FR2554154A1

FR2554154A1 - Coffrage en tunnel monobloc pour la realisation de batiments divers

Info

Publication number: FR2554154A1
Application number: FR8317189A
Authority: FR
Original assignee: RICOUARD MARCEL
Current assignee: RICOUARD MARCEL
Priority date: 1983-10-27
Filing date: 1983-10-27
Publication date: 1985-05-03
Also published as: FR2554154B1

Abstract

LE COFFRAGE EN TUNNEL MONOBLOC POUR LA REALISATION DE BATIMENTS DIVERS DE TYPE ALVEOLAIRE COMPREND DES PANNEAUX LATERAUX 1, 2, FORMANT BANCHES RENFORCEES CONVENABLEMENT PAR DES PROFILES VERTICAUX ET HORIZONTAUX 3, 5 SUPPORTES PAR DES PIEDS TELESCOPIQUES 4; CET ENSEMBLE LATERAL ETANT RAIDI DANS LA ZONE MEDIANE LONGITUDINALE DU COFFRAGE PAR AU MOINS QUATRE MONTANTS 10 VERTICAUX DANS LEUR PARTIE SUPERIEURE ET INCLINES A LEUR PARTIE INFERIEURE DE FACON A PRENDRE APPUI CONTRE LES PROFILES VERTICAUX 3 PUIS LE PANNEAU SUPERIEUR 6 CONVENABLEMENT RAIDI PAR DES PROFILES 7, EN PERMANENCE FIXE PAR SES COTES LONGITUDINAUX A LA PARTIE SUPERIEURE DES PROFILES 3, EST SUPPORTE PAR DES BARRES ARTICULEES 14, 15 SOUMISES A L'ACTION DE BARRES FORMANT ELEMENT TIREUR ET POUSSEUR, CES BARRES AINSI QUE DES BARRES TRANSVERSALES 30 ET DES BIELLES 36 ETANT MONTEES ARTICULEES SUR DES CHARIOTS 26 POUVANT SE DEPLACER ENTRE UN POINT MORT HAUT ET UN POINT MORT BAS LE LONG DES PARTIES INCLINEES DES MONTANTS 10.

Description

On connaît déjà de nombreux coffrages en tunnel pour la réalisation de bâtiments divers du type alvéolaire dont la construction et la mise en oeuvre sont en général compliquées tant au point de vue de la réalisation qu'au point de vue du fonctionnement.

Or, cet outillage est manipulé normalement par du personnel peu enclin à des gestes précis qui, de plus, est parfois fort brutal, ce qui rend ce matériel peu fiable et, de ce fait, onéreux car il y a souvent des réparations importantes à faire.

La présente invention remédie à ces inconvénients en créant un coffrage en tunnel monobloc dont la structure est simple, les pièces fort résistantes pouvant être largement calculées et dont la manoeuvre ne comporte qu'un minimum de gestes dont une partie est réalisée à l'aide d'éléments moteurs tels que des vérins hydrauliques, crémaillères, crics, leviers par exemple, ce qui évite l'emploi de marteaux et de masses pouvant endommager considérablement le matériel.

Conformément à l'invention, le coffrage en tunnel monobloc est destiné à la réalisation de construction en béton à contour coulé en une fois : galeries, tunnels, cellules de bâtiment ; il est constitué de panneaux latéraux plans ou courbes et d'une calotte courbe ou plane (cas de dalle), la partie horizontale ou courbe est soutenue par au moins deux profilés horizontaux articulés au milieu de la portée et soutenus par des montants verticaux au nombre au moins de quatre, et montés articulés à leur partie inférieure sur des chariots eux-mêmes entretoisés horizontalement par une barre horizontale articulée sur les chariots t ces derniers, d'un même côté, sont entretoisés deux à deux par des treillis soumis à l'action d'appareils moteurs faisant circuler les chariots entre le point mort haut et le point mort bas ; enfin, les chariots sont munis à leur partie inférieure d'une bielle qui commande un levier, ce dernier ayant pour but de lever ou baisser les vérins de réglage du coffrage et de poser sur ses roues en position décoffrée, ou de relever le coffrage et les roues en s'appuyant sur les vérins en position coffrée.

