ayant une excellente résistance aux cycles

de fonctionnement, qui demande de faibles forces d'inser-

tion tout en assurant simultanément une prise fiable

souhaitée avec une douille réceptrice.

L'invention a également pour objet une forme de réalisation de contact utilisant un corps continu d'une seule pièce à sertir destiné à établir une prise

souhaitée avec un conducteur électrique.

L'invention a pour autre objet un contact perfectionné réalisé d'une seule pièce comportant des

lames élastiques de contact qui partent d'un corps cylin-

drique établissant une prise fixe avec un conducteur

électrique par sertissage.

L'invention a pour autre objet un procédé de réalisation d'un contact perfectionné, par de simples opérations d'extrusion et de mortaisage qui permettent de fabriquer les contacts rapidement, tout en maintenant une réalisation précise et uniforme dans des tolérances

dimensionnelles souhaitées.

L'invention a pour autre objet d'offrir des

contacts électriques conçus pour une utilisation micro-

miniaturisée, dans laquelle les contacts peuvent être groupés étroitement, par exemple, à des entraxes d'environ 0,89 mm. L'invention a également pour objet un contact perfectionné à lames multiples qui peut être aisément

adapté à une association avec une partie de contact com-

prenant une section souple, afin que le contact résultant puisse être introduit dans des logements adjacents, tels que des ouvertures ménagées dans des plaquettes à circuits

imprimés adjacentes.

Dans une forme de réalisation de l'invention, un corps cylindrique de contact d'une seule pièce est formé par extrusion. Des fentes longitudinales sont formées dans une extrémité du corps cylindrique afin de constituer des languettes ou lames espacées en porte-à-faux. Une force appliquée en bout aux extrémités distales de ces lames a pour effet de resserrer lesdites extrémités tout en provoquant simultanément un bombement uniforme, vers

l'extérieur, des parties centrales de toutes ces lames.

Ces parties courbées vers l'extérieur établissent un périmètre maximal des lames qui peut être inséré dans une douille ou un logement cylindrique électriquement conducteur, ou qui présente un bord périphérique intérieur électriquement conducteur afin d'établir une connexion électrique avec lui. Cette douille est d'un diamètre inférieur à celui du périmètre maximal défini par les lames de contact pour assurer un contact efficace par

points multiples. -

Le contact utilise également un corps à sertir

conçu pour recevoir une extrémité d'un conducteur électri-

que afin d'y être relié fixement.

Dans une forme de réalisation modifiée du contact, le corps réalisé d'une seule pièce avec le contact, opposé aux lames, peut être allongé et fendu afin de former une seconde partie mâle de contact comportant un tronçon central souple. Le contact résultant peut être reçu, par ses extrémités opposées, dans des logements

de parties femelles afin d'établir deux connexions électri-

ques comme décrit plus en détail ci-après.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels: la figure 1 est une élévation partielle d'un lopin de matière électriquement conductrice destiné à former, par extrusion, un contact selon l'invention; la figure 2 est une élévation montrant le lopin de la figure 1 après qu'il a été soumis à une étape d'extrusion;

la figure 3 est une élévation montrant l'élé-

ment extrudé, globalement cylindrique, de la figure 2 après que son tronçon étroit a été mortaisé de façon que des fentes parallèles y soient formées, ces fentes définissant les lames ou languettes parallèles représentées de contact, la figure 3 représentant également, en coupe

axiale, une matrice conçue pour être amenée contre les ex-

trémités distales des lames de contact; la figure 3A est une vue en plan d'un fragment de tôle fendue qui peut être utilisé pour former un contact selon l'invention; la figure 4 est une élévation d'un contact

réalisé conformément à l'invention, dans lequel les extré-

mités distales des lames parallèles de contact montrées sur la figure 3 ont été resserrées après engagement dans la filière et sont bombées vers l'extérieur, les courbures extérieures de toutes les lames définissant des points situés sur une circonférence maximale des lames; la figure 5 est une vue en bout des lames de contact de la figure 4; la figure 5A est une vue en bout montrant une forme de réalisation modifiée du contact comportant des lames plates; la figure 6 est une vue en perspective éclatée illustrant une forme de réalisation du contact selon l'invention serti sur un conducteur électrique et se trouvant à une certaine distance d'une douille femelle également représentée comme étant sertie sur un conducteur électrique; la figure 7 est une élévation, avec arrachement partiel, illustrant le contact et la douille de la figure 6 en position d'accouplement pour établir une connexion électrique souhaitée; la figure 8 est une vue en perspective, avec

arrachement partiel, montrant plusieurs contacts et douil-

les des figures 6 et 7 montés dans des bottiers isolants d'un connecteur; et la figure 9 est une élévation, avec coupe partielle, montrant une forme de réalisation modifiée du contact selon l'invention, En référence plus particulièrement à la figure

