FR2555041A1 - Poussoir - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF POUR LA FIXATION SUR UNE TETE DE CONTRE-ANGLE DE DENTISTERIE D'UN OUTIL 13 TEL QU'UNE FRAISE, CARACTERISE EN CE QUE LA QUEUE 15 DE L'OUTIL 13 PRESENTANT VERS SA PARTIE SUPERIEURE UNE GORGE OU ECHANCRURE 14, IL EST PREVU AU MOINS UN ELEMENT DE MAINTIEN 9 PRESENTANT DEUX RAMPES 10, 11 OU SURFACES CAMES INCLINEES, SUSCEPTIBLES DE COOPERER RESPECTIVEMENT AVEC L'EXTREMITE SUPERIEURE 15 DE LA QUEUE DE L'OUTIL 13 ET AVEC UN BOUTON POUSSOIR 17 ADAPTE SUR LA TETE DU PORTE-OUTIL, DE MANIERE TELLE QUE PAR LEUR COOPERATION RESPECTIVE, CES ELEMENTS DE MAINTIEN 9 SOIENT ECARTES PAR LA PARTIE SUPERIEURE 15 DE L'OUTIL 13 OU PAR LE BOUTON POUSSOIR 17 DE MANIERE A VENIR SE LOGER DANS L'ECHANCRURE 14 DE LA QUEUE 15 DE L'OUTIL 13 EN VUE DU MAINTIEN DE CELUI-CI, OU D'EN ETRE EXTRAIT POUR AUTORISER LE RETRAIT DE CELUI-CI.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour la fixation des outils, tels que des fraises, sur une tête de contre angle classique, ce dispositif permettant la mise en place et le dégagement instantané de ces outils, au moyen d'éléments mécaniques exceptionnellement simples.

A cet effet, dans le dispositif selon l'invention, la queue de l'outil présente vers sa partie supérieure une échancrure, dans laquelle au moment de la mise en place de l'outil, vient se loger au moins un élément de maintien repoussé élastiquement vers l'axe de l'outil, tandis que cet élément de maintien est extrait de cette échancrure par simple action sur un bouton poussoir pour libérer l'outil.

Plus précisément, ledit élément de maintien présente deux surfaces inclinées en sens inverses formant cames, l'une cédant sous la pression de l'extrémité de l'outil au moment de sa mise en place, de manière a s'effacer puis à revenir se loger dans l'échancrure en fixant l'outil, et l'autre cédant sous la pression du bouton poussoir, de manière à s'effacer en libérant l'outil, puis à revenir a sa place initiale d'où l'outil a éte extrait.

Selon une première réalisation, l'élément de maintien est
dis ue un doigt ou un de verrouillage coulissant radialement dans la douille d'entrainement de l'outil et tournant avec elle.

Selon une seconde variante, llélément de maintien est un couple de demi-machores mobiles seulement radialement et fixes en rotation.

Selon une troisième variante, l'outil étant entraîné directement en rotation, ltélément de maintien est un couple de deux mors mobiles radialement et tournant avec la cage intérieure du roulement dans lequel est monte l'outil.

On va décrire l'invention plus en détails en se référant a ces trois variantes, illustrées respectivement par les -4natr figures du dessin annexé.

Si l'on se réfère d'abord à la figure 1, on y a représenté la tête de contre-angle classique désignée par la référence générale 1, dans laquelle le mouvement de rotation amené par un arbre 2 est transmis à une douille porte-outil 3 par un système de deux pignons coniques 4a et 4b. La tête proprement dite comporte un corps 5 dans lequel la douille 3 tourne dans des roulements 6a et 6b.

Sur le corps 5 est vissé un chapeau 7 qui, par l'intermédiaire d'un écrou 8, sert de logement au mécanisme de maintien selon l'invention.

L'élément essentiel de ce mécanisme est un doigt désigné par 9 sur la figure I et représenté plus en detaidls sur cylm rlque la figure la. Ce doigt se présente sous forme d'un bloc -coulissant dans une lumière radiale de la douille 2, et comporte deux faces obliques respectivement 10 et 11, ainsi qu'une rainure 12.

De son côté la fraise 13 présente à 1' extrémité uT; rieure de sa queue une gorge 14 ayant la même hauteur que l'épais- seur du doigt 9.

La tête de l'outil 13 est de préférence arrondie suivant un dôme 15, comme on le voit sur la figure 1.

