FR2549516A1 - Serrure a larder en forme de segment de cercle et son procede de mise en place - Google Patents

Abstract

L'INVENTION A TRAIT A UNE SERRURE A LARDER DISPOSEE DANS UN LOGEMENT PRATIQUE DANS LE CHANT DE L'OUVRANT D'UNE PORTE, PORTE-FENETRE OU ANALOGUE, COMPOSEE D'UN BOITIER ET D'UNE TETIERE ET RENFERMANT ESSENTIELLEMENT AU MOINS UN PENE DE VERROUILLAGE ACTIONNE PAR UN FOUILLOT ET AU MOINS UN PENE DE CONDAMNATION ACTIONNE PAR UN PANNETON, UN BARILLET OU UNE CLE. CETTE SERRURE A LARDER EST CARACTERISEE EN CE QUE LE BOITIER 2 COMPORTE UNE FORME DE SEGMENT DE CERCLE 6 DONT LA CORDE EST PARALLELE AU CHANT DE L'OUVRANT DE LA PORTE, PORTE-FENETRE OU ANALOGUE ET QUE CE BOITIER 2 EST LOGE DANS UN LOGEMENT DE FORME DE SEGMENT DE CERCLE REALISEE PAR UNE FRAISE CIRCULAIRE. L'INVENTION CONCERNE LA QUINCAILLERIE DU BATIMENT.

Description

L'invention a trait à une serrure a larder disposée dans un logement pratiqué dans le chant de l'ouvrant d'une porte, porte-fenetre ou analogue, composée d'un boîtier et d'une têtière et renfermant essentiellement au moins un pene de verrouillage actionné par un fouillot et au moins un pene de condamnation actionné par un panneton, un barillet ou une clé.

On connaît déjà des serrures à larder disposées dans un logement pratiqué dans le chant de l'ouvrant d'une porte, porte-fenetre ou analogue. Ces serrures à larder connues comportent généralement un boîtier disposé dans un logement pratiqué dans le chant de l'ouvrant et une têtière servant à la fixation de la serrure sur le chant de l'ouvrant.

Le logement pour le boîtier est généralement d'une forme parallélépipédique ayant une profondeur, une longueur et une épaisseur supérieures aux dimensions extérieures du boîtier. Ainsi, seule la têtière assure le maintien de la serrure à larder.

De plus, la réalisation du logement pour la mise en place des serrures à larder connues, nécessite deux opérations, à savoir, une première opération d'entaillage pour le logement de la têtière et une seconde opération de mortaisage pour le logement du boîtier.

L'opération de mortaisage pour le logement du boîtier est une opération lente, du fait qu'elle doit être réalisée à l'aide d'une fraise à doigt. De plus, cette opération pose des problèmes d'évacuation de copeau.

L'iYIvention a pour but de fournir une serrure à larder de meilleure tenue dans son logement et dont ï'entaillage est simplifié.

A cet effet, l'invention concerne une serrure à larder disposée dans un logement pratiqué dans le chant de l'ouvrant d'une porte, porte-fenêtre ou analogue composée d'un boîtier et d'une têtière et renfermant essentiellement au moins un pêne de verrouillage actionné par un fouillot et au moins un pêne de condamnation actionné par un panne ton, un barillet ou une clé, caractérisée en ce que le boîtier comporte une forme de segment de cercle dont la corde est parallele au chant de l'ouvrant de la porte, portefenêtre ou analogue et que ce boîtier est logé dans un logement de forme de segment de cercle réalisé par une fraise circulaire.

En conférant au boîtier une forme de segment de cercle dont la corde est parallèle au chant de l'ouvrant, on peut procéder à un entaillage simultané du logement pour le boîtier et du logement pour la têtière de la serrure à larder moyennant une fraise circulaire.

De ce fait, les avantages obtenus selon l'invention consistent dans un meilleur maintien de la serrure à larder dans son logement, logement obtenu par une seule opération de fraisage. En effet, les parois du logement fraisé épousent toutes les surfaces du boîtier de la serrure. De ce fait, la coopération pour le maintien de la serrure se réalise entre les parois du logement et les surfaces du boîtier, alors que dans le cadre des serrures à larder connues, cette coopération ne se fait que par l'intermédiaire de la têtière.

On peut perfectionner cette coopération en assurant au boîtier un engagement progressivement forcé en conférant aux parois latérales du boîtier une certaine conicité par rapport au plan médian vertical, la plus grande largeur étant située du côté de la têtière.

Lorsque chaque paroi latérale du boîtier est réalisée en deux segments étagés, on peut conférer à chaque segment la conicité indiquée cidessus, ce qui facilite la mise en place de la serrure à larder.

L'invention sera bien comprise en se référant à la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif et au dessin ci-annexé dans lequel - la figure 1 est une vue en élévation d'une serrure à larder conforme à l'invention, le foncet étant enlevé.

- la figure 2 est une vue de gauche de cette serrure à larder.

- la figure 3 est une vue en plan du boîtier réalisé selon un premier mode d'exécution.

