FR2545438A1 - Procede d'assemblage de flotteurs, moyens pour la mise en oeuvre du procede, et engin flottant ainsi assemble - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN PROCEDE D'ASSEMBLAGE DE FLOTTEURS. CE PROCEDE CONSISTE A ENCASTRER DES PARTIES EN SAILLIE30 D'UN LONGERON2, DANS DES LOGEMENTS EN CREUX31 D'UNE COQUE1 POUR EMPECHER TOUT GLISSEMENT LONGITUDINAL DU LONGERON2 PAR RAPPORT A LA COQUE1 ET A BLOQUER TOUT MOUVEMENT D'ECARTEMENT DANS LE SENS TRANSVERSAL DE CES DEUX ELEMENTS GRACE A UN TUBE3 QUI TRAVERSE LE FLOTTEUR 100 ET EST GOUPILLE A CHAQUE EXTREMITE. LA COQUE1 S'APPUIE SUR LE LONGERON2 AU MOYEN DE REBORDS11. LE TUBE 3 SERT DE SUPPORT AU LONGERON2. L'INVENTION S'APPLIQUE A TOUT ENGIN FLOTTANT EQUIPE D'UNE PLURALITE DE CES FLOTTEURS100 CAPABLE DE SUPPORTER DE NOMBREUSES VARIANTES DE SUPERSTRUCTURES.

Description

PROCEDE D'ASSEMBLAGE DE FLOTTEURS
MOYENS POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE,
ET ENGIN FLOTTANT AINSI ASSEMBLE.

L'invention concerne un procédé d'assemblage de flotteurs, ainsi que les moyens pour la mise en oeuvre du procédé. Elle concerne également tout engin flottant assemblé selon ce procédé.

Il est connu d'assembler un certain nombre de flotteurs entre eux, notamment au moyen d'un jeu de poutres longitudinales entre lesquelles les faces latérales des flotteurs sont comprimées tandis que des traverses coopèrent à la rigidité et à l'étanchéité de la structure.

L'assemblage de tous ces éléments n'est pas toujours aisé et en tout état de cause nécessite un outillage adapté et une main-d'oeuvre qualifiée.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et concerne un procédé et ses moyens de mise en oeuvre permettant un assemblage rapide de flotteurs et ceci suivant un grand nombre de combinaisons. Ce résultat, compte-tenu de la structure respective des éléments mis en jeu et selon une caractéristique importante de l'invention, est obtenu sans qu'il soit nécessaire de recourir à aucun outillage et éléments accessoires de montage. Ainsi, tout peut être démonté, puis remonté à volonté par toute personne même non qualifiée et qui ne dispose pour cela que de ses mains.

L'invention concerne donc un procédé dtassernblage d'un flotteur constitué d'une coque et d'un longeron, caractérisé en ce qu'il consiste à encastrer le longeron dans la coque de manière à empêcher tout glissement dans le sens longitudinal du longeron par rapport à la coque et à bloquer ces deux éléments par un moyen qui les empêche de s'écarter l'un de l'autre dans le sens transversal, tout en assurant la fonction de support du longeron.

L'invention concerne également des moyens permettant la mise en oeuvre du procédé, notamment un longeron présentant des parties en saillie destinées à s'encastrer dans des logements en creux prévus à cet effet dans les parois latérales des coques, tandis qu'un tube enfilé transversalement à travers le longeron et la coque soutient
le longeron. Il est goupillé à chacune de ses extrémités et bloque tout
mouvement transversal du couple "coque plus longeron" qui tendrait
à les écarter l'un de l'autre en provoquant leur désemboitement.

Elle concerne enfin un engin flottant comprenant une plura
lité de flotteurs éventuellement équipés de moyens destinés à recevoir
des superstructures.

L'invention sera mieux comprise à l'aide des explications
qui vont suivre et des figures jointes parmi lesquelles
La figure 1 est une illustration schématique du procédé selon
l'invention et des moyens permettant sa mise en oeuvre
La figure 2 est un détail de la figure 1 ;
Les figures 3a, 3b, 3c, montrent respectivement, vu de profil,
de dessus et en sections, un flotteur conforme à l'invention.

