FR2546225A1 - Dispositif d'entrainement d'une banne de protection - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT D'UNE BANNE DE PROTECTION, HORIZONTALE, DONT UNE EXTREMITE PEUT ETRE ENROULEE SUR UNE PREMIERE BARRE D'ENROULAGE ET DONT L'AUTRE EXTREMITE EST RELIEE PAR DES LIENS SOUPLES A UNE SECONDE BARRE D'ENROULAGE SUR LAQUELLE PEUVENT ETRE ENROULES CES LIENS SOUPLES. CHAQUE BARRE D'ENROULAGE PEUT ETRE ENTRAINEE EN ROTATION PAR UN MOTEUR CORRESPONDANT. UNE PARTIE FIXE 18 DU CARTER DE CHAQUE MOTEUR CONTIENT UN DISPOSITIF RALENTISSEUR 21 COOPERANT AVEC UN DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT UNIDIRECTIONNEL 31. LES DEUX PARTIES 33 ET 34 DU DISPOSITIF 31 SONT DISPOSEES RESPECTIVEMENT SUR UN MOBILE ROTATIF ET SUR L'ARBRE DE SORTIE 22 DU MOTEUR, SUR LEQUEL EST PIVOTE LE MOBILE ROTATIF. LES DEUX PARTIES 23 ET 24 DU DISPOSITIF RALENTISSEUR 21, QUI EST DU TYPE A COURANTS DE FOUCAULT, SONT DISPOSEES RESPECTIVEMENT SUR LE POURTOUR DU MOBILE ROTATIF ET A L'INTERIEUR DU CARTER FIXE 18-25. LA PREMIERE PARTIE 23 EST CONSTITUEE PAR UNE DOUILLE EN CUIVRE, ET LA SECONDE PARTIE 24, PAR DES AIMANTS PERMANENTS. CHAQUE DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT UNIDIRECTIONNEL 31 EST ORIENTE DE FACON A ASSURER LA LIAISON ANGULAIRE ENTRE SES DEUX PARTIES 33, 34, UNIQUEMENT LORSQUE LA BARRE D'ENROULAGE CORRESPONDANTE EST "MENEE", ETANT ENTRAINEE EN ROTATION, NON PAR SON MOTEUR, MAIS PAR LE MOTEUR DE L'AUTRE BARRE D'ENROULAGE, PAR L'INTERMEDIAIRE DE LA BANNE ET DES LIENS SOUPLES. LE RALENTISSEUR DE CETTE BARRE D'ENROULAGE "MENEE" JOUE ALORS SON ROLE.

Description

La présente invention concerne des dispositifs d'entraînement d'une banne

de protection contre le soleil, la pluie, susceptible d'être au moins partiellement déployée horizontalement Une extrémité de cette banne

est solidaire d'une barre d'enroulage, et l'autre extrémité, libre, estre-

liée, par l'intermédiaire d'un ou plusieurs liens souples, à une autre bar- re d'enroulage Chaque barre d'enroulage est liée angulairement à un moyen

d'entraînement en rotation, qui peut être par exemple aussi bien un moto-

réducteur électrique, qu'un dispositif mécanique à actionnement manuel.

L'un de ces moyens d'entratnement est prévu pour tourner dans un sens per-

mettant d'enrouler la banne sur sa barre d'enroulage, en déroulant simul-

tanément le ou les liens souples, de la leur L'autre moyen d'entraînement en rotation est prévu pour tourner dans un sens permettant d'enrouler le

ou les liens souples sur leur barre d'enroulage, en déroulant simultané-

ment la banne, de la sienne.

Dans des dispositifs d'entraînement, connus de ce genre, tels que ce-

lui décrit dans le brevet français N O 2 502 597, le but essentiel recher-

ché consiste à obtenir une tension de la banne, qui soit correcte lorsque

celle-ci est déroulée en position d'utilisation, mais rien n'est spéciale-

ment prévu pour maintenir cette banne, tendue pendant son déroulement et son enroulement, ce qui présente certains inconvénients Dans le brevet français cité ci-dessus, les deux moyens d'entraînement en rotation sont constitués par des motoréducteurs électriques et, lorsque l'un de ces