- la figure 4 est une vue en plan du boîtier réalisé selon un autre mode d'exécution.

On se réfère aux figures 1 à 3. La serrure à larder 1, comporte, conformément à l'invention, d'une part, un boîtier 2 abritant les différents mécanismes permettant d'actionner au moins un pêne de verrouillage 3 et/ou au moins un pêne de condamnation 4 et, d'autre part, une têtière 5 obturant un logement réalisé dans le chant de l'ouvrant d'une porte, porte-fenêtre ou analogue et assurant la liaison entre l'ouvrant et la serrure à larder 1.

Le boîtier 2 comporte une forme de segment de cercle 6 dont la corde est parallèle au chant de l'ouvrant, cette corde etant formée par la têtière 5. Le boîtier 2 peut être constitué - soit de deux parois latérales 7, 8 dont les chants avant 9 sont solidaires de la face arrière 10 de la têtière 5 et dont les chants arrières 11 présentant les segments de cercle 6 sont reliés entre eux par une cloison 12 en forme de segment de cercle.

- soit d'un coffre obturé par un fonce t et présentant un palastre pouvant jouer le rôle de la têtière 5.

- soit par deux parois latérales 7, 8 comportant deux segments étagés. A cet effet, ces deux parois latérales sont soit, deux profilés 13, 14 dont au moins un profilé 13 comporte un décrochement 26, soit, comme représenté dans la figure 3, de deux profilés 03, 14 énantiomorphes par rapport au plan médian vertical 15 du boîtier 2. Dans ce dernier mode d'exécution, les deux profilés énantiomorphes 13, 14 sont reliés entre eux par les chants 16, 17, 18, 19 des deux ailes avant 20, 21 et des deux ailes arrière 22, 23, les deux ailes avant 20, 21 constituant la têtière 5 et les deux ailes arrières 22, 23 formant la cloison 12.Soit l'une, soit les deux parois 24, 25 reliant entre elles les ailes 20, 22 et 21, 23, comportent un décrochement 26, 27 délimitant un segment de cercle avant 28 et un segment de couronne arrière 29 concentrique l'un à l'autre. En raison du décrochement 26, 27,la largeur 30 entre les faces internes 31, 32 du segment de cercle avant 28 est supérieur à la largeur 33 située entre les faces internes 34, 35 du segment de couronne arrière 29, la largeur 30 étant située du côté de la têtière 5.

La figure 4 représente un autre mode de réalisation du boîtier 2.

Les deux parois latérales 7, 8 se décomposent en deux segments de couronne arrière 36, 37 dont les chants arrière 38, 39, sont relies entre eux par la cloison 12 et en deux pièces rapportées 40, 41 en forme de segment de cercle, l'ensemble 36, 37, 40, 41 constituant le segment de cercle 6.

Les chants arrière 42, 43 des deux pièces rapportées 409 41 sont rendus solidaires des faces externes 44, 45 des deux segments de couronnes arrière 36, 37 et dont les chants avant 46, 47 sont rendus solidaires de la face arrière 10 de la têtière 5. Ainsi on obtient également det2:segments concentriques, le segment de cercle 28 ayant la plus grande largeur étant situé du coté du centre des deux segments concentriques.

Pour parfaire la stabilité du boîtier 2 dans son logement, on prévoit que les parois 7, 8, 24, 25 comportent une conicité par rapport au plan médian vertical 15, la partie la plus large étant situé du côté de la têtière 5. De ce fait, on facilite l'intromission du boîtier 2 dans son logement par son extrémité a plus effilée et au fur et à mesure de la pénétration du boîtier 2 dans son logement on obtient un assemblage serré ce qui augmente le maintien de la serrure à larder.

Conformément à l'invention, le boîtier 2 comporte une forme de seg ment de cercle 6 dont la corde est parallèle au chant de l'ouvrant. Selon les différents modems d'exécution du boîtier 2 cités ci-dessus, cette corde est formée par la têtière 5, par le palastre du coffre ou par les ailes avant 20, 21 des deux profiles énantiomorphes 13, ]4. En conférant au boîtier 2 une forme de segment de cercle 6, on peut loger ce boîtier 2 dans une entaille en forme de segment de cercle réalisée par une fraise circulaire s'enfonçant depuis le chant de l'ouvrant, cette fraise circulaire étant parallèle aux deux faces de l'ouvrant.Les avantages important obtenus par entaillage à l'aide d'une fraise circulaire ont été mentionnés ci-dessus et notamment il est possible de procéder à un entaillage simultané du logement pour le boîtier 2 et du logement pour la têtière 5 par la même fraise circulaire.