La figure 4 est un schéma illustrant un exemle de réalisation
d'un engin flottant assemblé conformément à l'invention.

La figure 5 est un schéma complémentaire illustrant la figure
précédente.

Les figures 6a, 6b, Gc et 6d, représentent schématiquement
un exemple d'application d'un engin flottant conforme à l'invention,
équipé d'une superstructure vu respectivement, de profil (6a), de dessus
(6b), selon une coupe A (6c) et une demi-coupe B (6d).

La figure 7 est un schéma illustrant la multiplicité des combi
naisons possibles d'assemblage que permet la présente invention.

Pour plus de clarté, les mêmes éléments portent les mêmes
références dans toutes les figures.

Comme le montre schématiquement la figure 1, le procédé conforme à l'invention consiste à combiner à un longeron 2, une coque
1, dont les parois latérales présentent un rebord il. Ces deux éléments
sont encastrables l'un dans l'autre de telle sorte que les rebords 11
viennent en appui sur le longeron 2. La structure particulière de ces
moyens d'encastrement sera définie au moyen des figures suiuvantes.

Conformément à l'invention l'ensemble, coque 1 et longeron 2, consti
tuant un flotteur 100, est de plus traversé par au moins un tube trans
versal 3. Celui-ci sert de support au longeron 2. C'est là sa première
fonction. Sa deuxième fonction est la suivante : une fois ce tube 3 mis en place, il est bloqué à chacune de ses extrémités, comme le montre la figure 2, par tout moyen connu, par exemple, une goupille 4 et éventuellement une épingle 44, qui traverse à la fois, le tube 3 et le longeron 2, perpendiculairement à l'axe longitudinal XY du tube 3. Sur la figure 1, le passage de cette goupille est schématisé par l'axe 4 du longeron 2.

Un jeu de moyens élastiques 5 protège les différents éléments au niveau de la zone de glissement du tube 3 et contribuent à l'étanchéité. Ces moyens de protection peuvent également être constitués par un fourreau scellé aux flotteurs, à ses extrémités, dans lequel coulisse le tube 3.

Un tel procédé assure donc d'une part, grâce aux moyens d'encastrement un blocage de. tout mouvement dans le sens longitudinal du longeron 2 par rapport à la coque 1 et donc également d'un flotteur 100 par rapport à un autre ; d'autre part, grâce à son tube de liaison 3 fixé à ses deux extrémités, un blocage de tout mouvement transversal qui pourrait tendre à écarter un longeron 2 de sa coque
I associée et/ou des flotteurs 100 ainsi assemblés les uns par rapport aux autres.

Conformément à une autre caractéristique de l'invention, une relation est établie entre les espacements qui séparent les axes de chacun des éléments : coque et longeron telle que chaque flotteur pris en tant que module puisse être assemblé avec une pluralité d'autres modules selon toutes les combinaisons désirées. Comme on le voit sur la figure 1- et sur les figures 3a, 3b, 3c, cet espacement est égal à (e). Il est constant d'une part, entre les axes de deux coques reliées par un longeron, d'autre part, entre l'axe d'un premier longeron 2 encastré du côté gauche et l'axe d'un second longeron 2 encastré du côté droit (en regardant la figure 1) d'une coque 1. De même comme le montre la figure 3a on retrouve cette distance (e) entre les axes de chacun des premiers alésages 20 répartis sur la longueur du flotteur, à travers lesquels sont introduits les tubes de liaison 3.

Enfin la longueur du flotteur est calculée de telle sorte qu'elle comporte (n) fois (e), plus aux deux extrémités du flotteur une longueur (e/2).

Selon une autre caractéristique de l'invention et comme cela sera expliqué plus loin des seconds alésages 21 destinés à recevoir des fourreaux disposés perpendiculairement au fond des coques peuvent être prévus notamment sur la partie arrière du flotteur afin de servir de base à des superstructures visibles sur les figures suivantes. La distance entre leurs axes est également égale à (e).

Un exemple de réalisation des moyens d'encastrements des longerons 2 et des coques 1 les uns dans les autres sont représentés sur la figure 4. On y retrouve une coque 1 avec ses deux rebords 11.

