FR2548119A1 - Maitre-cylindre a deux circuits - Google Patents

Abstract

CE MAITRE-CYLINDRE A DEUX CIRCUITS COMPREND DEUX CYLINDRES 3, 4 DISPOSES L'UN A COTE DE L'AUTRE DANS UN CARTER 2 ET FORMANT, AVEC UN PISTON DE TRAVAIL POUR CHACUN D'EUX 6, 7, UNE PREMIERE ET UNE SECONDE CHAMBRES DE TRAVAIL 9, 10 COMMUNIQUANT AVEC DES FREINS DE ROUES. LES PISTONS DE TRAVAIL 6, 7 SONT ACTIONNES PAR UN ORGANE DE PRISE DE FORCE 27 PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN ETRIER 18 INTERCONNECTANT LES DEUX PISTONS DE TRAVAIL 6, 7. CE MAITRE-CYLINDRE COMPREND, EN OUTRE, UN DISPOSITIF A CYLINDRE ET PISTON AUXILIAIRE, DONT LA CHAMBRE AUXILIAIRE 13 EST, EN POSITION DE REPOS, CONNECTEE A UN RESERVOIR D'ALIMENTATION AU MOYEN D'UN CONDUIT 14 FERME PAR UNE VALVE 33 LORS DE L'ACTIONNEMENT. AVEC LES AUTRES EXTREMITES DES PISTONS DE TRAVAIL 6, 7, L'ETRIER 18 FORME UNE PREMIERE ET UNE SECONDE CHAMBRE D'EGALISATION 19, 20 CONNECTEES A LA CHAMBRE AUXILIAIRE PAR UN CONDUIT 22. L'INVENTION EST APPLICABLE DANS LES SYSTEMES DE FREINAGE HYDRAULIQUE DE VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

L'invention concerne un maître-cylindre à deux circuits, notamment pour

système de freinage hydrauliques de véhicule automobile, comportant, dans un carter, deux alésages voisins qui, avec les extrémités d'un premier et d'un deuxième pistons de travail, for5 ment une première et une deuxième chambres de travail reliées à des freins de roues, lesdits pistons de travail étant actionnables par un organe de prise de force par l'intermédiaire d'un étrier qui les relie. Dans un maître-cylindre à deux circuits connu du genre mentionné ci-dessus (demande de brevet allemand N 1655266), un organe de prise de force actionnable par une pédale de frein agit sur l'étrier qui, à son tour, actionne les deux pistons de travail L'étrier opère selon le principe d'un fléau de balance et,par un processus de basculement, équilibre les différences de déplacement des 15 pistons de travail Ce processus de basculement provoque toutefois une inégalité de répartition de forces sur les deux pistons de travail, de sorte que des pressions différentes apparaissent dans les chambres de travail associées aux pistons de travail En cas de défaillance de l'un des deux circuits de fluide, il y a certes éta20 blissement d'une liaison parfrottement entre l'organe de prise de force, l'étrier et le piston de travail, mais cela s'accompagne d'une grande perte de rendement en même temps que d'un accroissement

de la course de l'étrier.

Dans ce maître-cylindre à deux circuits, le déplacement à 25 l'organe de prise de force est égal à celui des pistonsde travail.

Cette perte de course par la mise en série des pistons de travail se répercute en particulier dans le domaine de travail allant du début de l'actionnement jusqu'à la montée en pression des chambres de travail reliées aux freins de roues individuels Cet accroissement de 30 la "course morte" avant application des freins réduit la plage de

travail effectif disponible à la pédale de frein d'un véhicule automobile.

Dans le cas d'un autre maître-cylindre à deux circuits (brevet allemand N 2460529), il est déjà connu d'obtenir, pour une 35 course à la pédale donnée, une plus importante course du piston de travail Un raccourcissement de la course à la pédale est toutefois partiellement annulé par le fait que les courses des pistons de travail disposés en série s'ajoutent à la pédale de frein Il en résulte que ce maîtrecylindre à deux circuits possède une longueur totale relativement grande. L'invention a pour but de développer un maître-cylindre du genre mentionné au début, de façon que, pour une course de pédale

donnée, les pistons de travail accomplissent une course plus grande et qu'il y ait, lorsque le système de freinage est intact, une ré10 partition égale des forces, et en outre que le rendement du maîtrecylindre à deux circuits soit particulièrement élevé.

Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le maître-cylindre présente un agencement cylindre-piston auxiliaire avec une chambre auxiliaire qui, dans la position de relâchement du15 dit organe de prise de force, est reliée à un réservoir d'alimentation au moyen d'un canal, lequel est obturable par une valve lors de l'actionnement dudit organe de prise de force, par le fait que le piston auxiliaire est actionné par ledit organe de prise de force et que ledit étrier, en combinaison avec l'autre extrémité du premier et 20 du deuxième pistons de travail, forme une première et une deuxième charbresd'égalisation qui, par un canal, sont reliées à la chambre auxiliaire Selonl'invention, le piston auxiliaire lié à l'organe de prise de force n'a besoin, lorsque le système de freinage est intact, d'accomplir qu'une petite course pour que les deux pistons de travail 25 soient aussitôt obligés d'accomplir une plus grande course Le volume de fluide déplacé hors de la chambre auxiliaire est alors refoulé dans les deux chambres d'égalisation qui sont adjacentes aux deux pistons de travail, le résultat étant que ces derniers s'éloignent plus rapidement de l'organe de prise de force ou, selon le cas, s'en 30 rapprochent plus vite Le rapport de transmission est déterminé par le diamètre du piston auxiliaire et par les diamètres des chambres de travail Du fait de leur égalisation volumique, les chambres d'égalisation interconnectées assurent une montée en pression égale dans les chambres de travail De plus, le maître-cylindre à deux 35 circuits selon la présente invention offre 1 ' avantage que, dans le cas d'une défaillance d'une chambre de travail associée à des freins de roues, on obtient néanmoins une montée de la pression dans la chambre de travail intacte L'agencement c 8 te-à-côte des chambres de travail donne au maître-cylindre à deux circuits une faible longueur totale. L'agencement cylindre-piston auxiliaire est avantageusement aménagé dans le carter, et le piston auxiliaire est relié, par une liaison résistant à la flexion, à l'étrier et au carter Avec un tel agencement, l'étrier est particulièrement bien guidé Grâce 10 au guidage relativement long du piston auxiliaire dans l'alésage du carter, les forces de flexion apparaissant lors d'une défaillance d'un circuit de pression peuvent être particulièrement bien supportées Dans une autre configuration, un guidage robuste peut aussi être réalisé en reliant au moins un pistonde travail à l'étrier et au carter, par une liaison résistant à la flexion. La liaison des chambres d'égalisation à la chambre auxiliaire est avantageusement atteinte par le fait que le canal passe dans le piston auxiliaire et dans l'étrier Si, dans cette configuration, le piston auxiliaire est inséré dans l'étrier, le point de 20 transition du can aldoit alors être rendu étanche par rapport à l'extérieur Grâce à la configuration de la valve l'extrémité de la chambre auxiliaire, on arrive à ce qu'il y ait, sur la totalité de la course du maître-cylindre à deux circuits, une transmission de

déplacement entre l'organe de prise de force et les pistons de tra25 vail.

Dans une forme de réalisation préférée de l'invention,

l'agencement cylindre-piston auxiliaire est aménagé dans l'étrier.

Dans cette version, la transmission de déplacement peut être rendue inopérante, dans l'importe quelle condition de fonctionnement du maîtrecylindre, au moyen d'une butée formée sur l'étrier, cette butée limitant le mouvement du piston auxiliaire dans la direction d'actionnement Dans ce cas, la butée peut être agencée sur l'étrier, à une position telle que le piston auxiliaire se déplace contre la butée au moment même o les jeux existant dans un système de frei35 nage sont franchis, de sorte qu'au cours de la montée en pression qui intervient alors, la force du piston auxiliaire agit directement sur les pistons de travail Après une certaine adaptation, un maîtrecylindre à deux circuits de ce type peut correspondre à un maîtrecylindre à étage de remplissage connu en technique de freinage La 5 procédure de remplissage commence à chaque fois après fermeture de la valve et se termine après la mise en butée de l'organe de prise

de force contre l'étrier.

Le maître-cylindre à deux circuits selon la présente invention convient aussi particulièrement bien pour un système de 10 freinage équipé d'un dispositif antiblocage, si une électrovalve est prévue à chaque fois dans le canal, entre la chambre auxiliaire et les chambres d'égalisation Ces électrovalves sont commandeesen fonction des vitesses de rotation des freins de roues reliées aux chambres de travail, c'est-à-dire qu'en cas de 15 risque de blocage d'un circuit de pression de freinage, l'électrovalve affectée à ce circuit de freinage s'ouvre et provoque

une diminution de la pression dans la chambre de travail associée.