On dispose dans le boîtier 2 un fouillot 50 comportant un trou carré 51 dans lequel on engage un carré de manoeuvre d'une poignée (non représentée). Le fouillot 50 présente un premier bras 52 transmettant son mouvement au pêne de verrouillage 3 par un têton 53 coulissant dans une lumière horizontale 54 réalisée dans la queue 55 dudit pêne de verrouillage 3. Sur le talon 56 de ce dernier prend appui une des branches 57 d'un premier élément élastique 58 enroulé autour d'un axe 59 et dont l'autre branche 60 est maintenue par une butée 61. Le rôle de cet élément élastique 58 consiste à ramener en position saillante la tête 49 du pêne de verrouillage 3 lorsque cette dernière s'est escamotée après une poussée exercée sur l'ouvrant.La lumière horizontale 54 comporte un espace suffisant pour permettre le va-et-vient du pêne de verrouillage 3 sans action sur le fouillot 50. Le segmentde cercle avant 28 du boîtier 2 comporte une flêche 48 au moins égale à la longueur 82 de la tête 49 du pêne de verrouillage 3. Le fouillot 50 présente un second bras 62 agissant sur un second élément élastique 63 disposé dans un logement 64 coulissant dans une douille 65. Le rôle de ce second élément élastique 63 consiste à ramener le fouillot 50 en position de repos et par voie de conséquence de ramener la poignée à l'horizontale lorsque cette dernière a été manoeuvrée.

Le pêne de condamnation 4 est actionné par un panneton, ou par un barillet ou par une clé agissant sur la queue 66 du pêne de condamnation 4 après avoir relevé la gorge 67 à rappel élastique dû aux deux éléments élastiques 68, 69 interposés entre le chant 70 de la gorge 67 et deux butées 71, 72.

Du fait que la largeur du segment de cercle 28 est plus large que celle du segment de couronne 29, la têtière 5 comporte sur ses chants longitudinaux 73, 74 des décrochements 75, 76, 77, 78. De ce fait, les extrémités 79, 80 de la têtière 5 présentent une largeur plus faible que celle de la partie centrale 81.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de realisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitee et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments, sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (11)

Revendications

1. Serrure à larder disposée dans un logement pratiqué dans le chant de l'ouvrant d'une porte, porte-fenêtre ou analogue composée d'un boîtier et d'une têtière et-renfermant essentiellement au moins un pêne de verrouillage actionné par un fouillot et au moins un pêne de condamnation actionné par un panneton, un barillet ou une clé caractérisée en ce que le boîtier (2) comporte une forme de segment de cercle (6) dont la corde est parallèle au chant de l'ouvrant de la porte, porte-fenêtre ou analogue et que ce boîtier (2) est logé dans un logement de forme de segment de cercle réalisée par une fraise circulaire.

2. Serrure à larder selon la revendication 1 caractérisée en ce que le boîtier (2) comporte deux parois latérales (7,8) coniques par rapport au plan médian vertical (15), la partie la plus large du boîtier (2) étant située du côté de la têtière (5).

3. Serrure a larder selon la revendication 1 caractérisée en ce que le boîtier (2) comporte deux parois latérales (7, 8) dont les chants ar rière (11) présentant la forme de segment de cercle (6),sont reliés entreeux par une cloison en forme de segment de cercle (12) et dont les chants avant (9) sont solidaires de la face arrière (10) de la têtière (5), cette dernière constituant la corde du segment de cercle (6) du boîtier (2).

4. Serrure à larder selon la revendication 1 caractérisée en ce que le boîtier (2) comporte deux parois latérales (24,25) dont au moins une des parois (24) présente un décrochement (26) définissant deux segments avant et arrière concentriquesde largeurs différentes (30,33), la largeur la plus grande (30) étant située du côté du centre des segments.

5. Serrure à larder selon la revendication 4 caractérisée en ce que les deux segments- avant et arrière comportent une conicité par rapport au plan médian vertical (15), la partie la plus large étant dirigée du côté de la têtière (5).

6. Serrure à larder selon la revendication 3 caractérisée en ce que le segment avant est un segment de cercle (28) et que le segment arrière est un segment de couronne (29).

7. Serrure à larder selon la revendication 1 caractérisée en ce que les deux parois latérales (24,25) comportent un décrochement (26,27) symétrique par rapport au plan médian vertical (15) du boîtier (2).

8. Serrure à larder selon la revendication 1 caractérisée en ce que le boîtier (2) comporte deux profilés (13,14) énantiomorphes par rapport au plan médian vertical (15) du boîtier (2).

9. Serrure à larder selon la revendication 1 caractérisée en ce que les deux parois latérales (7,8) comportent deux segments de couronne arrière (36,37) et deux pièces rapportées (40,41) en forme de segments de cercle* les chants arrière (42,43) de ces dernières (40,41) sont rendus solidaires des faces externes (44,45) des segments de couronne arrière (36,37).

10. Serrure à larder selon les revendications 4 et 9 caractérisée en ce que le segment de cercle avant (28) comporte une flèche (48) au moins égale à la longueur (82) de la tête (49) du pêne de verrouillage (3)

11. Procédé pour la mise en place de la serrure à larder conforme à la revendication 1 caractérisée en ce que l'on procède à un entaillage simultané du logement pour le boîtier (2) et du logement pour la têtière (5) de la serrure à larder moyennant une fraise circulaire.