Chaque longeron 2 présente dans le sens longitudinal, des parties en saillie 30, tandis que les parois latérales comportent des logements en creux 31 destinés à recevoir ces parties en saillie 30. Lorsque l'en- castrement est réalisé, une telle combinaison interdit les glissements latéraux des pièces 1 et 2 entre elles donc des flotteurs 100 entre eux. Elle répartit les efforts en cas de -choc ou de poussée dissymétrique.

Elle limite aussi le gauchissement des flotteurs 100 entre eux. Selon une variante préférée de l'invention, ces parties en saillie 30 limitent un créneau 300 à l'intérieur duquel, est percé l'alésage 20.

On retrouve également sur cette figure 4, ainsi que sur la figure 5 qui lui est complémentaire, un exemple de réalisation dans lequel un fourreau 6 est prévu dans le second alésage 21 de la coque 1, fourreau 6 destiné à recevoir un support 66 de superstructure. Ce fourreau 6 peut être rendu solidaire du tube transversal 3 par tout moyen connu de liaison 35 entre deux tubes assemblés perpendiculairement.

Il peut s'agir notamment d'un collier de serrage 350 préalablement enfilé dans le tube transversal 3. La course, en profondeur du fourreau 6 dans la coque I peut être limitée, grâce à un double fond 36 (fig.5) ménagé dans cette coque 1 et dont le profil assure le centrage de celui-ci, tout en lui servant de butée.

L'espace libre compris entre le fond 37 de la coque 1 et le double fond 36 peut éventuellement être rempli d'une matière plastique expansée 38. La coque 1 peut également être équipée d'un pont 7.

Dans ce cas les alésages 21 sont réalisés dans ce pont 7. En l'absence de pont, la référence 21 correspond à la section supérieure des fourreaux 6.

On a jusqu'à maintenant décrit une combinaison de longerons 2 et de coques l constituant des flotteurs 100, mais le procédé selon l'invention, étant donné la configuration des moyens mis en oeuvre, permet également de combiner avec ces flotteurs 100 des éléments intermédiaires 101 dont la structure peut être quelconque sous réserve qu'elle présente comme les coques 1 deux rebords 11 capables de venir en appui sur les longerons 2, ainsi que des logements en creux 31 destinés à s'emboiter dans les parties en saillie 30 des longerons 2. C'est le cas de l'élément intermédiaire 101 que l'on voit sur les figures Ga à 6d.

Il s'agit là d'une plateforme 101 dont le fond 102 est abaissé par rapport à la surface externe des flotteurs 100 et qui peut recevoir tout équipement à la demande. A titre d'exemple, on a représenté sur ces figures une tente de camping 105, mais cet exemple est nullement limitatif. Les mâts ml, m3 supportant la toile de tente et qui sont symbolisés par leurs axes ne sont autres que les supports 66 logés dans les fourreaux 6 définis précédemment. A l'avant et à l'arrière des flotteurs 100, l'espace intermédiaire peut recevoir un pont 7 (figure 6d).

On peut ainsi assembler dans le sens de la largeur L, (xn) flotteurs 100 x, 100 x2 ... 100 xn et dans le sens de la longueur- (yn) flotteurs 100 yl, 100 y2 ... 100 yn sachant que (xn) et (yn) sont des nombres entiers égaux ou supérieurs à 2.

Ce résultat est possible grâce au choix qui a été fait de rendre équidistants, d'un espacement égal à (e), comme cela a été défini précédemment : les entre-axes des longerons (2) encastrés de part et d'autre d'une coque 1; les entre-axes de deux coques 1 assemblées au moyen d'un longeron 2 ; les entre-axes des alésages 20 ; les entreaxes des fourreaux 6. Comme cela a été également dit précédemment, la distance entre l'extrémité avant et arrière d'un flotteur 100 et l'axe du premier alésage 20 est égal à (e/2).