En variante, une telle commande peut être réalisée ou étendue si la chambre auxiliaire est reliée à une source de pression pouvant être 20 commandée.

Il est avantageux que la chambre auxiliaire et les chambres d'égalisation se trouvent dans un système ouvert et que les chambres de travail se trouvent dans un système fermé Cette séparation permet d'obtenir la présence, dans un système fermé relié aux 25 freins de roues, d'un fluide à grande longévité, tel que, par exemple, une huile minérale ou fluide siliconé, ce qui en rend le déplacement

inutile et évite en même temps la formation de bulles de vapeur conduisant à une défaillance du système de freinage.

Afin que les tolérances de fabrication n'aboutissent pas, 30 lors du montage du ma tre-cylindre, à une obliquité de l'étrier, il est avantageux que les pistons d'une chambre de travail et d'une chambre d'égalisation soient mutuellement liés par une pièce de poussée.

Les différents objets et caractéristiques de l'invention 35 seront maintenant détaillés dans la description qui va suivre, fai-

te à titre d'exemple non limitatif, en se reportant aux figures annexées qui représentent: la figure 1, un croquis schématique, d'une coupe longitudinale d'un maître-cylindre avec réducteur de course de pédale et, la figure 2, une vue en coupe longitudinale d'un autre

exemple de réalisation d'un maître-cylindre à deux circuits, le réducteur de course de pédale étant exclu.

Surles figures I et 2 du dessin, on a représenté un maîtrecylindre à deux circuits, 1, qui est constitué d'un carter 2 et de 10 trois alésages mutuellement parallèles 3, 4 et 5 Les alésages 3 et 4 servent à recevoir les pistons de travail 6 et 7, tandis que l'alésage 5 sert à recevoir le piston auxiliaire 8 Les pistons de travail 6 et 7 agissent sur les chambres de travail 9 et 10 formées par les alésages 3 et 4 Les chambres de travail 9 et 10 sont reliées chacune par un raccord de pression 11, 12 à des freins de roues d'un véhicule automobile, non représentés Le piston auxiliaire 8 agit sur la chambre auxiliaire 13 formée par l'alésage 5 La chambre auxiliaire 13 est reliée, via une conduite de raccordement 14, à un

réservoir non représenté, rempli de fluide de freinage.

Selon la figure 1, les pistons de travail 6, 7, et le piston auxiliaire 8 dépassent hors des alésages 3, 4 et 5 Les extrémités dépassantes des pistons 6, 7 et 8 guident l'étrier 18 au moyen d'alésages correspondants 15, 16 et 17 Les alésages 15 et 16 sont fermés à leurs extrémités situées à droite sur le dessin et consti25 tuent, avec les pistons de travail 6 et 7, à chaque fois une chambre d'égalisation 19, 20 Un canal 22 s'étendant dans le piston auxiliaire 8, depuis la chambre auxiliaire 13, dans la direction longitudinale du maître-cylindre à deux circuits, et débouchant dans l'étrier 18, au niveau des chambres d'égalisation 19 et 20, relie le 30 réservoir à ces chambres d'égalisation 19 et 20 A la transition du canal 22 du piston auxiliaire 8 à l'étrier 18, le piston auxiliaire 8 est rendu étanchepar rapport à lalésage 17, de chaque côté du canal 22, au moyen d'un joint d'étanchéité annulaire 23, 24 Le piston auxiliaire 8 traverse l'étrier 18 et, du côté situé à droite sur le 35 dessin, s'élargit par un collet annulaire 25 qui s'applique contre

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la butée 26 de l'étrier 18.

L'extrémité que le piston auxiliaire 8 comporte à droite sur le dessin est reliée, par un organe de prise de force 27, à une

pédale de frein d'un véhicule, non représentée sur le dessin.

Dans le cas du maître-cylindre à deux circuits représenté sur la figure 1, les deux pistons de travail 6 et 7 sont constitués de tiges de poussée qui, en leurs extrémités, sont munies d'une gorge annulaire 29 destinée à recevoir une bague d'étanchéité 28, séparant ainsi de l'atmosphère, de manière étanche, les chambres de 10 travail 9 et 10 et les chambres d'égalisation 19 et 20 A l'extrémité ouverte des alésages 3, 4 et 15, 16, une bague d'étanchéité 31 est fixée dans le carter 2, respectivement dans l'étrier 18, et sert à protéger les alésages 3, 4 et 15, 16 contre l'entrée de poussière et d'humidité Entre l'extrémité gauche 21 de l'étrier 18 et l'ex15 trémité droite du carter 2 est contraint un ressort de compression 32 qui sollicite l'étrier 18 vers sa position de relâchement, à

droite sur le dessin.