6, un contact 10 réalisé conformément à l'invention com-

porte, comme représenté, une partie 12 de contact à lames multiples conçue pour être reçue dans une douille ou un logement femelle 14. On peut voir sur la figure 6 que le contact 10 et la douille 14 sont réalisés d'une seule pièce avec des parties formant corps 16 et 18 qui

sont, respectivement, serties sur des conducteurs électri-

ques passant dans des éléments isolants tubulaires 20.

Il peut évidemment exister des applications dans lesquelles les contacts 10 et/ou douilles 14 sont associés à des conducteurs placés dans un milieu ambiant ne nécessitant pas d'isolation extérieure, auquel cas les gaines 20

peuvent être supprimées..

La partie à lames 12 de chaque contact 10 comprend plusieurs lames ou languettes 22 qui sont des

bras flexibles en porte-à-faux partant d'un anneau inté-

rieur adjacent 24 de contact. L'anneau 24 relie le corps ou la douille 16 de réception d'un conducteur à la partie

12 de contact.

Dans une forme préférée de réalisation de l'invention, chaque contact 10 comprend un élément sans joint qui est extrudé d'une seule pièce à partir d'un lopin de matière électriquement conductrice, tel que le lopin 28 illustré sur la figure 1. Cette opération donne un produit extrudé 28A (figure 2) qui comprend des tronçons tubulaires concentriques 16A et 12A, réalisés d'une seule pièce, à partir desquels les parties 16 et

12 du contact de la figure 6 sont formées.

Bien que les tronçons 16A et 12A soient de diamètre différent comme représenté afin de convenir à un conducteur de dimensions précises en ce qui concerne la partie formant corps, et de constituer des contacts espacés 22 ayant une disposition périphérique souhaitée, à l'extrémité opposée 12, on peut extruder un corps de diamètre uniforme à partir duquel les parties de contact 12 et 16 peuvent être formées. Le contact 10 est ensuite façonné par mortaisage ou entaillage de la partie 12A formant corps de l'élément extrudé 28A de la figure 2, ce qui a pour résultat les lames parallèles 22A de la figure 3, séparées par quatre fentes 30A dont l'une est

représentée en élévation.

Il ressort des figures 4 et 6 que les fentes qui sont formées dans le contact fini 10 peuvent varier en largeur par suite d'une variation de la largeur de chacune des lames 22. On peut ainsi noter que chaque fente 30 commence à l'intérieur de chaque partie 12 de

contact, partant d'un bord incurvé, s'élargit en progres-

sant le long de la partie du contact formant corps, après quoi la fente se rétrécit en atteignant l'extrémité distale de cette partie 12 formant corps. Chaque lame 22 apparaît donc comme s'élargissant en partant vers l'extérieur, en direction de l'extrémité distale du contact, après quoi elle se rétrécit de nouveau en approchant de cette

extrémité distale.

Après l'entaillage de l'élément extrudé 28A de la figure 2, permettant d'obtenir la configuration de la figure 3, une matrice 32 présentant une surface 34 et les extrémités distales des lames espacées 22A de la figure 3 sont amenées en prise mutuelle. Après la prise effectuée par la matrice, l'élément extrudé et fendu constitue le contact fini 10 de la figure 4

dont les extrémités distales des quatres lames sont rap-

prochées ou amenées en contact mutuel (voir figure 5).

En même temps que la matrice 32 fait converger les lames, elle provoque un bombement de la partie centrale de chaque lame 22 vers l'extérieur pour établir une circonférence maximale des lames, telle que représentée par le trait pointillé C de la figure 6, qui établit un contact avec la surface périphérique intérieure d'une douille ou d'un

logement de réception, tel que la douille 14 représentée.