Suivant une autre caractéristiques de l'invention, les chariots sont munis de galets permettant le déplacement aisé des chariots le long des parties inclinées du montant.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, au dessin annexé.

La fig. 1 montre en élévation de face le coffrage en tunnel monobloc en position décoffrée.

La fig. 2 est une élévation de face correspondant à la fig. 1, le coffrage en tunnel étant en position de travail, c'est-à-dire en position coffrée.

La fig. 3 est une élévation latérale du coffrage.

La fig. 4 est une élévation latérale, à très grande échelle, de la partie droite du coffrage en position de travail.

Les fig. 5 et 6 sont des élévations partielles à grande échelle d'un élément du tunnel coffrage.

A la fig. 1, le coffrage est constitué par deux panneaux latéraux 1, 2 formant deux surfaces unies verticales permettant de constituer l'un des côtés du coffrage pour couler un mur M1 ou M2 (voir fig. 1 et 2).

Les panneaux latéraux sont convenablement raidis par des profilés 3 qui portent à leur partie inférieure des pieds télescopiques 4, par exemple des pieds montés sur des vérins à vis ou des vérins coulissants.

De plus, les extrémités supérieures des profilés 3 servent de points d'appui à un panneau supérieur 6 renforcé par des profilés 7 disposés sous le panneau supé rieur 6 de distance en distance. Ces profilés sont en général équidistants.

Comme dans le cas de panneaux latéraux 1 et 2, le panneau supérieur 6 est parfaitement lisse sur sa face supérieure, car il sert de coffrage pour couler un plancher 8 solidaire des murs Ml, M2 (voir fig. 1 et 2).

Les profilés 3 portent de distance en distance des raidisseurs horizontaux 5 de façon à maintenir, de chaque côté du coffrage en tunnel, deux paires de montants 10 qui sont rectilignes et verticaux jusqu'au renfort double 5 de la partie basse du cof-frage en tunnel puis ces montants 10 sont arqués vers l'extérieur légèrement de façon à ce que leur extrémité inférieure 10a prenne appui contre la base des profilés verticaux 3. Les extrémités inférieures 10a des montants 10 portent sur chaque côté du coffrage, par l'intermédiaire de pièces annexes, un profilé horizontal 11 sur lequel sont montées des roues folles 12 qui prennent appui sur le sol lorsque les pieds télescopiques 4 sont remontés.

Les extrémités supérieures des montants 10 portent, par l'intermédiaire d'axes 13, deux paires de barres 14, 15 reliées entre elles sensiblement au milieu du coffrage par un axe 16. De plus, des butées 1?, 18 limitent le mouvement de ces barres 14, 15 lorsque celles-ci se trouvent dans le prolongement l'une de l'autre (voir fig. 2) sous l'action de barres ou tireurs-pousseurs 19, 20 articulées sur les barres 14, 15-près de l'axe central 16.

La liaison entre les barres 19 et 20 et les barres 14, 15 se fait par des axes 21, 22.

Les barres 19, 20 sont articulées à leur partie inférieure sur des axes 23, 24 montés sur quatre chariots 26 (voir fig. 4) pouvant rouler, à l'aide de galets 27, sur les parties inclinées des montants 10. De plus, des barres intermédiaires 30, disposées chacune entre une paire de chariots 26, maintiennent l'écartement nécessaire à la base du coffrage.

Le bas des chariots 26 est équipé de bielles 35 articulées sur le levier 36 par l'axe 37. Le levier 36 est fixé de façon articulée sur le montant 10 par un axe 38 solidaire du montant 10 ; le levier 36 est également articulé en 38 sur la tête du vérin 4.

il est à noter que les parties inclinées 10a des montants 10 se trouvent reliées entre elles, dans le sens longitudinal du coffrage, par un treillis 31 solidaire des paires de chariots 25 afin que ces derniers puissent être manoeuvrés chacun par un vérin 32 (voir fig. 3).

De plus, il est prévu en général entre les profilés 3 et surtout à leur partie inférieure, dans le sens longitudinal du coffrage, des barres de renforcement 34 formant un treillis -assurant la rigidification verticale des panneaux latéraux 1, 2 contre lesquels s'exerce la pression du mur en béton M1, M2.