A l'extrémité du piston auxiliaire 8 fermant la chambre auxiliaire 13 est fixé un agencement de valve 33 qui, lors de l'ac20 tionnement du piston auxiliaire 8, ferme le canal 14 de manière étanche L'agencement de valve 33 ne sera pas décrit en détail dans le cas de cet exemple car il correspond à l'agencement 57, ou encore à l'agencement 58, sur la figure 2 relative à un deuxième exemple de

réalisation expliqué de manière plus détaillée sur ce point.

Le piston auxiliaire 8 est rendu étanche par rapport à l'atmosphère au moyen de la bague d'étanchéité 34 et, par rapport à la chambre auxiliaire 13, au moyen de la bague d'étanchéité 35 L'organe de prise de force 27 est constitué par une tige de poussée qui

est supportée à pivotement dans un évidement 36 ouvrant vers l'ex30 térieur.

Sur la figure 2 du dessin, les pistons de travail 6 et 7 sont constitués par une unité à piston plongeur Chaque unité à piston plongeur 6, 7 est constituée d'un manchon 37,38 qui, au moyen d'un filetage 39,40 est immobilisé par vissage dans l'alésage res35 pectif 3, 4 contre une butée 41, 42 formée sur le carter 2, et qui est rendu étanche au moyen d'un joint d'étanchéité 43, 44 Le couple nécessaire pour le vissage d'immobilisation est appliqué par l'intermédiaire d'un six-pans 45, 46 aménagé sur le manchon 37, 38 Chaque manchon 37, 38 présente un alésage central 47, 48 qui sert à rece5 voir et guider le piston de travail 6, 7 A la transition de chaque alésage 47, 48 à la chambre de travail correspondante 9, 10, une bague d'étanchéité de piston 51, 52 est aménagée dans une gorge annulaire 49, 50, cette bague étant maintenue en position par un

anneau d'arrêt 53, 54 fixé dans le manchon correspondant 37, 38.

Dans la direction de relâchement du maître-cylindre à deux circuits, 1, le mouvement de chaque piston de travail 6, 7 est limité par un anneau d'arrêt 55, 56 fixé sur la surface périphérique du piston de travail 6, 7, cet anneau d'arrêt prenant lui-même appui, dans cette position, contre l'anneau d'arrêt 53, 54 correspondant, 15 solidaire du carter Dans chacune des chambres de travail 9 et 10 est prévu un agencement de valve 57, 58 qui est actionnable par le mouvement du piston de travail 6, 7 et qui, lors de l'actionnement du maître-cylindre à deux circuits, ferme la communication avec les raccords de pression 11, 12, et ouvre cette communication dans la 20 position de relâchement Comme les deux agencements de valve 57, 58 sont de même construction, on ne considerera que I'agencement de

valve 57, afin d'éviter les répétitions.

L'agencement de valve 57 est constitué d'un manchon de guidage 59 ayant, vu en coupe, une forme sensiblement en Z Son collet 25 annulaire 60 dirigé vers l'intérieur est maintenu entre les anneaux d'arrêt 53 et 55, ce qui a pour effet que, dans la position de relâchement du maître- cylindre à deux circuits représentée, la bague d'étanchéité 62 fixée au collet annulaire radialement extérieur 61,

à l'autre extrémité du manchon de guidage 59, se trouve à une faible 30 distance en avant du collet annulaire 61 du canal 64 reliant le réservoir à la chambre de travail 9 Afin d'obtenir une section d'étanchéité plus grande, pour faciliter la succion à la face d'étanchéité 63, cette dernière est formée par une rainure axiale 65 ouverte en direction du piston de travail 6 Entre le manchon 37 et le 35 collet annulaire 61, il est prévu un ressort de compression 66 assu-

rant une fermeture fiable de l'agencement de valve 57, ce ressort entourant centralement la portion cylindrique 67 au manchon de guidage 59 et étant, selon le cas, allongé ou comprimé sous l'effet du

mouvement du piston de travail 6.