motoréducteurs est commandé et enroule les liens souples sur la barre d'en-

roulage correspondante, pour dérouler la banne, de l'autre barre d'enrou-

lage, la tension de cette banne est assurée uniquement par le couple résis-

tant opposé par le motoréducteur de cette autre barre d'enroulage, qui, à cet instant, n'est pas alimenté Ce couple résistant est dû aux divers frottements au niveau du moteur, du réducteur, des paliers de la barre d'enroulage, etc Dans ces conditions, la banne ne reste pas suffisamment

tendue pendant son déroulement car ce déroulement ne s'effectue pas régu-

lièrement En effet, au départ, cette autre barre d'enroulage et surtout

son motoréducteur, qui est "mené", sont arrêtés et présentent donc une cer-

taine inertie lorsque l'autre motoréducteur, "menant", démarre, et la ban-

ne se trouve correctement tendue L'instant suivant, le motoréducteur mené se trouve à son tour entraîné en rotation par la tension de la banne et il

a tendance à tourner plus vite qu'il n'est nécessaire pour libérer la ban-

ne, et celle-ci se détend légèrement Le motoréducteur mené s'arrête alors

un bref instant à nouveau, et la banne se trouve retendue, et ainsi desui-

te Au début du déroulement, la tension de la banne croît et décroît ainsi successivement suivant un rythme accéléré et la flèche de la banne reste

relativement réduite: quelques centimètres Il n'en est plus de même lors-

que la banne se trouve déroulée de plusieurs mètres car, au fur et à mesu-

re de ce déroulement, la masse de la banne déroulée augmente et son effet est de plus en plus sensible lors de chaque redémarrage du motoréducteur mené, la banne se détendant chaque fois de plus en plus largement, à un rythme de plus en plus lent Lorsque la banne se trouve déroulée de quatre ou cinq mètres, à chaque arrêt du motoréducteur mené, la banne se trouve réellement très détendue, sa flèche atteignant un mètre à un mètre cinquanr te Le mouvement se trouve encore amplifié par la masse d'une barre quiest

généralement disposée le long de l'extrémité libre de la banne, pour assu-

rer une tension transversale de celle-ci Une solution consisterait alors à disposer sous la banne, de loin en loin, des barres transversales de

soutien, ce qui serait inesthétique, plus complexe et plus coûteux Lors-

qu'il y a du vent, le phénomène décrit ci-dessus se trouve amplifié forte-

ment, deux ou trois fois, la banne pouvant être gonflée vers le haut par

la force du vent Le même phénomène existe évidemment lors de l'enroule-

ment de la banne, aussi bien que lors de son déroulement.

Le même inconvénient existe dans le cas o la banne est destinée à

protéger le toit sensiblement horizontal et la façade verticale d'une vé-

randa, une partie de la banne étant ainsi horizontale, et l'autre partie,

verticale Lorsque la banne est suffisamment déroulée pour que son extré-

mité libre atteigne sensiblement le milieu de sa partie verticale et appro-

che ainsi de son déroulement total, la masse de la banne et de la barrequi termine cette dernière, entraîne la banne plus vite que souhaité, chaque fois que le motoréducteur "mené" situé à la partie supérieure du toit de

la véranda est amené à redémarrer sous l'effet de la tension de la banne.

Il s'ensuit que les liens souples prolongeant l'extrémité libre de la ban-

ne s'enroulent sans être tendus sur leur barre d'enroulage Si ces éléments souples sont constitués par des sangles plates logées dans des tambours d'enroulage individuels, ces sangles risquent de sortir de ces tambours d'enroulage et de ne plus fonctionner correctement lors du fonctionnement

suivant de labanne, en sens inverse, lors de son enroulement.

Le dispositif d'entraînement, suivant l'invention, est caractérisé

en ce qu'il comporte, pour chaque barre d'enroulage, un dispositif ralen-

tisseur coopérant avec un dispositif d'entraînement unidirectionnel, ces

deux dispositifs étant disposés entre, d'une part un élément rotatif fai-

sant partie de la chaîne cinématique reliant chaque moyen d'entraînement

en rotation à la barre d'enroulage correspondante, et d'autre part un sup-

port fixe disposé à proximité de l'élément rotatif Un mobile rotatif, com-

mun aux deux dispositifs, coaxial à l'élément rotatif, supporte une partie de chacun des deux dispositifs, prévue pour coopérer respectivement avec une autre partie de chacun d'eux, qui est solidaire, l'une, de l'élément

rotatif, l'autre, du support fixe Chaque dispositif d'entraînement unidi-

rectionnel est orienté de façon à assurer la liaison angulaire entre ses deux parties, dans un seul sens, uniquement lorsque la barre d'enroulage correspondante est entraînée en rotation, par l'intermédiaire de la banne

et du lien souple, par le moyen d'entraînement en rotation de l'autre bar-

re d'enroulage.