La figure 7 illustre les lames 22 du contact

et la douille 14 de la figure 6 en position normale d'accou-

plement. Une comparaison des positions des lames 22 illus-

trées sur les figures 6 et 7 montre la façon dont ces lames fléchissent élastiquement vers l'intérieur pendant l'établissement du contact avec la surface périphérique intérieure de la douille 14. La figure 7 montre que chaque lame 22 de la partie 12 de contact constitue, en fait,

un bras flexible en porte-à-faux touchant, par son extré-

mité extérieure, les lames adjacentes 22, au moins pendant l'enclenchement avec la douille, et partant, par son extrémité intérieure, d'un anneau ou bord périphérique adjacent 24 avec lequel chaque lame est réalisée d'une seule pièce. On voit donc que les lames sont en contact complémentaire, par les extrémités distales, assurant

leur rappel élastique automatique lorsqu'elles sont accou-

plées à une douille.

Conformément à l'invention, chaque contact est normalement réalisé en une matière électriquement conductrice, pouvant être extrudée, par exemple, un alliage de cuivre et de béryllium ou un alliage de cuivre, de nickel et d'étain. De tels alliages et des alliages comparables sont connus dans la technique et offrent la conductivité électrique souhaitée, en plus de conférer l'élasticité souhaitée à chacune des lames ou languettes flexibles 22 en porte-à-faux de chaque contact 10. Etant

donné que chaque lame 22 est supportée ou rappelée élasti-

quement par ses extrémités opposées dans la position d'accouplement avec la douille de réception, comme illustré sur la figure 7, chaque lame 22 offre une résistance souhaitée à la flexion vers l'intérieur lorsqu'on tente de la faire fléchir à force vers l'intérieur à partir du périmètre maximal C de toutes les lames, illustré

sur la figure 6. La figure 5 montre la relation de conti-

guité des extrémités distales des lames 22 en position normale de repos, ainsi que leur relation structurelle complémentaire. Conformément à l'invention, les extrémités

des lames peuvent être mutuellement en contact ou légère-

ment écartées les unes des autres en position de repos.

L'espace normal entre les extrémités écartées des lames

est de l'ordre de quelques centièmes de millimètres.

Bien que les figures 6 et 7 représentent

la connexion d'un contact unique et d'une douille complé-

mentaire, il est évident à l'homme de l'art que plusieurs de ces contacts et douilles peuvent être montés dans

des bottiers électriquement isolants pour former un connec-

teur à conducteurs multiples. Sur la figure 8, plusieurs connexions électriques sont réalisées simultanément par l'accouplement d'un bottier 34, dans lequel les douilles femelles 14 sont montées en alignement, avec un bottier 36 dans lequel les contacts 10 sont alignés de façon correspondante. Des organes de verrouillage non représentés mais bien connus dans la technique peuvent être utilisés avec les bottiers 34 et 36 de manière que, à la suite de l'entrée en contact de la surface inférieure du bottier 34 avec la surface supérieure du bottier 36, non seulement les contacts réalisent une connexion électrique souhaitée avec les douilles complémentaires associées, de la manière illustrée sur la figure 7 mais que, en outre, les éléments

34 et 36 de bottier soient verrouillés l'un à l'autre.

L'homme de l'art appréciera que l'agencement de la figure 8 n'illustre qu'un mode d'utilisation des 1 0 contacts selon l'invention. Les contacts produits peuvent

également être utilisés pour l'établissement d'une communi-

cation électrique, par exemple, avec un circuit porté par une plaquette à circuits imprimés. La structure du contact décrit ci-dessus permet à ce dernier d'être aisé-

ment adapté à des applications microminiatures, c'est-

à-dire à un conditionnement dans des installations dans

lesquelles les contacts sont groupés à des entraxes infé-

rieurs à 1,27 mm, par exemple, environ 0,95 mm.

On appréciera également que la forme de réali-

sation 10 du contact représentée sur le dessin, comportant quatre lames 22 sensiblement parallèles, n'est donnée

qu'à titre illustratif. Il est apparu nécessaire d'uti-

liser au minimum trois lames pour assurer une intercon-

nexion stable avec une douille réceptrice. Chaque lame 22 établit un point de contact séparé avec la surface

électriquement conductrice de la douille complémentaire.

Par conséquent, plus le nombre de lames 22 est grand,

plus le nombre de contacts électriques est grand et meil-

leur est la transmission électrique résultante. La présence de huit lames distinctes donnerait huit points distincts de contact; le nombre possible de lames réalisées dépend en partie de la dimension du corps original qui est fendu

pour la formation des lames.