Aux extrémités des pistons de travail 6, 7 dépassant hors du carter 2 se raccorde, à droite sur le dessin, à chaque fois une pièce de poussée 68, 69 dont les extrémités cylindriques c 6 té piston sont rentrées à la presse chacune dans un trou borgne 70,71 du piston de travail 6, 7 et prennent appui, par un collet annulaire 72, 10 73, contre, l'extrémité frontale du piston de travail 6, 7 Les pièces de poussée 68,69 pénètrent dans les alésages 15 et 16 de l'étrier 18 et s'appliquent, dans un évidement 74,75 en forme de calotte, contre

le piston correspondant 76, 77 sollicitant les chambres d'égalisation 19 et 20 Sur leur surface périphérique, les pistons 76,77 por15 tent, chacun dans une gorge annulaire, une bague d'étanchéité de piston 78,79 qui s'applique, avec étanchéité à la pression, dans l'alésage correspondant 15, 16.

Du fait de l'ajustement serré entre les pièces de poussée 68, 69 et les pistons de travail 6 et 7, le collet annulaire respec20 tif 72, 73 presse un disque de guidage associé 80,81, contre l'extrémité du piston de travail respectif 6, 7, ce disque de guidage 80, 81 étant ainsi en condition de liaison mécanique positive avec l'agencement pièce de poussée-piston de travail respectif Dans la région entre l'étrier 18 et le carter 2, les pistons de travail 6 et 25 7 sont entourés chacun par un ressort de compression 82, 83 qui

prend appui sur le disque de guidage 80,81 et le manchon 37, 38.

Grâce aux ressorts de compression 82 et 83, on arrive à ce que, dans la position de relâchement du maître-cylindre à deux circuits, les pistons de travail 6 et 7 sont en butée, chacun par son anneau 30 d'arrêt 55, 56, contre l'anneau d'arrêt conjugué 53, 54 solidaire

du carter, et maintiennent en même temps l'agencement de valve y afférent, 57, 58, à sa position d'ouverture.

Le maître-cylindre à deux circuits selon la figure 2 diffère de celui selon la figure 1 essentiellement par le fait que la 35 chambre auxiliaire 13 est aménagée-dans l'étrier 18, de sorte que le piston auxiliaire 8 ne traverse pas cet étrier 18 Le piston auxiliaire 8 est guidé dans l'alésage 5 du manchon intermédiaire 84 qui est lui-même guidé, par sa surface cylindrique externe dans l'alésage étagé 85 et est en butée, à l'épaulement 87, contre l'étrier 18 Au manchon intermédiaire 84 succède, en direction du carter 2, un doigt cylindrique 88 qui traverse l'alésage étagé 85 et pénètre dans un alésage-borgne 89 aménagé dans le carter 2 Une bague d'étanchéité 90 fixée sur le doigt cylindrique 88 s'applique avec étanchéité contre la paroi de l'alésage borgne 89 Le doigt cylindrique 10 88 forme, avec l'alésage borgne 89, un espace de recomplémentation 91, qui par un conduite de raccordement 14, est relié à un réservoir non représenté sur le dessin Dans le doigt cylindrique 88 passe un canal 92 qui relie l'espace de recomplémentation 91 à la chambre auxiliaire 13 La longueur de l'espace de recomplémentation 91 est telle que la course maximale du maltre-cylindre à deux circuits, 1, puisse être accomplie La bague d'étanchéité 90 et le doigt cylindrique 88 établissent une séparation étanche entre l'espace 91 et l'extérieur. Dans un alésage borgne 93 ouvrant sur la chambre extérieu20 re 13, est agencé un plongeur de valve 94 qui, dans la direction d'actionnement du maltre-cylindre à deux circuits, est maintenu, par un ressort de valve 95 prenant appui au fond de l'alésage borgne 93, en aboutement contre la butée 96 située sur le piston auxiliaire 8 dont elle est solidaire Le plongeur de valve 94 est pourvu d'un doigt de guidage 97 qui est lui-meme guidé dans l'alésage du conduit 92 Des rainures 98 sont formées axialement dans la surface du doigt de guidage 97, afin d'assurer que du fluide de freinage pourra être récupéré par le conduit 92, depuis l'espace de recomplémentation 91, et pourra s'écouler vers la chambre auxiliaire 13 Le doigt de gui30 dage 97, est suivi, à l'intérieur de la chambre auxiliaire 13, par

un épaulement annulaire 99 ayant une surface frontale située en regard du doigt de guidage 97, à laquelle la bague d'étanchéité 100 est fixée et forme, avec le siège d'étanchéité 101 à la sortie du conduit 92, le siège de valve La distance du plongeur de valve 94 35 au siège d'étanchéité 101 est choisie de façon à assurer la ferme-

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ture dès le plus petit actionnement du piston auxiliaire 8 qui est.

fonctionnellement lié à l'organe de prise de force.