Selon une première-réalisation, les deux parties du dispositif d'en

traînement unidirectionnel sont disposées respectivement sur le mobile ro-

tatif et sur l'élément rotatif Selon une seconde réalisation, les deux

parties du dispositif d'entraînement unidirectionnel sont disposées respec-

tivement sur l'élément fixe et sur le mobile rotatif.

Le dispositif ralentisseur est par exemple constitué avantageusement

par un ralentisseur à courants de Foucault Dans le cas de la première réa-

lisation ci-dessus, ce ralentisseur comporte une bague de cuivre solidaire du pourtour extérieur du mobile rotatif, et des aimants permanents fixes,

solidaires de l'élément fixe, disposés à faible distance autour de la ba-

gue de cuivre Dans le cas de la seconde réalisation ci-dessus, le ralen-

tisseur comporte une bague de cuivre solidaire du pourtour extérieur de l'é-

lément rotatif, et des aimants permanents solidaires du mobile rotatif,

disposés à faible distance autour de la bague de cuivre.

La présente invention se propose de permettre la réalisation d'un dispositif d'entraînement perfectionné qui assure à la banne une tension constante et une flèche réduite, 0,2 à 0,3 m par exemple, même si cette ment banne a une longueur relative &rande, 6 à 8 m par exemple, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des supports tranversaux, tout en conservant aumoyen d'entraînement rotatif menant, le maximum de puissance disponible, aussi bien lors du déroulement, que lors de l'enroulement de la banne de façon à

assurer une meilleure fiabilité à l'ensemble-du dispositif d'entraînement.

Le dessin annexé illustre, à tire d'exemple, des modes de réalisa-

tion conformes à la présente invention.

La fig 1 représente, vu schématiquement en perspective, un premier

mode de réalisation du dispositif d'entraînement.

La fig 2 représente, vue en coupe suivant II-II de la fig 3, une

partie du même premier mode de réalisation.

La fig 3 représente, vu en coupe suivant III-III de la fig 2, le

même premier mode de réalisation.

La fig 4 représente, vu suivant une coupe similaire à la fig 3, un

second mode de réalisation du dispositif d'entraînement.

Tel qu'il est représenté sur la fig 1, le dispositif d'entraînement comporte une banne de protection I ayant la forme d'une bande de grande

longueur Une première extrémité de cette banne 1 est solidaire d'une pre-

mière barre d'enroulage 2, et son autre extrémité 4, libre, est reliée, par l'intermédiaire de deux liens souples 7,à une seconde barre d'enroula-

ge 3 L'extrémité libre 4 est par exemple avantageusement rigidifiéetrans-

versalement par une barre rigide 5 Les liens souples 7, qui sont des san-

gles dans cet exemple, sont,-lors de leur enroulage, maintenus latérale-

ment chacun entre deux flasques 8 solidaires de la barre d'enroulage 3.

Chaque barre d'enroulage 2, 3 est liée angulairement à un moyen

d'entraînement en rotation constitué dans cet exemple par un moteur élec-

trique, respectivement 12, 13, par l'intermédiaire d'un réducteur de vites-

se réversible 11, Il' Le premier moteur 12 est prévu pour tourner dans un sens 16 permettant d'enrouler la banne 1 sur sa barre d'enroulage 2, en déroulant simultanément les liens souples 7, de la leur Le second moteur 13 est prévu pour tourner dans un sens 17 permettant d'enrouler les liens

souples 7 sur leur barre d'enroulage 3, en déroulant simultanément la ban-

ne 1, de sa barre d'enroulage 2.

Comme représenté notamment sur les fig 2 et 3, une partie intermé-

diaire 18 du carter de chaque motoréducteur, disposée par exemple entre le

moteur proprement dit 12, 13, et le réducteur correspondant 11, Il', con-

tient un dispositif ralentisseur 21 coopérant avec un dispositif d'entraî-

nement unidirectionnel 31 Ces deux dispositifs 21 et 31 sont disposés en-

tre, d'une part L'arbre de sortie 22 de chaque moteur 12, 13, et d'autre part un support fixe disposé à proximité de chaque arbre 22, constitué par

la partie 18 elle-même du carter fixe.