Dans l'écrou 8 peut coulisser, en opposition à un ressort 16, un bouton poussoir 17, présentant à sa partie inférieure un rebord oblique 18, susceptible de venir coopérer avec la rampe 11 du doigt 9.

De même le dôme 15 de l'outil 13 peut venir coopérer avec la rampe 10 du doigt 9.

Enfin, un anneau élastique 19 repousse normalement le doigt 9 radialement vers l'intérieur du dispositif.

Le fonctionnement du dispositif est alors le suivant
Si l'on considère que la tête ne contient pas encore d'outil, le doigt 9 est repoussé par le cercle élastique 19 logé dans sa gorge 12 et la rampe 10 est donc au voisinage de l'axe commun à l'outil et à la douille.

Si l'on insère la queue de l'outil en l'enfonçant vers le haut, le dôme 15, en coopérant avec la rampe 10 fera reculer radialement vers l'extérieur le doigt 9, jusqu'a ce que la gorge 14 de l'outil, vienne en face de ce doigt lequel, sous l'action du cercle élastique 18, viendra se loger dans cette gorge.

Seront alors solidarisés la douille 3, l'outil 13 et le doigt 9, l'entraînement de l'outil 13 par la douille 3 se faisant par un systeme a méplat 40 de manière classique.

A l'inverse, si l'on veut extraire l'outil 13, il faut dégager le doigt 9 de la gorge 14 de l'outil et, à cet effet, il suffit d'appuyer sur le bouton poussoir 17 en opposition au ressort 16 de marnière à ce que la rampe 18 coopere avec la rampe 11 du doigt 9, en faisant reculer radialement ce dernier vers 1' extérieur.

A ce moment le doigt 9 est dégagé de la rainure 14 de l'outil qui peut ainsi être extrait vers le bas.

Ce système est donc du type dans lequel l'élément de maintien tourne en même temps que l'outil et sa douille d'entraînement.

Si l'on se réfère maintenant aux figures 2 et 2a, on y a représenté la variante dans laquelle l'élément de maintien n'est mobile que radialement, sans tourner avec l'outil.

Dans ce cas on retrouve la douille d'entraînement 3 tournant dans le roulement 6b, et l'outil 13 présentant une gorge 14 et une extrémité en forme de dôme 15.

Sur le corps 5 est également vissé un écrou 16 de maintien d'un bouton poussoir 17 repoussé vers le haut par un ressort 16.

A la différence de la réalisation l-la, l'élément de maintient, au lieu de consister en un simple doigt tel que 9, se compose de deux machoîres 20 et 20', rappelées élastiquement l'une vers l'autre par un cercle élastique 21, logé dans des gorges 22-22' semblables à la gorge 12 de la pièce 9.

Chacune des machoîres 20 et 20' comporte, de manière tout-à-fait analogue au doigt 9 de la figure 1, deux rampes qui cette fois sont chacune d'aspect conique, respectivement 23 et 24, pour la mâchoire 20, et 23' et 24' pour la machoîre 20'.

Le fonctionnement du dispositif est tout-à-fait semblable à celui de la figure 1
En l'absence d'outil les deux machoîres 20 et 20' sont rappelées l'une vers l'autre jusqu'au voisinage de l'axe de la tête sous l'action du ressort 21.

Quand on introduit l'outil 13, la tête en forme de dôme 15 coopere avec les deux rampes coniques 23 et 23' en repoussant vers l'extérieur les deux machoîres 20 et 20', jusqu'à ce que la gorge 14 de l'outil 13 soit a nouveau en face de la partie correspondante des mâchoires 20 et 20', moment auquel ces mâchoires sont à nouveau rappelées vers l'intérieur et viennent donc s'introduire circulairement dans pratiquement toute la périphérie de la gorge 14.

Dans ce cas l'outil est entraîné en rotation par la douille 2, mais les deux mâchoires 20 et 20' demeurent fixes, en ayant pour seul rôle de maintenir l'outil 13 immobile en direction axiale.

Pour dégager l'outil 13, comme. dans le cas de la figure 1, une pression sur le bouton poussoir 17 en opposition au ressort 16 a pour effet de faire coopérer la rampe conique 25 de ce boutonpoussoir avec chacune des deux demirampes 24 et 24', des mâchoires 20 et 20', en les faisant s 'écarter l'une de l'autre comme il est représenté sur la partie droite de la figure 2.