On appréciera que les contacts de cette demande

constituent les produits de remplacement les plus satisfai-

sants pour les connecteurs à broches torsadées plus com-

plexes, du type décrit dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique N 3 255 430 et N 3 319 217. Des procédés de réalisation de telles broches sont décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 3 402 466. Il convient de noter qu'en formant ces broches torsadées, on utilise plusieurs fils métalliques destinés à former des tronçons de broches mâles souples comportant sept fils extérieurs enroulés autour d'un noyau intérieur qui peut comprendre un ou plusieurs fils de noyau. Une réalisation typique

à broches torsadées est constituée de onze éléments dis-

tincts. Le nombre d'éléments et le procédé de fabrication 1 1

de ces broches torsadées entraînent un coût qui est approxi-

mativement égal à cinq fois celui de la fabrication des

broches de contact de l'invention.

Il ressort de la description précédente et

des illustrations des dessins que le contact obtenu par extrusion d'une seule pièce, dans la forme préférée de réalisation, élimine tous joints pouvant constituer des points de faiblesse dans un contact formé. De tels joints peuvent se rompre après une opération de sertissage au cours de laquelle une partie formant corps du contact est sertie sur un conducteur électrique. En utilisant un corps continu réalisé d'une seule pièce avec les lames de contact en porte-à-faux, on obtient un contact qui

présente une excellente résistance aux cycles d'utilisa-

tion.

La structure de base ainsi obtenue se prête aisément à une fabrication sur mesure. Par exemple, le nombre de lames peut être modifié afin de déterminer le nombre de contacts établi avec le logement femelle il est prévu que le nombre de lames soit normalement compris entre 4 et 8, bien qu'un nombre égal à 3 semble être utilisable, de même qu'un plus grand nombre de lames, si les contacts sont de dimensions appropriées et/ou si des matières satisfaisantes sont disponibles pour

former les lames distinctes.

La construction de base des lames obtenue dans le contact décrit cidessus peut être incorporée dans un contact formé à partir d'une matière en feuille laminée, telle qu'un segment de tôle 37 comme montré sur la figure 3A, qui a été embouti ou autrement formé de façon appropriée et prédéterminée afin de constituer

des languettes flexibles 39 séparées par des fentes 45.

Après le laminage du segment 37 en une forme cylindrique, la tôle non fendue peut être sertie sur des conducteurs 41 dépassant d'un isolant tubulaire 20. La feuille peut d'abord être mise en forme de cylindre par laminage, avant l'entaillage. Cette feuille ou tôle laminée ne présente évidemment pas la réalisation d'un seul bloc telle que décrite ci-dessus et-est évidemment plus sujette à une séparation le long du joint que dans le cas d'une réalisation à corps d'un seul bloc. Cependant, il apparaît que dans certaines applications, le sertissage d'un contact sur un conducteur peut servir à bloquer fixement le contact sur le conducteur enserré, de sorte que le risque d'une

séparation du joint est extrêmement faible ou inexistant.

De plus, une étape indépendante de fabrication peut être effectuée pour fixer l'une à l'autre des parties du contact définissant le joint. Cette réalisation en tôle peut être utilisée de façon aussi avantageuse que le contact représenté sur les dessins et les contacts résultants présentent un aspect similaire à celui des contacts 10,

mais comportent un joint longitudinal.

La figure 9 représente une forme de réalisation modifiée 40 du contact selon l'invention, dans laquelle une partie de contact lOB, sensiblement identique au contact 10 décrit précédemment, est réalisée d'une seule pièce avec une partie de contact 42 comprenant une partie souple ou flexible 46 formant corps. Cette partie de corps 46 présente une fente allongée 48 qui se resserre aux extrémités longitudinales opposées. Dans le cours normal d'utilisation du contact de la figure 9, la partie 1OB du contact peut être logée dans une douille, de la manière décrite précédemment, alors que la partie flexible 46 formant corps peut également être logée dans un contact femelle afin d'établir une connexion électrique. Ainsi, le contact représenté sur la figure 9 comporte des parties mâles opposées conçues chacune pour -être reçues dans un contact femelle. Les contacts de la figure 9 peuvent être utilisés dans autant d'applications que les contacts précédents, par exemple, pour la connexion à des circuits

de plaquettes à circuits imprimés, la partie de corps.-

46 étant représentée, sur la figure 9, logée dans un

trou métallisé d'une plaquette-50 à circuits imprimés.

Une autre caractéristique des contacts de l'invention, qui leur permet d'être adaptés à la demande pour une utilisation particulière, comprend la possibilité d'ajuster la longueur des fentes 30 formées dans un élément cylindrique extrudé ou dans un élément en tôle laminée pour délimiter les languettes à ressort ou lames parallèles et espacées. Il est évident que plus les fentes 30 sont longues, plus les lames à ressort en porte-à-faux sont

longues et, par conséquent, ces lames plus longues fléchis-

sent plus aisément lorsqu'elles sont introduites dans une douille réceptrice. Par conséquent, en diminuant la longueur des fentes formées dans un contact, les lames

résultantes deviennent plus résistantes à la flexion.