Chaque dispositif ralentisseur 21 est constitué, dans cet exemple, par une ralentisseur à courants de Foucault comportant une première partie 23 constituée par une bague de cuivre cylindrique, et une seconde partie 24 constituée par des aimants permanents fixes La bague de cuivre 23 est disposée sur le pourtour extérieur d'un mobile rotatif 20 dont elle est solidaire Ce mobile rotatif 20 est commun aux deux dispositifs et disposé

autour de l'arbre de sortie 22, coaxiakment à cet arbre Les aimants per-

manents fixes sont par exemple solidaires du pourtour intérieur d'une ba-

gue métallique 25 qui est elle-même solidarisée de la partie 18 du carter fixe par une goupille 26 Ils sont disposés à faible distance autour de la

bague de cuivre 23.

Chaque dispositif d'entraînement unidirectionnel comprend deux par-

ties principales 33 et 34 La première partie 33 fait partie du mobile ro-

tatif 20 commun aux deux dispositifs 21 et 31, et la seconde partie 34 est

constituée par une douille cylindrique qui est solidaire de l'arbre de sor-

tie 22 qu'elle entoure La première partie 33 comporte intérieurement une succession de rampes 35 (fig 3) terminées chacune par un logement 36 dans 9 am lequel est logée une aiguille de roulement 37 Une lame ressort 38, logée dans le logement 36 à coté de chaque aiguille 37, tend à pousser

celle-ci entre la rampe 35 correspondante et le pourtour extérieur cylin-

drique de la douille 34 Lorsque l'arbre 22 et la douille 34 sont entraînés

en rotation suivant 39 (fig 3), le mobile rotatif 20 est entraîné en rota-

tion dans le mime sens sous l'effet du coincement des aiguilles 37 entre i O les rampes 35 correspondantes et le pourtour extérieur cylindrique de la 31 &

douille 34 Lorsque l'arbre 22 et la doỉlle/sont entraînés en sens inver-

se de 39, suivant 40, le mobile rotatif 20 n'est pas entraîné en rotation.

Chaque dispositif d'entraînement unidirectionnel est orienté de façon à assurer la liaison angulaire entre ses deux parties 33 et 34, uniquement lorsque la barre d'enroulage 2, 3 correspondante est entraînée en rotation, par l'intermédiaire de la banne 1 et des liens souples 7, par le moyen

d'entraînement en rotation 13, 12 de l'autre barre d'enroulage 3, 2.

Dans cet exemple, les deux barres d'enroulage 2 et 3 sont disposées

horizontalement dans un m 8 me plan horizontal et espacées de plusieurs mè-

tres.

Supposons que la banne t soit, en position de départ, totalement en-

roulée sur sa barre d'enroulage 2, les liens souples 7 se trouvant simulta-

nément déroulés de leur barre d'enroulage 3.

Pour dérouler la banne 1, il suffit d'alimenter le moteur 13 prévu pour entraîner en rôtation suivant 17 (fig 1) la barre d'enroulage 3 des liens souples 7 L'arbre de sortie 22 du moteur 13 tourne suivant 40 (fig.

3) sans entraîner en rotation le mobile rotatif 20 du dispositif d'entraî-

nement unidirectionnel 31 correspondant, et ainsi le dispositif ralentis-

seur 21 correspondant ne joue aucun r 8 le et nfinfluence donc pas la rota-

tion du moteur "menant" 13 Dans le meme temps, la banne 1 se trouve en-

traînée par les liens souples 7, et la barre d'enroulage correspondante 2,

dont le moteur 2 n'est pas alimenté, est entraînée en rotation en sens in-

verse de 16 (fig 1), l'arbre de sortie 22 correspondant étant entraîné en

rotation suivant 39 (fig 3) Cet arbre 22 entraîne en rotation dans le mé-

me sens, dans ce cas, le mobile 20 et le dispositif ralentisseur 21 corres-

pondant qui joue le rôle prévu: le champ magnétique créé par les aimants permanents 24 crée un courant dans le mobile rotatif 20 en acier doux, qui

est entouré par la douille en cuivre 23 Ce courant crée dans ce mobile ro-

tatif 20 un champ qui a tendance à s'opposer au champ qui lui donné nais-

sance, ce qui produit un ralentissement du mobile rotatif 20, donc de l'ar-

bre 22 "mené" correspondant La banne I se trouve ainsi maintenue tendue

pendant tout son déroulement, comme représenté sur la fig 1.