De tels engins flottants construits conformément à l'invention présentent de nombreux avantages qui permettent leur utilisation dans un grand nombre de domaines. Ils sont sûrs, car le nombre de flotteurs n'est pratiquement pas limité. Ils sont robustes du fait du double fond de leur coque et de la répartition uniforme des charges.

Surtout, leur simplicité de montage sans l'aide d'aucun outillage les rend accessibles au grand public, d'autant plus que la légèreté des éléments une fois démontés, autorise leur transport facilement.

On peut s'en servir comme engin utilitaire ou de plaisance.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1) Procédé d'assemblage d'un flotteur (100) constitué d'une coque (1) et d'au moins un longeron (2), caractérisé en ce qu'il consiste ~ à encastrer le longeron (2) dâns la coque (1) de manière à empêcher tout glissement dans le sens longitudinal du longeron (2) par rapport à la coque (1) et à bloquer ces deux éléments par un moyen .(3) pour, en les empêchant de s'écarter l'un de l'autre dans le sens transversal, éviter tout risque de désencastrement tout en assurant la fonction de support du longeron.

2) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'en- castrement du longeron (2) dans la coque (1) est réalisé au moyen d'au moins une partie en saillie (30), ménagée de chaque côté du longeron (2) dans le sens transversal et destiné à coopérer avec au moins un logement en creux (31) ménagé dans les parois latérales de - la coque (1) et ceci également dans le sens transversal.

3) Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que ces parties en saillie (30) du longeron (2) et ces logements en creux (31) des coques (1) comportent au moins un alèsage (20) destiné à recevoir le moyen (3) assurant une fonction de support du longeron et de bloquage empêchant l'écartement du longeron (2) par rapport à la coque (1) et réciproquement.

4) Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que le longeron (2) et la coque (1) sont équipés de moyens (5) jouant une fonction de protection et d'étanchéité au niveau de la jonction du moyen de blocage (3) et de cet alésage (20).

5) Procédé selon la revendication 4,- caractérisé en ce que ce moyen (3) de support et de blocage est un tube enfilé dans la coque et le longeron,capable d'être bloqué au moyen d'une goupille qui traverse à la fois le tube (3) et le longeron (2), perpendiculairement à l'axe longitudinal XY du tube (3).

6) Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé, en ce que la coque (1) comporte en outre des rebords (11) destinés à venir en appui sur le longeron (2).

7) Moyen de mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la distance entre les axes des alésages (20) sont équidistants d'un espacement (e) sur toute la longueur du longeron (2) d'une part et de la coque (1) d'autre part; les alésages (20) de chacune des deux extrémités étant situés quant à eux à un espacement (e/2) de celles-ci ; cet espacement (e) correspondant également à la distance séparant les deux axes des longerons (2) encastrés de part et d'autre d'une coque (1) ainsi qu'à la distance comprise entre l'axe d'une première coque (1) avec l'axe d'une seconde coque (1) ; la première et la seconde coque étant assemblées l'une à l'autre au moyen d'un longeron (2).

8) Moyen de mise en oeuvre du procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des manchons (6) disposés le long de la coque (1) et dont les entre-axes sont équidistants et égales à (e), ces manchons (6) étant destinés à recevoir des mâts (66), supports de superstructures (105).

9) Moyen de mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que la coque (1) comporte un faux plancher (36) dont le profil assure le centrage de ces manchons (6) et leur sert du butée.

10) Moyen de mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que la coque (1) est équipée d'un pont (7) dans lequel sont percés des alésages (21) au niveau des manchons (6) pour permettre le passage des mâts (66).

11) Engin flottant comportant une pluralité de coques (1) et de longerons (2) assemblés selon le procédé et avec les moyens de mise en oeuvre du procédé conforme à l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les espacements (e) permettent toutes les combinaisons en longueur (L) et en largeur (I) ; les alésages (20) coïncidant entre eux pour assurer le passage des moyens de blocage (3) ainsi qu'aux extrémités, la mise en place d'une goupille (4).

12) Engin flottant selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément intermédiaire (101) comportant comme la coque (1) et aux mêmes espacements (e) des éléments en creux (31) destinés à recevoir les éléments en saillie (30) des longerons (2) dans lesquelles ils viennent s'encastrer.