Du fait du manchon intermédiaire 84, le canal 22 traverse, radialement vers l'extérieur, aussi bien le piston auxiliaire 8 que 5 le manchon intermédiaire 84 Des deux côtés de la chambre auxiliaire 13, dans la région du canal 22, les surfaces périphériques externes du piston auxiliaire 8 et du manchon intermédiaire 84 sont dotées chacune d'une gorge annulaire 102, 103 De cette manière, une communication hydraulique par le conduit 22 est constamment maintenue, 10 même dans le cas d'une distorsion de ces éléments l'un par rapport à l'autre De chacun des deux côtés du canal 22, sur la surface périphérique externe du manchon intermédiaire 84 est fixée une bague d'étanchéité 104,105 qui s'applique, avec étanchéité à la pression,

contre l'alésage étagé 85 et réalise, dans cette zone de transition, 15 l'étanchéité du canal 22 par rapport à l'atmosphère Sur sa périphérie externe, le piston auxiliaire 8 porte la bague d'étanchéité du piston 106 qui est appliquée de façon étanche à la surface de l'alésage 5 et assure l'étanchéité de la chambre auxiliaire 13 par rapport à l'atmosphère.

Radialement à l'extérieur du plongeur de valve 94, un ressort de compression 107 prend appui sur le manchon intermédiaire 84 et le piston auxiliaire 8 qu'il retient, dans la direction opposée à celle de l'actionnement, appliqué contre une butée du manchon intermédiaire 84, constituée par un anneau d'arr 9 t 108 Dans cette po25 sition, la butée 109 limitant le mouvement du piston auxiliaire 8 dans la direction d'actionnement du ma tre-cylindre à deux circuits

1, est éloignée au maximum de la butée conjuguée 110 du piston auxiliaire 8.

Le mode de fonctionnement du ma tre-cylindre à deux cir30 cuits selon l'invention est décrit ci-après.

Lorsque l'organe de prise de force 27 selon la figure 1 du dessin est actionné et déplacé vers la gauche, l'étrier 18 et l'agencement de valve 33 sont aussi déplacés vers la gauche, en même temps que le piston auxiliaire 8 Comme l'agencement de valve ne de35 mande qu dne très faible course pour être fermé, il va suffire d'un très petit mouvement de la pédale pour provoquer la fermeture étanche de la conduite de raccordement 14 venant de la chambre auxiliaire 13 Comme les chambres d'égalisation 19 et 20 constituent par ailleurs, avec la chambre auxiliaire 13, un système fermé, il en ré5 sulte qu'une petite pression va s'établir dans ce système et déplacer les pistons de travail 6 et 7 vers la gauche en considérant le dessin, lors de la poursuite du mouvement de l'organe de prise de force 27 Alors, conformément au produit de la surface multipliée par le déplacement accompli par le piston auxiliaire 8, du fluide de 10 freinage est en même temps refoulé, via le canal 22, de la chambre auxiliaire 13 vers les deux chambres d'égalisation 19 et 20 De cette manière, les pistons de travail 6 et 7 sont alors amenés à se déplacer vers la gauche plus rapidement, par rapport au mouvement de l'étrier 18 Un maître-cylindre à deux circuits de ce genre sert à l 5 réduire la course à la pédale de frein d'un véhicule automobile, pour

un dimensionnement de pédale donné à l'avance.

Du fait du mouvement des pistons de travail 6 et 7, du fluide de freinage est refoulé des chambres de travail 9 et O 10 aux freins individuels des roues, via les raccords de pression 11 et 12 Dès que les jeux des circuits de freinage reliés aux chambres de travail 9 et 10 sont absorbés, la pression volumétrique des circuits de freinage associés aux chambres de travail 9 et 10 devait néanmoins être différente d'un circuit à l'autre, alors le piston de travail ayant déjà rattrapé tous les jeux resterait immobile jusqu'à ce que l'autre 25 piston de travail soit arrivé à un point équivalent Cette procédure est accélérée, en particulier par le fait que le fluide déplacé dans la chambre auxiliaire 13 est alors refoulé dans la chambre d'égalisation y afférente, de sorte que le piston de travail correspondant est déplacé un peu plus rapidement, d'une certaine quantité vers l'avant Les différents diamètres des pistons de travail 6 et 7 résultent de la conception du système de freins d'un véhicule automobile donné Néanmoins, une même pression règne dans les chambres de

travail 9 et 10 lors du processus de relâchement, le maîtrecylindre à deux circuits opère de manière inverse.