Pour enrouler à nouveau la banne 1, il faut alimenter le moteur 12 prévu pour entraîner en rotation suivant 16 (fig 1) la barre d'enroulage 2 qui, à sont tour, devient "menante" sans que le dispositif ralentisseur 21 correspondant joue le moindre r 8 le, l'arbre 22 tournant suivant 40 Dans le même temps, la barre d'enroulage 3, "menée", est entraînée en rotation en sens inverse de 17 (fig 1) par les liens souples 7 qui se déroulent, l'arbre de sortie 22 correspondantétantentraîné en rotation suivant 39 (fig 3) Cet arbre 22 entraîne en rotation dans le même sens 39 le mobile rotatif 20 correspondant, et c'est le dispositif ralentisseur 21 correspor dant qui joue ler 8 le prévu et maintient tendus les liens souples 7 et la

barre 1 pendant tout l'enroulement de cette dernière.

Sans sortir du cadre de la présente invention, selon une variante de

réalisation, le dispositif d'entraînement unidirectionnel 31 et le dispo-

sitif ralentisseur 21 pourraient être inversés Ainsi la première partie 33 du dispositif d'entraînement unidirectionnel 31 serait solidaire du

pourtour intérieur de la bague fixe 25, et la seconde partie 34 serait so-

lidaire du pourtour extérieur au mobile rotatif 20 En ce qui concerne le dispositif ralentisseur 21, sa première partie 23, la douille en cuivre, serait solidaire du pourtour de l'arbre de sortie 22, et sa seconde partie

24, les aimants permanents, serait solidaire du pourtour intérieur du mo-

bile rotatif 20 Le fonctionnement de l'ensemble serait tout à fait simi laire à celui de la réalisation précédente, le dispositif ralentisseur 21 jouant son rôle uniquement lorsque la première partie 33 du dispositif d'entraînement unidirectionnel 31 empêche la rotation delaseconde partie

34 correspondante, donccelle du mobile rotatif 20.

Dans le second mode de réalisation de l'invention, représenté sur la fig 4, chaque dispositif d'entraînement unidirectionnel 31 ' comprend une

première partie 33 ' constituée par un cliquet 33 a monté pivotant sur un.

axe 33 b supporté par la face latérale d'un mobile rotatif 20 ' monté pivo-

tant autour de l'arbre de sortie 22 correspondant Un ressort 33 c tend constamment à mette en prise avec le cliquet 33 a, une denture inclinée 34 a faisant partie de la seconde partie 34 ' du dispositif 31 ' Cette seconde

partie 34 ' est solidarisée de l'arbre 22 par une clavette.

Chaque dispositif ralentisseur 21 ' comprend une première partie 23 ' qui est supportée par la bague métallique 25 fixe correspondante, et une seconde partie 24 ' solidaire du mobile rotatif 20 ', La première partie 23 '

est constituée par deux poussoirs frottants 23 a, par exemple diamétrale-

ment opposés, prévus pour coulisser radialement, chacun sous l'action d'un ressort 23 b, en direction de la seconde partie 24 ' qui est constituée par

un tambour cylindriquede friction Une bague réglable axialement 23 c per-

met le réglage de la force de chaque ressort 23 b, donc le réglage de la friction entre chaque poussoir frottant 23 a et le tambour cylindrique de friction 24 '. La denture 34 a est inclinée de façon à assurer la liaison angulaire avec le cliquet 33 a, uniquement lorsque l'arbre de sortie 22 est entraîné en rotation suivant 39 (fig 4), non par le moteur correspondant, 12 par

exemple, qui n'est alors pas alimenté, mais par la barre d'enroulage 2 cor-

respondante, qui est elle-même entraînée en rotation en sens inverse de 16 (fig 1), par l'autre moteur 13, par l'intermédiaire des liens souples 7 et de la banne 1 Le mobile rotatif 20 ' correspondant étant alors entraîné en rotation, le dispositif ralentisseur 21 ' joue son r 8 le et ralentit la rotation de la barre d'enroulage 2, donc le déroulage de la banne 1 Le dispositif ralentisseur 21 ', par contre, devient inutile lorsque l'arbre 22 et la denture inclinée 34 a sont entraînés en rotation suivant 40 par le moteur 12 par exemple, correspondant, le mobile rotatif 20 ' correspondant n'étant pas, dans ce cas, entraîné en rotation dans le même sens 40 (fig. 4).