Des treillis d'ailleurs se retrouvent à la partie supérieure du coffrage du fait de l'ensemble des profilés 7.

Les barres 30, en position de point mort haut, figent la largeur du coffrage . Le niveau du point mort haut peut être réglable par une vis 39 (voir fig. 4) qui sert de blocage et ainsi permet un réglage fin de la largeur du coffrage sans avoir besoin d'avoir un réglage de la longueur des barres 30.

Le fonctionnement de ce coffrage en tunnel est extrêment simple puisque lorsqu'il est placé, comme montré à la fig. 1, entre les semelles 45, il peut être mis en place rapidement en abaissant les chariots 26 ce qui agit simultanément
- sur les barres 19, 20 et abaisse au centre les barres
14, 15, ce qui décoffre la dalle,
- sur la barre 30 de longueur constante, donc ce qui
rapproche l'un de l'autre les panneaux verticaux laté
raux 1, 2,
- sur la bielle 34, ce qui relève le vérin 4 par le levier
36 et pose au sol les roues 12, puis les vérins 32 sont alimentés de façon à faire remonter les chariots 26 dans la position représentée à la fig. 1.De ce fait, les barres 19, 20 repoussent les barres 14, 15 de façon que le panneau supérieur 6 prenne sa position horizontale, ce qui provoque en même temps un léger déplacement des panneaux latéraux 12 dans le sens des flèches F3, F4 (voir fig. 2). Enfin, l'action inverse sur la bielle 35 abaisse les vérins 4, remonte le coffrage et soulève les roues 12. Ainsi, le coffrage en tunnel se trouve être dans sa position de travail.

Au moment du décoffrage on procède de la façon inverse sus-décrite.

En général, il est prévu, au-dessus des murs M1,
M2, des profilés préfabriqués Pi à section en croix qui sont inclus automatiquement dans la construction lors de la réalisation des murs M1, M2 et des sols S1 et S2.

L'ensemble des pièces constituant le coffrage en tunnel est réalisé en matériau résistant bien, en général en acier de construction.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Coffrage en tunnel monobloc pour la réalisation de bâtiments divers de type alvéolaire dans lequel des panneaux latéraux (1, 2) formant banches renforcées convenablement par des profilés verticaux et horizontaux (3, 5) supportés par des pieds télescopiques (4), cee ensemble latéral étant raidi dans la zone médiane longitudinale du coffrage par au moins quatre montants (10) verticaux dans leur partie supérieure et inclinés à leur partie inférieure de façon à prendre appui contre les profilés verticaux (3) puis le panneau supérieur (6), convenablement raidi par des profilés (7), en permanence fixé par ses côtés longitudinaux à la partie supérieure des profilés (3),est supporté par des barres articulées (14, 15) soumises à l'action de barres formant élément tireur et pousseur, ces barres ainsi que les barres transversales (30) et des bielles (35) et leviers (36) étant montées articulées sur des chariots (26) pouvant se déplacer entre un point mort haut et un point mort bas le long des parties inclinées des montants (10), caractérisé en ce que les chariots sont entretoisés deux à deux par des treillis soumis à l'action de vérins moteurs (32) faisant circuler les chariots (26) soit entre le point mort haut et le point mort bas, soit entre le point mort bas et le point mort haut lors du coffrage et du décoffrage.

2 - Coffrage en tunnel monobloc suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les chariots sont munis de galets (27) permettant le déplacement aisé des chariots le long des parties inclinées (10a) du montant (10).

3 - Coffrage en tunnel monobloc suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les chariots (26) commandent simultanément trois opérations de décoffrage, recoffrage qui sont généralement effectuées séparément.

4 - Coffrage en tunnel monobloc suivant l'une des revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que les chariots (26) qui effectuent simultanément trois opérations sont commandés par un seul organe moteur.

5 - Coffrage tunnel monobloc suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le réglage vertical de la position des chariots (26) en point mort haut par l'intermédiaire des vis (39) formant butéesréglables permet de régler exactement la largeur du coffrage.