En variante, il est possible que, dans la position de re-

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lâchement du maître-cylindre, 1, les chambres de travail 9 et 10 soient reliées à un réservoir rempli de fluide de freinage, cela via le "trou de reniflement" connu Celapermettrait de réduire encore plus la longueur axiale totale du ma tre-cylindre, 1, puisque les 5 deux pistons de travail 6 et 7 n'auraient alors pas à se déplacer plus loin dans les alésages y relatifs, 3 et 4, sous l'effet de

l'usure des garnitures des freins.

Dans l'éventualité d'une défaillance d'un circuit de freinage, l'étrier 18 vient, par ses fonds formés dans les alésages 15 10 et 16, contre l'extrémité des pistons de travail 6 et 7 et, l'actionnement se poursuivant, de la pression s'établit, avec une force double, dans le circuit de freinage intact Comme l'étrier 18 est alors le siège d'un moment fléchissant, il faut que le guidage des pistons de travail et des pistons auxiliaires 6, 7, 8, dans le car15 ter 2 soit doté d'une robustesse telle que le maître-cylindre à deux

circuits puisse supporter ces efforts sans ître endommagé.

Lors de l'actionnement du maître-cylindre I selon la figure 2, le piston auxiliaire 8 se déplace d'abord jusqu'a ce que le plongeur de valve 94 soit assis sur le siège d'étanchéité 101 et que 20 la communication passant par le canal 92, l'espace de recomplémentation 91 et la conduite 14 de raccordement au réservoir d'alimentation non représenté sur le dessin, soit fermée Lors de la poursuite de l'actionnement du piston auxiliaire 8, la butée 110 s'approche de la butée 109 Au cours de cette actionnement, du fluide 25 de freinage est refoulé de la chambre auxiliaire 13, par le conduit 22, et pénètre dans les deux chambres d'égalisation 19 et 20, cela en correspondance avec le produit de la surface multipliée par le déplacement du piston auxiliaire 8 Comme la surface efficace de ce piston auxiliaire 8 excède sensiblement la surface efficace des pis30 tons d'actionnement 6 et 7, il en résulte que ces derniers sont déplacés relativement vite vers l'avant, de sorte qu'à la fermeture des canaux 64 par l'action des agencements de valve respectifs 57

et 58, les freins de roues couplés aux raccords 11 et 12 sont également appliqués relativement vite Cette procédure de remplissage se 35 termine lorsque la butée 110 est arrivée à la butée 109.

Lors de la poursuite de l'actionnement du ma tre-cylindre 1, le piston auxiliaire 8 déplace l'étrier 18 en même temps que le manchon intermédiaire 84 Comme, pendant la procédure de remplissage, les pistons 76 et 77 se sont écartés du fond des alésages res5 pectifs 15 et 16, il y a alors un coussin hydraulique formé par les chambres d'égalisation 19 et 20, qui est transmis aux pistons 76 et 77 Les pistons de travail 6 et 7 sont alors soumis au même déplacement que le piston auxiliaire 8 et l'étrier 18 Cet agencement offre l'avantage qu'une grande surface activeest utilisée pendant la pha10 se de remplissage, de manière à obtenir le déplacement d'un grand volume, et qu'il y a une plus petite surface active dans la phase de travail, afin d'atteindre des pressions hydrauliques élevées Si l'actionnement est encore poursuivi, une pression uniforme est alors établie dans les circuits de freins individuels, et le véhicule com15 mence à freiner sous l'effet des forces de serrage des freins individuels L'étrier 18 qui, en outre, opère sur le mime mode qu'un fléau de balance, assure que les pistons de travail 6 et 7 seront toujours

soumis à des pressions égales.

Pendant la procédure de relâchement, le maître-cylindre 1 20 opère de la manière inverse A une courte distance avant la position extrême, les pistons de travail 6 et 7 déplacent les agencements de valve 57 et 58 dans la direction du relâchement du maître-cylindre 1 et ouvrent les canaux 64 Si une légère dépression s'établissait auparavant dans les chambres de travail 9 et 10, les agencements de 25 valve 57 et 58 se soulèveraient alors d'eux-mêmes, de sorte que du

fluide de freinage complémentaire pourrait venir, du réservoir jusqu'aux chambres de travail 9 et 10, cela dès avant l'ouverture normale en fonction de la course.

En cas de défaillance d'un circuit de freinage, le piston 30 auxiliaire 8 se déplace jusqu'à la butée 109 Le volume qui est

alors déplacé est refoulé de la chambre auxiliaire à celle des chambres d'égalisation 19 et 20 qui est conjuguée au circuit défectueux.