Ainsi, en réglant la longueur des fentes 30, on dispose

d'un moyen aisé pour régler les forces d'insertion néces-

saires à l'établissement d'une interconnexion avec un élément femelle complémentaire. Il n'est pas nécessaire que la fente 30 s'étende sur la longueur de la partie 12 comme dans la forme de réalisation représentée en

10 du contact.

Une autre modification du contact 10 selon l'invention consiste à aplatir une ou plusieurs des lames 22 après leur formation. Cet aplatissement des lames a pour effet d'établir un contact par chaque lame suivant des bords longitudinaux opposés lors de l'insertion dans une douille cylindrique. La figure 5A illustre un tel

contact 10F à lames aplaties.

Un contact réalisé conformément à l'invention peut avoir les dimensions suivantes données uniquement à titre d'exemple. Le contact, tel que celui indiqué en 10 sur les dessins, peut être réalisé en alliage de cuivre, de nickel et d'étain, d'une épaisseur d'environ 0,127 mm. Le contact peut avoir une longueur d'environ 6,25 mm, la partie 12 comportant les lames et la partie 16 formant corps constituant chacune environ la moitié de la longueur globale. Le diamètre maximal du périmètre maximal formé par les parties centrales bombées des lames d'un tel contact est d'environ 0,71 mm et le diamètre de la partie 16 de corps de ce contact est d'environ 0, 952 mm. Les extrémités terminales des lames de ce contact sont adjacentes, au repos, c'est-à-dire se touchent ou forment entre elles un espace d'environ 0,127 mm. On

peut évidemment modifier les dimensions indiquées ci-

dessus tout en conservant au contact les diverses caracté-

ristiques de l'invention, décrites en détail ci-dessus.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au contact décrit et représenté

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Contact à faible force d'insertion réalisé en matière élastique, caractérisé en ce qu'il comporte un premier tronçon (12) comprenant au moins trois lames espacées (22) de contact en porte-à-faux présentant des extrémités proximales partant d'un périmètre intérieur continu (24) et aboutissant à des extrémités distales

adjacentes les unes aux autres, ces lames étant sensible-

ment parallèles à l'axe longitudinal du contact, à une

certaine distance de cet axe, des parties des lames com-

prises entre les extrémités proximales et distales étant bombées vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal de façon à établir une circonférence maximale (C) définie par les lames de manière qu'une insertion du premier tronçon du contact dans une douille complémentaire (14) présentant une ouverture de réception plus petite que ladite circonférence maximale ait pour résultat de faire fléchir élastiquement vers l'intérieur les parties des lames établissant la circonférence maximale, les extrémités

distales des lames portant les unes contre les autres.

2. Contact selon la revendication 1, caracté-

risé en ce que le premier tronçon du contact est relié à un tronçon formant logement destiné à recevoir un

conducteur électrique (41) serti dans ce logement.

3. Contact selon la revendication 2, caracté-

risé en ce que le premier tronçon du contact et le loge-

ment forment un élément sensiblement cylindrique (28A), extrudé d'un seul bloc, le premier tronçon et le tronçon formant logement ayant des diamètres différents- et le périmètre continu intérieur étant adjacent à la jonction

entre le premier tronçon et le logement.

4. Contact selon la revendication 1, caracté-

risé en ce que son premier tronçon est relié à un second tronçon du contact comprenant un corps flexible, fendu, conçu pour diminuer de section pendant qu'il est introduit

dans l'ouverture d'une douille réceptrice ayant une sec-

tion inférieure à celle de ce corps flexible.

5. Contact selon la revendication 4, caracté-

risé en ce que le second tronçon du contact présente une section de forme sensiblement en C et une fente de largeur accrue entre les extrémités de ce second tronçon afin que la partie intermédiaire fendue du second tronçon de contact puisse se déformer élastiquement lorsqu'elle

est introduite dans l'ouverture d'une douille.