Le fonctionnement du dispositif dans cette réalisation est donc tout- -fait semblable à celui de la figure 1, sous la seule réserve que, dans le cas de la figure 1, le doigt de maintien tourne en même temps que la fraise, tandis que dans la figure 2, les mâchoires de maintien ne sont mobiles que radialement et ne tournent pas avec la fraise.

Si l'on se réfère maintenant à la troisième réalisation représentée sur la figure 3, on y retrouve l'outil 13 , coulissant dans la douille 3, montée entre deux roulements 26 et 27.

Dans cette variante, l'élément de maintien est cons titué par deux mors mobiles radialement 41 et 42, dont la forme est représentée avec plus de précision sur la figure 3a.

Selon cette réalisation, le roulement supérieur 27 est repoussé vers le haut contre le boutonpoussoir 17 par un ressort 29, et la cage intérieure de ce roulement 27 présente sur son arête supérieure un arrondi 43 susceptible de venir coopérer avec la rampe extérieure 31 des mors 27,28.

Les mêmes mors présentent une rampe intérieure 32, avec laquelle peut venir coopérer la tête 15 de l'outil 13.

Dans cette réalisation, comme dans les deux précédentes, l'insertion de la queue de l'outil 13 vers le haut provoque l'écartement radial vers l'extérieur des deux mors 41 et 42, jus qu a ce que ces mors viennent se retrouver face à I'échanciu.re 14 de la tête de l'outil.

Au cours de la rotation, l'ensemble de l'outil 13 et des mors 41,42, tourne solidairement de la cage intérieure 44 du roulement 27.

Pour dégager l'outil, au moyen du bouton poussoir 17 comme dans les deux autres réalisations, l'enfoncement de ce bouton poussoir en opposition au ressort 29 provoque l'enfoncement simultané du roulement 27, qui libère alors les deux mors, et l'extraction de l'outil 13 provoquant alors 1 'écartement des mors grâce a la coopération du rebord supérieur de la gorge 14 avec une troisième rampe 33 des mors, qui, on le notera, ne sont soumis dans cette réalisation, h aucune contrainte élastique.

Dans cette réalisation également, il convient de noter que la retenue du poussoir 17 est obtenue par la coopération avec l'écrou 45 et le joint torique 46.

Bien entendu d'autres variantes encore pourront être envisagees à ce mécanisme, la caractéristique essentielle de ce dernier étant l'existence sur l'élément de maintien de l'outil, de deux rampes ou surfaces formant came coopérant respectivement avec la tête de l'outil et avec le bouton poussoir, pour assurer respectivement le maintien de l'outil lors de sa mise en place, et sa libération lors de son extraction.

Ainsi sur la variante du système de la figure 1 illustrée aux figures 4, 4a et 4b, le doigt 9 d'allure cylíndrique à axe horizontal est remplace par un disque 50, présentant un chamfrein 10' jouant par rapport au champ supérieur de la douille 3 le même rôle que la face oblique 10. Ce disque porte un téton conique 51 jouant le même rôle que la face oblique 11 du doigt

Claims (4)

1. REVENDICATIONS 1. Dispositif pour la fixation sur une tête de contreangle de dentisterie d'un outil tel qu'une fraise, caractérisé en ce que 1a queue de l'outil présentant vers sa partie supérieure une gorge ou échancrure, il est prévu au moins un élément de maintien présentant deux rampes ou surfaces cames inclinées, susceptibles de coopérer respectivement avec l'extrémité supérieure de la queue de l'outil et avec un bouton poussoir adapté sur la tête du porte-outil, de maniere telle que par leur coopération respective, ces éléments de maintien soient écartés par la partie supérieure de l'outil ou par le bouton poussoir de manière a venir se loger-dans l'échancrure de la queue de l'outil en vue du maintien de celui-ci, ou d'en être extrait pour autoriser le retrait de celui-ci.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de maintien est un doigt de verrouillage coulissant radialement dans la douille d'entraînement en rotation de l'outil, et tournant avec elle.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce -que l'élément de maintien consiste en un couple de demi-mâchoires mobiles radialement et fixes en rotation.
4. 4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'outil étant entraîné directement en rotation, l'élément de maintien est un couple de deux mors mobiles et tournant avec la cage intérieure du roulement dans lequel est monté l'outil, les déplacements radiaux de ces mors étant commandés, vers l'intérieur, par le déplacement axial de la cage intérieure de ce roulement, et vers l'extérieur par les déplacements axiaux respectivement vers le haut et vers le bas de la partie supérieure de l'outille