Ce piston de travail, 6 ou 7 selon le cas, se déplace alors vers la

gauche sur le dessin.

cours de la suite de l'actionnement du matre-cylindre Au cours de la suite de l'actionnement du maître-cylindre

1541119,.

1, le piston auxiliaire 8, le manchon intermédiaire 84, l'étrier 18 et le piston 76 ou 77 selon le cas, affecté au circuit intact, sont mutuellement liés par une liaison mécanique positive, et le piston de travail correspondant, 6 ou 7 selon le cas, est déplacé dans la direction d'actionnement du maître-cylindre l, la totalité de la force donnée par l'organe de prise de force 27 étant alors disponible pour le circuit de freinage intact Avec cet agencement, le doigt cylindrique 88 doit supporter le moment fléchissant qui apparaît en cas de défaillance d'un circuit, et doit le transmettre au 10 carter 2 Les pièces de poussée 68, 69 sont supportées à pivotement dans des évidements en forme de calotte, 74, 75, des pistons 76 et 77, afin d'obtenir un parfait centrage de l'étrier par rapport au

carter 2, via le doigt cylindrique 88.

l 5

25481 9;

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 Maître-cylindre à deux circuits, notamment pour système de freinage hydrauliques de véhicule automobile, comportant, dans un carter, deux alésages voisins qui, avec les extrémités d'un 5 premier et d'un deuxièmepistons de travail, forment une première et une deuxième c Lamnresde travail reliées à des freins de roues, lesdits pistons de travail étant actionnables par un organe de prise de force par l'intermédiaire d'un étrier qui les relie, caractérisé en ce que le ma tre-cylindre ( 1) présente un agencement cylindre-piston 10 auxiliaire avec une chambre auxiliaire ( 13) qui, dans la position de relâchement dudit organe de prise de force ( 27), est reliée à un réservoir d'alimentation au moyen d'un canal ( 14, 92, respectivement) lequel est obturable par une valve ( 33, 94 et 101, respectivement) lors de l'actionnement dudit organe de prise de force ( 27), en ce 15 que le piston auxiliaire ( 8) est actionné par ledit organe de prise de force ( 27) et en ce que ledit étrier ( 18), en combinaison avec l'autre extrémité du premier et du deuxième piston de travail ( 6,7) forme une première et une deuxième chiambresd'égalisation ( 19, 20) qui, par un canal ( 22), sont reliées à la chambre auxiliaire ( 13). 20 2 Maître- cylindre selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'agencement cylindre-piston auxiliaire est aménagé dans le carter ( 2), et en ce que le piston auxiliaire ( 8) est relié, par une liaison résistant à la flexion, à l'étrier ( 18) et au carter ( 2).

3 Maître-cylindre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un piston de travail ( 6 et/ou 7) est relié, par une liaison résistant à la flexion,

à l'étrier ( 18) et au-carter ( 2).

4 Maître-cylindre selon l'une quelconque des revendica30 tions précédentes, caractérisé en ce que le canal ( 22) passe dans le

piston auxiliaire ( 8) et dans l'étrier ( 18).

Maître-cylindre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la valve ( 33) est aménagée

à l'extrémité de la chambre auxiliaire ( 13).

6 Maître-cylindre selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé en ce que l'agencement cylindrepiston auxiliaire est aménagé dans l'étrier ( 18).

7 Maître-cylindre selon la revendication 6, caractérisé

en ce qu'une butée ( 109) limitant le mouvement du piston auxiliaire 5 ( 8) dans la direction d'actionnement est aménagée sur l'étrier ( 18).

8 Maître-cylindre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une électrovalve est

prévue dans ledit canal ( 22), entre ladite chambre auxiliaire ( 13)

et lesdites chambres d'égalisation ( 19, 20).

9 Iaître-cylindre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la chambre auxiliaire ( 13)

est reliée à une source de pression pouvant être commandée.

Maître-cylindre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les chambres auxiliaire et 15 d'égalisation ( 13, 19, 20) se trouvent dans un système ouvert, et

les chambres de-travail ( 9, 10) se trouvent dans un système fermé.

11 Maître-cylindre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pistons ( 6, 76 et/ou 7, 77) d'une chambre de travail ( 9 et/ou 10) et d'une chambre d'égali20 sation ( 19 et/ou 20) sont mutuellement liés par une pièce de popssée

( 69 et/ou 68).