6. Contact électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un premier tronçon (16) formant logement destiné à recevoir l'extrémité d'un premier conducteur électrique (41), un second tronçon (12) de contact à faible force d'insertion relié au premier tronçon formant logement afin d'être reçu dans une ouverture de réception d'une douille (14) d'un second conducteur électrique (41), ledit tronçon (12) du contact comprenant des lames

espacées (22) en porte-à-faux dont des extrémités proxi-

males partent d'une extrémité adjacente du tronçon formant logement, ces lames aboutissant à des extrémités distales qui sont adjacentes les unes aux autres, et des parties desdites lames situées entre les extrémités distales

et les extrémités proximales étant bombées vers l'exté-

rieur.

7. Contact électrique, caractérisé en ce qu'il comprend un corps sensiblement cyclindrique d'un seul bloc comportant un tronçon extreme fendu (12) qui définit plusieurs lames sensiblement parallèles (22) en porte-à-faux dont les extrémités proximales partent d'un anneau continu (24) et dont des parties extrêmes distales sont adjacentes les unes aux autres, ces lames étant bombées vers l'extérieur entre leurs extrémités proximales et distales afin de définir les parties d'une circonférence (C) de diamètre maximal afin que l'insertion desdites lames dans une douille (14), ayant un diamètre de réception inférieur au diamètre maximal des lames,

oblige les parties bombées desdites lames à fléchir élasti-

quement vers l'intérieur, les parties extrêmes distales des lames étant configurées de façon à porter mutuellement et de manière complémentaire les unes contre les autres lors de la flexion des lames pendant l'introduction dans

une douille.

8. Contact selon l'une quelconque des revendi-

cations 1, 6 et 7, caractérisé en ce qu'il comprend un corps sensiblement cylindrique (28A), extrudé d'un seul

bloc, dans lequel lesdites lames ont une section sensible-

ment curviligne.

9. Contact selon la revendication 6, caracté-

risé en ce que le tronçon formant logement est sensible-

ment cylindrique et est réalisé d'une seule pièce avec

un anneau (24) duquel quatre desdites lames partent unifor-

mément, à distance les unes des autres.

10. Contact selon la revendication 6, caracté-

risé en ce que le tronçon formant logement et le tronçon de contact sont obtenus par extrusion d'un lopin (28) d'alliage de cuivre, nickel et étain et les lames en

porte-à-faux présentent une excellente élasticité.

11. Contact selon l'une quelconque des revendi-

cations 1, 6 et 7, caractérisé en ce que les lames en

porte-à-faux sont sensiblement plates.

12. Contact selon l'une des revendications

1 et 6, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'une feuille (37) de matière électriquement conductrice, qui est roulée en une forme sensiblement cylindrique et sertie sur une extrémité d'un conducteur électrique (41).

13. Contact selon l'une des revendications

1 et 6, caractérisé en ce que les lames sont au nombre de quatre et chaque lame présente une section telle qu'elle établit-un contact le long de bords longitudinaux opposés

lorsque les lames sont introduites dans une douille cylin-

drique dimensionnée pour recevoir le tronçon de contact

et pour rapprocher à force les lames.

14. Contact selon l'une quelconque des revendi-

cations 1, 6 et 7, caractérisé en ce que sa longueur est d'environ 6,5 mm, en ce qu'il est réalisé en une

matière électriquement conductrice d'une épaisseur d'envi-

ron 0,127 mm et en ce qu'il est destiné à des applications microminiatures.

15. Procédé pour réaliser un contact électri-

que, caractérisé en ce qu'il consiste à extruder un élé- ment creux sans joint, à entailler un premier tronçon de cet élément suivant sa longueur afin de. former au moins trois lames espacées en porte-à-faux, à exercer une force axiale en bout sur les extrémités distales des lames pour amener lesdites extrémités en contact les unes avec les autres et bomber vers l'extérieur les

parties centrales desdites lames.

16. Procédé pour réaliser un connecteur élec-

trique, caractérisé en ce qu'il consiste à extruder un tronçon cylindrique de contact ayant un premier diamètre et contigu à un tronçon cylindrique formant logement, d'un second diamètre, à entailler le tronçon de contact suivant sa longueur pour former au moins trois lames en porte-à-faux, à appliquer une force sur les extrémités des lames afin de bomber ces dernières vers l'extérieur,

entre les extrémités distales et le tronçon formant loge-

ment, et à rapprocher à force les extrémités des lames espacées.

17. Procédé selon l'une des revendications

15 et 16, caractérisé en ce que les extrémités distales des lames sont amenées à force en contact les unes avec les autres et en ce qu'un conducteur électrique est inséré dans le tronçon formant logement, ce dernier tronçon

étant serti sur le conducteur.