Tous les autres éléments constitutifs sont identiques à ceux du pre-

mier mode de réalisation (fig I à 3) et le fonctionnement de l'ensemble

est similaire à celui de ce premier mode de réalisation.

Dans tous les modes de réalisation de l'invention, on constate que

chacun des moteurs, lorsqu'il est "menant", dispose du maximum de puissan-

ce disponible, puisque seule la barre d'enroulage "menée" est freinée par

le dispositif ralentisseur correspondant.

Claims (3)

1. REVENDICATIONS

   I Dispositif d'entraînement d'une banne de protection ( 1) susceptible

   d'être-au moins partiellement déployée horizontalement, dont une extré-

   mité est solidaire d'une barre d'enroulage ( 2) et dont l'autre extrémi-

   té ( 4), libre, est reliée, par l'intermédiaire d'au moins un lien souple ( 7), à une autre barre d'enroulage ( 3), chaque barre d'enroulage ( 2, 3) étant liée angulairement à un moyen d'entraînement en rotation ( 12, 13), l'un des moyens d'entraînement en rotation ( 12) étant prévu pour tourner dans un sens ( 16) permettant d'enrouler la banne ( 1) sur sa barre d'enroulage ( 2), en déroulant simultanément le lien souple ( 7), de la sienne ( 3), l'autre moyen d'entra Tnement en rotation ( 13) étant

   prévu pour tourner dans un sens ( 17) permettant d'enrouler le lien sou-

   ple ( 7) sur sa barre d'enroulage ( 3), en déroulant simultanément la

   banne ( 1), de la sienne ( 2), caractérisé en ce qu'il comporte, pourcha-

   que barre d'enroulage ( 2, 3), un dispositif ralentisseur ( 21; 21 ') co-

   opérant avec un dispositif d'entraînement unidirectionnel ( 31; 31 '), dispositifs disposés entre, d'une part un élément rotatif ( 22) faisant partie de la chaîne cinématique reliant chaque moyen d'entraînement en

   rotation ( 12, 13) à la barre d'enroulage ( 2, 3) correspondante, etd'au-

   tre part un support fixe ( 18) disposé à proximité de l'élément rotatif ( 22), un mobile rotatif ( 20; 20 '), commun aux deux dispositifs ( 21, 31; 21 ', 31 '), coaxial à l'élément rotatif ( 22), supportant une partie ( 23, 33; 23 ', 33 ') de chacun des deux dispositifs ( 21, 3121 ', 3 i'prévu pour

   coopérer respectivement avec une autre partie ( 24, 34; 24 ', 34 ') decha-

   cun d'eux qui est solidaire, l'une, de l'élément rotatif ( 22), l'autre, du support fixe ( 18), chaque dispositif d'entraînement unidirectionnel ( 31, 31 ') étant orienté de façon à assurer la liaison angulaire entre

   ses deux parties ( 33; 34; 33 ', 34), uniquement lorsque la barre d'en-

   roulage ( 2, 3) correspondante est entraînée en rotation, par l'intermé-

   diaire de la banne ( 1) et du lien souple ( 7), par le moyen d'entratne-

   ment en rotation ( 13, 12) de l'autre barre d'enroulage ( 3, 2).
2. 2 Dispositif d'entraînement, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux parties ( 33, 34) du dispositif d'entraînement unidirectionr nel ( 31) sont disposées respectivement sur le mobile rotatif ( 20) et sur l'élément rotatif ( 22), et en ce que le dispositif ralentisseur ( 21) est constitué par un ralentisseur à courants de Foucault, comportant une

   bague de cuivre ( 23) solidaire du pourtour extérieur du mobile rotatif -

   ( 20), et des aimants permanents fixes ( 24), solidaires de l'élément fixe

   ( 18), disposés à faible distance autour de ladite bague de cuivre ( 23).
3. 3 Dispositif d'entraînement, selon la revendication 1, caractérisé en ce les deux parties ( 33, 34) du dispositif d'entraînement unidirectionnel

   ( 31)sont disposées respectivement sur l'élément fixe ( 18)et sur le mobi-

   le rotatif ( 20) et en ce que le dispositif ralentisseur ( 21) est consti-

   tué par un ralentisseur à courants de Foucault, comportant une bague de cuivre ( 23) solidaire du pourtour extérieur de l'élément rotatif ( 22),

   et des aimants permanents ( 24) solidaires du mobile rotatif ( 20), dispo-

   sés à faible distance autour de ladite bague de cuivre ( 23).